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2016
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Les notes préliminaires à un travail de recension que l'on va trouver ci-dessous, ont constitué la base de mon intervention à l'émission radiophonique de Michel Gheude (« Et si pas maintenant, quand ? », du CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind) sur Radio Judaïca (90.2 FM) à Bruxelles le 17 novembre 2016).
La pensée d'Arendt a t--elle été contaminée par une philosophie heideggerienne tendanciellement nazie ? Et si oui, est--ce le signe d'un manque de lucidité ou d'une adhésion profonde ? E. Faye pose la question, mais son interprétation est discutable. Recensé : Emmanuel Faye, Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée, Paris, Albin Michel, 2016, 560 p., 29 euros.
Exemplier de la communication.
In April 2012, I wrote and sent a reply to Emmanuel Faye's query on the contemporary sense and value of examining Heidegger's incontestably scandalous engagement on behalf the Nazi political movement and dictatorship in Germany between 1933 and 1945. Here is its improved version.
2010
Présentation. L'enjeu de ces deux conférences est à estimer à sa juste valeur. C'est pourquoi je fais précéder mes restitutions par une présentation. Cette présentation a pour but d'établir une relation entre l'auteur, l'orateur des discours restitués et le lecteur qui n'a probablement pas assisté aux conférences. Je m'explique dans une première partie assez longuement sur ma position de chercheuse ; j'esquisse, deuxièmement, mon attitude à l'égard de l'orateur et je termine avec mes exigences envers les lecteurs. Ce serait cependant erroné de vouloir voir dans cette présentation un affichage narcissique de la part de l'auteur. Bien au contraire, je m'expose encore plus aux critiques, je montre plus de faiblesses que ne le fait le chercheur qui se cramponne à une objectivité prétendue. Comment s'explique alors ce positionnement ? Il correspond à mon niveau actuel d'analyse de la situation historique. ad I.-J'ai assisté à l'intégralité des deux conférences. J'ai pris des notes des exposés et j'ai noté en même temps des commentaires et des questions. J'ai rajouté des annotations pendant la retranscription. Si je n'arrivais pas à suivre les développements de Monsieur Gumbrecht, je le mentionne. Je ne me mets pas dans une position de défense ni de réaction. C'est pourquoi il n'y a pas encore de vrai commentaire élaboré et je n'ai pas enlacé toutes les informations supplémentaires desquelles je dispose et qui peuvent facilement montrer le côté dérisoire des propos que nous allons lire. Je ne m'exprime pas non plus sur les grossièretés avancées par Hans Ulrich Gumbrecht contre sa cible française. C'est alors un chantier que j'ouvre aujourd'hui au public. Il faut en prendre connaissance et l'évaluer. Ce travail est un des premiers après avoir pu affiner la prise de connaissance de mon mode de fonctionnement. 1 En fait, la courbe de l'implication de René Lourau (cf. pour ce qui suit 1997, 37sq) décrit trois positions :-la désimplication qu'il illustre avec les enfants menés dans les chambres à gaz. Il n'y a plus aucun accès à l'analyse, c'est "l'identité pure, plus pure que celle du cadavre qui connaît malgré tout le devenir de la décomposition" ;-le partage. Un déphasage entre l'implication et la désimplication devient possible par une dynamique entre les appartenances, les identités du sujet et de ses engagements, ses investissements. L'accès à l'analyse est tout fait possible et le chercheur profite, grâce au partage, des apports de son environnement social qu'il enrichit en même temps ;-la surimplication, "le degré extrême de la « participation » affective qui caractérise la sur-implication de la subjectivité". Le partage est alors entravé, l'accès à une analyse sobre devient extrêmement
Introduction et premier chapitre consultable en ligne Des lectures d'Être et Temps, il y en a eu, et de très diverses. Cependant, elles ont globalement obéi à un projet commun : élucider le contenu de l'ouvrage : L'étude présentée ici entend au contraire interroger Être et Temps sur un plan formel. Lequel ? Celui qui se trouve revendiqué dès la première page de l'ouvrage : le statut d'Abhandlung, de «traité». La forme du traité permet en effet à Heidegger de ressaisir ses nombreuses recherches antérieures sur un mode totalisant. Néanmoins, la systématicité qui s'y trouve induite se heurte paradoxalement à certaines des découvertes auxquelles elle donne lien. D'où l'hésitation, au sein même d'Être et Temps, entre la forme classique du traité et un mode de pensée plus inédit. Cette indétermination d'Être et Temps est elle pour la première fois l'épreuve, sous tonne d'inachèvement, des limites de la «langue de la métaphysique» ? En 1927, cette épreuve prend en tout cas la forme d'une question que le traité thématise : comment déterminer ou dire l'être du Dasein sur le mode de l'énoncé ?
nonfiction.fr, 2017
Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère proposent un panorama détaillé des différentes critiques des droits de l’homme et s’efforcent de repenser la légitimité des droits fondamentaux en se référant à la pensée de Hannah Arendt. Nous soutenons au contraire qu'en niant tout forme d'égalité naturelle entre les hommes, Arendt n'a affiché qu'un simple mépris à l'égard de droits humains pensés dans leur universalité.
Les Carnets de la philosophie, 2011
n our paper, we explore the unique status of anxiety in Heidegger's philosophy, highlighting how it compels Dasein to confront itself rather than escape into the distractions of the world. We invite you to consider how this confrontation reveals the potential for self-discovery and an authentic engagement with being. We welcome your thoughts and questions!
In Homer, aidôs can’t find its exact translation, because it oscillates between conflicting emotions such as courage and fear. What is then the mechanism that prevents this heterogeneity from diluting ? Explanations have been proposed such as “religion”, “what people will say-culture” or “shame-culture”. Yet, it has been objected that aidôs resists beeing theorized and it seems that Homer gives a rather problematic picture of aidôs, going so far as suggesting that aidôs has a power of self-refuting, what makes it an equivalent of consciousness. Aidôs engages trust and faith in a way different from oath. It is a performative which differs from the performative you find in oath which Homer shows to be deceptive. While oath tends to exercise some control, aidôs proves itself capable of generating trust because it is disinterested. For those reasons, the Homeric aidôs opens the way to a culture of scruple and consciousness that challenges the contemporary philosopher.
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Cahiers Laure 2 , 2019
La Crise de la Modernite chez Arendt
Tumultes, 17-18, mai 2002, p. 259-278
The Journal of Jewish Thought and Philosophy, 2006
RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 2010
E. Faye (éd.), Heidegger, le sol, la communauté, la race, Paris, Beauschene (coll. « Le grenier à sel »), 380 p. ; recension par C. V. Spaak
Recherches sociographiques, 2008
Canadian Journal of Political Science