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2023, Catalonia
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Meta: Journal des traducteurs, 2017
La rédaction de Contre Sainte-Beuve et d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust a été précédée par la traduction de The Bible of Amiens (1884) et de Sesame and Lilies (1865) de John Ruskin. L’examen de ces deux traductions montre que le traducteur s’en est inspiré pour échafauder le socle esthétique de son oeuvre à venir. En effet, la traduction des essais ruskiniens fait partie intégrante du processus d’apprentissage et de maturation qui devance et prépare la rédaction définitive de À la recherche du temps perdu. Cette traduction a consisté en une activité de transfert des contenus esthétiques de l’oeuvre de l’esthète anglais à la sienne propre. Nous essaierons dans cet article de montrer que le cadre esthétique d’À la recherche du temps perdu provient directement, avec quelques modifications que nécessite toute transformation créatrice, de sa confrontation avec les livres de Ruskin.
Continents manuscrits, 2023
Leopold Sédar Senghor was also the occasional translator of several English poets, including Gerard Manley Hopkins, for whom he always professed intense admiration. The Bibliothèque nationale de France holds several first drafts and revised typescripts of his translation of Hopkins’s masterpiece, The Wreck of the Deutschland, so we can see the progress of this challenging work he conceived as “a pleasant pastime”. Our reading of the translation and its drafts reveals a surprising poetic proximity (in terms of topics, rhythm and tropes) between Senghor’s own poetry and his translation of Hopkins, giving rise to two hypotheses: did Senghor impart his own style on the translation (a rather common practice among poet-translators) or does the whole enterprise testify to an unexpected poetic filiation?
Revue des études slaves, 2018
Version etoffeé d'une communication au colloque Traduire, ećrire, editer : France-Russie organisé par Olivier Kachler, Catherine Grall et Elena Galtsova à l'Université de Picardie les 2-3 dećembre 2010. Nous sommes inondeś de traduction russes. Rien d'un peu propre ne parait plus la-bas sans qu'un editeur geńeŕeux ne nous le serve imediatement en francais. Hier, on nous a reveĺé Tcheḱof ; demain, ce sera le tour de Korolenko, de Nadson ou de Minski. Alfred Rambaud, Journal des debats politiques et litteŕaires, 5 septembre 1893 1 On a coutume d'appeler minores les petites diviniteś de l'Antiquité (dii minores) ou les « petits poetes » grecs ou latins (poetae minores) qui ont fait l'objet d'editions sous ce titre. Je deśignerai ainsi les « petits » auteurs russes, dits secondaires, qui meŕitent cependant d'etre traduits pour leur valeur artistique ou historique. Pour etre dit « mineur », il faut que l'auteur occupe une place modeste dans la meḿoire litteŕaire des Russes, et pas seulement dans celle des Francais : Saltykov-Chtchedrine, peu connu en France bien qu'il cohabite avec Leskov dans la Pleíade, n'est pas un auteur mineur 1 . En deuxieme lieu, il s'agira uniquement des auteurs defunts, car pour les vivants, il est preḿaturé de prejuger de leur destin. C'est en effet du point de vue de la posteŕité qu'un auteur sera rangé ou non parmi les minores : T. Boulgarine ou V. Sollogoub, ceĺebres de leur temps, sont devenus des minores. Enfin, ne seront retenus que le roman ou la nouvelle des xixe-xxe Panorama de la traduction en francais des minores russes Revue des études slaves, LXXXVIII-4 | 2017 siecles (y compris la litteŕature pour la jeunesse, riche et varieé), en excluant la poeśie, le theátre, les ouvrages historiques, ideólogiques, les rećits de voyage, les meḿoires autobiographiques, et en laissant aussi de cote, sauf exception, les anthologies, les publications en revues, les recueils theḿatiques aux titres evocateurs dans lesquels on trouve nombre de minores repreśenteś par un rećit : les Conteurs russes, ou nouvelles, contes et traductions russes (traductions
Envoi des propositions avant le 15 octobre 2021. Ouvrage en français et en anglais. Titre en anglais: Literary Museums at Home: Literature Indoors
Cahiers de l’ILSL, 2016
Cet article est consacré au développement des idées de Potebnja dans les écrits des formalistes de Petrograd ei de Moscou, en premier lieu aux interprétations divergentes du concept de «forme interne du mot». Ce sont les tentatives pour en saisir le sens qui ont contribué à la mise en place de la théorie formaliste du langage poétique et nu développement des idées sur la spécificité de la sémantique poétique. En fait, toutes les variantes du formalisme russe ont eu en commun une conception relationnelle, remontant à Potebnja, de la forme en tant que telle et de la «forme interne» en particulier : par-delà leurs antagonismes, tous les formalistes la formulent, d'une façon ou d'une autre, de Šklovskij à Vinokur, et de Jarxo à Špet.
Methodos 21 (en ligne), 2021
Dans The Elements of Drawing, le célèbre critique d'art anglais John Ruskin endosse le rôle de professeur pour livrer, en trois longues lettres adressées aux débutants, son enseignement sur l'art du dessin. De cet ouvrage hybride, mêlant exercices, observations sur les couleurs, commentaires de peintures et descriptions lyriques de la nature, la postérité retiendra principalement un court passage sur la formation de la perception. Dans une note de bas de page du premier chapitre, Ruskin nous dit en effet que « toute la force de la technique picturale dépend de la possibilité pour nous de retrouver ce que nous pourrions appeler l'innocence de l'oeil ». Cette note célèbre a fait l'objet de nombreux commentaires (chez E. Gombrich et N. Goodman notamment), qui viennent discuter, et souvent réfuter, la possibilité d'un regard vierge. À rebours des lectures de surplomb qui autonomisent ce passage et le transforment en « théorie », nous proposons de revenir au texte de Ruskin en pensant l'innocence de l'oeil dans son articulation singulière et fondatrice aux exercices qui l'accompagnent. L'hypothèse que nous soumettons est la suivante : c'est l'exercice, dans sa conduite réitérée, qui permet de comprendre le sens de l'innocence perceptive. Bien loin d'un apprentissage scolaire, l'exercice du regard engage chez Ruskin une manière d'être au monde. In The Elements of Drawing, the famous English art critic John Ruskin takes on the role of teacher to deliver, in three long letters addressed to beginners, his teaching on the art of drawing. In this hybrid work, which combines exercises, observations on colours, comments on paintings and lyrical descriptions of nature, posterity will mainly remember a short passage on the formation of perception. In a footnote to the first chapter, Ruskin tells us that "the whole technical power of painting depends on our recovery of what may be called the innocence of the eye". This famous note has been the subject of numerous commentaries (by E. Gombrich and N. Goodman in particular), which discuss, and often refute, the possibility of a virgin gaze. In contrast to the overhanging readings that isolate this passage and transform it into "theory", we propose to return to Ruskin's text by thinking of the innocence of the eye in its singular and foundational articulation to the exercises that accompany it. We submit the following hypothesis: it is the exercise, in its repeated conduct, that makes possible the understanding of the meaning of perceptive innocence. Far from an academic learning process, Ruskin's exercice of the gaze is a form of life.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2002
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Transatlantica, 2013
Women in French Studies, 1997
Bulletin d'Analyse Phénoménologique, 2023
Esempi di seconda mano
TTR, 1998
L'Année balzacienne, 2011
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 1999
Palimpsestes n° 34, 2020
Études de stylistique anglaise , 2019
in Emili Casanova Herrero, Cesáreo Calvo Rigual (eds.), Actes del 26é Congrés de Lingüística i Filologia Romàniques (València, 6-11 de setembre de 2010), vol. II, Berlin, W. de Gruyter, 2013
Analisi linguistica e letteraria, 2006
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 2012
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 1998
Postérité de John Ruskin. L’héritage ruskinien dans les textes littéraires et les écrits esthétiques (pre-print), 2011