Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Introduction aux religions préislamiques d'Arabie du Nord (suite). Un exemple de sanctuaire préislamique : le Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ. L'organisation d'un sanctuaire préislamique est présentée à travers le site du Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ/Hégra (Arabie du NO) : l'interprétation des structures rupestres de petites dimensions est discutée : niches à bétyles, autels, citernes, banquettes, parfois accompagnées de dédicaces nabatéennes donnant une onomastique très riche : présentation et commentaires de deux inscriptions : à Shay' al-Qawm, et à al-'Uzzā et au Maître du Temple.
al-~azâ'in se trouve à la limite nord de la dépression de $a'da, au nord-ouest de at-Tal!), village qui est lui-même à une dizaine de kilomètres au nord de $a'da. Sur des croupes rocheuses peu élevées sont gravées des centaines de graffites plus ou moins longs, accompagnés parfois de dessins rupestres. Certains de ces graffites sont tracés près de grottes ou de cavités dans le rocher. L'un d'entre eux, Robin/al-~azâ'in 6, mentionne un tombeau (qbr ), ce qui pourrait indiquer que ce site était une nécropole (voir également le n° 47).
Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE …, 2008
L’opération Bouclier de l’Euphrate sera-t-elle terminée ? Ou sera-t-elle plutôt étendue ? Si c’est le cas, quelles régions seront ciblées dans l’opération ?
Studia Islamica, 2017
mā kāna Muḥammadun abā aḥadin min rijālikum wa-lākin rasūl a Allāh i wa-khātam a al-nabiyyīn a wa kāna Allāh u bi-kull i shayʾin ʿalīman. Cor. 33, 40 (riwāya de ʿĀsim d'après Ḥafṣ). ∵ Les débats sur la signification précise de l'hapax coranique « khātam alnabiyyīn »1 furent loin d'être clos au IVe/Xe siècle2. Jusqu'au VIe/XIIe, sous la * Nous avons tiré grand profit des remarques, suggestions et critiques des Professeurs Mohammad Ali Amir-Moezzi, Éric Geoffroy et Adrien Leites. Nous tenons à leur exprimer toute notre gratitude. Elle s'adresse aussi aux Professeurs Josef van Ess et Mohyddin Yahia qui, au seuil de notre intérêt pour ce sujet, ont obligeamment répondu à toutes nos sollicitations. 1 En référence à Cor 33, 40 : « Muhammad n'est le père d'aucun homme parmi vous, mais il est le Prophète de Dieu ; le sceau des prophètes [khātam al-nabiyyīn]. Dieu connaît parfaitement toute chose » (traduction de D. Masson). Signalons qu'un débat existe chez les exégètes autour des désinences de certains termes de ce passage coranique, comme : khātam-certains lisent khātim-; rasūl-certains lisent rasūla et d'autres rasūlu-; etc. Voir al-Ṭabarī, Jāmiʿ al-bayān ʿāy al-Qurʾān, Beyrouth, Mu'assasat al-risāla, 1994, vol. 6, p. 183. 2 Pour Y. Friedmann, le « dogme du khatm al-nubuwwa » ne s'est imposé que tardivement, en particulier vers la seconde moitié du IVe/Xe siècle, Yohanan Friedmann, Prophecy continuous : Aspects of Aḥmadī Religious Thought and Its Medieval Backround, Berkeley-Los Angeles-London, University of California Press, 1989, p. 71. Dans un récent article sur le sujet, M. A. Amir-Moezzi écrit « […] au moins jusqu'au Ve/Xe siècle, le dogme qui nous occupe [i.e. khatm al-nubuwwa] n'était pas encore universellement admis, notamment dans les cercles shî'ites », Mohammad Ali Amir-Moezzi, « Dissimulation tactique (Taqiyya) et scellement de la prophétie (khatm al-nubuwwa). Aspects de l'imamologie duodécimaine XII », Journal Asiatique, 303/2 (2014), p. 411-438. D'une manière générale, pour les études ou écrits relatifs à la question du khatm alnubuwwa, consulter les publications suivantes (nous tenons compte de l'année d'édition) : Fin de la prophétie et hérésie chez al-Ghazālī (m. 505/1111) Studia Islamica 112 (2017) 76-98 dynastie des Seljoukides (saljūqiyya) et après l'effondrement du califat de Cordoue en 422/1031, cette expression suscitait encore des polémiques virulentes qui furent marquées par l'approche d'al-Ghazālī (désormais Ghazālī). Or, si les études sur la pensée de Ghazālī sont abondantes, son opinion sur le khatm n'a pas retenu l'attention des chercheurs. À titre d'exemple, l'étude de Y. Friedmann, conduite avec une acribie incontestable, ne fait référence qu'à Iḥyāʾ ʿulūm al-dīn. Un ouvrage bien postérieur à l'Iqtiṣād et n'offrant qu'un maigre passage sur le sujet. L'auteur envoie le lecteur au chapitre intitulé Qawāʿid al-ʿaqāʾid où il est question du khatm non au sujet de la prophétie mais à propos de la « fin » (al-khātima) de l'homme3. En effet d'une manière générale, comme
Syria
Architecte DPLG, Inrap, Marseille François renel Dr., chargé d'étude et d'opération Inrap, chercheur associé, UMR 7041 ArScAn, CNRS, Nanterre Laurent tholBecq Professeur, Université libre de Bruxelles, chercheur associé, UMR 7041 ArScAn, CNRS, Nanterre Résumé -Cette contribution a pour but de présenter une synthèse des travaux menés par la mission archéologique française de Pétra de 1999 à 2013 aux alentours du temple traditionnellement appelé « Qasr al-Bint ». Les résultats de ces recherches permettent de restituer l'évolution de ce qui paraît à ce jour avoir été le plus ancien noyau d'occupation de la ville, localisé dans la cuvette du Wadi Musa, et le coeur de sa vie religieuse, sur près d'un millénaire, de la première occupation du secteur vers la fin du iv e s. et le début du iii e s. av. J.-C., jusqu'à son abandon au v e s. apr. J.-C. Un complexe antérieur à la construction du temple (Bâtiment C) et les infrastructures associées au Qasr al-Bint (propylées, péribole, autels, monument de propagande impériale, Bâtiment B) sont présentés dans le détail. Ce rapport prend appui sur des données archéologiques et chronologiques fermement établies par la fouille et vise à établir le phasage général et l'évolution fonctionnelle du secteur pour une meilleure compréhension de l'histoire du sanctuaire.
Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication (ESPO) Ecole des Sciences Politiques et Sociales (PSAD)
al-ʿUṣūr al-wusṭā, 2024
This article provides an overview of the life and work of a historian largely overlooked by contemporary historiography, Muhammad b. Khalaf al-Ḍabbī, known as Wakīʿ (d. 306/918). This Baghdadian scholar and qadi authored several works in various fields, only one of which has come down to us in a single manuscript: the Akhbār al-quḍāt, one of the earliest sources on the history of Islamic judgeship. Wakīʿ received fierce criticism from his fellow scholars and their successors, before most of his work fell into oblivion. After tracing his training and career, I examine the author’s views about Baghdad. The marginal role he assigns to the Abbasid capital, in connection with the miḥna of the mid-third/ninth century, suggests that this period of inquisition traumatized historians who came from scholarly backgrounds, and had a profound impact on Islamic historiography.
« L'Arabie préislamique », dans Amir-Moezzi (Mohammad Ali) et Dye (Guillaume) (sous la direction de), Le Coran des historiens. Vol. 1, Études sur le contexte et la genèse du Coran, Paris (Cerf), 2019
« L'Arabie préislamique », dans Amir-Moezzi (Mohammad Ali) et Dye (Guillaume) (sous la direction de), Le Coran des historiens. Vol. 1, Études sur le contexte et la genèse du Coran, Paris (Cerf), 2019, pp. 51-154.
2021
Bien qu'il soit une véritable catastrophe écologique, l'espace du fleuve de Beyrouth porte toujours des valeurs diverses et spécifiques à l'agglomération beyrouthine. Nous sommes devant un fort contraste entre un fleuve a priori très délaissé, marginalisé dans l'espace, mais en même temps fortement lié à la ville, à son histoire, et qui constitue un espace central dans la ville de Beyrouth. Dans ce travail de recherche, nous investiguons la place en tension que prend le fleuve Nahr Beyrouth dans sa ville. Au-delà, nous posons deux questions principales : Qu'est-ce qui fait du fleuve de Beyrouth un espace marginalisé ? Pourquoi est-il considéré, en revanche, comme un espace central dans la ville? Dans notre recherche, nous supposons qu'à l'image de la ville elle-même, le fleuve de Beyrouth est un espace pluriel. Notre travail s'appuie sur une lecture approfondie d'incidents sociaux cruciaux vécus à Beyrouth, une analyse des plans d'aménagement ainsi qu'une enquête exploratrice avec les habitants du fleuve.
Moins connue que Pétra, en Jordanie, capitale du royaume nabatéen, la cité antique de Hégra, plus souvent appelée Madain Salih, commence à sortir de l’ombre depuis 2002, date à laquelle une équipe française, puis franco-saoudienne, entreprend, à la faveur d’une politique d’ouverture au tourisme et aux recherches archéologiques des autorités de Riyad, d’en explorer les recoins et de réaliser des fouilles dans des secteurs choisis. Le site a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2008.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - memSIC, 2003
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.