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En Europe : Revue belge de philologie et d'histoire, 98 (4), 2020, p. 941-956. En Amérique : Memini. Travaux et documents, n°25, 2019
Corrigendum in Memini, page 5, § 10 : "juridisent", lire (to read) "juridicisent". Predestined to Religious Status? The Leper through the Pastoral of the Church in the 13th Century. In the century of saint Francis and Saint Louis, the vigorous pastoral of the Church gives a full account, about the lepers, of a much more complex and dynamic reality than the historiographical cliché of the lepers as pariahs, victims of the rigorous health segregation of a monolithic Middle Ages. In 1179, Lateran III legalized the ecclesiastical identity and autonomy of the leper houses. In 1213, the provincial council of Paris prescribed the adoption of a rule, religious profession, and the wearing of the habit. The lepers leading a communal life are, then, compared by some authors to those in religious orders, with a similar ideal of perfection. However, over the 13th century, a "shift in perception" takes place. Their great moral and spiritual vulnerability are enlightened. Their marital relationships, for instance, along with the impatience or intemperance of their behaviour, counteract the concept of their "predestination to a religious status", in a period, moreover, of degradation of the community spirit in leper hospitals, to the prejudice of brotherhood feeling among the sick.
1998
Il est courant de distinguer lettre et religion, comme si les premiers, par definition, n'etaient pas concernes par les "choses" de la religion. Ce prejuge repose surtout sur la definition que l'on a de la "religion". Si, a l'instar de Emile Benveniste, on considere la religion du point de vue des pratiques cultuelles, de nombreuses pratiques des lettres releve alors de ce domaine. Nous prendrons comme exemple celui de Shao Yong (1012-1077) qui, a sa maniere, temoigne de pratiquee religieusee individualiseee.
Corpus Eve, 2013
Émergence du Vernaculaire en Europe Éditions de textes ou présentations de documents liés au vernaculaire | 2014 Le Livre des Évangiles d'Otfrid Le premier texte de la littérature allemande à recommander d'écrire en langue vulgaire Thérèse Robin
L’hypothèse est ici défendue que le « dieu à la bipenne », alias l’« acolyte de Hèrôn », connu par plusieurs tableaux cultuels du Fayoum, est le dieu arabe que l’interpretatio graeca a identifié à Lycurgue. Ce dernier est connu en Égypte par une lampe trouvée dans le Fayoum et des monnayages de l’an VIII d’Antonin le Pieux. Si le chant XXI des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis est notre source littéraire la plus étendue sur le combat de Lycurgue et de la nymphe Ambrosia, ainsi que sur la rédemption du héros, c’est parce que Lycurgue était implanté en Égypte ainsi qu’en témoignent trois sculptures de l’Antiquité tardive provenant des tombes Hérakléopolis Magna.
Bulletin des Amis du Vieil Istres, n°20, p. 24-37, 1998
2020
Type de publication: Article de revue Revue: Libertinage et philosophie à l'époque classique (XVI-XVIII siècle) 2020, n° 17. Les libertins et l'histoire Auteurs: Vileno (Anna Maria), Wilkinson (Robert J.) Résumé: L'article démontre qu'Isaac de Lapeyrère est l'auteur de la traduction du Pentateuque parue en 1671 et attribuée à Michel de Marolles. Le commentaire accompagnant la traduction indique leur volonté de contourner la censure et de développer l'hypothèse préadamite dans une version autorisée de la Bible en langue vernaculaire. Enfin, l'approche comparatiste au sujet des lois et des rites décrits dans l'Exode et le Lévitique est resituée dans le cadre du comparatisme naissant et de son usage à des fins de controverse religieuse. Pages: 307 à 377 Revue: Libertinage et philosophie à l'époque classique (XVI-XVIII siècle), n° 17
in Cl. Balandier et Chr. Chandezon (éd.), Institutions, sociétés et cultes de la Méditerranée antique. Mélanges d'histoire ancienne rassemblés en l'honneur de Claude Vial, Bordeaux, 2014, p. 29-50, 2014
Tout tableau des institutions d'Athènes à l'époque classique comporte un développement sur les liturgies 1 . Deux d'entre elles, la triérarchie et la chorégie, sont bien connues par les plaidoyers et les inscriptions. Ces sources permettent de comprendre le fonctionnement de ces liturgies, mais aussi et surtout les liens qu'elles entretenaient avec la vie politique et religieuse, la société et l'économie athéniennes de ce temps. Qui s'intéresse aux cités grecques de l'époque hellénistique sait que le système des liturgies continuait à fonctionner. La chorégie et la triérarchie sont ellesmêmes restées des rouages essentiels dans la vie militaire et agonistique des cités grecques. Pour s'en convaincre, il suffit de fréquenter les publications épigraphiques. Les cités qui ont conservé une flotte de guerre parfois jusqu'au i er s. a.C. -et elles étaient plus nombreuses que le seul cas de Rhodes le laisserait croire -ont continué à avoir recours à la triérarchie. La chorégie est attestée en bien des cités, comme Délos, malgré la concurrence de l'agonothésie, une magistrature dotée elle-même d'aspects liturgiques.
Ce document est l’édition digitale annotée de L'Évangéliste à la Lampe de Tisseur de Thérèse Bertin-Mourot, étude parue en 1963.
2015
Cet article reprend une conférence donnée le 20 octobre 2014 à l'Institut catholique de Milan à l'invitation du Pr. Massimo Gioseffi, qu'il m'est agréable de remercier ici, ainsi que les auditeurs pour les discussions qui s'en sont suivies et les suggestions dont ils ont bien voulu me faire part ; cette conférence présentait certains des résultats obtenus dans le cadre du projet LibGloss (ERC StG 263577).
Roman 20-50, 2008
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VECHIUL TESTAMENT – TRADIȚIE ȘI (POST)MODERNITATE, 2023
The expression “the book of life” can be immediately connected with a range of biblical texts as Ex 32:32-34; Ps 69:29; Dn 12:1; Lk 10:20; Phil 4:3; Hebr 12:23 and Rev 3:5; 13:8; 17:8; 20:12.15; 21:27. Along with other known texts from the intertestamental literature, with the discovery of the Dead Sea Scrolls we learned of the existence of texts which present this expression. Given that a similar formula has been identified in other non-biblical texts (notably two from the Dead Sea Scrolls, 4Q504 1-2 vi 14 and 4Q318 31 8), that these compositions provide a specific context and that potentially higly interesting connections can be made to the book of Revelation, I propose a crossed analysis between Dn 12, the Qumran texts, the second temple literature and the last book of the Bible. Could it be that this expression travelled through the ages before receiving its most evolved form and meaning in John’s Apocalypse? With this question in mind, this comparative analysis may facilitate our understanding of the meaning of this expression not only in the Qumran texts but also in the New Testament.
in: Présence et rôle de la Bible dans la liturgie. Éd. Martin KLÖCKENER – Bruno BÜRKI – Arnaud JOIN-LAMBERT. Fribourg/Suisse : Academic Press, 2006, pp 345-365, 2006
T. PICCIOLA L.M. CIOLFI (dir.), Monde byzantin et Autorités. Actes de la Journée d’études byzantines d'Aix-en-Provence, 9 avril 2019, Porphyra (Confronti su Bisanzio 9) , 2020
Les coexistences pré-islamiques à travers les mosaïques des églises proches-orientales (V e-VIII e s.
Résumé : On connaissait cinq emprunts du Liber glossarum à Grégoire d’Elvire (BV77 Butyrum, CO48 Coccum, PS9 Psalterium, TI28 Tibin, et de manière plus hypothétique, SI181 Sileat). Anne Grondeux a découvert trois autres emprunts (AN6 Anaboladium, HI243 Historia, PR2007 Prophetia), auxquels j’ai ajouté un autre parallèle possible, issu de la même phrase que HI243 et PR20007 (FI155 Figura). En outre, l’examen des différentes notices du Liber glossarum permet d’identifier de nouveaux emprunts à Grégoire le Grand (glose à butyrum), Isidore de Séville (tibin) et Jérôme (à nouveau tibin). La découverte de la source hiéronymienne dans la glose à tibin permet d’expliquer une phrase qui autrement est impossible à comprendre, voire de supposer l’existence de deux notices différentes, confondues par erreur. Dans la glose à butyrum, le Liber glossarum est proche du manuscrit B des Tractatus Origenis, mais il serait aventureux de tirer une conclusion définitive à partir d’une seule variante. Abstract : We knew five borrowings of the Liber glossarum from Gregory of Elvira (BV77 Butyrum, CO48 Coccum, PS9 Psalterium, TI28 Tibin, and, more hypothetically, SI181 Sileat). Anne Grondeux has discovered three other borrowings (AN6 Anaboladium, HI243 Historia, PR2007 Prophetia), to which I have added another possible parallel, taken from the same sentence as HI243 and PR20007 (FI155 Figura). Furthermore, the study of the different notices of the Liber glossarum allows to identify new borrowings from Gregory the Great (gloss to butyrum), Isidore of Seville (tibin) and Jerome (again tibin). The discovery of the Hieronymian source in the gloss to tibin permits to explain a sentence which otherwise cannot be understood, or even to suppose the existence of two different notices, which may have been confounded by error. In the gloss to butyrum, the Liber glossarum is close to the manuscript B of the Tractatus Origenis, but it would be hazardous to draw a definitive conclusion from one variant.
Le mot « Livre », dans le Coran, est mystérieux, auto-réferentiel et surtout polysémantique. Le Livre coranique, en effet, se définit, lui-même et ce dans une auto-référentialité tout anachronique puisque cette auto-désignation ne pouvant qu’être, postérieure à sa compilation ayant eu lieu lors du Califat d’Uthman. De plus par plus de vingt fois, le Coran se dit être uniquement et essentiellement un « Rappel, une récitation ». et la tournure négative est fréquente dans cette auto-définition. Le mot de rappel est un pilier coranique puisque la racine dhāl kāf rā est répétée trois cent fois et ce souvent, en référence aux versets récités, psalmodiés par le prédicateur identifié à Muḥammad Q7/2, Q11/114, Q29/51 . Cette racine est d’ailleurs, le nom du lectionnaire-dictionnaire syriaque : le dhukrana. Le Coran ne contient donc, selon lui-même, rien de nouveau par rapport à sa référence : le kitab de vérité qui ne peut désigner que la Bible. Le verset Q69/48 déclare : « Ceci est un rappel pour les pieux ». Quant au terme récitation, très fréquent dans le Coran, il inclut évidemment une notion d’antériorité de textes liturgique et une notion de rappel – versets Q75/17 et 18 : « Nous le récitons », « suis sa récitation », « la façon de le réciter » ; verset Q73/20 : « Récitez… ». Cette récitation nocturne est reliée parfois au champ sémantique du combat et du chemin d'Allah. La problématique que nous soulevons ici prend une tournure inhabituelle pour le christianisme occidental sauf si on le considère comme une activité liturgique. Pour Saint Éphrem, le Livre est naturellement l’habit du Verbe. Il considère l'Écriture comme le vêtement du Verbe divin : « La plénitude vint et se fit un habit des symboles tissés par le Saint-Esprit ». Ainsi l'étrangeté du vocable yatlū , traduit par « réciter des signes », plus de soixante fois, aurait naturellement un sens liturgique syriaque ou rabbinique (lectio divina) ? Dans ce cas-ci, la « Parole » doit être sans cesse récitée publiquement, dans un sens spirituel araméen de préfiguration du Salut. Si on continue la phrase – « réciter des signes pour purifier » –, on rejoint cette notion de plénitude du Verbe, cachée dans la préfiguration et dévoilée dans l'Écriture. Ainsi, grâce aux sens araméens des vocables arabes et à saint Éphrem, on comprend la portée du mot kitab. Mais alors le mot kitab ne peut se référer en aucun cas au Coran non compilé et non édité au format livre avant la fin du septième siècle. D’ailleurs, le Verbe-kitab est duel puisque le Coran renvoie explicitement et sans cesse à un autre Coran : « Voici les versets du livre et un Coran évident » (Q15/1), « un exposé détaillé du Livre ». La Bible ne parle jamais d'elle-même. Si le Coran parle d'un Coran en arabe, c'est donc qu'il y en a un autre qui est constitué des versets d'Allah, lus nuit et jour, dans de fonction liturgique d’une communauté contemporaine de Muhammad. Évidemment, celle-ci ne peut en aucun cas désigner celle des proto-musulmans, pas encore assemblés en communauté, ni encore fidèles aux saintes lectures nocturnes -ces proto-musulmans étaient déjà bien assez occupés à guerroyer. Par suite, est-ce le kitab- Torah , le kitab queryana que cette communauté psalmodie ? On ne peut que s’interroger sur cette insistance à la récitation du Coran en cours de « descente » et la trop grande proximité temporelle d’une récitation avec le temps de la prophétie. Ne témoigne-t-elle pas seulement d'une observation des pratiques liturgiques syriaques qui été récitées publiquement ? Ou d'une résurgence liturgique d'une communauté issue du rabbinisme ? Pour que la « récitation » du Qur’an ait une fonction de ralliement public ou de commémoraison il faudra attendre des décennies, le temps que la « révélation » et l’édition soit achevée. Le témoin le plus intéressant de ces mises en scène du kitāb « qui descend » est très certainement le DAM 27 qui, dans sa recension différente et réduite par rapport à la vulgate et qui, n’est pas chargé, comme nous le verrons, de ces innombrables et anachroniques références au « nouveau kitāb en descente », toutes auto-référentielles. Toutefois, cette recension dépouillée possède les références au kitāb Torah et au kitab-zabour qui commémore l’Alliance mosaïque. . Du reste, cette hypothèse de pluralité est bien confirmée par le récit d’Allah sur ce don scripturaire : « A chaque fois que je vous accorderai un Livre, dit Allah. » Ce sont donc tant les contours sémantiques, pluriels et auto-référentiels, que les graphies variables du ductus kitāb et qur’an que les localisations de ces termes, qui seront l’objet de notre attention, toujours dans cette optique de convoquer les témoins matériels de signification.
2012
Ce que le libre apporte à la plus ancienne religion du livre Croire ou être de telle ou telle religion c'est d'abord s'inscrire dans son histoire et sa tradition. C'est aussi évidemment la vivre et l'éprouver au sein de sa communauté dans le temps présent de son propre chemin personnel et spirituel. On puise dans le passé, dont subsistent ici avant tout des traces écrites, pour s'y forger individuellement et collectivement hic et nunc sa propre connaissance et expérience des choses.
Dans son Panarion, Épiphane dénonce un groupe gnostique pratiquant la manducation de sang menstruel et de sperme (26,3,3; 4,4–5,3; 8,4–9,6; 10,9-10; 11,1.10) et ayant composé plusieurs livres dont un est intitulé les « Questions de Marie » (26,8,1). Or, le traité gnostique intitulé Pistis Sophia (PSoph) se présente comme un dialogue entre Jésus et ses disciples, dans lequel les entretiens entre Jésus et Marie Madeleine occupent une large part. On y dénonce aussi la consommation du sperme et du sang menstruel à laquelle se livrent certains sur cette terre (PSoph IV, §147), pratique également condamnée dans l’écrit gnostique intitulé Livres de Iéou (B17 [55],14-21). Y-a-t-il ou non un lien de dépendance entre ces traités? Si oui, quel est ce lien et permet-il de dater la PSoph? Est-il possible d’identifier les Questions de Marie et la PSoph? Voilà autant de questions sur lesquelles nous tenterons de faire la lumière dans cette communication.
Non encore publiée, 2024
Les deux dernières études de Jean-François Lyotard, "La mainmise" et "D'un trait d'union" trait d'un différend entre chrétiens et juifs qui remonte à la période de la formation de la nouvelle religion. Ces deux études ont été recueillies dans son dernier ouvrage Misère de la philosophie (Paris 2000, Galilée). Lyotard ne fait que reprendre l'injonction de Paul aux Juifs : convertissez-vous. C'est ce que mon étude met en question.
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