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Egypte. Afrique & Orient 95, 2019, p. 41-48
41 d epuis près de deux siècles, les savants ont discuté l'origine de la "croix ansée", de même que sa présence ou non en dehors de l'égypte. ces questions n'ont cependant pas concerné l'égypte copte avant la découverte, dans le dernier quart du xix e siècle, des grandes nécropoles et installations chrétiennes le long du Nil, qui ont montré la continuité d'utilisation de la "croix ansée" et sa présence conjointe avec la croix grecque. Par leurs graphies proches, ces deux symboles ont alimenté l'idée de survivances pharaoniques dans le monde copte et, plus précisément, dans ses manifestations artistiques où ce signe métamorphosé tient une place de choix. Le contexte de sa présence et son décor nous donnent des précisions sur sa valeur exacte. Parler du signe ânkh chez les coptes, c'est donc aussi parler de filiations ou de similitudes entre deux civilisations. ce symbole s'est imposé comme le trait d'union le plus naturel entre les deux égypte 1 . L'autRe cRoix La "cLé de vie" chez Les coPtes fig. 1 Quelques métamorphoses de la "clé de vie" ; d'après R.P.G. Ludwig, "La croix dans l'art copte",
Le Coq héron, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2012-4-page-30.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Symposium, 2017
en passant par la Pheńomeńologie de l'esprit et ses ouvrages systématiques de la maturité, Hegel a maintes fois évoqué ce motif, et ce, dans des contextes aussi divers que des analyses portant sur la logique, l'esthétique, la philosophie de l'histoire, l'histoire de la philosophie et, bien sûr, la religion et la politique. Pourtant, aussi nombreuses que soient les études qui, d'une façon ou d'une autre, s'intéressent à ce motif ou à ce thème, il reste, nous semble-t-il, qu'un peu moins d'attention a été portée au sens ou à la signiϔication exacte que recouvre la notion ou le concept de réconciliation chez Hegel. C'est ce sens qui nous servira de ϔil conducteur dans ce qui suit. Ainsi, dans la première partie de notre présentation, nous nous emploierons à rendre compte de ce terme en montrant comment il est à comprendre en regard des notions clés de la logique hégélienne telles que celles de « sursomption » (Auϐhebung), « d'effectivité » (Wirklichkeit) et de vérité. En un deuxième temps, nous nous attacherons à démontrer en quel sens, Hegel, dans les Principes de la philosophie du droit et dans les Leçons sur la philosophie de la religion, pense les rapports entre la religion et la politique en termes de réconciliation et d'unité.
2021
in Perspectives sur le Coronavirus, Paris : EHESS, Carnet de l’EHESS, pp. 20-23
2021
Le 15 février 2015 sur une plage de Lybie, 21 personnes ont été exécutées par l’Etat islamique en témoignage de leur foi. Ce qui est remarquable dans cet événement, c’est que la 21ème personne n’était ni égyptienne ni chrétienne selon les médias. Comment peut-on comprendre son témoignage, son acte de foi, son martyre? Ce papier vise à répondre à ces questions à la lumière de la théologie de Karl Rahner.
In : revue internationale de théologie "Communio", 2014
L’analyse détaillée du Subvenite, répons chanté avant l’époque carolingienne pour les mourants, puis repris par la suite pour les messes de funérailles, montre, tant par la musique que dans les paroles, un mouvement semblable à celui de la prière eucharistique. Il porte témoignage d’une prière pour le défunt en lien étroit avec ce mystère.
"Abstract : This article presents a hypothetical Egyptian etymology for the Greek name of an Isieion of Koptos, mentioned on a bilingual stela (hieroglyphs and greek) from the corpus of Parthenios son of Paminis (Lyon inv. 1969-176): gr. Πιμμειῶμις < eg. “The estate of the sea road” (Pȝ-ʿ.wy-n-mj(.t)-ym) or, less probably, “That of the sea road” (Pȝ-n-mj(t)-ym). The road in question is certainly one of the two tracks linking the Red Sea to Koptos running through the Eastern Desert, the track of Myos Hormos by the Wadi Hammamat, or the track of Berenike. Cet article présente une hypothèse d’étymologie égyptienne pour le nom grec d’un Isieion de Coptos mentionné sur une stèle bilingue (inscription en hiéroglyphes et en démotique) du corpus de Parthénios fils de Paminis (Lyon inv. 1969-176) : gr. Πιμμειῶμις < ég. « Le domaine de la route de la mer » (Pȝ-ʿ.wy-n-mj(.t)-ym) ou, moins probablement, « Celui de la route de la mer » (Pȝ-n-mj(t)-ym). La route en question est sans doute à identifier à l’une des deux pistes qui reliaient la mer Rouge à Coptos, à travers le désert Oriental, celle de Myos Hormos par le ouadi Hammâmât, ou celle de Bérénikè. _______________________________________ Keywords : Koptos – Isis – Isieion – Parthenios – Red Sea."
Mémoire en vue de l'obtention de la licence canonique en théologie dogmatique et fondamentale (Master de théologie) Présenté par Ny Ngan Giang PHE à Directeur de recherche : Gilles BERCEVILLE Second lecteur: Brigitte CHOLVY Septembre 2018 INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS pas seulement ouverte à des connaissances, mais encore et surtout, à la révélation divine. Sa défense du désir de voir Dieu montre que l'homme étant capax Dei s'ouvre naturellement devant la grâce qui vient le conduire à sa vraie béatitude, l'objet de son désir. Ainsi, saint Thomas veut montrer une harmonie entre nature et grâce, autrement dit, entre une perspective philosophique et théologique dans la structure même de l'homme ainsi que dans sa vocation d'être homme et d'être chrétien. Ce chapitre offre aussi une perspective plus large dans les questions discutées comme celles de la nature pure et de la puissance obédientielle avec les auteurs ancien et contemporain comme Cajetan et Feingold. Le dialogue avec eux permet d'éclairer les points difficiles dans la doctrine de saint Thomas que lui-même n'aborde pas encore : comment la structure de l'être humain lui permet-elle d'atteindre la fin surnaturelle ? Comment concevoir le lien entre les deux ordres naturel et surnaturel dans un seul plan divin ?... Le dernier chapitre présente une synthèse qui permet de tracer quelques grandes lignes de notre réponse à la question posée. L'homme, dans ce débat, est celui qui porte dans sa structure ontologique la capacité d'être élevé par la grâce. Cette capacité de l'être spirituel est marquée par le désir naturel d'atteindre la béatitude. Créé dans la grâce, cet être humain est orienté vers la fin ultime avec tous les dons nécessaires que lui donne le Créateur. Tombé dans le péché et ayant perdu tous ces dons, le désir de la fin en l'homme n'a pourtant pas été enlevé. Avant et même après la chute, la fin surnaturelle pour l'homme est toujours une fin inattendue, c'est-à-dire une fin qui est gratuitement donnée selon la bonté de Dieu. Le mystère sur lequel Scheeben a insisté c'est ce caractère inattendu de la fin ultime. Ce caractère est d'autant plus impensable que dans l'événement de l'Incarnation, l'Homme-Dieu, le Christ par sa grâce a donné à tout homme le droit de participer à son corps unique. Ainsi, la capacité d'être élevé de l'être humain est établie de manière tout à fait inattendue, par l'élévation dans le corps du Christ. Cette élévation, qui est une réalité de la foi, touche des horizons situés entre théologie et philosophie, entre l'effet de la grâce et sa réception dans la psychologie du sujet. Notre synthèse ouvre à un dialogue avec les sciences sociales. 6 CHAPITRE I LES PROBLÈMES SOULEVÉS AUTOUR DU CONCEPT DE DÉSIR NATUREL I. La position de Henri de Lubac et de Marie-Joseph Le Guillou 1. Le contexte et l'intention théologique de « Surnaturel. Études historiques » La thèse « le désir naturel du surnaturel » dans le livre du père de Lubac, intitulé Surnaturel. Études historiques, publié en 1946, 9 a provoqué beaucoup de débats. Ce livre est une recherche historique et systématique autour du problème du Surnaturel qui est pour l'auteur, dès des années 30, une vraie question de la théologie catholique de la relation entre l'homme et Dieu. Dès la fin de la seconde guerre mondiale, la publication de « Surnaturel. Études historiques » marque un choix décisif de son auteur : le Surnaturel, un sujet central que l'humanisme chrétien a oublié. D'un côté, le lien entre l'homme et Dieu est mis à part dans la pensée contemporaine, d'un autre côté, dans la tradition catholique à partir du XVI e siècle, les interprétations divergentes des thomistes concernant ce sujet prétendent être fidèles à saint Thomas. Selon eux, comme disait Michel Sales dans la Préface de ce livre, « sans une fin surajoutée par Dieu à sa fin normale, naturelle, il n'y aurait eu, au fond de l'esprit humain, à proprement parler, aucun "désir de voir Dieu", car la nature humaine, comme toutes les autres natures créées, ne peut tendre qu'à sa fin "naturelle" ». 10 Les études historiques du père de Lubac consisteront à montrer que les interprétations des thomistes (en particulier Cajetan) pendant près de quatre siècles sont un malentendu sur ce que veut dire saint Thomas. Peut-être que, pour bien comprendre le mouvement de la pensée du père de Lubac, nous devons replacer ce livre dans l'ensemble de son oeuvre. C'est le travail qu'a fait Brigtte Cholvy à partir duquel nous pouvons suivre les éléments importants qui marquent l'intention théologique du livre. D'abord, en reprenant le sujet du « Surnaturel », de 9 Henri de Lubac, Surnaturel. Études historiques, Paris, Aubier-Montaigne, 1946. Nouvelle édition avec la traduction intégrale des citations latines et grecques préparée et préfacée par Michel Sales, Paris, DDB, 1991. 10 Voir la Préface de Michel Sales dans Henri de Lubac, Surnaturel. Études historiques (1991), p. IV. 7
Le récit-témoignage: un "plus de vie" dans nos histoires, 2017
Chapitre dans: Gomez, L., Dionne, H. et Bourdages, L. (2017). La Vie au coeur des histoires de vie. Les éditions Ibuntu: Québec. Pp. 163-176.
pour Bruxelles Laïque Echos https://echoslaiques.info/theories-du-complotquand-lesprit-critique-se-mue-en-irrationalite/ Dire d'une explication qu'elle relève de la théorie du complot ou dire d'une personne qu'elle est complotiste, véhicule souvent l'avis que cette personne ou cette explication est irrationnelle et fausse. Cependant, la définition de la théorie du complot est non seulement controversée, mais il est aussi crucial de distinguer le faux de l'irrationnel, et le rationnel du vrai. Cela donne lieu à plusieurs manières de concevoir le concept de théorie du complot et son rapport à l'irrationalité. Entre irrationalité et esprit critique, cet article explore ces caractéristiques de la pensée complotiste.
Revue Tiers Monde, 2016
htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. 1 Les prénoms des enquêtés ont été modifiés. 2 Malaak, entretien du 17 mars 2014, Le Caire. 3 Al-Minya est la capitale du gouvernorat Minya qui se trouve au centre de l'Égypte.
A quoi ressemblait cette sculpture, et comment le serpent de bronze était-il placé sur cette perche ? Mini relevé de citations patristique et les types d'illustration
« Non, Je n'ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié » (1Co 2, 2). Par cette phrase, nous voyons combien est centrale la place de la croix dans la révélation chrétienne. Et, nous professons la foi au Christ qui « a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort »1. De fait, la place de la croix dans la liturgie chrétienne commence avec les rites baptismaux. L'Epître aux Romains présente le baptême comme une participation sacramentelle à la mort du Christ sur la croix (cfr Rm 6, 4-10). La croix revêt donc un sens paradoxal : elle est symbole de la victoire du Seigneur Jésus sur les forces obscures, espérance de tous les chrétiens ; elle est aussi symbole d'humiliation de Dieu. Un Dieu qui s'est rabaissé en revêtant la nature humaine pour diviniser l'homme. « [La croix n'est plus] pour nous le simple instrument du plus odieux des crimes, écrit Louis Bouyer, mais comme l'arbre planté pour la guérison des nations » 2. Dans la longue histoire du christianisme, on est passé de la croix, signe baptismal au signe devant être appliqué sur certaines parties du corps, surtout au front. Néanmoins, cette pratique purement spirituelle est en train de s'étioler avec l'aberration sémantique que nombre de gens commencent à le vêtir : joueurs avant ou après le match ou pendant certains autres jeux,
In: <I>Pages chrétiennes d’Égypte: les manuscrits des Coptes</I>, edited by Anne Boud’hors, 16–19 (with bibliography on pp. 79–82, passim). [Paris]: Bibliothèque Nationale de France, 2004
Translated by Anne Boud'hors.
Le penseur, la violence, la religion, 1996
الممارسات اللغوية, 2015
La tragi comique dans « l'enfant fou de l'arbre creux » Revue n° 24 3 Le tragi comique dans « l'enfant fou de l'arbre creux» Kahina Ait Allaoua Maitre assistante université de Mascara Résumé : Dans les périodes de désespoir et d'impuissance, de trouble et de censure. L'ironie dans sa vison comique ou tragique est souvent un moyen pour surpasser la douleur mais aussi un procédé efficace de contestation et de combat dans la mesure où elle véhicule une double fonction : celle de l'attaque et de l'esquive. Dans cet article et à travers le texte de Boualem Sansal « l'enfant fou de l'arbre creux », nous allons voir comment le tragique s'allie au comique pour exposer et mettre en dérision la violence de la condition humaine.
Technè n°46, 2018
Résumé : La cathédrale Saint-Pierre de Nantes conserve un Christ en croix de facture espagnole, daté de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. C’est à l’occasion de sa restauration que cette œuvre atypique appartenant au corpus des « sculptures légères » et aux œuvres de procession, proche des techniques de fabrication des Christ de maïs mexicains, a été redécouverte. Afin de recueillir des informations sur la technologie et les matériaux employés, plusieurs méthodes d’investigation assorties de micro-analyses approfondies ont été nécessaires. La réalisation d’une couverture tomodensitométrique détaillée a notamment été un élément décisif dans la compréhension des modes de construction originels et de l’état d’altération interne, et a démontré l’intérêt de cette technique d’imagerie performante pour les pratiques de restauration. Abstract : Nantes Cathedral houses a Spanish Crucifixion dating from the late 16th or early 17th century. This atypical work,belonging to the group of “lightweight sculptures” and processional artefacts, closely related to the Mexican art of making sculptures of Christ from maize-stalk paste, was rediscovered during its restoration. In order to garner information about the technique and materials used, several methods of investigation and in-depth microanalyses were necessary. Producing a detailed CT scan image played a decisive role in understanding the original construction methods and internal alterations, and demonstrated the advantage of using this efficient imaging procedure in restoration practices.
Zenodo (CERN European Organization for Nuclear Research), 2022
Le monde au moyen Age est un monde de contact, de déplacement, de circulations d' hommes à la recherche d'un mieux-être contrairement aux idées préconçues d'un moyen Age immobile et sans mouvement Cette quête permanente de mieux être favorise l'émergence de la question de perception et de représentation des juifs, des chrétiens et des musulmans au Moyen Age. Cette question est le plus souvent évoquée Juifs, chrétiens et musulmans au Moyen Age. L'étude de ces questions demande une culture livresque assez dense dans le domaine de la connaissance des sociétés juives, chrétiennes et musulmanes. Ces populations sont au coeur de polémiques religieuses. Ces polémiques constituent des terreaux favorables au développement, d'a priori réciproques sur la religion de l'autre. Cette situation est analysée à partir des chroniques de croisades qui constituent des documents importants pour les toutes les questions relatives aux croisades. Chrétiens, juifs et musulmans s'achoppent sur les questions perception de réciproque. Dans cette perspective, les caricatures sont les choses les mieux partagées. A travers cet article, il s'agit de mettre en exergue la question de la perception de l'autre dans la constitution et la construction des rapports entre Juifs, Chrétiens et Musulmans du XIe au XIIIe siècle.
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