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1999, Studia Islamica
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457 pages
1 file
Une vue synthétique sur les différentes approches du Coran : tradition, polémistes chrétiens et recherche académique
2019
Vol. 1: Etudes sur le contexte et la genèse du Coran Vol. 2a : Commentaire et analyse du texte coranique. Sourates 1 à 26 Vol. 2b : Commentaire et analyse du texte coranique. Sourates 27 à 114
Créé en novembre 1986, l'institut Khéops propose, à Paris ou par correspondance, divers cycles de conférences et des enseignements spécialisés sur l'Égypte et l'Orient anciens. Ces enseignements s'adressent à toute personne, quel que soit son niveau d'études, qui désire approfondir ses connaissances des écritures et langues ou des civilisations antiques.
Entretien publié le 16/10/2009 par la rédaction de Oumma.com HISTORICITÉ & CIRCONSTANCES DE RÉVÉLATION OU ASBÂBU-N-NUZÛL Problématique : Le Coran est, bien évidemment, au coeur de la vie du musulman, il est aussi le Coeur de son coeur, l'Esprit de son esprit, la pulpe de sa moelle. L'image du Coran est, bien évidemment, notre Prophète, SBSL. Dans le contexte de plus en plus délétère que notre temps sécrète, où la bêtise le dispute à l'incompréhension, il n'est donc pas étonnant que le Coran et la noble figure du Prophète, SBSL, soient les cibles répétées d'attaques de tout feu. L'insulte ne salit que celui qui la professe, mais, au delà des caricatures, force est de constater que le Coran fait tout particulièrement l'objet de campagnes de dénigrement. Depuis Quraysh et les Gens du Livre de Médine, en passant par les bas Moyen-Âge et la stratégie colonialiste, les arguments sont, à peu de choses près, toujours les mêmes. Nous n'aurons pas à faire ce rappel historique, car l'actualité islamophobique ne fait en la matière preuve d'aucune originalité. Nous aurions pu citer Noedelke au XIX ème siècle et son « Histoire du Coran », père fondateur moderne de l'hyper critique du Coran. Mais point ne sera nécessaire. Pas un jour qu'un « spécialiste », ou un « journaliste », un politique, une « star » en mal d'audience, un « écrivain » à la recherche du bestseller , syndrome de Rushdie s'il en est, ne viennent nous en rappeler les poncifs : Le Coran est un plagiat de la Bible, il a été écrit par des rabbins, des lettrés syriaques, des chrétiens convertis à l'Islam, etc. L'embarras du choix, calomniez il en restera toujours quelque chose semblent dire ces éternels Machiavels. Mais, dès lors que l'on se prétend historien ou spécialiste de l'islam, de tels propos ne sont qu'escroquerie intellectuelle, nous excuserons les autres de leur ignorance…
Introduction aux religions préislamiques d'Arabie du Nord (suite). Un exemple de sanctuaire préislamique : le Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ. L'organisation d'un sanctuaire préislamique est présentée à travers le site du Jabal Ithlib à Madā'in Ṣāliḥ/Hégra (Arabie du NO) : l'interprétation des structures rupestres de petites dimensions est discutée : niches à bétyles, autels, citernes, banquettes, parfois accompagnées de dédicaces nabatéennes donnant une onomastique très riche : présentation et commentaires de deux inscriptions : à Shay' al-Qawm, et à al-'Uzzā et au Maître du Temple.
Les Ecritures saintes examinées à la lumière des connaissances modernes.
Le Coran en question? Prélude Il n'y a pas meilleur sujet pour un journaliste, un écrivain, un penseur ou un chercheur inconnu et galérant au fond d'un bureau d'un centre universitaire ou un autre de recherches, que de sortir un livre ou d'accoucher d'un article ayant trait à l'Islam et ses composantes, aux musulmans ou à leur patrimoine. Publicité, "notoriété" et diffusion assurées. Non que la plupart du milliard de musulmans vont courir acheter ou lire le livre. Beaucoup d'entre eux en sont incapables même s'ils le désirent. Si le livre "fait l'apologie", d'une manière ou d'une autre, de la catégorie dont nous parlons, il sera peut-être diffusé dans l'espace géographique concerné et différentes traductions verront vite le jour. Si, au contraire, le livre est d'une autre musique, il ne sera pas diffusé dans leurs pays ou tout simplement sera interdit de circulation pour laisser la voie à d'autres publications plus charnelles. Dans ce cas, un phénomène extraordinaire se produit chez les musulmans. D'abord, il y aura certainement un "mufti" ici ou là, qui veut lui aussi sortir de l'anonymat, pour produire, vite fait, une "fatwa". Cette "fatwa" varie selon les échos ou le compte rendu arrivé au "mufti" puisque celui-ci n'a pas lu le livre dans la majorité des cas. soit qu'il ignore la langue originale du produit, soit qu'il ne veut pas le lire. "Fatwa" annoncée, boule de neige désamorcée! Certains s'en réjouissent. Pourtant c'est une erreur monumentale de certains "muftis". On n'ignore pas que des énergumènes de toutes les confessions attendent avec impatience une "loi" rabbinique, une "fatwa islamique", un "ordre ecclésiastique" ou un "décret bouddhiste" pour perpétrer un crime "au nom de sa religion". Nous condamnons pareil crime. Reste donc que "le portable arabe" fonctionnera à merveille: critiques, palabres, intimidations, "études", assemblées même… donneront à l'auteur une audience et une "notoriété" qu'il ne mérite pas le plus souvent. L'auteur est arrivé à son but, même si l'espace géographique musulman est exceptionnellement pris en compte par les éditeurs occidentaux. Directement, ou indirectement, ses tes savants juifs ou judéo-chrétiens ou les musulmans de leur espèce aient quelque chose de nouveau à propos du Coran. Si. Quoi? Chorale en Ut : «On s'est plaint très souvent, comparativement, du retard de la pensée scientifique, historique, anthropologique, linguistique, appliquée aux textes et aux institutions islamiques», pianotait, déjà, Constant Hames dans «Archives de Sciences Sociales des Religions 108-29, OCTOBRE-DECEMBRE 1999». «La critique historique du texte coranique a pris un retard d´un siècle et demi par rapport aux travaux qui ont exposé les textes bibliques à la lumière de l´histoire humaine», tambourine le tunisien Mondher Sfar dans son «petit» livre «Le Coran est-il authentique? (Editions Sfar, 2000)». «Contrairement au judaïsme et au christianisme, l'islam n'a pas encore été soumis à la critique historique et scientifique. Cette approche, récente, se fait dans la douleur» vocifère (Sciences & Avenir/janvier 2003). Interlude : Ce ne sont là que quelques morceaux choisis de "Musique aux coeurs" d'une symphonie sentimentale litanique si longtemps jouée par l'Orchestre Philharmonique Mondial lors d'une décennie. On notera, pour cette reprise saisonnière, que le "pianiste" Constant Hamès a joué l'ouverture en 1999, le "1 er tambour" Monder Sfar l'enchaînement, en 2000, le "flûtiste" Xavier Ternisien, le crescendo en 2001 et le "baryton" Sciences & Avenir, l'attaque en 2003. On remarquera, en passant, que les dates des publications citées englobent l'embrasement de la Palestine contre l'occupation
Discusses the apocalyptic features of the Qur'an
2004
par M me Ursula SCHATTNER-RIESER, membre correspondant L'idée de faire une conférence sur ce sujet a germé à la suite des événements de printemps 2003 en Irak. L'intitulé de notre conférence est dû à l'assonance, encore plus pertinent en allemand: Babel und Bibel.
Le Coran déclame sans cesse l'épopée des hauts faits de l'Alliance. Il ne fait que cela. Il regorge de toutes les typologies de celle-ci : exode réactualisé en hiǧra, invocations enflammées au Mont Ṭūr sīnīn – Sinaï transplanté en Arabie méridionale –, hyper sacralisation et focalisation de l'espace divin – maison de Dieu et espaces consacrés à Dieu (ḥaram ) – descentes incessantes de signes –‘ayat –, Shekinah apaisante accompagnant l’ouverture de l’ultime combat et enfin de l’Esprit Saint planant sur certains élus, élevés (2/253, 19/17, 4/171, 2/87, 16/102). Cette Shekinah, manifestation particulière de la présence de Dieu, en certains lieux ou à certaines personnes, dans des circonstances exceptionnelles – sur le Sinaï (Ex 24, 14-15), dans la tente de réunion (Ex 40. 34-35) et dans le Temple de Jérusalem (1 R 8, 10-11 ; Ez 43,4-6), la montagne du sanctuaire – « descend » sur le messager aux sourates 2, 9, 48 x2 – lors d’un combat eschatologique.
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Orbis Biblicus et Orientalis 287, 2019
Le Saint Coran et la Lumière de l'Imāmat, 1979
Sélections bibliographiques, 2018
Le Coran et la Spiritualité, 1977
Le Festin. Une lecture de la sourate al-Mâ'ida, 2007
Oriens Christianus n°95, 2011, pp. 247-270
Contribution au Numéro spécial de la revue L’Ouest saharien « Regards sur le patrimoine », no.15. Dir. Olivier Schinz. Titre : « Diffusions livresques autour du Coran dans le Maroc contemporain. Librairie et édition ». , 2021
Revue de l’histoire des religions, 2005
Journal of Qur’anic Studies, 2023
Vision critique des textes fondateurs de l'islam Coran et Sunnah, 2014
Mélanges de Science Religieuse, 2021
in A. Fenet, M. Passini, S. Nardi-Combescure (eds), Hommes et patrimoines en guerre. L’heure du choix (1914-1918) (Colloque international: Archéologues et historiens de l’art à l’épreuve de la Grande Guerre, École Normale Supérieure, Paris, 27-28 janvier 2017), Dijon 2018, pp. 219-238