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2012, Politix
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Plan du cours "Démarche d'Intégration des Acquis en Sciences Humaines (DIASH)", formule cours terrain offert au Cégep de Saint-Hyacinthe.
Comprendre la mondialisation II, 2000
Actes du Colloque international du Lacito (40 ans de Lacito) : Du terrain à la théorie, 15-18 novembre 2016, Paris. , 2020
L'exposé synoptique qui, selon Johannes Fabian, caractérise le genre anthropologique savant et ses limites laisse, en fait, parfois la place à des épisodes narratifs. Sur la base de quelques exemples, on suggère que ces récits semblent intervenir lorsque l'auteur veut restituer le mouvement par lequel il a été amené à changer d'idées ou de projets par l'évidence que lui impose le terrain. Et souvent aussi, cette articulation est déterminante pour l'orientation de l'écrit proposé. Ce n'est donc pas seulement un procédé littéraire ou une mesure véritative, mais une forme qui semble s'imposer d'elle-même.
www.Herodote.net, 2023
A history of ancient maps and a new correction formula for Ptolemy's longitudes.
Revue d’ethnoécologie, 2016
Pascale de Robert et Stéphanie Duvail « Mettre en carte » le territoire Les enjeux de la cartographie participative aux Suds Mettre en carte un territoire habité, une terre d'où sont prélevées des ressources, un espace parcouru qui est aussi un lieu de mémoire, de savoirs, voire de promesses, n'est jamais un exercice anodin. La pratique cartographique implique la collaboration de différents acteurs du territoire et d'experts aux profils variés, avec autant de perceptions différenciées de ces espaces. Dès lors, le choix des éléments ou phénomènes à inclure sur la carte, à mettre en valeur, à rendre visible et, en négatif, le choix d'exclure d'autres éléments du paysage, demande un travail de concertation qui disparaît bien souvent du document final. Pourtant, aussi complète et fournie soit-elle, une carte n'est jamais qu'une représentation graphique en deux ou trois dimensions d'une réalité plus complexe, un point de vue donné sur le monde : une carte est toujours subjective.
2020
Introduction historique « La Hongrie, nation sportive. » Ce slogan, à la sonorité très officielle, correspond tout de même à une certaine réalité. Si tous les Hongrois ne sont pas des sportifs, loin de là, les résultats obtenus dans les compétitions internationales, ont placé le pays, et ce depuis la création des Jeux Olympiques modernes, parmi les dix-quinze nations les plus sportives de la planète. C'est un grand exploit si l'on tient compte de sa faible population (moins de dix millions d'âmes actuellement, la pointe se situant en 1980, avec 10,7 millions) et de ses ressources financières. Si les grandes tendances du sport hongrois (natation, escrime, tir, lutte...) se sont profilées dès le début du XX e siècle, l'athlétisme et le water-polo s'y sont ajoutés pendant l'entre-deux-guerres. Déjà domaine à succès, le sport hongrois a connu un véritable changement de régime au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Fidèle à l'esprit soviétique et soucieux d'encadrer la jeunesse, l'État a exercé un contrôle pratiquement sans faille sur le sport. Parallèlement, on a entrepris une profonde modernisation du système de sélection des athlètes, en intervenant directement dans le programme d'éducation physique au collège et au lycée et en créant des classes spécialisées dans l'enseignement secondaire. C'est aussi la période de construction des infrastructures nécessaires, comme le Stade du Peuple (Stade Puskás depuis 2002) à Budapest, capable de recevoir jusqu'à 80 000 supporters (avant la fin des années 1970) 1 , et le centre d'entraînement de Tata, dans le nord-ouest de la Transdanubie. Cependant, les performances de la sélection nationale de football, les Onze d'or, ont retenu le plus l'attention du public contemporain et postérieur. Si le football hongrois avait déjà encaissé de très beaux succès, marqués par exemple par une deuxième place à la Coupe du Monde de 1938, en France, derrière une Italie trop brillante, la qualité du jeu de l'équipe des années 1950 demeurait incomparable, alors que sur le plan des symboles, elle incarnait, dans une époque d'internationalisme forcé, le génie hongrois de ces enfants du peuple. Cette construction identitaire, avec tous ses sous-entendus, a été largement exploité 1 Le Stade Puskás, du fait de sa vétusté et de la cherté de son utilisation, a cessé progressivement de donner lieu aux rencontres de la première division. D'ailleurs, au début des années 2000, sa licence UEFA ne permettait plus d'accueillir que 35 100 spectateurs à l'occasion d'un match international, alors que sa capacité officielle pour d'autres manifestations restait encore de 56 000 âmes. Démoli en 2016, il a été remplacé en 2019 par la toute neuve Puskás Aréna (67 215 places), inaugurée le 15 novembre 2019.
Annales des Ponts et Chaussées, 2002
L 'immense entreprise de restauration des terrains de montagne qui commence en France au tournant des an&es 1840 repose sur un paradoxe. Confide aux soins de l'administration des Eaux et For&, dependant du ministere des Finances, cette politique est initiee par le corps des Pants et Chaussees. Ancien eleve de 1'Ecole polytechnique (1831), ingenieur des Pants et Chaussees (1836), Mexandre Sure11 n'est pas passe par lI?cole forestiere de Nancy. Son _&de SW les tasty des Haunts-Ales, redigee en 1838, en Porte incontestablement en axwe par l'adminiitxation des Pants et Chauwks, avant d'Ctre transfprites ;i celle des Faux et For& par d&ret du 29 avrill862 (Fmncis Meyer, L&jsloAon et pditiqueforestiriw, I?uis : Berger-Lewault, 1968, p. 169). 14 Andes des Pants et -es II-103,2002 0 2002 dditions scientifiques et zkdicaies Elsevier SAS. Tous dmits rkerv~s
Cahiers de musiques traditionnelles, 1995
Le terrain est sans doute ce qui confère à la discipline ethnomusicologique son caractère propre : il permet au chercheur de présenter la réalité musicale comme une pratique culturelle significative. Dans ce sens, on peut dire que le terrain est à l'ethnomusicologue ce que la partition est au musicologue. Cependant, alors que la lecture d'une partition est généralement sans équivoque pour le musicien occidental qui interprète une musique de sa culture, il en va différemment pour le décryptage des musiques d'autres cultures. Mais qu'est-ce au juste que le « terrain » ? Une interprétation littérale du terme renvoie, dans un premier temps, à un lieu, un espace, un territoire, interprétation que l'expression courante « aller sur le terrain » vient évoquer. L'acception du terme est, par ailleurs, fort différente en langue anglaise. Par « field work », on entend non seulement un lieu, un espace, mais aussi une démarche ciblée sur une collecte de données. Ainsi, le dictionnaire de langue anglaise Collins définit-il « fieldwork » comme « an investigation or search for material data made in the field as opposed to the classroom or laboratory ». Avec le passage de la musicologie comparée à une approche anthropologique de la musique, les chercheurs ne « vont » plus uniquement sur le terrain, mais vont « faire » du terrain, au sens de « fieldwork ». La dimension « conduite de terrain », sous-jacente à cette nouvelle approche, suppose que le chercheur puisse contrôler, ne serait-ce qu'en partie, le déroulement des étapes menées sur le terrain. Dans son livre Fieldwork (1987), Jackson souligne que : « Fieldwork is about how fieldworkers define their function, how they capture for later use media records of what transpired in their presence » (1987 :3).
Voix contemporaines, 2024
L'article offre une série de ques tion ne ments autour des visages que peuvent prendre les commu nautés urbaines en s'appuyant sur une approche pluridis ci pli naire. Ces diffé rentes commu nautés sont ensuite analy sées à partir d'un cas parti cu lier, celui du double aména ge ment de la place des Terreaux à Lyon opéré en 1994 et en 2019. Le texte revient sur la notion de communautés et de commu nautés urbaines, décrit un contexte -celui de la place de Terreaux -avant d'analyser diffé rentes formes de groupes urbains et leurs fondements. Based on a multidiscip linary approach, the article raises a series of questions about the faces that urban communities can take on. These different communities are then analyzed on the basis of a specific study case, that of the double redevel op ment of Place des Terr eaux in Lyon in 1994 and 2019. The text returns to the notion of communities and urban communities, describes a context -the Place des Terr eaux -before analyzing different forms of urban groups and their foundations. Mots-clés espace public, communautés urbaines, vernaculaire, controverse, écosystème, place publique Keywords public space, urban communities, vernacular, controversy, ecosystem, public square 4. Les communautés urbaines sur la place, analyse des relations entre l'espace et les groupes d'usagers 5. Les conflits entre des communautés urbaines, le cas particulier de l'art public Conclusion TEXT
Du lieu au territoire Lieu, milieu, espace et territoire sont des termes, des paradigmes et des concepts de base en géographie dont le sens, la limite, le fondement et la portée ne sont ni simples, ni claires ou précis contrairement à ce qui apparaît à priori même si d'importants efforts ont été faits jusqu'ici et les termes se trouvent communément admis ou utilisés, voire même banalisés.
Communication présentée à la 2ème Rencontre Tuniso-Française des Jeunes Chercheurs IRMC -Université Tunis I, 4-5-6 Novembre 1998. Cap Carthage, Gammarth, Tunis.
II- L’espace du terrain. Réflexions théoriques et épistémologiques
Considérant que les sciences du social sont des sciences de l’empirie, cet article propose une réflexion sur la manière dont ces sciences peuvent remplir cet objectif lorsqu’elles disent procéder depuis un « terrain ». Il cherchera à établir combien le « terrain » peut, et doit, être heuristique dans la démarche de recherche. Combien il peut se révéler crucial dans la mise à l’épreuve de la problématique de recherche. Combien, enfin, il « oblige » le chercheur. Bien plus, si les sciences du social arrivent à partager une même compréhension du terrain, elles pourront s’engager dans une épistémologie de la découverte autrement plus conforme à celle qui guide les autres sciences.
Politeïa, 2015
Après avoir rappelé que le mouvement LaRouche constitue une machine politique extrémiste tant par son fonctionnement sectaire basé sur le culte de la personnalité de Lyndon LaRouche que par ses thèses conspirationnistes, antisémites, racistes, homophobes et virilistes, l'enjeu essentiel de cette communication, basée sur l'empirisme, résidera dans la présentation des différentes stratégies politiques mises en œuvre par le mouvement afin de participer au débat politique aux États-Unis et France, à la fois sur les scènes nationale et locale. En effet, loin de se limiter à une fonction de protestation le mouvement LaRouche entend bien participer au pouvoir politique national et local et, pour ce faire, il met en œuvre diverses stratégies électorales qui s’adaptent en permanence au contexte idéologique, culturel, social et même institutionnel. Ainsi, il conviendra en tout premier lieu de relever que le positionnement dans le champ politique varie considérablement selon que l'on se situe en France ou aux États-Unis. En France, Solidarité & Progrès emmené par Jacques Cheminade, candidat aux présidentielles de 1995 et 2012, se présente comme une entreprise politique autonome tournée vers la conquête du pouvoir tandis qu’aux États-Unis le mouvement, depuis les années 1980, cherche à affermir ses positions au sein du Parti Démocrate puisque LaRouche fut lui-même candidat à cinq reprises à la primaire présidentielle du parti entre 1980 et 2004. Cette stratégie de positionnement différencié dans le champ politique s’explique alors par des contraintes institutionnelles et non par un positionnement idéologique qui varierait, à l'échelle nationale, d'un pays à l'autre. En effet, si LaRouche n'hésite pas à recourir à la caricature raciste et la reductio ad hitlerum contre Obama, chose que Cheminade tente d'éviter, tous deux mènent un combat contre Wall-Street, la City londonienne et se projettent à l'échelle planétaire en proposant de gigantesques travaux d'infrastructure ou l'implantation de colonies humaines sur Mars. Notons cependant qu'en France ses thématiques sont bien plus envisagée au travers du prisme national. Au niveau local en revanche, le mouvement met en place des stratégies d’implantation qui divergent fortement en fonction des territoires, même si quelques constantes se doivent d'être dégagées. Outre, une volonté de féminisation et une utilisation agressive des réseaux sociaux, le mouvement ne cherche pas un quadrillage intégral du territoire mais bien à s'implanter dans des villes ou des régions à forte tradition militante. Aux États-Unis le mouvement qui connaît un certain succès électoral est très présent à Chicago, en Californie ou au Texas ; en France il se concentre à Paris, à Lyon et à Rennes. Aussi, au niveau local, les acteurs tentent d’apparaître comme d’authentiques entrepreneurs politiques réformateurs légitimes disposant de projets de politiques publiques spécifiques à leurs territoires. A cet égard nous étudierons en détails les élections régionales de 2010 en Bretagne où, malgré un score famélique, la liste Bretagne-Phare du Nouveau Monde présentait un programme tourné vers le développement local : liaisons ferroviaires, aménagement littoral, énergie marémotrice ou nucléaire, développement agricole et industriel, etc. Nous comparerons alors avec la stratégie mise en œuvre par Kesha Rogers dans le 22ème district du Texas où depuis 2010, elle remporte sans discontinuer l'investiture démocrate officielle sur un programme/slogan « Save the NASA, Impeach Obama ! » qui dissimule une proximité sociologique avec un électorat périurbain, pauvre ou de classe moyenne inférieure, afro-américain, peu éduqué et âgé d'une trentaine d'années. Or, à cet électorat, et ceci explique les succès de Rogers, s'en ajoute un autre proche idéologiquement du mouvement : les blancs déclassés et baignés dans la culture paroissiale du populisme - Jeffersonien - pour qui l'élection d'Obama n'a toujours pas été acceptée.
Emulations - Revue de sciences sociales
Alors que ce numéro est sur le point de paraître, l'anthropologie italienne perd l'un de ses piliers. Ugo Fabietti, anthropologue du lointain et du proche, par sa pensée brillante autant que par son humanité non commune, a initié à cette discipline et continue d'inspirer nombre d'étudiants et chercheurs dont certains ont contribué à cet ouvrage. Ce numéro d'Émulations est dédié à sa mémoire.
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