Mémoire DIPES

viii CECRL= cadre européen commun de référence pour l'enseignementapprentissage des langues CDFLES= cours de didactique du français langue étrangère et seconde ENS= Ecole normale supérieure FLE= français langue étrangère IPR= inspecteur pédagogique régional PEBS= programme d'éducation bilingue spéciale

Parmi les souverains pontifes qui ont marqués la vie de l'Eglise, sa sainteté le Pape Jean-Paul II est l'une des figures qui aura marqué d'une tache indélébile son service à l'Eglise et au monde sur le trône de saint Pierre. En effet Karol Józef Wojtyła de son vrai nom, est devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978. Il est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła, son père et d'Emilie Kaczorowska, sa mère. Au cours de son pontificat, Jean-Paul II a présidé 15 Synodes des Evêques: 6 ). Il est décédé au Vatican le 2 avril 2005 et fut canonisé 9 ans plus tard, le 27 avril 2014 en la Basilique Saint-Pierre par le pape François. A son actif, on compte plusieurs documents majeurs dont 14 encycliques, 15 exhortations apostoliques, 11 constitutions apostoliques et 45 lettres apostoliques. Parmi les encycliques de saint Jean-Paul il y a une qui retient particulièrement notre attention. Il s'agit de la Lettre encyclique Redemptoris Missio sur la valeur permanente du précepte missionnaire, mieux, sur l'urgence de l'activité missionnaire. Elle fut signée par le Pape Jean-Paul II le 7 décembre 1990 à l'occasion du XXVe anniversaire du décret du concile Vatican II Ad Gentes, sur l'activité missionnaire de l'Église. Notre travail consistera donc à faire dans un premier moment, une présentation générale de l'encyclique dans laquelle nous ferons ressortir l'objectif principal du document ainsi que sa structure. Ensuite, nous proposerons une synthèse du message qui apparaît dans l'encyclique et nous déterminerons de la portée qu'elle a pu avoir avant de tenter une actualisation du message que nous livre le regretté pape Jean-Paul dans cette lettre encyclique.

Tumultes, 2006

Une réflexion critique sur les métamorphoses de la citoyenneté à partir de l'insoumission autour des figures de Toussaint Louverture et Jean-Michel Basquiat

« RELIANCE » , un Tiers-Lieux de vie collaboratif-rétablissement, pour passer d'un lieu de soins à lieu de vie ! « La véritable inclusion sociale commence par la reconnaissance de la valeur et de la dignité de chaque individu, quel que soit son handicap.» Anonyme Mémoire pour le Diplôme inter-universitaire « Santé mentale dans la communauté » Année 2023 Université de Lille Formation Diplôme inter universitaire santé mentale dans la communauté Sylvie Quilliot LE CHEMIN : Dans les méandres de l'obscurité, Un coeur blessé cherchait sa clarté. Emporté par les tourments du passé, Il rêvait d'un rétablissement, d'une liberté. Tel un phénix sortant des cendres, Le rétablissement naît des larmes les plus tendres. Il est le souffle qui ravive l'espoir, La force qui fait renaître le vouloir. Au creux de la détresse, une étincelle, Une lueur d'espoir qui émerveille. Les cicatrices se font douces caresses, Le rétablissement est une renaissance en liesse. Le chemin est semé d'embûches et d'épreuves, Mais chaque pas nous rapproche de la trêve. Les ténèbres se dissipent peu à peu, La lumière du rétablissement nous rend heureux. Dans la reconstruction de soi, Le rétablissement est un écho de foi. Il nous rappelle que nous sommes plus forts, Que nous pouvons surmonter tous les sorts. Le rétablissement est un voyage intérieur, Un chemin vers la guérison et l'ouverture. Il nous apprend la résilience et le pardon, Et nous guide vers une vie en expansion. Alors, avançons avec courage et détermination, Vers ce rétablissement qui est notre destination. Que chaque pas nous rapproche de la guérison, Et nous fasse renaître en une belle version. La rupture peut être comparée au naufrage d'un bateau dans une tempête, mais qui reste néanmoins à flot. C'est ce que j'ai appris. J'avais perdu mes repères, submergé par des vagues de larmes inondant mes yeux. J'ai lutté contre vents et marées, mes amarres déchirées, divaguant perdue au milieu de l'océan de mes pensées. Pendant de longues journées et de nombreuses nuits blanches, j'ai dérivé dans «cet ouragan de violences» jusqu'à l'obscurité totale. J'ai cherché la lumière au sein de l'ombre de ma douleur, pulvérisé et atomisé par le refus de dialogue et l'abandon d'une vie partagée à deux. Lorsque nous sommes véritablement présents à nous-mêmes, il n'y a plus d'échappatoire possible. La peine et la souffrance sont inévitables, je les ai rencontrées. Cette rencontre m'a ouvert la porte de la conscience. La rupture peut alors devenir un puissant maître sur le chemin de la prise de conscience de notre véritable nature. Pour moi, elle a été une initiation. J'ai pris conscience que derrière la rupture se cachait un consentement profond de mon être, et ainsi, l'accueil de ce qui est m'est apparu plus doux. Je n'avais plus d'autre choix que de me diriger vers moi-même, c'est là que s'est opéré le grand retournement. Cette épreuve a été un tournant décisif dans ma vie. Ce que j'ai toujours cherché chez l'autre, j'ai commencé à le chercher en moi-même, et alors la rencontre avec ma véritable nature a eu lieu. Cela peut sembler paradoxal, comme si le miroir se brisait et dévoilait une image floue au loin. En réalité, la rencontre physique n'est qu'une infime partie de l'expérience lorsque l'on se plonge dans la non-dualité. La relation va bien au-delà de la présence physique. Le lien avec l'autre existe au-delà des limitations du temps et de l'espace. C'est la raison pour laquelle il est possible de continuer à s'aimer même après une rupture. J'ai travaillé sur ma relation, même en l'absence de contact avec mon ancien partenaire. Adopter un regard non dualiste m'a permis d'avancer, de comprendre qu'il n'y a absolument aucune séparation entre les êtres. Lors d'une rupture, seule la forme physique s'éloigne, tout le reste demeure lié, uni dans l'absolu. J'ai pu expérimenter cette dimension de manière tangible. Cela m'a ouvert la voie d'une guérison profonde, qui dépasse celle de la rupture amoureuse. J'ai longtemps cherché dans mes relations amoureuses l'intimité

Si écrire est toujours (souvent ?) douloureux, le bénéfice est pour ces deux raisons des plus satisfaisants. Même s'il nous force à intégrer des règles qui ne semblent pas être les nôtres, celles de l'écriture précisément, l'exercice nous pousse à nous dévoiler et à nous affirmer. L'écriture, le choix d'un titre, un exposé propre sont nécessaires de nos jours dans tout concours, et si un jour ou l'autre vous avez des concours à passer, autant en acquérir les outils de suite ! Ce n'est pas la seule raison de se lancer dans l'écriture. La vraie raison est que par l'écriture, qui est un élan vers les autres, on peut découvrir ce que l'on pense vraiment soi-même. C'est ainsi que nous comprenons la phrase si modeste du philosophe cité plus haut.

Associations cinégraphiques -Formes et usages des méthodes graphiques dans le cinéma expérimental -Textes -× Mosaïque ou broderie, article de Cécile Fontaine, in : Monter-sampler : l'échantillonnage généralisé.

Terrain, 2022

Nokia, ma lumière nocturne solitaire, m'éclairait pendant que j'envoyais un texto à un ami aux antipodes, à Vancouver où il faisait encore jour. J'aimais ces nuits trop chaudes pour dormir, l'air immobile, à l'exception des moustiques zigzaguant, des lézards courant sur les murs qui se faufilaient par le toit végétal. J'aimais l'obscurité, le noir profond de la nuit, sans pollution lumineuse, les bruits assourdis. C'était avant que Radio Lake Victoria ne mette en place à Osienala cette puissante lampe de sécurité qui nous aveuglait. C'était avant que Dunga Beach ait l'électricité et que le bar de l'hôtel local n'installe des haut-parleurs qui beuglaient les musiques Benga et Ohanga toute la nuit, avec les basses à fond si bien qu'on pouvait sentir vibrer les booms booms booms à un kilomètre. C'était avant qu'elle n'apparaisse. C'est une histoire sur elle. Sur ses expériences de fantômes, d'hallucinations, de souvenirs, et de ruptures dans l'espace-temps. C'est au cours de cette nuit chaude, collante, noire que se produisit un accroc, une légère distorsion dans le tissu de l'espace-temps, et qu'elle se matérialisa pour me déplacer, pour me remplacer. Pourtant j'existe toujours, pas avec elle, mais abandonnée dans un autre univers. Il y a deux moi maintenant. Le moi qui n'a pas été blessé ; le moi qu'elle est devenue. Pas un passé et un présent ; nous existons dans des multivers, dans différents niveaux de l'espace-temps. La façon dont les physiciens quantiques expliquent la manière dont le temps voyage pourrait fonctionner si nous découvrions « des courbes temporelles fermées ». « La réalité physique consiste en une collection d'univers, parfois appelés multivers… nous devons également exister en de multiples copies, une pour chaque univers 3 . » Sauf que dans cette version des multivers, tandis que son univers continue à se précipiter en avant, mon univers est condamné à se répéter, comme si j'étais piégée dans une courbe temporelle fermée, coincée dans le temps, âgée à jamais de 39 ans. Nous existons dans une sorte de polytemporalité, comme dans le Terrapolis de Haraway 4 . Nous coexistons. Je la vois clairement, aussi puis-je vous raconter cette histoire à son sujet. Comme la « ville dans la ville » de Miéville, mais aucune de nous ne peut traverser la rue pour atteindre l'autre 5 . Il existe cependant une fuite, comme une lente hémorragie cérébrale. Je suis pour elle un vague souvenir, une illusion 3. David Deutsch & Michael Lockwood, « The Quantum Physics of Time Travel », Scientific American, n o 270/3, 1994, p. 68-74. 4. Donna J. Haraway, Vivre avec le trouble (traduit de l'anglais par Vivien García), Vaulx-en-Velin, Les éditions des mondes à faire, 2020 [2016]. 5. China Miéville, A City in the City,