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2019, Voix et Images
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16 pages
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Cet article porte sur la dimension narrative de la poésie de Patrice Desbiens. L’auteur y formule l’hypothèse que si l’écriture du poète souhaite rendre compte d’existences précaires, celle-ci adopte une narration délibérément interrompue, entrecoupée et inachevée. En empruntant à la notion de montage développée par l’historien de l’art Georges Didi-Huberman, Frédéric Rondeau analyse les sentiments d’insécurité et d’isolement présents dans l’oeuvre de Desbiens pour démontrer qu’ils servent moins à décrire un groupe précis ou une minorité — les Franco-Canadiens, par exemple — qu’à mettre en évidence le fait qu’ils unissent les hommes.
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Monde ou rien. Histoire d'un concept géographique, Presses Universitaires de Lyon, collection Espaces critiques, 2023, 169 pages. 50 histoires de mondialisation 1 et Chroniques du bord du monde 2 sont les deux premiers livres écrits par le géohistorien Vincent Capdepuy. Vient de paraître son troisième ouvrage Le Monde ou rien. Histoire d'un concept géographique 3 dans la collection Espaces critiques aux Presses Universitaires de Lyon. Cette collection, dirigée par le géographe Philippe Pelletier, publie des travaux portant sur « [des] problématiques spatiales, territoriales et environnementales » situés entre deux logiques, celle historique et géographique 4. Dès l'introduction, Vincent Capdepuy rappelle le parcours qui l'a mené de ses années estudiantines jusqu'à l'écriture de cet ouvrage, en passant par sa thèse 5 sous la direction de Christian Grataloup. Comment penser le Monde ? Voilà la question que se pose l'auteur : Pour appuyer son archéologie lexicale, il insère des citations plus ou moins longues au sein de son texte construit grâce à une abondante bibliographie accumulée aux fils des ans et de ses recherches. Quels sont les principaux axes à retenir de cette publication ?
Etienne Souriau. Une ontologie de l'instauration, 2015
1995
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Enquête, 1993
Sauf exception, nous ne connaissons pas les cultures subalternes ou « populaires » de l'Europe pré-industrielle à travers les témoignages immédiats, spontanés ou au moins autonomes, des acteurs sociaux qui en ont été les protagonistes. Il est devenu banal de le constater : la plupart des informations dont nous pouvons disposer pour les époques anciennes nous sont procurées par des clercs, d'origines, de formations et de compétences souvent fort diverses, mais qui ont en commun de participer aux formes reconnues, légitimes, de la culture d'Ancien Régime. Je choisis de les nommer ici « intellectuels » non que, s'agissant de théologiens, de beaux esprits, de médecins, de voyageurs ou d'administrateurs, une telle qualification soit susceptible de renvoyer à une définition sociale ou socio-professionnelle tant soit peu rigoureuse (pourtant, on le verra, le problème de la professionnalisation de l'expertise n'est pas indifférent à notre propos) ; ni qu'il y ait dans l'ancienne société française, par-delà la diversité des positions et des statuts, une place unifiée, cohérente, clairement identifiable, pour ceux dont la maîtrise et la mise en oeuvre de savoirs définissent l'activité sociale. Le recours à un tel anachronisme me semble pourtant pouvoir être justifié par une double série de considérations.
Quand et comment a-t-on commencé à rédiger des « histoires du monde » ? L’entreprise est-elle contemporaine des premières « cartes du monde » ? Bref, de quand date notre idée que le Monde doit être compris comme un tout ?
2011
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Comme toujours, Peter [Sloterdijk] a une façon frappante d'évoquer ça quand il dit que « la Terre est enfin ronde ». Bien sûr, nous le savions avant, et pourtant la rotondité de la Terre était encore théorique, géographique, au mieux esthétique. Aujourd'hui, cela prend une nouvelle signification parce que les conséquences de nos actions voyagent autour de la planète bleue et reviennent nous hanter : ce n'est plus seulement le bateau de Magellan qui est de retour mais aussi, après plusieurs tours du monde, nos rebuts, nos déchets et nos emprunts toxiques. Maintenant, nous le ressentons dans notre chair, nous en souffrons : la Terre est ronde pour de bon. (9) C'est cette conscience du monde qui anime la pensée philosophique et poétique d'Édouard Glissant, ce qu'on pourrait appeler son projet. La poétique de la relation correspond à une réflexion sur les échanges culturels et linguistiques mondiaux, rendue nécessaire par les conséquences de la colonisation, de la déportation des africains et des migrations massives et mondiales de populations. Glissant tente de penser une autre mondialisation, un autre devenir-monde face à la globalisation ou plutôt il se met à l'écoute de ce qui est venu à constituer les marges de cette mondialisation. Il définit le Tout-monde comme le recensement du Divers, c'est-à-dire de l'intégralité de cette diversité comme il le déclare dans un entretien : « la totalité est dans les marges ». Cette conscience du
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L’Époque de la Renaissance (1400-1600), vol. 4, Crise et essors nouveaux (1560-1610), Tibor Klaniczay, Eva Kushner & Paul Chavy, eds. The Hague & Philadelphia: Benjamins, 2000: 553-562
Apostolia, publication de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale, Paris,, 2020
Ch. Pradeau et T. Samoyault (eds.), Où est la littérature mondiale ?, 2005
Les actes de colloques du musée du quai Branly, 2009