Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
25 pages
1 file
Les mécanismes de libre marché sont censés concourir de manière efficace à l'allocation des ressources productives entre différents usages correspondant aux besoins exprimés par les consommateurs. Ce sont, simultanément, des mécanismes essentiels à l'accomplissement d'une croissance économique dont la source est l'innovation technologique.
Anthropologie et Sociétés, 2008
Résumé À travers une analyse de l’utilisation de la notion de « marché », l’article se propose de documenter la manière dont les anthropologues ont construit les notions de socialisme et de postsocialisme. Il montre que les études analysées ont recours à une vision du marché qui reste largement essentialiste, anhistorique, et insensible aux rapports de pouvoir qui participent à la construction sociale de cette forme d’échange. L’article avance que c’est seulement en prenant en compte les agents et les rapports de pouvoir courants que l’on peut sortir de la question de l’ordre qui semble hanter ces analyses, et ainsi entamer une véritable étude du changement qui traverse la période postsocialiste.
Book review, 2019
Le dernier livre de Michel CALLON constitue un ouvrage indispensable pour toutes celles et ceux qui souhaitent comprendre le fonctionnement des phénomènes marchands. Dans un livre dense (8 chapitres pour 498 pages), l'auteur synthétise plus de 30 ans de recherches menées avec ses collègues du Centre de Sociologie de l'Innovation de l'Ecole des Mines de Paris.
A) L'organisation des échanges 1) A quoi sert l'échange ? Dans nos sociétés modernes, une personne ne peut pas tout produire pour satisfaire ses besoins. L'échange va alors permettre à chacun de se procurer (grâce à son revenu) les biens et services dont il a besoin. L'échange est alors efficace en permettant de répartir (diviser travail en fonction des spécialités de chacun) dans le but de satisfaire le plus grand nombre. 2) Ou se passe l'échange ? Il se concrétise sur un marché. Marché : Lieu de rencontre entre l'offre et la demande qui permet de déterminer un prix satisfaisant les 2 partis.
Le prix Nobel d'économie 2013 a été attribué en octobre dernier à trois chercheurs américains qui « ont jeté les bases de la compréhension actuelle des prix des actifs » (selon le communiqué de presse). Parmi eux, Eugene Fama a été récompensé pour ses travaux autour de la notion d'efficience des marchés. Nous allons revenir ici sur cette notion et sur celle de martingale (étroitement liée à la notion d'efficience), afin de les replacer dans un contexte historique qui remontera aux travaux de Jules Regnault, publiés voilà tout juste cent cinquante ans cette année. Plus particulièrement, nous essaierons de nous demander si l'efficience est une hypothèse ou un fait observable, tout en insistant sur le fait que la réponse importe probablement peu : la notion d'efficience est un premier pas pour comprendre le mécanisme de constitution des prix sur les marchés.
Cahiers lillois d’économie et de sociologie, 2007
POUR CITER CE TEXTE Jérôme Maucourant, "Le marché, une institution entre économie et histoire : - plaidoyer pour une économie politique institutionnaliste", Cahiers lillois d’économie et de sociologie, 2007, N° HS-2006, pp. 87-108. (halshs-00190874) RESUME L’hypothèse de l’article est la suivante : il n’est pas possible de parler rigoureusement d’un concept de « marché » en science économique, car ce concept est en réalité une notion floue, au mieux ambivalente. En revanche, le recours à d’autres sciences sociales, comme l’histoire et la sociologie, peuvent aider à la construction d’un concept de marché. Ainsi, le travail de Karl Polanyi et les travaux d’historiens contemporains, notamment ceux d’Alain Guéry, semblent utiles pour mieux distinguer le marché propre à la « société de marché » au sens de Polanyi des marchés caractéristiques des économies archaïques ou d’Ancien régime. L’histoire des idées et la réhabilitation du travail de Montchrestien, contre le jugement hâtif de Schumpeter, est mobilisée pour illustrer l’hypothèse de l’article. Il est enfin suggéré que ni l’approche en terme d’équilibre général, ni les travaux d’Israël Kirzner n’ont eu de valeur heuristique en ce qui concerne la présente problématique."
Un jour Socrate 1 aurait demandé à ses disciples : " Un homme marche et arrive devant un ravin; il tourne à droite, marche et arrive à nouveau à un ravin. Il tourne encore à droite et arrive encore à un ravin; puis recom-mence encore une fois; il est donc entouré de ravins. Comment s'en sortir? " Les élèves restent cois. Socrate leur dit: " La réponse était comment est-il arrivé là? Vous n'avez pas trouvé la solution parce que vous êtes restés enfer-més dans les termes où le problème a été posé alors qu'il fallait vous en libérer ". Bien sûr Socrate ne connaissait pas le fameux problème dit de la "trans-formation des valeurs en prix de production" mais il existe une certaine similitude entre le marcheur de Socrate entouré de ravins, qui ne sait comment s'en sortir, et l'économiste confronté au problème de la transformatio et qui a appris à l'université que sauf cas exceptionnels le dit problème n'avait pas de solution. Ce dernier a été enfermé dans les termes utilisés par les précurseurs (Böhm-Bawerk, Tugan-Barnovsky, Bortkiewicz, Seton, Meek, etc.). Telle piste est explorée mais rapidement on se trouve face à un ravin, telle autre hypothèse est envisagée et l'on se trouve à nouveau face à une impasse, etc. Le problème n'a pas de solution connue satisfaisante. Comment s'en sortir ? La réponse suggérée par Socrate est : comment en est-on arrivé là? L'objet de cet article est de montrer que ce n'est pas le problème posé par Marx qui n'a pas de solution satisfaisante mais que c'est le cadre conceptuel dominant utilisé pour le formaliser qui est inadapté. Aussi convient-il de nous libérer des termes dans lesquels le débat a été enfermé pendant des décennies et de présenter un nouveau cadre conceptuel, non standard, qui valide la conception de Marx sur l'origine du profit. Cet article est structuré de la façon suivante. Dans un premier paragraphe nous donnons un bref historique et nous ex-posons les points communs des différentes approches académiques qui forment le cadre conceptuel du système à capital circulant. Dans un second paragraphe nous présentons brièvement le nouveau cadre conceptuel libéré des termes dans lesquels le problème de la transformation a été enfermé. 1 Philosophe grec du Ve siècle avant J.-C. (né vers-470/-469, mort en-399)
Articles, 1987
Cet essai considérera une variété de situations macroéconomiques où l’information privée, les indivisibilités et d’autres facteurs empêchent soit le développement de marchés financiers complets soit la libre participation des ménages aux marchés existants. Parmi les exemples présentés, mentionnons l’inefficacité dynamique de l’équilibre concurrentiel, le rationnement du crédit, les contraintes de liquidité et la demande de monnaie, les contrats implicites et le chômage, ainsi que l’accumulation du capital humain.
Gallia Rustica 2, 2019
Que la conquête de la Gaule ait changé l'horizon économique d'un pays qui n'était pourtant pas, et depuis longtemps, avare d'échanges avec le monde méditerranéen, c'est une évidence. Mais que cette ouverture vers de nouveaux circuits marchands ait été immédiate et généralisée ne va en revanche pas de soi et nous renvoyons, sur ce point, à l'ouvrage que S. Martin a consacré à l'évolution de la circulation monétaire entre la période protohistorique et le milieu du i er siècle p.C. (Martin 2015, chap. 5) 1. Il nous revient auparavant d'essayer d'analyser, non point en termes théoriques, mais de manière concrète, les traces d'échanges dont nous disposons, à l'échelle de notre région d'étude 2 : tâche malaisée car elle ne peut mobiliser que peu de textes ou d'inscriptions et n'est généralement abordée par les archéologues qu'à travers l'étude des produits "phares" du monde méditerranéen, matérialisés par les amphores, ce qui limite l'analyse à celle des circuits économiques à longue distance. Mais qu'en est-il des trafics régionaux et locaux, moins perceptibles, sans doute moins lucratifs, et comment, où, dans quelles circonstances se pratiquaient-ils ? L'intégration progressive de la Gaule dans le "système-monde" romain ne doit en effet pas occulter la réalité d'autres échelles de relations commerciales plus difficiles à analyser, avec des modes différents de "connectivité" (Horden & Purcell 2000). La notion de "marché" est en effet extrêmement vaste et comporte une infinité de degrés qui vont de l'échange direct de produits frais de la ferme (oeufs, légumes) sur le marché local à la vente de produits exotiques très coûteux comme le poivre, importé depuis l'Inde, au terme d'un trafic mobilisant un grand nombre d'intermédiaires 3. P. Erdkamp a fort justement rappelé, de façon certes un peu théorique mais indispensable, les différentes manières possibles de mettre les grains à disposition de l'acheteur (Erdkamp 2005, 109-114). On pouvait procéder
Agriculture durable à faibles apports externes VOL. 29.1 -Avril 2013 AGRIDAPE est l'édition régionale Afrique francophone des magazines LEISA co-publiée par ILEIA et IED Afrique ISSN n°0851-7932 S O M M A I R E Guinée : Faire des organisations paysannes des artisans de la lutte contre la pauvreté en milieu rural 6 UN RÉSEAU, UNE DYNAMIQUE ! Souleymane Diallo
Tremblay, R. and Tremblay, D.G. (eds) La classe créative de Richard Florida: Une théorie urbaine plausible?, Presses de l’Université du Québec., 2010
Chapitre 7 le rôle des institutions dans l'économie créative Marianna d'Ovidio L 'économie de la culture, liée à la connaissance, à la créativité, à l'activité artistique et à la culture locales , représente aujourd'hui un des plus importants moteurs de développement du territoire. Le sujet anime le . Nous utilisons la définition qui est proposée par la Communauté européenne dans le document The Economy of Culture in Europe de 2006. Les termes « économie de la culture » et « économie culturelle et créative » peuvent être considérés comme des synonymes. « The "cultural sector" includes non-industrial sectors producing non-reproducible goods and services aimed at being « consumed » on the spot [a concert, an art fair, an exhibition] and industrial sectors producing cultural products aimed at mass reproduction, mass-dissemination and exports. These are "cultural industries" including film and video, video-games, broadcasting, music,
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Économie rurale, 1999
2016
EconomiX Working Papers, 2009
Perspectives chinoises, 2003
Colloque : « la libéralisation de l'énergie fête ses 10 ans : qui trinque ? » -Maison des parlementaires-Bruxelles Fédération des Services Sociaux-Centre d'Appui Social Énergie Réseau wallon pour un accès à l'énergie-Collectif Solidarité contre l'Exclusion , 2017
Revue de la régulation, 2010
L'Expansion Management Review, 2010