Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
17 pages
1 file
REVUE FRANÇAISE DU MARKETING -Juillet 2008 -N°218 -3/5
L'Éthique (en latin : Ethica - en forme longue Ethica Ordine Geometrico Demonstrata ou Ethica More Geometrico Demonstrata, littéralement « Éthique démontrée suivant l'ordre des géomètres ») est une œuvre philosophique de Spinoza rédigée en latin entre 1661 et 1675, publiée à sa mort en 1677 et interdite l'année suivante. Il s'agit sans doute de son ouvrage le plus connu et le plus important : son influence, entre autres sur les penseurs français, va grandissant depuis les années 1930.
Le contexte migratoire, le trauma d'abandonner le Pays d'origine et, souvent, la famille et les lieux d'appartenance peuvent mettre en crise aussi les valeurs et l'éthique dans lesquels une personne a été éduquée et élevée, comme la culture, le savoir traditionnel et la religion? A ce propos, je vais réfléchir sur le changement et la réinvention de la tradition chez les immigrés marocains en Italie, notamment à Turin 1 , pour observer comment et s'ils ont changé leur façon de vivre et de (se) représenter les valeurs de la culture d'appartenance. D'abord, j'illustrerai la dynamique migratoire du Maroc à l'Italie, notamment la première et deuxième génération de migrants mises en comparaison entre eux; deuxièmement, je voudrais analyser qu'est-ce que veut dire «valeurs» et «éthique» pour les immigrés rencontrés et s'ils marquent une sorte de changement produit par la migration.
Nos préoccupations méthodologiques, théoriques et éthiques sont nées des investigations que nous avons conduites, des débats que nous avons eu avec les agents sociaux, en charge de l'action sociale, ainsi que les associations, et enfin de la réalisation d'enquêtes (en France). Ces travaux empiriques ont été principalement quantitatifs du fait de la nature des questions qui se posaient et qu'on nous posait (ce que nous appelons la « demande sociale »). Par exemple : « combien sont-ils ? », ou bien encore : « quelle est l'origine sociale des personnes sans domicile ? » (à l'époque où la maxime « ça n'arrive pas qu'aux autres » était fort répandue, traduisant sans doute une angoisse collective face au chômage plutôt qu'une connaissance de la trajectoire sociale des sans-domicile, aux USA on connaissait une formule voisine : « Just like you and me, but unlucky »). En décrivant ici nos options méthodologiques, j'espère montrer les difficultés auxquelles se heurtent les chercheurs en attirant l'attention sur certains aspects scientifiques et éthiques, sans prétendre imposer un cadre unique d'analyse. Je pense que les problématiques de chaque équipe peuvent être différentes selon les questions posées, et selon les moyens (humains, financiers, techniques) dont on dispose notamment, mais que les problèmes à affronter demeurent les mêmes. L'équipe de chercheurs de l'INED souhaitait faire le choix d'un cadre théorique et conceptuel qui aille au-delà de celui des enquêtes uniquement descriptives. Nous devions intégrer dans notre démarche une approche statistique (notamment en nous appuyant sur la théorie des sondages pour constituer des échantillons représentatifs, c'est-à-dire de type probabiliste), dans ses composantes pratique (en terme d'opérationnalité, puisque les enquêtes devaient être réalisables sur le terrain) et éthique. Cette préoccupation méthodologique s'inscrivait parfaitement dans le mandat du groupe de travail sur les populations sans domicile dont nous étions les rapporteurs au sein du Conseil National de l'Information Statistique (CNIS), entre 1993 et 1996, c'est-à-dire au cours de nos premiers travaux sur cette population.
L’éthique de la personne Liberté, autonomie et conscience dans la pensée de Pierre de Jean Olivi, 2020
Pourquoi fait-on parfois le mal en toute liberté et connaissance de cause? Cette question est au cœur de l’éthique de Pierre de Jean Olivi (1248-1298), dont cet ouvrage offre pour la première fois une analyse détaillée. Pour y répondre, Olivi offre une définition de la personne, en tant que sujet libre et conscient, et ce, bien avant les propositions de Descartes ou de Locke. Si la conscience dote la personne d’une capacité normative inédite, son absolue liberté lui permet de choisir volontairement le mal. Toutefois, ce choix résulte d’une mauvaise compréhension du bien. Pour y remédier, Olivi développe la notion de « goût spirituel » et d’humilité, comme maîtrise de soi. L’analyse de la chute de Lucifer lui permet enfin d’illustrer remarquablement les raisons du choix du mal et les solutions pour l’éviter. L’éthique d’Olivi apporte un éclairage historique sur les bouleversements de pensée du XIIIe siècle et philosophique, en proposant des réponses à la question du mal, qui prévalent aujourd’hui encore. Stève Bobillier est éthicien et philosophe suisse. Après un Doctorat à l’EHESS de Paris et un PostDoc FNS à la Sapienza de Rome, il travaille comme bioéthicien pour la Conférence des évêques suisses.
Conférence IGEM, Grenoble, 26/10/2017
Humains. Un dictionnaire d’anthropologie prospective, 2023
L’éthique climatique est un champ de recherche issu de l’éthique appliquée et de la philosophie politique analytique. Elle commence à se développer au début des années 1990 sous l’impulsion de Dale Jamieson (1992) et de ses réflexions sur l’inadéquation entre notre système de valeurs et les problèmes environnementaux globaux ainsi que sous l’impulsion de Henry Shue (1993) et de sa distinction entre émissions de subsistance et émissions de luxe. Depuis, l’éthique climatique vise à remplir deux objectifs principaux : justifier les devoirs de justice climatique des États et clarifier la responsabilité des individus dans la lutte contre le changement climatique.
Semestre : 2 Unité d'enseignement : UET 1.2 Matière : Éthique, déontologie et propriété intellectuelle A-Ethique et déontologie I. Notions d'Ethique et de Déontologie : 1. Introduction : Quatre termes reviennent régulièrement dans les discours sur l'action humaine : éthique, morale, déontologie et droit. Entre l'éthique et la morale, les frontières sont floues au point qu'on se demande s'il n'aurait pas été préférable de s'en tenir à un seul mot. Les mots « morale » et « éthique » se rapportent à la sphère des valeurs et des principes moraux. Sont-ils synonymes? Ont-ils des significations distinctes? Différentes écoles de pensée existent sur cette question. Pour certains penseurs, « morale » et « éthique » ont la même signification : le premier provient d'un mot latin (« mores ») et le second d'un mot grec (« êthos ») qui, tous les deux, signifient « moeurs ». 1-1. Définitions : ➢ Morale : réfère à un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de différencier le bien du mal, le juste de l'injuste, l'acceptable de l'inacceptable, et auxquels il faudrait se conformer. « La morale demande de redonner à chacun ce qui lui revient de droit. » À travers les époques et les cultures, des individus et des groupes ont défendu différentes conceptions de ces principes et valeurs. Ces conceptions de la morale sont appelées des « morales ». Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». La Morale, c'est la science du bien et du mal, c'est une théorie de l'action humaine reposant sur la notion de devoir avec pour but le bien. ➢ Éthique : science de la morale ou ensemble de principes moraux qui sont à la base du comportement de quelqu'un. L'éthique d'un individu est ce qui sous-tend ses comportements vis-à-vis d'autrui, ou vis-à-vis de son environnement L'éthique est une démarche visant, face à un problème donné à adopter la meilleure solution en s'appuyant sur des valeurs apprises, admises et intégrées et en tenant compte du contexte dans lequel le problème se pose factuellement. Une démarche et non une science ! Une démarche face à un problème pour adopter une solution = concret, Une démarche contextualisée et non uniformisée, Une démarche qui s'appuie sur des valeurs et non sur la morale, Une démarche personnelle qui s'appuie sur des valeurs intégrées plus qu'apprises (différence avec l'éducationnel) Alors l'éthique, n'est pas un ensemble de valeurs et de principes en particulier. Il s'agit d'une réflexion argumentée en vue du bien agir. Elle propose de s'interroger sur les valeurs morales et les principes moraux qui devraient orienter nos actions, dans différentes situations, dans le but d'agir conformément à ceux-ci. La réflexion éthique peut se faire à différents niveaux, certains plus fondamentaux et d'autres plus pratiques. Elle se divise ainsi en différents champs. ➢ Déontologie : Le mot « déontologie » (du grec deon-deontos) désigne lui aussi des règles, devoirs et obligations. Il est rarement synonyme d'éthique et de morale. Le plus souvent, il est utilisé pour traduire l'idée de devoirs, d'obligations, de prescriptions concrètes par opposition à l'analyse et la réflexion. On l'emploie principalement dans deux contextes différents : 1) le premier, d'ordre philosophique, pour désigner une approche ou une théorie morale qui insiste sur le devoir, l'obligation (par exemple chez Kant) par opposition à une morale centrée sur le bonheur, les valeurs
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Revue Philosophique De Louvain, 1995
Management & Avenir, 2010
Agôn. Revue des arts de la scène, 2015
Spinoza. La raison à l'épreuve de la pratique , 2013