LA GRÈVE DES MINEURS DE L'AUTOMNE 1948 EN FRANCE
Xavier Vigna
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Abstract
The coal miners’ strike in the fall of 1948 has often been seen as the symbolic beginning of the Cold War in France. To date, however, only a limited number of historical works have examined this important event. By consulting the many archives available, this article seeks to understand this conflict, which can be reduced neither to the effects of Communist manipulation, nor to spontaneous ideological class action. On the contrary, the 1948 coal miners’ strike was a complex social and political movement, governed by varying temporal and geographical logics. This analysis in particular attempts to elucidate the extreme violence that defined this conflict, and which erupted not only in the relationships between the coal miners and the State, but also among the coalminers themselves.
Key takeaways
- Le 27 février 2013, le sénateur communiste du Pas-de-Calais Dominique Watrin déposa un amendement tendant à inclure les derniers mineurs sanctionnés pour leur participation à la grève de l'automne 1948 dans un projet d'amnistie.
- Nombre d'ouvriers gardent longtemps à l'esprit la brutalité des CRS et l'entrée des chars et de l'armée Si les multiples traumatismes mémoriels ont contribué à obscurcir la figure de la grève, ils augmentent pourtant en même temps son intérêt.
- Les faits les plus courants, dans cet ordre d'idée, ont été les matraquages par les grévistes, d'ouvriers et de mineurs, se rendant à leur travail ou en revenant.
- Jules Moch attribue par exemple l'origine de la grève à une note envoyée par Andreï Jdanov encourageant la lutte contre le plan Marshall 3 .
- Le fait (2) AN, 484 AP/19, récit de la grève dans le Pas-de-Calais, s. d. fait quant à elle l'objet de très nombreuses propositions d'expulsions.
