Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2016, Centre de recherche Phi - Laboratoire de phénoménologie et d’herméneutique
…
20 pages
1 file
Agenda http://phi.ulb.ac.be/uploads/AfficheEclats%20du%20rien.pdf Note : le texte ci-dessous est un énoncé enrichi par rapport à celui prononcé assez librement lors de la conférence. Je n'y fais toutefois pas figurer la notice de présentation par laquelle j'avais commencé mon exposé ni le résumé des questions-réponses qui suivirent. Certaines d'entre elles me serviront peut-être à rebondir, vers d'autres questions. D'autres sections sont par contre un peu plus développées. J'ai conservé les expressions qui rendent compte de l'oralité. Il y aura toujours un chiasme entre la parole et l'écrit. S'il devait y avoir un prolongement papier à ce travail, je crois que la forme et (sur certains aspects) le fond, continueraient à évoluer. Dans l'état, il me semble que c'est un compte-rendu assez fidèle du travail en cours, qui caractérise l'esprit du blog sur lequel je mets cette contribution à disposition. Il va de soi également qu'une intervention dans un colloque, séminaire, journée d'étude, prend sa place et une partie de son sens par sa mise en relation avec les autres interventions. Même si chaque pensée se donne à entendre indépendamment, il y a un tout, qui comme on s'en doute, est plus que la somme des parties. Dans le cas qui nous occupe, ce propos consacré à la clarification d'une « Question du « rien » aux limites de l'oeuvre d'Hannah Arendt », n'aurait pas beaucoup d'intérêt s'il n'était pas rapproché des analyses plus fondamentales qui touchent à la pensée du « rien » (néant, vide…), « objet », « concept », paradoxal s'il en est, dont une partie de la recherche en ontologie, en phénoménologie et en logique s'occupe depuis un siècle, recherches dont il nous a été donné d'entendre quelques fulgurances ou éclats au cours de ces deux journées d'étude. Je remercie le Professeur A. Mazzù de m'avoir donné l'occasion de m'exprimer. Je remercie également les participants pour leur écoute et la qualité de leurs retours. Je choisis d'illustrer l'article pour le blog, avec la reproduction d'un tableau que j'ai découvert grâce à une des interventions, consacrées au dialogue d'un thème issu de la pensée de Merleau-Ponty avec le travail de l'artiste coréen Lee Ufan.
Deux amis parlent de la philosophie. L’un est professeur de philosophie, l’autre pas. Le premier s’explique sur le sens de sa profession, et cela va les emmener jusqu’à une discussion concernant le sens des mots ‘gauche’ et ‘droite’. Le non-philosophe entame la conversation.
Théologiques, 1996
RÉSUMÉ Le rien apparaît d’emblée comme un de ces concepts étrangers, même rébarbatifs, aux théories féministes. Luce Irigaray l’a abordé dans son essai sur Martin Heidegger. Elle établit un lien entre la manière dont il construit le rien et la néantisation du ‘féminin’ dans le discours. En son projet discursif, il logerait ‘elle’ au lieu de la gratuité même, du don qui se donne sans limite de ressource et sans retour. Mais ‘elle’ est aussi ailleurs, celle qui parle et qui invite à un échange. Le chemin de l’homme vers le rien et la gratuité pourrait ne plus habiter le langage de l’indifférence sexuelle.
Le Neutre : 1er dossier de l’été 2015 coordination par Alexandre Couture-Mingheras et Thibaud Zuppinger
Comment penser la neutralité d’un point de vue phénoménologique ? Nous tenterons de mettre en évidence les positions de Merleau-Ponty et de Patočka sur cette question et d’établir en quoi elles sont novatrices et fécondes. Si les deux auteurs mettent épochè en oeuvre, il faut néanmoins préciser que l’accent est mis, chez Patočka, sur la neutralisation du vécu – la conscience doit être intégrée dans la parenthèse de l’épochè – alors que Merleau-Ponty s’attache plutôt à libérer la phénoménalité de l’objectité en neutralisant la position préalable du néant qui sous-tend toujours la détermination de l’être comme objet. Le résultat en est, de part et d’autre, la libération du champ phénoménal (le degré zéro de visibilité), en son autonomie, c’est-à-dire en tant qu’irréductible à l’objet et, par là-même, non reconductible à la conscience. Avec ce champ phénoménal se découvre le sens originaire du subjectif, qui n’est plus prédicat de la conscience mais synonyme de la phénoménalité même en tant qu’elle est tributaire de notre vie. Cependant, cette indétermination radicale du champ phénomenal est-elle un défaut de détermination ? La question se pose d’autant plus que son caractère d’apparition est neutre et ne peut pas être référé à une objectité. Par contre, si l’absence de détermination peut être comprise comme une présence différée, d’où vient le principe d’indétermination de la thématisation phénoménologique du neutre ?
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2023-1-page-171.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Actes du colloque de Paris X-Nanterre, 1994
This study is concerned with the interpretation of French noun phrases containing an instance of the indefinite determiner AUCUN, which may be seen as existential quantifier in the scope of negation. Such noun phrases give rise to two distinct readings according as they appear in existential or declarative sentences, particularly in the subject position. In existential propositions an NP of the structure AUCUN N is used to asset the non existence of entities, substances, or sets of the category denoted by N relative to a specific location in time and space, as in Dans cette région, il n'y a aucune classe maternelle de plus de quatorze enfants. This reading of AUCUN N is being refused to as non referential. In a declarative sentence like Aucune maison n'a été épargnée, the negative quantifier operates on a finite, specific subset of entities of the category N (i. e. maisons), the existence of which is presupposed. It is asserted that the action, process, or state denoted by the verb does not hold for any of the members of this subset. This reading is claimed to be referential. The question addressed here is that of identifying the factors which determine the interpretation of an actual utterance. In fact, ther exist no simple formal criteria for deciding whether a given utterance containing a noun phrase of this structure should be analysed as declarative rather than existential, except where an explicit use of an impersonal construction such as il y a is involved. This problem must clearly be solved in order for a parser to work out valid inferences from this type of sentences. My approach is exclusively semantic, but an analysis along pragmatic lines may prove necessary in the end to account for certain cases. An analysis of the data obtained from a computer readable corpus yields the following results. A non referential reading is alone available for a subject NP of the type AUCUN N inpassivized sentences, if its head noun features the properties abstract and syncategorematic, and if it takes a verb which typically collocates with this noun (a « support » verb). Furthermore, there is a strong tendency for any subject NP containing AUCUN to be interpreted non referentially when combined with an intransitive existential verb, although a referential reading is shown not to be entirely excluded. On the other hand, the referential reading obtains whenever the nominal head of the subject NP is categorematic and subcategorized animate or concrete and combines with a verb whose semantic structure is sufficiently rich to gurarantee its autonomy. The combination of a verb, which imposes few semantic constraints on its subject – or none – and a subject NP denoting a concrete or animate referent, tends to produce an ambiguous sentence, which may only be disambiguated by taking pragmatic factors into account. Résumés Les syntagmes nominaux déterminés par l'indéfini AUCUN – que l'on peut envisager comme un quantificateur existentiel intégré dans le champ de la négation – reçoivent deux interprétations distinctes, surtout en position de sujet, suivant qu'ils apparaissent dans un énoncé déclaratif ou existentiel. Une lecture non référentielle s'impose en proposition existentielle, où ces SN contribuent à asserter la non existence ou l'absence d'objets (ou de substances ou d'ensembles d'objets) de la catégorie désignées par le nom tête. L'énoncé Dans cette région, il n'y a aucune classe maternelle de plus de quatorze enfants en constitue un exemple caractéristique. Le rôle de la sémantique dans l’interprétation de aucun 17 Linx, 5 | 1994 Dans des énoncés déclaratifs, comme Aucune maison n'a été épargnée, ce quantificateur négatif opère sur un sous-ensemble fini et spécifique d'objets de la catégorie dénotée par la tête nominale (c'est-à-dire maisons). L'existence de ce sous-ensemble étant présupposée, cette lecture est qualifiée de référentielle. Le problème traité dans cet article est celui d'identifier les facteurs responsables de la sélection de l'une ou de l'autre lecture. En fait, il n'existe pas de critère formel simple permettant de décider si un énoncé donné doit s'analyser comme déclaratif ou existentiel, sauf quand celui- ci fait intervenir une construction impersonnelle comme il y a. L'approche adoptée ici consiste à explorer les possibilités d'une analyse purement sémantique cantonnée dans la phrase. Une éventuelle analyse pragmatique interviendra à un stade ultérieur pour rendre compte des cas demeurés ambigus au niveau phrastique. Un examen des données fournies par un corpus informatisé a donné les résultats suivants : Un SN déterminé par AUCUN et sujet d'un verbe passif accepte seulement la lecture non référentielle, lorsqu'il a un nom tête syncatégorématique marqué [abstrait] et qu'il s'accompagne d'un verbe support. Quant aux SN en AUCUN sujets d'un verbe existentiel, ils manifestent une forte tendance à recevoir une interprétation non référentielle. En revanche, la lecture référentielle s'impose dès que le nom tête du SN sujet est catégorématique et marqué [animé] ou [concret] et que la structure sémantique du verbe est suffisamment riche pour lui assurer une certaine autonomie. En combinant un verbe qui impose peu de contraintes sémantiques à son sujet – ou aucune – à un SN sujet dénotant un référent concret ou animé, on obtiendra souvent une phase ambiguë, dont l'ambiguïté ne sera levée que par une prise en compte de facteurs discursifs ou pragmatiques.
Le Coq-héron, 2002
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2002-3-page-77.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
In J. Leclercq et P. Lorelle (dirs.), Considérations phénoménologiques sur le monde, 2020
Depuis la volonté husserlienne d’instituer la phénoménologie comme « une science rigoureuse » jusqu’aux recherches contemporaines visant à « naturaliser la phénoménologie », la phénoménologie s’est toujours pensée dans son rapport aux sciences. Tantôt pour nourrir l’ambition d’une archi-science, tantôt pour corriger ou infléchir les méthodes des sciences positives, tantôt pour rejeter radicalement l’ambition scientifique en tant que telle, tantôt pour renouer un dialogue et négocier une répartition des tâches. Nous essayerons de dégager un bilan de ces relations et de voir dans quelle mesure les démarches phénoménologique et scientifique correspondent à des projets intellectuels compatibles. A notre sens, la phénoménologie n’est viable qu’en reconsidérant son rapport aux sciences ainsi qu’aux exigences propres à la pensée philosophique.
Radar
L’œuvre Telegeneric realities de l’artiste et théoricien Kenneth Feinstein s’attache à une période historique qui va de la fin du XXe au début du XXIe siècle et à des événements étendus sur tout le globe, dont les attentats du 11 septembre 2001 furent le plus choquant et peut-être le plus vu. Examiner le storytelling et la mise en scène de l’information télévisuelle — dont les canaux se diffusent via le réseau mondial qu’est le web — est ici l’objectif de Feinstein. Sa méthode en est la neutralisation des effets ; ses techniques : les collages, montages, superpositions d’images, disparitions d’éléments, ombres, surimpressions. Ces arrêts sur image et leur montage catalysent le temps et l’espace, les remontent et les réagencent, confondant les faits et leurs (f)auteurs, déplaçant le point de vue pour retrouver la conscience, par désynchronisation entre sujets et « objets temporels industriels » (Bernard Stiegler, 1994). La matière informationnelle est ainsi présentée et exposée selon...
Quand un rien nous arrive : si l'expérience d'un silence au second degré nous apprend à convertir le continu en vide, que serait l'expérience d'un bruit au second degré ? Et que nous apprendrait-t-il ? Nous convertissons le continu en silence parce que nous y sommes obligés : si le silence est une question de morphologie du son et d'échelle de temps, c'est aussi une question de survie. Autrement dit, sans conversion pas de silence, et sans silence pas de vide entre les sons (à) différencier, potentiellement signifiants (sans vide pas de signe ?). Au bout du compte et contrairement à ce que l'on pourrait croire, le silence au premier degré est théorique (idéal), le silence au deuxième degré est pratique (pragmatique). Claude Simon : (Diffusion d'un extrait d'émission de radio 1 .) 1 Extrait d'un ACR (Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 1998), production Jean-Luc Guionnet & Éric La Casa : Le bruit de fond. 2 laude Simon. 1960. La route des Flandres. Paris : Éditions de Minuit. licence creative commons Paternité Pas d'Utilisation commerciale Partage des conditions initiales à l'identiqUe © 2 L'AUTRE MUSIQUE REVUE 4 BRUITS QUAND UN RIEN NOUS ARRIVE Jean-Luc Guionnet-mars 2016 sans quelques intérêts, sans quelques choses signifiantes, ou intéressantes, autrement dit : sans quelques saillances qui l'entourent. Entre 2 mots, il y a un silence. Pierre Legendre : « Que signifie, le vide pour l'homme ? Nous savons qu'il faut du vide entre les lettres pour qu'il y ait des mots, et que sans la séparation des mots et des choses, il n'y aurait pas de vie de l'espèce humaine 3. » Fin de citation.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Arts et Savoirs, 2012
mesologiques.fr, 2014
Contre-Allée (Collège International de Philosophie), 2007
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2015
Philosophiques, 2012
« Circulez, il n'y a rien à voir ! De la vacuité d'une phénoménologie purement matérielle », Etudes phénoménologiques, 2004
in "La réecriture de l’Histoire dans les romans de la postmoderniteé", ed. S. Magni and M. Palombi, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2015
Anthropologie et philosophie sociale, 2013
Pandora, n°15, 2020
Eikasia n°49, 2013
Transversalités, 2009