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2003, Annales historiques de la Révolution française
Marina Caffiero, The Religious Problem The link between politics and religion during the revolutionary phase has played a central role in Italy but has somehow escaped much scrutiny. The article aims at analyzing this relationship following two research options : first, by examining Catholic reactionary reorganisation in the face of revolutionary rupture ; second, by reviewing the construction of a new civic religion and political theology which offers a key to better understanding the discourse and practice of republican political culture. It is here that the sacred nature and legitimacy of secular power acquire a dimension in which the echo of religious tradition still resounds. In the construction of this new civic religion the political usage of ancient Rome is also at play.
La Revue réformée 282, 2017
L’extrémisme religieux a toujours inquiété l’opinion publique et les États. À la fin du XXe siècle, ce sont les sectes qui défrayaient la chronique, poussant le gouvernement à créer un nouveau délit de manipulation mentale. Aujourd’hui, c’est l’islamisme radical qui fait les gros titres et favorise la montée d’une autre forme d’extrémisme, l’extrémisme politique. Malgré les appels répétés à ne pas faire l’amalgame entre terrorisme et islam, beaucoup se demandent s’il n’y a pas tout de même un rapport entre les deux. Il importe donc que l’Église réfléchisse à la nature de l’extrémisme religieux, à ses liens avec les religions traditionnelles et à la réponse à lui apporter. Dans une première partie, nous présenterons brièvement les principaux extrémismes religieux auxquels l’Église est confrontée en France. Puis nous verrons quelles réponses les religions tentent d’apporter aux extrémismes auxquels elles ont elles-mêmes donné naissance. Nous terminerons en faisant quelques propositions susceptibles d’aider les Églises à relever le défi que leur adressent les extrémismes religieux sans tomber dans les excès reprochés à ces derniers.
Revue du MAUSS, 2002
Dix-sept (plus une) thèses embryonnaires écrites dans un esprit Alain Caillé
Le Philosophoire, 2016
problématique de la souveraineté du peuple et de sa représentation, et dans le message central du jacobinisme : le peuple sera toujours trahi par ses représentants, sauf s'il se donne une dictature de dirigeants vertueux, une représentation de type nouveau. Au total, j'avais négligé la Constitution civile du clergé de 1790 qui, loin d'être un aspect isolé de la Constituante, est devenue, à mes yeux, une clé explicative de la Révolution et, jusqu'à aujourd'hui, de notre histoire. J.-F. B. : Pourquoi ce texte de niveau constitutionnel est-il, pour vous, aussi significatif puisqu'il fut rapidement abandonné et qu'en 1801, la Révolution aboutit au concordat voulu par Bonaparte ? L. J. : C'est en préparant un cours sur la Révolution pour les masters de Sciences Po que j'ai compris que 1790 (Constitution civile du clergé) peut être rattaché à 1794 (« culte de l'Être suprême »), alors que l'école de Furet m'avait appris à opposer le « gouvernement de la dictature et de la Terreur » au « gouvernement des Droits de l'Homme et de la Constitution ». En réalité, plutôt que de réminiscences ou de réemplois d'un langage ancien dans des pratiques nouvelles, il fallait considérer une véritable stratégie de recherche de légitimité à travers le religieux, mis au service du politique. Dès 1790, le rapporteur de la Constitution civile du clergé, Louis-Simon Martineau (1733-1799), est clair à ce sujet et Robespierre l'est tout autant dans son discours du 18 floréal de l'an II sur la nécessité d'« idées religieuses » pour la République. D'ailleurs, c'est de l'échec terrible et sanglant de la Constitution civile du clergé (résistances, schisme dans l'Église, fuites, massacres, désastre de Vendée) que Robespierre puise son idée nouvelle : mettre l'État à la place de l'Église, répudier les prêtres, créer un « culte nouveau ».
Alter. Revue de phénoménologie, La religion, N°28/2020, p. 227-243
Comment parler de l’expérience religieuse sinon en s’exprimant « en première personne » ? Cela ne veut pas dire que cette expérience soit purement et simplement subjective puisque la religion concerne la sphère sociale. Pourtant, emprunter la voie du sujet permet d’éviter l’écueil de l’objectivisme. Le domaine religieux n’entre dans la catégorie des faits observables que par ses épiphénomènes : les pratiques, les rites et les espaces sacrés. Il est constatable socialement par le nombre d’adhérents qui se rassemblent ici plutôt que là. Mais ce type d’expertise manque ce qui caractérise fondamentalement l’expérience religieuse : une transformation, une métamorphose. La chose même du religieux est une réalité en train d’advenir. La découvrir nécessite de se situer au cœur même de cet avènement, là où l’action modifie la réalité. C’est pourquoi mon approche couple deux méthodes : la phénoménologie et la pragmatique.
2014
Détail du chapelet de Dominique Kavanagh. Source : Musée de la Gaspésie.9999.28.162. Croix de tempérance formée de deux pièces de bois xées à l'aide d'un assemblage à mi-bois et solidi é par un clou.
Exposé sur les rapports entre l'Etat et la religion
Voulant marquer l'entrée dans le troisième millénaire (chrétien) Jean-Jacques Aillagon, alors ministre français de la culture, mis en place La Mission 2000 en France, et Yves Michaud, professeur de philosophie à Paris-Sorbonne, fut chargé d'organiser une série de conférences en tous domaines, du 1 janvier au 31 décembre dans le cadre de l'Université de tous les savoirs. Paul Ricoeur, la conférence n°334, présenté par Michel Meslin 1 , traita, pour la conférence n°334, de « La croyance religieuse » le 29 novembre 2000. En effet, les conférences de novembre portaient notamment sur « La croyance et les convictions » Le 25 novembre, Peter Slotterdjik 2 abordait Finitude et ouverture : vers une éthique de l'espace. Sur les fondements de la société. Le 26 novembre Pascal Engel 3 se demandait : Sommes-nous responsables de nos croyances? Le 27 novembre, Danielle Hervieu-Léger 4 traitait de La religions et ses nouvelles formes. Claude Birman 5 , le 28 novembre, analysait le rapport entre Croyances et messianisme. Vint alors le tour de Paul Ricoeur, sur La croyance religieuse, avant que Marcel Gauchet 6 conclue le cycle avec Croyances religieuses et croyances politiques le 30 novembre
Archives de sciences sociales des religions, 2014
Cet article propose d’utiliser notion d’exotisme religieux afin d’analyser au mieux la dissémination des ressources religieuses « autres » dans les sociétés contemporaines et la relation que les acteurs sociaux entretiennent avec ces ressources. Il s’attachera aussi à montrer que cet outil conceptuel permet de reprendre les analyses qui ont été faites des bricolages composés de ressources symboliques variées, et en particulier d’en saisir les logiques culturelles et sociales. En effet, on a peut-être trop souvent surestimé l’éclectisme des combinaisons élaborées par les acteurs sociaux, pris pour acquise la disponibilité des ressources religieuses en présence et manqué de comprendre l’individualisme religieux de manière satisfaisante.
Presses universitaires du Septentrion eBooks, 2008
Sciences Humaines, 2004
Facteurs religieux et facteurs politiques s'entremêlent dans bon nombre de conflits contemporains, les rendant particulièrement violents et difficiles à résoudre. L'actualité nous suggère des exemples immédiats, comme ceux de l'Afghanistan, de l'Irak ou du conflit israélo-arabe. Les théories de la résolution des conflits peinent cependant souvent à prendre en compte cet enchevêtrement. Une idée répandue est qu'une médiation n'est possible qu'à condition de s'en tenir au strict terrain politique, aux « intérêts » en présence, en laissant le religieux de côté. S'axer sur les causes sous-jacentes des conflits, celles qui se cachent sous le discours des acteurs, voilà ce que recommandent généralement les spécialistes de la médiation (voir encadré). Pourtant, lorsque les conflits mettent en scène des groupes revendiquant des appartenances religieuses différentes, ce qui est en jeu, c'est la rencontre entre des « mondes » distincts. Ces « mondes » (ou « religions ») constituent des systèmes de construction de la réalité. Loin d'être neutres, ils interfèrent avec la définition des intérêts et dès lors contribuent à structurer les différents. Il importe donc, pour la théorie de la résolution de conflit, de penser la dynamique d'interaction entre le religieux et le politique. C'est à cette condition qu'elle pourra contribuer à trouver une issue à des affrontements marqués par une telle interaction.
Les Lettres de la SPF, 2016
Entretien à propos de mon livre "Un furieux désir de sacrifice, le surmusulman", Seuil, 2016
Jean Schlumberger face à l’histoire. Actes publiés sous la direction de Pascal Mercier. Lisieux : Les Éditions de l’Association Le Pays d’Auge, 2005
Jean Schlumberger a proposé dans Sur les frontières religieuses une mise au clair sur ses croyances et conviction. L'analyse de son ouvrage permet de comprendre le spiritualisme d'une génération formée à la fin du XIXe siècle.
2006
Daniele Hervieu-Leger, directrice d’etudes Co-anime avec Christian Decobert, directeur de recherche au CNRS, le seminaire a ete consacre au developpement d’une sociologie des faits de conversion, qui constitue une introduction particulierement efficace a une sociologie de la modernite religieuse. Prenant pour point de depart l’ampleur des conversions (et des mouvements conversionnistes) contemporains, on s’est interroge sur la maniere dont cette tendance recapitule et combine les traits majeu...
In connection with the Paris killings (January 9 2015), this paper studies some social effects of relgious beliefs. It examines the difference between crowd ('foule') and mass ('masse'). Since the 17 th century, European religious communities have avoided crowd phenomena. It is not the case for Islam.
Lecteurs et actes de lecture dans les écrits de Diderot, ed. Adrien Paschoud and Thomas Klinkert , 2023
Le problème de la sensibilité dans La Religieuse est d'abord un problème d'interprétation textuelle : celui de savoir si le texte doit être considéré comme un paradigme ou comme une subversion de la relation sentimentale. Mais c'est aussi, simultanément, un problème de l'ordre de l'histoire littéraire, dans la mesure où nous supposons couramment que les grands textes 'font' quelque chose à cette histoire, soit en infirmant une tradition, soit en signalant, comme des signes annonciateurs, le futur en lice. Et on présume souvent que Diderot occupe une position charnière en ce qui concerne la sensibilité : il serait son chantre, avant d'être son pourfendeur. Cet admirateur naïf des charmes de l'identification (Eloge de Richardson, Le Fils naturel...) se transformerait donc en un scrutateur lucide et moderne des rouages de la représentation (Paradoxe sur le comédien, Jacques le fataliste). Où en est La Religieuse dans ce revirement-si toutefois revirement il y a ? Cette question pourrait paraître résolue. La Religieuse, nous at on souvent dit, est précisément un texte pris entre deux esthétiques, l'une sentimentale, l'autre autoréflexive. Pour un pan de la critique diderotienne, c'est dans la relation entre les prétendus mémoires de Suzanne Simonin et la fameuse Préface-annexe choisie par Diderot pour leur servir de cadre qu'on voit le moment précis de la mutation. Selon cet argument, les mémoires sont commencés sous le sceau de la sensibilité au début des années 1760 ; ce n'est que plus tard que Diderot va s'emparer d'un texte de Grimm détaillant le complot à l'origine des mémoires pour prendre ses distances par rapport à cette sensibilité et la mettre, selon l'expression de Jean Varloot, en «italique 1 ».
Revue française de science politique, 2010
i l'ancrage confessionnel de l'anti-impérialisme a fait l'objet de multiples recherches 1 et si l'anti-impérialisme a été analysé comme un des terreaux de Mai 68 2 , aucune enquête à notre connaissance n'a étudié de manière longitudinale les processus de requalification et de reconversion des dispositions au militantisme depuis les premiers engagements religieux jusqu'à la participation politique à Mai 68. Plus précisément, la politisation de militants chrétiens au sein même de la sphère religieuse est bien documentée en sociologie des religions, qu'il s'agisse de travaux portant sur « les chrétiens en 68 » 3 , sur les « catholiques de gauche » 4 ou sur les chrétiens révolutionnaires ayant milité contre la guerre d'Algérie ou du Vietnam 5 . En revanche, les travaux de science politique portant sur des trajectoires de militants chrétiens ayant quitté leurs organisations religieuses pour s'engager dans des organisations politiques sont plus rares 6 . L'analyse de telles trajectoires rencontre un premier obstacle, d'ordre méthodologique, commun à l'ensemble des travaux portant sur le désengagement 7 : comment retrouver de manière systématique celles et ceux qui furent membres, un temps, d'une organisation et qui l'ont quittée ? Mais le cloisonnement des disciplines est
TRÈS BON RÉSUMÉ SUR LA RELIGION EN PHILOSOPHIE
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