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2001, Innovation et Politique Publique, ISUMA
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9 pages
1 file
2009
Souligner en amont la perspective d'institutionnalisation du marché qui conduit à généraliser les raisonnements en capital, en particulier pour l'humain et le social, avec l'idéologie qui lui est sous-jacente. La notion de capital social Les quatre formes de « capital » instituées par la Banque Mondiale : capital naturel, celui de l'empreinte écologique, capital manufacturé ou encore techno-économique, celui de l'entreprise et/ou des processus « classiques », capital humain, celui de « l'entreprise de la connaissance » et capital social, celui représenté par les institutions.
Après avoir présenté les définitions de P.Bourdieu et J.Coleman, cette communication rappelle que diverses questions étaient déjà étudiées avant que la notion de capital social ne soit à la mode. Puis elle pointe certains problèmes mal posés, dont celui de la disponibilité des ressources d'autrui. Seule une théorie de l'échange peut rendre compte de la circulation des ressources, pourvu qu'elle règle le problème des équivalences. S'inspirant de Coleman, le texte propose de définir le crédit réputationnel comme l'équivalent universel permettant -dans certaines structures sociométriques, et pas dans toutes -de solder les comptes. On réaffirme ainsi cette tautologie théorique que le capital social est social, c'est à dire que ce sont les conditions collectives et structurales de régulation des échanges qui permettent à la circulation des ressources de durer et de produire des effets. * * * Sociologie et sens commun s'accordent pour penser qu'il est fort utile de connaître des « gens bien placés » et qu'avoir « le bras long » permet de régler nombre de problèmes. La notion de « capital social » formalise cette évidence. Après en avoir présenté deux définitions (P. Bourdieu, 1980 ; J. Coleman, 1988), nous montrerons à partir de quelques exemples qu'un certain nombre de questions constitutives d'une approche du capital social étaient déjà abordées dans les années 1960 et 1970. Mais bien des problèmes sont restés en suspens. Nous en évoquerons certains en insistant sur les processus d'échange pour suggérer que l'ubiquité théorique du capital social -ressources accessibles à un individu parce que contrôlées par un réseau -nécessite un paradigme intégrant les propriétés structurales des systèmes d'échange et non simplement l'ajout d'un nouveau compartiment dans la panoplie des ressources de l'acteur stratégique. P. Bourdieu a contribué à diffuser de manière relativement récente l'idée de capital social dans la sociologie française. Dans le contexte d'un anniversaire Lillois, il n'étonnera pas qu'on cherche dans ses travaux une première définition de cette notion pour ouvrir la discussion.
Annals of the New York Academy of Sciences, 1999
Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2004
Revue Française de Sociologie, 1995
Capital social et contrainte latérale* RÉSUMÉ Pour exercer du pouvoir, il est souvent nécessaire de mobiliser des ressources so ci al es, des « relations », et de savoir les utiliser. Cet article examine cette mobilisation en termes de conversion du capital social en contraintes sociales latérales. Il s'agit notamment de décrire la manière dont des pairs utilisent leurs relations pour exercer des pressions les uns sur les autres, par personnes interposées. On propose à cet effet une méthode d'articulation de données de réseaux bi-et tri-dimensionnelles recueil lies dans une organisation collégiale. On montre que les acteurs mobilisent leur propre capital social de manière différenciée et sélective, qui varie selon le type de capital, le « propriétaire » des ressources sociales et les relations entre protagonistes. L'exercice des contraintes latérales apparaît ainsi comme le résultat de calculs économiques inex tri cabl ement liés à une culture stratégique et à des définitions d'identités et de rela tions.
Actes de la recherche en sciences sociales, 2016
Les activités humaines sont à la fois consommatrices et productives de ressources. Si l'on s'intéresse particulièrement à leur production de ressources, on peut constater que cette production est constituée de ressources consommables et de ressources cumulables. Naturellement le processus de croissance et de développement s'alimente de l'accumulation. De telle sorte qu'en étudiant les différentes catégories d'activités ainsi que leurs contributions aux diverses formes d'accumulation, on peut certainement mieux comprendre l'architecture du processus de développement. Ainsi en restreignant la typologie des activités aux trois catégories que sont le secteur privé, le secteur public et le secteur de l'économie sociale, et en retenant celle des formes d'accumulation comprenant le capital technique, le capital naturel, le capital humain et le capital social, ainsi que le capital institutionnel 1 , on peut s'interroger sur les contributions respe...
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Capital social et dynamique régionale, 2005
La notion de « capital social » a fait une percée fulgurante dans la littérature sur le changement social au cours de ces quinze dernières années. Son promoteur aujourd'hui le plus reconnu (mais controversé), le politologue américain Robert Putnam donne quelques chiffres dans un ouvrage récent : « Une recherche sur la littérature internationale de sciences sociales a trouvé vingt arti
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L Économie politique, 2002
23ième congrès de l' …, 2007
Sciences & Actions Sociales, 2016
Francophonies d'Amérique, 2005
Revue française de gestion, 2006
Économie rurale, 2009
Revue d’économie industrielle, 2013
Revue Francaise De Gestion, 2011
Configurações, 2013
Sciences Humaines Hors Serie, 2002