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2011
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37 pages
1 file
« Irondelle, Bastien. 2011. La réformée des armées en France. Sociologie de la décision. Paris : Presses de Sciences Po ». Politique étrangère. 4 : 924-925.
Histoire & mesure, 2007
Notes et discussions De « guerres et statistiques » à « la genèse de la décision » Premier bilan des journées d'études sur la statistique dans la France contemporaine Les Français et la statistique : indifférence au mieux, rejet au pire… La tentative d'enquête industrielle de 1931 échoue car la Statistique générale de la France (Sgf) ne récupère qu'un tiers des questionnaires transmis aux entreprises. Le 8 mai 1954, à l'avant-veille de la distribution des bulletins, le journaliste Robert Escarpit prend position contre le recensement démographique dans Le Monde. Dix ans après la Libération, l'hostilité à la statistique que trahit cette attitude ne peut plus être expliquée uniquement par le souvenir des questionnaires de l'Occupation. Pour Francis-Louis Closon, premier directeur général de l'Insee, qui répond à Robert Escarpit, le refus « de savoir ce que l'on est, où l'on en est et où l'on va » est « la marque d'une grande faiblesse » nationale 1. Ce constat invite à s'interroger sur l'histoire de la mesure statistique et de sa perception dans la France contemporaine. La question paraît d'autant plus nécessaire aujourd'hui que l'impartialité des données officielles est mise en cause par un nombre croissant de statisticiens 2 et d'institutions 3. La réponse de l'Insee aux critiques contre l'indice des prix, qui consiste
Laboratoire de l'Irsem n°12, 2012
En 1891, Lyautey publia son célèbre article sur le rôle social de l’officier dans La Revue des Deux Mondes. Plus de 15 années après la suspension du service militaire en France, il convient de s’interroger sur l’actualité du modèle forgé par Lyautey. Le présent volume vise à mettre en perspective l’expérience qui a été tentée en France en s’inspirant des idées de Lyautey. S’appuyant sur l’histoire récente (depuis les années 1970) et la sociologie comparative, il traite de l’implication des forces armées dans des actions à visée sociale en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique, ainsi que des dispositifs de service civil qui y sont mis en oeuvre en référence au service militaire. Ce sont les mutations de la relation entre société, Etat et individu qu’il s’agit de saisir ici. Laissant apparaître des lignes singulières de convergence et de divergence entre l’approche de la France et celle de ses partenaires, les présentes contributions nourrissent la réflexion inaugurée par Lyautey il y a 120 ans sur le rôle social des armées.
2011
Les armées sont aujourd’hui très largement confrontées à des formes de conflictualités, non pas nouvelles, mais de moins en moins classiques. Ces conflits, dits de quatrième génération, opposent des armées régulières à des groupes non-étatiques, pour la plupart, dont les membres ne relèvent pas de la définition du combattant donnée par les Conventions de Genève de 1949. L’absence de régulation efficace des conflits par un droit devenu obsolète, a favorisé l’émergence de questions relevant d’une autre source de légitimité normative : la morale. Comment dès lors envisager d’adapter les interventions militaires à cette situation nouvelle en attendant des militaires qu’ils sachent, au besoin, s’affranchir du droit tout en respectant une certaine forme de morale ? Appliquer la morale certes, mais de quelle morale parlons-nous ? Qui doit l’appliquer ? Tous, au nom de l’universalisme du concept ? Certains seulement au nom de son relativisme ? Le contexte d’intervention des armées modernes comme celles de la France, pose donc difficulté en ce qu’il voit s’affronter la raison d’Etat et son corollaire qu’est l’efficacité militaire, le droit international, la morale en tant que système de valeurs imposées « de l’extérieur » et l’éthique individuelle du militaire. Cette notion de raison d’Etat est au cœur d’une autre préoccupation : est-il pertinent, légitimement et moralement, de faire reposer le poids de la morale dans l’action militaire sur les seules épaules des militaires ? La moralité du recours à la force ne doit-elle pas être envisagée au niveau politique ? Ce sont ces questions qui méritent, si ce n’est des réponses, au moins un début de réflexion. L’intérêt n’est pas ici de philosopher mais d’apporter un éclairage sur des situations d’une extrême complexité, pour que chacun comprenne bien que la morale n’est qu’une solution « par défaut », un pis-aller, lorsque le droit n’est plus efficace ou qu’il est bafoué au nom des intérêts supérieurs des nations. En ce début de 21ème siècle, au cœur de l’instabilité internationale et de ses contradictions, les armées françaises ont tout intérêt à se poser la question du rôle de la morale dans l’action militaire. Loin des codes déontologiques, des discours bien-pensants et des textes historiques sortis de leurs contextes, une véritable réflexion doit être menée. Cette réflexion doit nous aider à déterminer s’il est légitime de faire peser le fardeau de la morale sur les seuls militaires ou si, au contraire, ce fardeau relève de la responsabilité des autorités politiques, et donc de l’Etat, qui décident d’engager des troupes dans des conflits où il faut bien l’admettre, la morale ne semble pas être appréhendée par nos adversaires comme elle peut l’être dans nos forces. L’idée n’est pas de déresponsabiliser le militaire. Elle est comme le dit l’adage de « rendre à César ce qui est à César ». Au politique la responsabilité morale de l’engagement et des moyens choisis, aux militaires l’honneur de servir la France avec abnégation jusqu’à tuer pour elle, jusqu’à mourir pour elle. Au militaire également d’assumer la responsabilité juridique de ses actes. Cet ouvrage a pour ambition d’apporter une contribution à cette réflexion et de l’ouvrir au niveau national. Non pas qu’il donnera des solutions à toutes les problématiques, mais au moins a-t-il vocation à alimenter un débat qui tarde à naître en France. Le propos doit être sans concession et s’ouvrir très largement à de nombreux domaines. Si les bonnes questions, quand bien même pourraient-elles être dérangeantes, ne sont pas posées, jamais nous ne trouverons de solutions acceptables aux problèmes auxquels les armées sont quotidiennement confrontées.
Relations Internationales, 2008
Les réformes des systèmes d'acquisition d'armement en France et en Allemagne : un retour paradoxal des militaires ? par Catherine HOEFFLER | De Boeck Université | Revue internationale de politique comparée 2008/1 -Volume 15 ISSN 1370-0731 | ISBN 2-8041-5755-5 | pages 133 à 150 Pour citer cet article : -Hoeffler C., Les réformes des systèmes d'acquisition d'armement en France et en Allemagne : un retour paradoxal des militaires ?, Revue internationale de politique comparée 2008/1, Volume 15, p. 133-150. Distribution électronique Cairn pour De Boeck Université. © De Boeck Université. Tous droits réservés pour tous pays.
Dynamiques internationales, 2015
L’histoire des savoirs sociologiques produits sur les militaires et les armées a principalement été documentée dans la perspective d’une histoire des idées peu préoccupée par les contraintes de production exercées sur le travail des scientifiques. La littérature produite en France sous le label de « sociologie militaire » n’a pas mis en œuvre de réflexion méthodologique systématique quant aux conditions d’enquête dans l’institution militaire. Les chercheurs se sont certes interrogés sur les relations contractuelles qui les unissent à l’institution dans le cadre de leurs enquête, les armées se faisant souvent à la fois l’objet et le financeur de leurs investigations, mais l’analyse des effets de ces relations jusque sur leurs démarches ou sur le contenu de leurs productions ou la manière de mener l’enquête reste liminaire D’où ce qui nous est apparu être une nécessité : interroger les conditions de production des savoirs sociologiques sur les militaires et les armées, afin de mieux comprendre leurs orientations théoriques, méthodologiques et empiriques.De la sorte, il s’agit de se donner les moyens de mieux comprendre les limites de notre science, d’en interroger les routines, et de s’armer en conséquence pour tenter de les dépasser.Si la demande oriente probablement le travail de ceux qui y répondent, elle n’explique pas les mécanismes par lesquels une certaine frange de la sociologie s’est historiquement imposée dans l’institution comme manière légitime d’en faire l’analyse. Nous nous concentrerons donc sur le contexte institutionnel des années 1960 à 1990, au sein du Centre de sociologie de la Défense nationale (CSDN) et du Centre d’études en sciences sociales de la Défense (C2SD) . Ce processus va aboutir à la production d’une sociologie « de service », en réponse aux problèmes que se posent les militaires quant aux réformes qui touchent leur institution. Une sociologie inscrite dans un espace conceptuel bien délimitable dont on se propose de faire un tour d'horizon.
2015
Alain Joxe, directeur d’études Globalisation, petites guerres cruelles et paix en panne : le débat euro-américain Le séminaire s’est donné tout au long de l’année pour objet une interprétation stratégique de l’attentat du 11 Septembre contre les États-Unis, la proclamation d’une guerre mondiale contre le terrorisme, commençant en Afghanistan, et la multiplication des ripostes américaines sur des théâtres voisins ou connexes, au Moyen-Orient et dans le monde islamique en général. On a cherché,..
2023
Ce dossier de recherche vise à établir la présence d’une logique pulsionnelle et de l’irrationalité dans le processus décisionnel militaire. Une perspective métapsychologique, prenant les contributions psychanalytiques et psychologiques comme posture primaire, guide l’ensemble de ce travail. Les liens entre les pulsions, les motivations des guerres, et les stratégies militaires, s’avèrent être inhérents les uns aux autres et indissociables : les pulsions motivent les guerres et forment les stratégies militaires, les tactiques. La présence d’un discours propre et singulier au milieu décisionnel militaire souligne la structuration d’une pensée autonome et régulant un réel, via l’expression langagière de l’inconscient et de la jouissance pulsionnelle. Les individus en foule se barbarisent, et la foule devient le lieu du déchaînement de l’inconscient et des pulsions. Finalement, le stratège est aussi un être émotionnel, en tant que les émotions sont inhérentes à l’élaboration stratégique et influencent les choix stratégiques. This dissertation aims to establish the presence of a drive logic and irrationality in the military decision-making process. This work is guided by a metapsychological perspective, taking psy- choanalytical and psychological contributions as its primary posture. The connections between drives, the motivations of wars, and military strategies, turn out to be interrelated and indissociable: drives motivate wars and shape military strategies, tactics. The presence of a specific and singular discourse in the military decision-making environment highlights an autonomous thought structuring and regulating a reality, through linguistic expression of the unconscious and drive enjoyment. Individuals in crowd get barbarized, and the crowd comes to be the place of the outburst of unconscious and drives. Finally, any strategist is also an emotional being, insofar as the emotions are integral to strategic elaboration and affect strategic choices. Dissertation under the direction of Dr. Neli Dobreva.
Les Champs de Mars, 2015
Le sociologue du militaire « embarqué », pour reprendre une terminologie journalistique, se voit inséré dans un réseau étroit de normes professionnelles. Cet insider doit articuler en effet deux registres, l'un scientifique, l'autre lié à son environnement de travail, en l'occurrence militaire. La construction d'une définition de l'insider, comme antonyme de l'outsider d'Howard Becker, offre alors l'opportunité de mettre en évidence le jeu avec et entre ces deux registres de normes. À chaque étape d'une recherche, depuis sa conception, sa réalisation jusqu'à la restitution des résultats, la question de la légitimité du sociologue du militaire insider apparaît. Elle induit alors le développement de stratégies chez le chercheur qui, si elles ne sont pas spécifiques à l'étude du monde militaire, doivent y être acclimatées.
Debater a Europa, 2015
Parmi les grandes évènements de la seconde guerre mondiale, la campagne de France de maijuin 1940 suscite encore beaucoup de controverses notamment sur la stratégie des deux étatsmajors ou la supposée supériorité de l’armée allemande face à l’impréparation de l’armée française. Le mois de mai-juin 1940 est tragique pour l’armée française. Quelles sont les causes de sa défaite ? Cette dernière était-elle forcément prévisible ? Nous reviendrons dans cette communication sur l’enchainement de circonstances qui ont conduit à un dénouement aussi brutal qu’inattendu.http://dx.doi.org/10.14195/1647-6336_13_1
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Politique européenne , 2015
Les Champs de Mars, 2019
Guerres mondiales et conflits contemporains, 2015
Migrations Société, 2010
Politique étrangère (IFRI), 2015
Specimina Nova, pars secunda, Pécs, 1999
Cahiers du Centre G. Glotz : Revue d'histoire ancienne , 2019
Gouvernement et action publique, 2013
L’épuration en Belgique et dans la zone interdite (1944-1949)
Kaya Ugur (ed.), Dynamiques contemporaines en Turquie. Ruptures, continuités ? Paris, L'Harmattan, 2010, 2010
Journal de la Société des Océanistes, 2024