Les femmes entrepreneures et la transmission d’entreprise

La communication des femmes entrepreneures "Chacune des deux doctrines différentes est soit honnête soit fausse, ou elles sont toutes des menteuses, et elles mènent toutes à une seule signification, la vérité, donc si vous enquêtez et que vous paraissez plus doux, l'accord sort, le différend prend fin." Alhazen IBN-AL-Haythem

Revue française de gestion, 2010

Christina Constantinidis, « Représentations sur le genre et réseaux d'affaires chez les femmes entrepreneures », Revue française de gestion 2010/3 (n° 202), p. 127-143.

2008

Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise

L’entrepreneuriat constitue pour les femmes marocaines une opportunité d’accéder à des activités génératrices de revenus. Notre objectif est de comprendre le processus entrepreneurial de ces femmes, en distinguant trois réalités différentes : les femmes chefs d’entreprises, les femmes exerçant une profession libérale et les femmes en coopérative. Cibler trois groupes nous permet d’aller au-delà des généralités sur l’entrepreneuriat féminin pour en montrer la complexité et la diversité. L’analyse du processus entrepreneurial de ces femmes va mobiliser des variables individuelles et familiales, mais aussi les spécificités liées aux caractéristiques de leur entreprise et à leur secteur d’activité ainsi que les caractéristiques socioéconomiques, culturelles, politiques et juridiques du Maroc. Sur base d’une étude qualitative auprès de 60 femmes entrepreneures, nous montrons les paradoxes au sein desquels les femmes entrepreneures marocaines exercent leurs activités, tentant de concilier...

Revue Organisations & territoires

Dans cet article, les auteures s’attaquent aux stéréotypes et proposent une réflexion critique sur l’entrepreneuriat des femmes, au moyen de l’exploration de mythes liés à la création d’entreprises, et plus spécifiquement à ceux entourant les secteurs d’activité dans lesquels oeuvrent les femmes entrepreneures. On y aborde notamment l’accessibilité des secteurs d’activités et les déterminants sociaux influençant le parcours des femmes entrepreneures. Plutôt que de se limiter une présentation descriptive, les auteures cherchent à comprendre pourquoi certaines situations perdurent. Il ressort que la situation des femmes est fortement enracinée dans un écosystème entrepreneurial où les biais persistent et par conséquent favorisant peu la diversité d’entrepreneurs. Des recommandations et pistes d’actions sont proposées pour contrer ce modèle unique.

quels sont les freins externes mais aussi internes au développement de l'Entrepreneuriat au féminin. Quels outils? Y a t-il un changement générationnel?

2006

Cette communication présente des résultats de recherche afférant à la reprise d'entreprise familiale par des filles d'entrepreneurs. Nous identifions les différentes stratégies mises en oeuvre par les femmes repreneuses dans ce contexte d'entreprise familiale pour asseoir leur crédibilité et affirmer leur identité de femmes chefs d'entreprise. Ces stratégies peuvent se concevoir en termes de choix des personnes-clés dans leur entourage, de développement de compétences spécifiques, de gestion des ressources humaines, ou de comportements en matière financière et bancaire.

2014

L'économie sociale et solidaire est portée essentiellement par des femmes en Haïti. Mais celles-ci sont cantonnées dans des activités économiques informelles. Dans cet article, nous montrons que ces femmes constituent, par leur expérience et leur insertion dans des réseaux sociaux, un bassin d'acteurs stratégiques pour le développement de l'économie sociale et solidaire. Nous proposons donc de les soutenir à travers une démarche de professionnalisation entrepreneuriale. Rezime : Nan peyi Ayiti, se fanm yo prensipalman ki pote chay ekonomi sosyal la ak ekonomi solidè a. Men, medam yo plis tabli nan aktivite ekonomik enfòmèl. Nan atik sa a, nou demontre, fanm yo, apati eksperyans yo epi rantre yo nan rezo sosyal yo, se yon sous estratejik pou devlopman ekonomi sosyal epi solidè a. Nou pwopoze pou yo jwenn èd apati yon demach pwofesyonèl nan antrprenarya.

Oser dire-Poser des conditions-Refuser un poste dit "de pouvoir" Réflexion autour des moteurs de carrière et des choix professionnels de femmes dirigeantes en France Cette étude a été réalisée en deux temps : une 1ère enquête, menée au sein des participantes du collectif Women Board Ready ESSEC en 2021/2022 1 puis une série d'interviews 2 de femmes dirigeantes ayant réalisé un " pas de côté" et acceptant de témoigner de leur vécu enrichie du regard de quelques experts en recrutement et coachs. L'enquête a été administrée de nouveau auprès des participantes de la promotion Women Board Ready ESSEC 2022 (plus jeune et plus assertive) et la lecture d'ouvrages, rapports, sondages et études publiés sur le sujet entre mars 2022 et mars 2023 a complété le travail. Cette version finale n'aurait pu aboutir sans le soutien de Françoise Drouet, Anne Dumesge et Viviane Strickfaden, ni le travail patient de Lucie Rigaud, étudiante ESSEC 3 Programme « Women Empowerment »-CEDE CERESSEC Tous droits réservés @Viviane de Beaufort-@CEDE Les femmes ayant répondu à l'enquête sont des Alumnae du programme Women Board Ready-ESSEC qui constitue un vivier de parcours professionnels de haut niveau et divers en entreprise ou des indépendantes. L'étude a ensuite consisté à frotter les résultats de l'enquête aux articles, études et ouvrages approchant ce sujet peu émergé pour consolider le diagnostic. Entre 2022 et 2023, il est frappant de constater que ce sujet inaudible devient clé et est abordé par des articles de presse et des rapports de de consultants. Il n'en reste pas moins que la recherche académique est encore rare, alors même que les entreprises sont interpellées par ce phénomène de prise de parole active et résolue de femmes à qui l'on propose les postes de plus haut niveau et cherchent à comprendre et on peut l'espérer à évoluer

Che vuoi ?, 2007

Bonjour Souhila. Comment vas-tu ? » -«Bof. » fi y avait déjà vingt minutes que Souhila «attendait», venue à l'avance pour jouer aux jeux des plus petits et pour feuilleter les revues, en particulier les pages de l'horoscope ou celles de ses artistes préférés. Elle rentre dans mon bureau avec la revue Elle et se met à rêver devant autant de femmes belles, séduisantes, riches et bien habillées. Je m'interroge: « V ais-je ou non lui demander de fermer son Elle pour passer aux choses sérieuses et lui demander, par exemple, ce qu'elle aimerait dire aujourd'hui?» En effet, selon les jours, je choisis de parler avec Souhila en gardant Elle entre nous deux, ou bien je lui demande de le mettre de côté pour quelques instants. Garder Elle, c'est rêver avec elle. Ne pas le garder c'est rêver aussi, mais autrement, en lui demandant de m'introduire à sa vie. Pendant longtemps, Souhila est venue pour ne pas penser, pour oublier, tête de linotte, tête en l'air, tête je ne sais pas, tête ça m'est égal. Elle demandait de jouer aux jeux des plus petits, à tous ces jeux « que je n'ai pas chez moi », le jeu de « Qui est-ce? » en particulier. Jeu à être ensemble, à être bien ensemble. Le temps passait, Souhila jouait. Pour les parents, elle allait au cours. La porte du Centre médicapsychologique est voisine de la porte d'une étude notariale. C'est à l'étude (notariale) que la mère de Souhila était venue demander une aide, c'est-à-dire des cours de rattrapage. Pour toute la famille, nous étions une annexe de l'école, chargés de réparer les manques de l'institutrice. Les parents de Souhila ne pouvaient se remettre en cause personnellement. Bien sûr, le père était déprimé, cafardeux; bien sûr, la mère était excédée parce que les enfants n'écoutaient pas ou parce que le mari n'était pas content; mais ne sont-ce pas là les impondérables de toute famille? Pourquoi est-ce que ça n'allait pas chez eux, alors que ça allait chez les cousins venus en France au même moment? Pourquoi est-ce qu'on orientait le fils ainé vers un CAP de