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2018, Continents manuscrits
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Ce document a été généré automatiquement le 1 mai 2019. Continents manuscrits -Génétique des textes littéraires - Afrique, Caraîbe, dispora est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Pas de Modification 4.0 International. Devenir Memmi Continents manuscrits, 10 | 2018 copyright : archives privées Albert Memmi 1 [Mars 1942] -J'ai besoin d'écrire. J'y pense tout le temps. Et je ne peux pas arrêter ma marche vers la connaissance, qui m'est aussi indispensable. Je ne peux pratiquement concilier les deux. La discipline universitaire ne laisse pas beaucoup de temps. Et je veux réussir à mes examens. * 2 J'ai Je cherche avec un besoin de plus en plus grand "le sujet", "mon oeuvre". Je suis sûr maintenant que je ne suis pas seulement un chercheur. La connaissance, aussi indipensable qu'elle est à ma vie, ne me comblera pas. Il me faut créer. Je suis un créateur. J'ai besoin de vivre ce que je pense. * 3 Je suis sûr aussi que je n'ai aucune fidélité à mon oeuvre. Une fois que mon oeuvre est créée, c'est à dire une fois que je l'ai vécue, elle ne m'intéresse presque déjà plus. Ce qui m'incline à penser que l'essentiel pour moi reste encore ma propre personne.
La Revue internationale et stratégique, 2003
La logique du désarmement pour le développement est inscrite dans la Charte même de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont l'article 26 fixe pour mission au Conseil de sécurité de favoriser l'établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationale en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde. En avril 1955, lors de la Conférence des pays non alignés de Bandung, 29 pays en voie de développement déclarèrent que le désarmement universel était une nécessité. Peu après cette conférence, les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni et la France se réunissaient à Genève. Edgar Faure, chef du gouvernement français, proposait alors de lier politiquement le désarmement à des fins de développement en affectant à l'élévation du niveau de vie des pays sousdéveloppés une partie des réductions opérées sur les dépenses militaires. En 1978, lors de son discours devant l'Assemblée extraordinaire des Nations unies sur le désarmement, le président Valéry Giscard d'Estaing proposait à son tour la « création d'un fonds spécial du désarmement pour le développement » en évoquant la disproportion entre « le milliard de dollars consacré chaque jour aux arsenaux militaires » et l'aide au développement (14 fois inférieure). En 1983, François Mitterrand proposait devant l'Assemblée générale des Nations unies de réunir une conférence internationale sur la relation entre le désarmement et le développement. Le concept du désarmement pour le développement est fondé sur l'idée du choix entre « le beurre ou les canons ». Les dépenses militaires étant généralement analysées comme des dépenses improductives-et, donc, comme un gaspillage-, leur réduction semble nécessairement favorable à la croissance de l'économie mondiale. Le désarmement, représenté par la réduction des dépenses militaires, constitue bien un instrument de développement. Avant que ne disparaisse le clivage Est/Ouest, il y avait cependant des divergences sur ce thème entre les pays de l'Est et du Sud, d'une part, et les pays de l'Ouest, d'autre part. Pour les uns, il y avait une relation directe entre désarmement et développement. Le désarmement était considéré comme le principal gisement de recettes nouvelles pour assurer les besoins du développement. Seul le premier pouvait La revue internationale et stratégique, n°50, été 2003 * Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
Au grand théâtre du monde camusien, l'épisode nord-africain, très habité, relève de la grande scène de l'acte III du théâtre classique. Celle où éclatent les malentendus, où explosent les déchirements, où se nouent tous les drames que les personnages emporteront ensuite avec eux dans la mort... Oserais-je dire ici, qu'il arrive parfois (suivez mon regard) que cette scène ressemble plus à une scène de comédie, voire de grand guignol, qu'au drame dont elle est inspirée. Qu'on se rassure donc : si j'ai choisi d'évoquer ici Jean-Pierre Millecam et Albert Memmi, c'est moins pour revenir sur l'épisode lui-même que pour faire entrer en scène deux acteurs du dramedeux de plus me direz-vous -oui, mais deux acteurs peu entendus sur cette scène, et qui ont pourtant des choses à nous dire sur cette époque et sur Camus, des années 50 à sa mort. Je profiterai pour ce faire des travaux que je mène actuellement sur l'un et l'autre, qui me permettent, avec leur accord, de plonger dans leurs brouillons et écrits intimes ou inédits -qu 'ils en soient du reste remerciés. Et, considérant qu'au théâtre il n'est d'autre conclusion que dans la καταστροφη grecque, je m'interdirai en revanche toute conclusion pour laisser les faits parler d'eux-mêmes.
Archives Juives, 2020
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Au grand théâtre du monde camusien, l'épisode nord-africain, très habité, relève de la grande scène de l'acte III du théâtre classique. Celle où éclatent les malentendus, où explosent les déchirements, où se nouent tous les drames que les personnages emporteront ensuite avec eux dans la mort... Oserais-je dire ici, qu'il arrive parfois (suivez mon regard) que cette scène ressemble plus à une scène de comédie, voire de grand guignol, qu'au drame dont elle est inspirée. Qu'on se rassure donc : si j'ai choisi d'évoquer ici Jean-Pierre Millecam et Albert Memmi, c'est moins pour revenir sur l'épisode lui-même que pour faire entrer en scène deux acteurs du dramedeux de plus me direz-vous -oui, mais deux acteurs peu entendus sur cette scène, et qui ont pourtant des choses à nous dire sur cette époque et sur Camus, des années 50 à sa mort. Je profiterai pour ce faire des travaux que je mène actuellement sur l'un et l'autre, qui me permettent, avec leur accord, de plonger dans leurs brouillons et écrits intimes ou inédits -qu 'ils en soient du reste remerciés. Et, considérant qu'au théâtre il n'est d'autre conclusion que dans la καταστροφη grecque, je m'interdirai en revanche toute conclusion pour laisser les faits parler d'eux-mêmes.
Gradhiva, 2011
ABSTRACT Towards the end of the Ancien régime, the flourishing theatrical and novelistic scene became an experimental site for exploring ways of “knowing” cultural difference that operated in tandem with the naturalist paradigm associated with Enlightenment anthropology. I take this as a starting point for the re-analysis of differences between French and English responses to the arrival of the first Tahitians in Europe, in the closing decades of the 18th century. Although their arrival provoked myriad fragmentary interpretations, in this article I seek to trace out connections between sociological experimentation giving rise to notions of the “natural”, theatrical performances that linked ethnographic realism to the project of cultural conversion, and autobiographical fiction that invented the figure of the autochtonous ethnographer.
2012
De Chergui ou le silence violent (1975) aux Cris de jeune fille des hirondelles (2008), un même espace, la vieille ville de Tanger, un même thème, les femmes, une même époque, les années 1950, permettent un parcours transversal de l'oeuvre d'un très grand artiste du cinéma marocain : Moumen Smihi.
Politiques linguistiques en Europe (Actes du colloque organisé les 20-21 novembre 2000 par le Centre Interuniversitaire d’Études Françaises de l’Université Eötvös Loránd de Budapest), 2001
Cet écrit portera sur une langue - le romani - différente de toutes celles traitées dans ce volume en ce que sa standardisation ne s'est pas encore effectuée, mais elle est spéciale aussi à d'autres égards. Spéciale dès son nom : on y rencontre un désordre total de la dénomination. Les locuteurs n'ont pas d'appellation unitaire propre pour eux-mêmes ou pour leur langue, une appellation globale qui vaille pour tous les groupes. Au contraire, il existe des noms innombrables qu'utilisent les différents groupes pour se dénoter ou pour désigner les autres : Roms (Balkans) Manouches (France) Sinti (Allemagne) Kalé (Espagne) Gypsies (Angleterre) Il existe des appellations non moins nombreuses de la part des Gajé (c'est-à-dire des non Roms) : Tsiganes (terme ignoré de tous les groupes de locuteurs du romani, mais utilisé par une entité rom de langue roumaine : les Băiaş emploient cîgán, cîgánkă pour se dénoter eux-mêmes Gitans (en France, en Espagne) Bohémiens (en France) Romanichels (en France) Húngaros (en Espagne), etc. Spécial aussi en ce que le romani est, à ma connaissance, le seul nom de langue en français pour lequel on ait proposé le genre féminin (car shib 'langue' est féminin en romani). Certains l'utilisent donc au féminin en français, mais ils constituent une minorité. On a aussi proposé Rrom et rromani avec deux r pour marquer que dans certains dialectes, la consonne initiale a une prononciation différente du simple r, mais cette orthographe bizarre ne s'est pas répandue. J'utiliserai l'anthroponyme Rom pour les individus et romani pour la langue, conformément à l'usage de ces deux dernières décennies.
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Témoigner. Entre histoire et mémoire, 2014
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