Le Chevalier de Bellerive, un pauvre diable au XVIIIe siècle

2006

ou à l'adresse suivante Groupe d'étude du 1 8" siècle Université libre de Bruxelles (CP 175/01) Avenue F.D. Roosevelt 50 • B-1050 Bruxelles LE XVIII e , UN SIÈCLE DE DÉCADENCE ? ÉTUDES SUR LE 18-SIÈCL* XVIII LE XVIII, UN SIÈCLE DE DÉCADENCE ? VOLUME COMPOSÉ ET ÉDITÉ PAR VALÉRIE ANDRÉ ET BRUNO BERNARD a o o « ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ DE BRUXELLES DANS LA MÊME COLLECTION Les préoccupations économiques et sociales des philosophes, littérateurs et artistes ou XVIII* siècle, 1976

2010

Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays.

1992

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

2007

Studi Francesi

Le chevalier bien advisé (the well-advised knight), dated 1486, is an allegorical story in octosyllabic septains inspired by Olivier de La Marche's The Resolute Knight. The article presents the text, hitherto unknown, situates it in relation to the La Marche narrative and, by way of example, gives the transcription of a passage: the Parliament of Atropos (vv. 170-428, ff. 6r-12r). The table of the headings (ff. 66r-69r), transcribed in appendix, gives an overview of the contents as a whole. Le chevalier bien advisé est un texte narratif en septains d'octosyllabes, anonyme, daté de janvier 1486 (peut-être nouveau style, donc 1487), se présentant comme la suite du Chevalier deliberé d'Olivier de La Marche 1. Ce dernier avait écrit à la gloire de la cour de Bourgogne, notre auteur compose une sorte de pendant en l'honneur de la cour royale. L'exaltation chevaleresque du roi et des nombreux aristocrates mentionnés n'a probablement pas seulement une valeur encomiastique. La date de composition se situe dans une période troublée: né en 1470, Charles VIII a accédé au trône en 1483, la régence d'Anne de Beaujeu, sa soeur ainée, est contestée. Après la paix «fourrée» de Bourges en 1485, le conflit connu sous le nom de «guerre folle» agite l'aristocratie du royaume en 1486-1487 et l'hostilité envers la régence d'une partie de la noblesse, en particulier bretonne, aboutira en 1488 à la bataille de Saint-Aubin du Cormier 2. Notre auteur n'évoque jamais explicitement ce contexte, mais, lorsqu'il fait état de souvenirs personnels, il souligne à plusieurs reprises la fidélité au roi des personnages dont il parle. Le texte devient donc une affirmation politique de fidélité à la monarchie et à la régence, d'autant plus qu'il semble émaner de l'aristo

La Double Inconstance, 1800

Introduction : Je vais procéder à l'explication de l'extrait Trivelin et Arlequin, qui appartient à l'oeuvre La Double Inconstance, publiée en 1732 par Marivaux. Marivaux, de son vrai nom, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est un écrivain français réputé du XVIIIème siècle. Son oeuvre La Double Inconstance, est une comédie française en trois actes en prose représentée pour la première fois le 6 avril 1723 à l'hôtel de Bourogne par les Comédiens Italiens. A travers cette oeuvre, Marivaux nous raconte l'histoire d'Arlequin, un habitant du même village qu'une jeune fille nommée Sylvia. Ils sont tous les deux amoureux mais Trivelin, un des valets du Palais, tente de rompre l'amour entre ces deux jeunes gens. L'extrait que je vais commenter n'est pas une scène d'exposition, c'est la scène IV de l'acte I. Dans cette scène, Trivelin, le serviteur du Prince, a pour mission de convaincre Arlequin de renoncer à Sylvia, dont le Prince est amoureux. Mais Arlequin n'est pas facile à convaincre car il aime Sylvia et il est aimé d'elle. (Lecture du texte) Après cette lecture, nous nous demanderons comment Marivaux dénonce-t-il l'avarice des courtisans de la cour royale ? Dans un premier temps, nous analyserons la tentative de corruption par les sentiments (l.1-8), puis dans un deuxième temps, nous verrons la tentative de corruption par des biens (l.9-30), et enfin, dans un troisième temps, nous analyserons la défaite de l'argumentation de Trivelin (l.31-43). Voyons à présent la tentative de corruption du fait de l'acceptation de l'offre du Prince.

2012

Revue Historique Des Armees, 2007

Ce document a été généré automatiquement le 2 mai 2019. © Revue historique des armées Le cheval dans la gendarmerie de XVIII e au XXI e siècle Édouard Ebel et Benoît Haberbusch 1 Le gendarme et le cheval constituent un couple indissociable dans l'imaginaire collectif des Français. L'association entre l'homme et l'animal laisse la part belle à la représentation du gendarme. L'étymologie du terme « maréchaussée » montre aussi que la filiation dépasse ce cadre. En effet, ce mot signifie « écurie » ; le premier élément « marh », c'est-à-dire cheval, appartient au groupe de langue germanique, mais possède également des correspondants celtiques 1. Ce terme a désigné, au XIV e siècle, la juridiction exercée par les maréchaux, leurs prévôts et le corps de troupe chargé du maintien de l'ordre. D'autres éléments rappellent cette proximité. À partir de 1720, le terme de cavalier-désignant le futur gendarme de 1791-se substitue dans la pratique à celui d'archer. Sous la Révolution, pour intégrer la gendarmerie, il faut avoir servi dans la cavalerie. Au XIX e siècle, le bureau de la gendarmerie est placé au sein de la division de la cavalerie et il faut attendre 1918 pour voir apparaître une sous-direction de la gendarmerie, disposant d'une certaine autonomie. Au-delà de cette véritable cognation, le cheval est un élément structurant de la gendarmerie. Omniprésent dans la réglementation des XVIII e et XIX e siècles, son utilisation, remise en question avant la Seconde Guerre mondiale, connaît une véritable renaissance à l'aube du XXI e siècle. Une réglementation foisonnante 2 Le cheval dans la gendarmerie de XVIIIe au XXIe siècle Revue historique des armées, 249 | 2008

Pagaille n°2, « Les personnages de l’ombre dans la littérature et les arts », 2022

http://revue-pagaille.fr/2022-2-parmentier/ Beaten horses were the topic of a recurring though minor literary scene in the second half of the 19th century. Their overexploitation let facts of ill-treatment increase and become commonplace in public. Yet this tendency conflicted the general evolution of Western sensitivities, which were increasingly more receptive to compassion for suffering. The violence of this scene was hence paradoxically perceived as both unremarkable and unbearably cruel. Writers like Victor Hugo, Fyodor Dostoevsky, Guy de Maupassant, Émile Zola or Joseph Conrad used its pathetic suggestive power in their works. Based on examples taken from poems, novels and novellas, this paper argues that their point was not to defend animal welfare in itself, but to illustrate the necessity of animal ethics in order to preserve human dignity.

Anthropozoologica 50(2), 2015

Reprenant le « point de vue animal » adopté par un nombre grandissant de chercheurs, cet article s’efforce de reconstituer le vécu des ovins de l’Indre confrontés à la maladie entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XXe siècle, en s’appuyant sur les archives locales et en les mettant en relation avec les publications des vétérinaires, des zootechniciens et des éthologues. Les « bêtes à laine », qui ont constitué un cheptel très nombreux et un pilier essentiel de l’économie bas-berrichonne, furent longtemps sous la menace de graves affections. La progressive et inégale amélioration de leur état sanitaire sur cette période tient bien plus aux progrès des conditions d’élevage et à la prophylaxie qu’à des traitements encore balbutiants et reste, dans tous les cas, soumise aux ressources financières des éleveurs. à travers l’étude de l’animal malade se dessinent, au final, les grandes lignes d’une condition animale dans le passé.