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2007, Études françaises
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21 pages
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Résumé Les quatre romans publiés à ce jour par Philippe Renonçay composent ensemble une oeuvre d’une grande cohérence. L’auteur pose la question du mal. Le sujet n’est sans doute pas original ; Gide l’a dit : on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. L’entreprise de Renonçay est cependant plus radicale. Elle s’inscrit dans le contexte de certaines recherches littéraires actuelles qui placent le mal au centre de leurs préoccupations : Dantec, Jauffret, Germain, Nobécourt, et bien d’autres. Peut-être un signe des temps, l’originalité de Renonçay est à chercher, au moins en partie, dans l’intempérance avec laquelle ses personnages centraux mettent en question notre déréliction : une violence nue, sans pudeur, oscille entre le règlement de comptes avec Dieu et la volonté d’en finir une fois pour toutes avec une inexpiable humanité.
François-Xavier Putallaz inscrit son essai dans la plus pure tradition moraliste des humanistes du siècle des Lumières, qui évoquaient dans un petit livre ce que devait être, pour eux, l'approche éthique du monde ou des sociétés. En effet ce texte d'un peu moins de deux-cents pages se propose-t-il de définir ce qu'est ou ce que n'est pas « le mal » et s'organise comme une excellente initiation à l'interrogation sur ce « terme analogue » et ses implications ; c'est-à-dire sur la défense et l'illustration du bien. Cherchant à prémunir son lecteur de la confusion qui pourrait naître d'une polysémique telle qu'en connaît le substantif « mal », l'auteur nous encourage à considérer tous les arguments moraux, éthiques et biologiques qui impliquent la terminologie du mal.
Chiasmi International, 2012
Esquisse et pulsion. Le regard selon Merleau-Ponty Sketch and Drive. The Gaze in Merleau-Ponty In Seminar XI (The Four Fundamental Concepts of Psychoanalysis), Jacques Lacan interrupts the first session, which was to be devoted to the Freudian notion of the drive, in order to consider not this fundamental concept of psychoanalysis, but the way in which Maurice Merleau-Ponty, in his posthumous book, The Visible and the Invisible, approaches the idea of the subject and how he points to the divergence between the eye and the gaze. Lacan sees in Merleau-Ponty’s thesis concerning the gaze, a certain analogy with what Freud called the death drive. But, concerning voyance, Lacan wonders if Merleau-Ponty does not fall back into a Platonic imaginary of an ultra-gaze from which each body would issue. But or task now is to show that Merleau-Ponty remained faithful to the fact that the gaze cannot really be explained and that his philosophy of the flesh has not reduced the diverse dimension of experience to a central power of constitution. In order to apprehend better the notion of the flesh, we shall bring into play Merleau-Ponty’s theory of the Gestalt, which will allow us to show how, for Merleau-Ponty, the drive is always an irreducible alterity that stops the indivision of the whole from being able to be experienced as a synthesis. Adombramento e pulsione. Lo sguardo in Merleau-Ponty Nel seminario XI (I quattro concetti della psicoanalisi), Jacques Lacan sospende la prima seduta dedicata alla discussione della nozione freudiana di pulsione, per esaminare non il concetto fondamentale della psicoanalisi ma la maniera in cui Maurice Merleau-Ponty, nel suo libro postumo Il visibile e l’invisibile, affronta il tema e mostra lo scarto che esiste tra occhio e sguardo. Lacan scorge nella tesi di Merleau-Ponty concernente lo sguardo una certa analogia con ciò che Freud ha chiamato pulsione di morte. Ma, a proposito della voyance, Lacan si chiede se Merleau-Ponty non ricada in fondo nell’immaginario platonico di un ultra-sguardo dal quale dovrebbe provenire ogni corpo. Il nostro intento è quindi mostrare che Merleau-Ponty è rimasto fedele alla concezione dell’inesplicabilità dello sguardo estraneo e che allo stesso modo la sua filosofia della carne non ha ridotto le diverse dimensioni dell’esperienza ad un potere centrale di costituzione. Per meglio comprendere la nozione di carne faremo appello alla teoria merleau-pontiana della Gestalt, la quale ci permetterà di mostrare come, per il filosofo, la pulsione sia sempre un’alterità irreducibile tale da impedire che l’indivisione del tutto possa talvolta essere vissuta come sintesi.
Hippolyte Doyen, 2019
Mémoire de deuxième année de Master Lettres consacré à l'écriture du Mal dans L'Imposture de Georges Bernanos. L'accent a été mis sur la personnage de l'ecclésiastique et du savant en lien avec la pensée théologique catholique et la philosophie politique de l'époque.
Studi Francesi, 2016
Ce document a été généré automatiquement le 18 septembre 2020. Studi Francesi è distribuita con Licenza Creative Commons Attribuzione-Non commerciale-Non opere derivate 4.0 Internazionale.
Rivista Di Letterature Moderne E Comparate, 2007
2011
Le texte de cette conférence, donnée à l'université strasbourgeoise du temps Libre en 2011, était tiré de l'ouvrage de Martine Hiebel "Résonances bibliques d'une oeuvre de fiction - le "moulin à lumière" de Bernanos", publié aux Editions les Lettres Modernes - Minard à Paris en 1999 à partir de sa thèse de doctorat ès Lettres, soutenue à Strasbourg en 1985 sous le titre "Les signes et les modèles du salut dans la fiction de G. Bernanos".
Champ pénal, 2013
est en grande partie due à ses recherches sur la police, il est un autre domaine, plus méconnu du grand public, qui le passionnait et le fascinait, à savoir la Shoah et les formes extrêmes de violence, dont le génocide et le crime contre l'humanité. Cet aspect discret de la réflexion de Jean-Paul constituera l'objet de cette contribution. C'est sous sa direction que j'ai réalisé ma thèse de doctorat, soutenue en 2008, portant sur la participation de bandes armées dans le contexte des violences de masse qui se sont produites dans les Balkans durant les années 1990. C'est donc en lien à ses connaissances et son questionnement sur la criminalité extrême, ou « criminalité administrative », selon Hannah Arendt, et dont les thèses l'interpellaient particulièrement, que j'ai bénéficié des réflexions de Jean-Paul. Le point de départ de cette contribution remonte à quelques semaines après mon entrée en fonction comme professeur à l'École de criminologie, en janvier 2010. J'avais eu alors l'opportunité de présenter mes travaux de recherche postdoctoraux dans le cadre du cycle de conférences organisé par le Centre International de Criminologie Comparée. Cette présentation constituait le fruit de ma recherche postdoctorale, réalisée aux États-Unis, durant l'année 2009, qui portait sur une analyse comparée de la participation des bandes armées dans la violence de masse entre les Balkans, lors de l'éclatement de la Yougoslavie durant les années 1990, et le Rwanda, dans le cadre du génocide de 1994. Adoptant une perspective séquentielle, je montrais une similarité des modes de participation entre exécuteurs serbes et hutus dans les massacres. En particulier, je décrivais à quel point la trajectoire des acteurs dans la violence de masse, indépendamment du contexte géographique et politique, suivait une séquence d'au moins six étapes, ou points de basculement, permettant d'éclairer leur radicalisation sous un angle inédit 1 . Ces étapes constituaient le processus d'une banalisation des pratiques, révélant des gestes qui, pour la plupart, étaient déjà familiers aux participants sans qu'ils Réflexion autour de la banalité du mal inspirée d'une conversation avec Jean-...
Conversations oblique organisées à Bordeaux par l'IFGT , 2022
Présentation donnée le 2 octobre 2022 lors des 5° journées de Conversations oblique organisées à Bordeaux par l'IFGT Avec la dimension du pathique nous abordons l'existence dans son moment originaire. Nous sommes là dans le moment premier à chaque instant du rapport de l'être de l'homme à l'être
Incertains regards. Cahiers dramaturgiques., 2020
Nous sommes des signes sans interprétation. » Friedrich Hölderlin À l'appel de l'enjeu thématique de ce numéro, « Arts et perspectives révolutionnaires », le réflexe a surgi de ne pas convoquer des discours qui diagnostiqueraient l'actualité de notre rapport aux visions et aux visées de transformation sociale et politique. S'est déclenchée, en un tout autre sens, l'aspiration à analyser ce que le travail théâtral est amené à mettre en mouvement à l'intérieur de ses composantes et au tour qu'il peut donner à lui-même et sur lui-même, surprenant alors peut-être d'autres façons poétiques et scéniques de nous mettre en perspective. Un spectacle s'est en fait imposé dans cette recherche. Une pièce d'actualité, présentée au Théâtre de la Commune 1. Dans cette proposition, François-Michel Pesenti franchit encore un pas de plus vers la création d'un espace-temps inédit où s'interrogent implacablement les fondements du rapport acteurs-spectateurs 2. Radicalisant dans une voie quintessenciée l'exercice de l'être-en-scène, le metteur en scène tend à révolutionner le regard, aussi bien celui des spectateurs à l'égard des acteurs que celui des acteurs face à ceux qui les contemplent. Ainsi, en purgeant la scène de toute fiction, de tout récit ou texte, et en épurant à l'extrême les actions performatives ainsi que les effets de théâtralité, ce travail nous fait toucher à un presque-plus-rien aux confins duquel le rapport théâtral qui subsiste devient le lieu d'un éveil du sens de l'humain. Nous regardons alors ce qui est d'une certaine manière interdit : des êtres en vie. Il y a bien, malgré tout, un motif qui convoque ces présences à l'exposition d'elles-mêmes : ce sont des êtres en peine. Cependant, cette peine, nous ne la verrons pas se manifester. Elle sera comme l'obscur objet du partage des regards ; tapie, enfouie dans les plis du corps, dans l'éclat des yeux, dans le mouvement de la main ou du pied nu, dans l'arrière-fond inaccessible de ces présences pourtant si frontales. Un extrait du texte de présentation de la pièce cerne au plus juste ce qui est à l'oeuvre : « [...] Ils sont habités par un sentiment inextinguible fait de tristesse, d'insatisfaction cuisante et de douleur morale : la peine. C'est elle qu'ils viennent exposer, [...] quittant le domaine de l'intime pour toucher à une expérience collective et initiatique. François-Michel Pesenti formalise une douleur non négociable, irréductible à chacun d'entre eux 3. » 51 1 La Peine, conçue et mise en scène par François-Michel Pesenti. Pièce d'actualité no 13, La Commune, Centre dramatique national d'Aubervilliers, mai 2019.
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Phaenomenologica 179, Springer, 2007
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 1996
Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 1997
L’oeil et l’esprit. Merleau-Ponty entre art et philosophie, eds. Fabrice Bourlez & Lorenzo Vinciguerra , 2011
Les Etudes Philosophiques (PUF), 2001
Archives de philosophie, 69, 2006
Archives de sciences sociales des religions, 2016
Théâtre/Public, n° 214, "Variations Radeau", Eric Vautrin (sous la dir. de), 2014
Mélanges de l'Ecole Française de Rome, 2023