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quelques années désormais, nous nous sommes penchées sur la possibilité de croiser les méthodes linguistiques avec celles de l'histoire dans l'effort d'interroger les documents historiques de deux observatoires complémentaires (interdisciplina-rité) mais aussi de mieux faire ressortir le lien entre la parole et l'action du point de vue du réel historique et des événements (transdisciplinarité). Dans ces brèves notes, nous avons essayé de faire le point sur la manière dont ces croisements in-ter/transdisciplinaires se sont produits en France et en Italie, ainsi que de montrer de quelles manières il est possible de rendre complémentaires les méthodes quali-tatives et quantitatives, en présentant enfin des pistes de recherches concernant les catégories de « sujet » et de « temps ».
Langage et société, 2021
Dans Langage et société Langage et société 2021/HS1 (Hors série) 2021/HS1 (Hors série), pages 315 à 318 Éditions Éditions de la Maison des sciences de l'homme Éditions de la Maison des sciences de l'homme
1987
Le programme de classe de seconde des lycees d'enseignement general prevoit l'etude des "heritages" de la civilisation europeenne. Il s'agit de montrer aux eleves qu'une civilisation est inscrite dans la longue duree, qu'elle puise a des sources tres variees, que sa richesse est fondee sur sa diversite. Les moyens pedagogiques utilisables pour montrer cette richesse et la diversite des influences sont nombreux : l'histoire des domaines politiques, religieux, techniques permet de decrire les stratifications et les choix qui fondent notre univers quotidien. Pour sa part l'etude de la langue est un des moyens privilegies de cette etude, pourquoi ? La premiere raison est que tout enseignant est aussi professeur de francais, qu'une telle etude est une occasion de l'enrichir, la deuxieme est que les eleves sont particulierement motives par tout ce qui concerne les origines, ce dossier linguistique rencontre aupres d'eux un echo particulier...
Published in "Histoire Épistémologie Langage" (special issue ed. by É. Aussant: "La nomination des langues dans l'histoire"), 2009
Le français aujourd'hui, 2016
Laboratoire d'Analyse et traitement informatique de la langue française-ATILF 12). Quel(s) sens ont ces hésitations autour du complément d'objet ? Qu'estce qui explique la sélection de l'expression complément d'objet direct, dans l'histoire longue du métalangage grammatical ? 11 La réponse nécessite de se reporter aux deux rapports intermédiaires précédant la version finale de la nomenclature officielle et aux articles publiés dans la revue L'Enseignement secondaire 12. Les arguments avancés en faveur du complément d'objet sont au nombre de deux. Le choix de l'objet contre le complément indirect Dans le premier rapport, le complément d'objet est clairement choisi par opposition au complément indirect. La conservation ou non du « complément indirect », largement répandu, fait l'objet d'un vif débat dans les colonnes de L'Enseignement secondaire, A. Hamel étant « Pour le complément indirect » (1907) et C. Maquet « Contre le complément indirect » (1907) 13. Le débat repose essentiellement sur le traitement de deux cas de figure problématiques : le second complément (indirect) des verbes 7. Le premier rapport, rédigé par C. Maquet, est rendu le 15 février 1907 et publié dans la revue L'Enseignement secondaire en février 1908 en deux parties, mais il est renvoyé pour simplification. Le second rapport, rédigé en sus avec F. Brunot, est publié dans la même revue le 15 mars 1909. 8. Après réunion d'une commission contenant des représentants de l'enseignement primaire et secondaire, des spécialistes et des non spécialistes, et des administrateurs. 9. La première nomenclature grammaticale est extrêmement succincte (deux pages). Il s'agit de la liste des termes exigés dans les examens de l'enseignement primaire et secondaire à partir de 1911. Elle a comme but d'unifier et de simplifier les diverses terminologies grammaticales utilisées par les enseignants et constitue en cela le premier acte « par lequel l'institution tente de réguler le métalangage disciplinaire en le bornant à une liste close » (Fournier 1998 : 40), même si la volonté officielle d'uniformisation a été exprimée bien avant (Vergnaud 1980 : 18). 10. Ce qui prime ce sont les appellations de forme et non de sens. On parle donc davantage de complément direct d'objet. Les grammaires scolaires qui suivent semblent privilégier les désignations formelles, sans omettre nécessairement l'objet (Fournier 2000 : 355), et le syntagme complément d'objet direct (utilisé par C. Maquet, F. Brunot et L. Sudre) ne se lexicalise que progressivement dans la métalangue d'enseignement (vers 1920 pour A. Chervel (2008 : 228), voir sa « généalogie du COD » dans 2012, p. 332). 11. S'il est vrai que la commission présidée par C. Maquet s'était fixée comme règles de proscrire les innovations et de ne choisir que des termes déjà employés (Maquet 1908a : 58), l'on sait aussi que l'« objet » n'est pas un terme qui domine dans le réseau terminologique de la complémentation à la fin du 19 ème siècle. 12. Sur la première nomenclature, on consultera P. Boutan (1997), J. Vergnaud (1980) et A. Elalouf (à paraitre) (sur le complément indirect également). 13. Ces deux positions sont représentatives de ce que l'on observe dans les grammaires de la même période (pour des études de corpus ciblées, avant 1910 : A. Elalouf, à paraitre,
Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. • Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l'oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). ARMAND COLIN ÉDITEUR • 21, RUE DU MONTPARNASSE • 75006 PARIS Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert-Remerciements-Ce livre est né d'un enseignement d'introduction à la linguistique française que les auteurs ont eu l'occasion de donner dès le milieu des années 1990 à l'université de Genève. Ils remercient les doctorants et enseignants docteurs qui ont permis de mettre en oeuvre l'enseignement de premier cycle de linguistique française du Département de linguistique à Genève, enseignement basé en grande partie sur cet ouvrage : Annik Baumgartner, Joanna Blochowiak, Gabi Soare et Sandrine Zufferey. Un grand merci à Christopher Laenzlinger, qui a contribué à la refonte des chapitres de syntaxe formelle, et à Anne Reboul, pour sa contribution au chapitre 14 sur les actes de Autonomie du langage Le signe linguistique n'a pas pour fonction de relier une expression à un objet du monde (un référent), mais un signifiant (une image acoustique) à un signifié (un concept). Les systèmes de signes doivent être étudiés d'un point de vue interne, pour eux-mêmes, et non dans les liens contingents qui les relient au domaine extra-linguistique. Parmi les développements majeurs qu'a connus la linguistique structurale, deux d'entre eux, la sémantique et la phonologie structurales, font l'objet des chapitres 3 et 4 ci-dessous.
Licence de "Sciences du langage"
Université de Mansoura, 2019
Ce livre est un cours d’introduction à la linguistique française et à la linguistique générale. Il s’adresse spécialement aux étudiants arabophones au début d’un parcours de formation des lettres et des sciences du langage. Il vise en premier lieu à aider nos étudiants aux sections de français à avoir un aperçu historique de la linguistique et à acquérir quelques notions fondamentales ainsi qu’un aperçu des théories et courants existants. Cette initiation se compose de trois chapitres qui traitent successivement de l’histoire et des notions fondamentales de la linguistique, des branches de la linguistique moderne de la théorie de communication. Le livre se termine par deux fragments : - l’un est destinée à quelques textes tirés du Cours de linguistique générale de Saussure; nous les avons commentés en but de familiariser nos étudiants à analyser ce type de textes linguistiques; - l’autre est un petit lexique pour définir les termes linguistiques parus dans l’ouvrage.
Histoire de la recherche contemporaine, 2015
Ce document a été généré automatiquement le 15 décembre 2017. © Comité pour l'histoire du CNRS Histoire de la Société d'histoire et d'épistémologie des sciences du langage ...
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Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage
Asterion, 2023
Etudes turques et ottomanes, Documents de travail, EHESS, centre d'histoire du domaine turc, numéro 8, décembre 1999
Licence de "Sciences du langage"
Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 87 N°2, 2000. pp. 741-763, 2000
Cahiers De Praxematique, 2008
Recherches en didactique des langues et des cultures, 2021
Atti del convegno internazionale dove va la dialettologia?, 2008
Éducation et didactique, 2009
Langage et société, 2007
Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, n° 742-743, p. 149-169, 2013