Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
179 pages
1 file
Spirale Arts Lettres Sciences Humaines, 2007
J’élabore dans ce texte une interprétation de la pensée politique de Negri en tant qu’elle est geste, et que je formule de la manière suivante : (1) La pensée politique d’Antonio Negri est principalement, dans son effet le plus important et le plus immédiat, et dans son intention même, thérapeutique ; (2) Une telle lecture permet d’élucider dans cette pensée politique un certain nombre de paradoxes apparents, notamment la question de l’immanence et de la révolution ; (3) Ce geste thérapeutique de transvaluation ontologique relève, à plusieurs égards, d’un mode d’action symbolique qui peut se comprendre comme paradigme de la créativité matérielle et symbolique caractéristique d’une certaine philosophie politique émancipatrice que l’on retrouve chez Socrate, Jésus de Nazareth et Étienne de la Boétie.
Toute l'originalité de Foucault demeure dans l'analyse du pouvoir, qui n'est plus le pouvoir d'un roi ou de l'Etat. Chez Foucault le pouvoir devient un rapport de force ; qu'on ne le trouve pas dans un lieu (au-dessous de la société), mais plutôt dans un « non-lieu ». La problématique c'est donc d'observée à travers quelle façon, et en quelle période donné, le pouvoir devient quelque chose d'autre, c'est-à-dire en quel moment, et pourquoi, on doit parler non plus d'un pouvoir, non plus d'un lieu du pouvoir, mais des pouvoirs éparpiller partout dans la société. L'incontournable réflexion foucaldienne sur les rapports de pouvoir conduit immédiatement au confronte avec un autre concept très important de l'analyse, c'est-à-dire la résistance, dans la mesure dont elle est lié au pouvoir de façon indissoluble selon la fameuse formule « là où il y a pouvoir, il y a résistance ».
Organisé par le Séminaire Capitalisme Cognitif, CEMTI Paris 8 , Sophiapol Paris-Nanterre, CES Sorbonne Militant, intellectuel, interprète novateur de Marx et du marxisme, Antonio Negri a été l'une des figures les plus influentes, mais aussi débattues et controversées, de la pensée critique contemporaine. Riche et transdisciplinaire, le parcours de Negri témoigne de l'extraordinaire vitalité d'une réflexion théorique et politique qui, durant plus de soixante ans, a été constamment animée par un but essentiel : « la reconstruction d'une force de classe qui, dès que possible, révolutionne ce monde insensé d'exploitation et d'injustice dans lequel nous vivons ». Des enquêtes ouvrières menées pendant les années 1960 au sein des revues opéraïstes Quaderni Rossi et Classe Operaia à la quadrilogie inaugurée par Empire (2000), en passant par ses ouvrages consacrés au formalisme juridique, Hegel, Keynes, Descartes, Lénine, Marx, Spinoza et Foucault, jusqu'aux développements les plus récents de sa théorie du « pouvoir constituant » et du « commun », Negri n'a jamais séparé l'exigence d'une analyse matérialiste de la conjoncture historique de la passion révolutionnaire. L'héritage théorique et politique que nous lègue son oeuvre évolue au fil du temps et est d'une grande complexité à l'image des métamorphoses des rapports d'exploitations et de domination qu'il a tenté sans cesse de saisir pour les subvertir. Ce colloque international se propose de dresser un premier bilan critique de l'oeuvre de Negri, en se focalisant sur son analyse du capitalisme, des transformations du travail et des subjectivités politiques Au regard de l'immense fécondité de sa production scientifique, et considérant que tout choix de sélection de textes aurait été nécessairement arbitraire et incomplet, nous n'indiquons pas une bibliographie de référence du colloque. En revanche, nous proposons de reparcourir schématiquement les principaux développements de sa trajectoire, afin de faciliter l'identification des thèmes de la discussion.
Monde commun , 2008
Cahiers du GRM, 2016
Recherche développée dans le cadre du programme de post-doctorat, financé par la Fundação para a Ciência e a Tecnologia.
Princípios, 2023
Le présent article part d’une proposition de Giorgio Agamben issue du livre La communauté qui vient, consistant à penser une communauté non appropriable, c’est-à-dire, une communauté pour des individus ontologiquement indéterminés et qui ne pouvant pas être appropriés par les appareils du pouvoir. En ce sens, nous essayons de montrer comment la formation sociale conçue par Agamben peut dialoguer avec l’idée de multitude de Michael Hardt et Antonio Negri. À cette fin, sont exposées les similitudes entre la communauté « qui vient » de Agamben et la multitude. En séquence, nous discutons le rôle individualisant de la loi et de la politique occidentale, comprises comme mécanismes hiérarchiques dont la fonction est précisément d’empêcher l’émergence de la multitude.
NEUROCAPITALISME Pouvoirs numériques et multitudes, 2018
Couverture , table de matières, preface et extract de l'edition française de Neurocapitalisme.
Actuel Marx, 76, 2024
Cahiers d’études italiennes, 2005
Scrivo « Potere » con la P maiuscola […] solo perché sinceramente non so in cosa consista questo nuovo Potere e chi lo rappresenti. So semplicemente che c'è. Non lo riconosco più nel Vaticano, né nei Potenti Democristiani, né nelle Forze Armate. Non lo riconosco Più neanche nella grande industria […] : a me, almeno, essa appare piuttosto come un tutto (industrializzazione totale), e, per di più, come tutto non italiano (transnazionale) 1 Entre 1968 et 1978, l'Italie vit une décennie très difficile aux niveaux social, culturel et politique : l'exigence d'un renouvellement de la société devient de plus en plus évidente, les mouvements ouvriers découvrent de plus en plus leur rôle politique et leur identité spécifique, les étudiants rêvent d'une société plus moderne et ouverte aux valeurs laïques. En même temps, n'arrivant pas à faire face aux différentes situations qui se profilent, la classe politique laisse un vide de pouvoir dont certaines formations extrémistes nouvellement créées profiteront plus tard, tout en mettant en oeuvre une stratégie de la terreur fondée sur la violence et le désordre. Les intellectuels se taisent et, sans proposer un quelconque modèle culturel capable d'interpréter les événements qui se succèdent, ni comprendre cette société qui évolue et met pour la première fois en crise le
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
La Deleuziana, 2021
Niele Toroni : L'empreinte et les Discours , 2016
Colloque sur les « Dissidences politiques, littéraires et artistiques » à l'Université du Littoral et de la Côte d'Opale (Boulogne-sur-Mer) , 2020
2014
Italique, 2002
Cahiers du GRM, 2016
Canadian Journal of Political Science, 1980
Natures Sciences Sociétés, 2006