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2023, Relations
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This article demonstrates that it is possible to map the network of Québec’s political journals. Through a bibliometric analysis, we reveal the configurations of the leading figures in these journals and the use and dissemination of authors that are quoted. More specifically, we ask: who are the authors writing in these journals, and what sources do they cite in order to defend their intellectual enterprises? By answering these questions, our contribution seeks to bring to light the very structure of this intellectual field, measuring the importance of each journal participating in the conversations taking place within the network. In identifying the core components of these networks, we will be able to identify the ideological gateways that form the clusters of journals competing for hegemonic positions. This research hopes to objectively reveal the positions of each journal and bring forward new hypotheses that might help further content analysis and interpretation
Recherches féministes, 2000
L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 1987
Les véritables débuts de la revue québécoise: anatomie d'un triomphe UÉTONNANTE prospérité du théâtre d'expression française à Montréal au début du XXe sicle tient à divers facteurs que nous avons tenté de cerner dans une étude à paraître. Tant dans le domaine de l'interprétation et de la scénographie que dans celui de la critique et de la réception critique, l'activité théâtrale connaît alors à Montréal l'une des plus glorieuses et des plus dynamiques périodes de son histoire. Les créateurs dramaturges participèrent activement de ce mouvement en quadruplant (de 1900 à 1910) le nombre de productions d'oeuvres locales et en créant des genres nouveaux. Ils devaient, en effet, détourner les francophones montréalais des scènes anglaises en leur offrant des types de spectacles originaux. C'est ainsi que le mélodrame religieux et la revue apparurent presque simultanément dans les quelques salles françaises de Montréal à partir de 1899. Leurs succès furent fulgurants. Certains de ces spectacles parvinrent à attirer plus de 40.000 spectateurs dans une agglomération qui comptait environ 150.000 francophones. Un Montréalais d'expression française sur quatre assista ainsi à la représentation de la Passion de Germain Beaulieu jouée par Julien Daoust au Monument National en mars 1902 ou à la revue Ohé! Ohé! Françoise! d'Ernest Tremblay, Léon May et Gaston Dumestre au Théâtre National en janvier et février 1909. Si les deux genres séduisirent rapidement le public local et attirèrent les foules, ils ne connurent pas, à moyen terme, la même destinée. Le drame religieux, après quatre années de succès ininterrompu (surtout avec Julien Daoust) disparut progressivement des scènes montréalaises et poursuivit sa carrière dans les régions. Il devenait le genre privilégié des troupes québécoises de tournées, ce qui ne l'empêcha pas de vivre encore quelques moments mémorables dans la métropole. 40 / VANNUAIRE THÉÂTRAL Le succès de la revue fut plus difficile, mais plus durable. Il faut comprendre que ce genre, très lié aux salles de cafés-concerts, ellesmêmes identifiées aux «Variety Theatres» américains qui florissaient dans la métropole, ne jouissait pas d'une très bonne réputation auprès des autorités politiques et diocésaines. L'abolition des salles de cafésconcerts (où Ton consommait de l'alcool en assistant au spectacle) survenue le 27 mai 1901 porta gravement préjudice au genre naissant et provoqua son éclipse pendant quelques années. La revue, devenue injustement suspecte, avait été confondue aux «leg shows» qui attiraient les marins du port dans les établissements bruyants de la rue des Commissaires. Il fallut attendre 1909 pour que la revue triomphe à nouveau. À partir de cette date, la faveur du public lui resta définitivement acquise et les autorités morales la tolérèrent. Bien entendu, ce règne qui s'amorçait est très intimement lié à des établissements et à des artistes. Nous n'entreprendrons pourtant pas, dans les pages qui suivent, de faire l'histoire de ceux-ci ni de ceux-là. Cette histoire relève d'une autre étude. Nous nous contenterons plutôt d'évoquer et de situer les plus grandes productions du genre, et d'en marquer l'évolution de 1899, date de son apparition, à la guerre de 1914-1918. 1. Les débuts En 1899, deux petits théâtres français triomphaient à Montréal. Le plus gros d'entre eux, le Théâtre des Variétés (situé sur Sainte-Catherine près de Papineau) regroupait la plupart des artistes qui, un an plus tard, devaient participer à la fondation du Théâtre National. L'El Dorado (sur Sainte-Catherine, coin Cadieux) était plus modeste. Il contenait 500 places et avait ouvert ses portes le 16 mars 1899. C'était le premier café-concert montréalais. On y présentait des farces, des sketches de duettistes et des monologues entrecoupés de chansons comiques. Le régisseur et directeur de l'établissement, le Français Durantel, avait participé aux débuts des cafés-concerts de Paris et avait fort bien compris les causes de leur succès. Elles tenaient pour l'essentiel au type de spectacles qu'on y offrait. Durantel estimait, en effet, que le * Ibid. 3 Ibid. * Ibid. 5S Julien Daoust, la Belle Montréalaise, op. cit., p. 22. 64 Ibid., p. 14. 70 / VANNUAIRE THÉÂTRAL coup, Daoust donnait à la revue un nouvel élan. Après Durantel et les Delville, après Tremblay et Dumestre, il marquait d'une troisième pierre Thistoire de la revue locale. En 1913, le burlesque québécois était né.
Études françaises, 2000
Revue d'histoire de l'Amérique française, 2018
Cet article analyse le déclin du réseau des revues d’idées indépendantistes qui survient à la fin des années 1960, au moment où le Parti québécois récupère en grande partie les idées, mais aussi les acteurs qui ont animé différentes publications au courant de la Révolution tranquille. Dans un premier temps, nous procédons à la cartographie des principaux noeuds intellectuels de la fin des années 1960, en présentant les animateurs, les idéologies et le potentiel de diffusion des revues étudiées. Dans un deuxième temps, nous revenons sur l’épisode de la fondation du Parti québécois et sur l’impact initial qu’a eu l’arrivée de la coalition centriste de René Lévesque sur le réseau intellectuel indépendantiste. Dans un troisième temps, nous abordons la question des transferts idéologiques et des liens politiques qui se sont établis entre les membres du réseau et le Parti québécois au tournant des années 1970.
C 'est à partir de novembre 1999, par suite des mobilisations à Seattle contre l'Organisation mondiale du commerce (OMC), que se multiplient les groupes occidentaux qui contestent, sur la place publique, la tournure que prend l'économie mondiale. Qu'ils réclament une réforme des institutions et des instruments de la mondialisation ou qu'ils les rejettent de façon radicale, les groupes engagés dans ce mouvement se rejoignent par leur analyse des multinationales en tant que menaces pour la démocratie, les droits du travail et les droits de la personne, ainsi que pour l'environnement. Le mouvement prend alors une ampleur sans précédent : des actes de désobéissance civile, des actions directes et des rassemblements sont organisés partout dans le monde contre les institutions et symboles de la mondialisation néolibérale.
Médiamorphoses, 2008
Le champ scientifique n’est pas épargné par les contestations de mai 1968. En particulier, dans la foulée du mouvement de mai, un certain nombre d’acteurs de la recherche formulent les premiers éléments d’un procès de l’institution scientifique. Cette critique, qui revêt d’abord des formes classiques (dénonciation des inégalités dans les laboratoires par exemple), va progressivement déboucher sur une contestation plus générale du rôle de la science dans la société contemporaine. Le présent article retrace les grands traits de ce mouvement, à travers l’étude des principales revues auxquelles il a donné lieu (Porisme, Labo-contestation, Survivre et vivre, Impascience et, plus tard, Alliage). Une attention particulière est prêtée au rôle de mai 68 dans la rupture éditoriale, tant formelle que conceptuelle, constituée par ces revues. Trois moments peuvent ainsi être dégagés : une période pré-68, au cours de laquelle les principaux thèmes de la critique des sciences sont élaborés, mais dans un « style » politique et éditorial qui sera radicalisé par la suite. Un seconde période, de mai 68 jusqu’au milieu des années 1970, donne aux événements de mai le statut de référence essentielle de la critique des sciences, qui fait alors preuve d’une effervescence et d’une radicalité peu communes. Puis, à partir du milieu des années 1970, la critique s’institutionnalise peu à peu, mais le radicalisme et la référence aux valeurs de mai 68, moins affirmés, restent des éléments structurants du discours.
2016
Le texte publie par Francoise Levaillant en 1975 est la premiere etude d’ensemble consacree a cette icone du « modernisme » qu’est L’Esprit Nouveau (1919-1925). Son interet est double : il inaugure une approche nouvelle de l’histoire des revues et il fait d’un periodique un outil historiographique apte a questionner le mythe moderniste, en reveler le fonctionnement et en devoiler les objectifs pour, finalement, mettre en doute son assise meme et sa limpidite trompeuse Il n’est pas indifferent que ce retour sur la premiere moitie du XXe siecle - terrain jusqu’alors peu frequente en France - s’operât au sein du groupe du CIEREC adosse au musee d’art contemporain de Saint-Etienne. Ces chercheurs avaient a cœur de considerer l’art de l’entre-deux-guerres dans toute sa complexite, telle une mosaique aux contours flous, ou l’imbrication de groupements d’avant-garde et de courants artistiques evolue en marge du recit d’une modernite triomphante. Beaucoup a ete ecrit, depuis la synthese mag...
Études d'histoire religieuse, 2012
Tous droits réservés © Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, 2012 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Circula, 2015
La résistance à l'anglais fait partie de l'histoire du français en Amérique du Nord. Avec la multiplication des échanges entre francophones et l'apparente anglomanie de la France, l'effort de francisation semble de plus en plus perçu comme une caractéristique québécoise. Que pensent les Français de cette intervention des Québécois sur la langue ? À partir des commentaires émis dans la presse française au sujet des quatre néologismes baladodiffusion, clavardage, courriel et pourriel, créés au Québec pour remplacer les mots anglais podcasting, chat, e-mail et spam, nous avons constaté que la perception des Français n'est pas homogène et varie en fonction de leur appartenance à l'un de ces trois types d'émetteurs : les spécialistes de la langue (linguistes, écrivains et autres) interviewés dans des articles, les lecteurs (dans les tribunes libres) et les journalistes (généralistes ou chroniqueurs).
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Études françaises, 2016
@nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise
Politix. Revue des sciences sociales du politique, vol. 25, n°100, 2012, p. 9-40
Clio, 2009
Xyz La Revue De La Nouvelle, 2009
« Nouveaux regards sur les “girouettes”… écritures et stratégies intellectuelles en Révolution », Nicolas Schapira, Dinah Ribard (dir.), On ne peut pas tout réduire à des stratégies, Paris, PUF, coll. "Les Littéraires", 2013, p. 43-69.
Communication et organisation, 1996
Bulletin d'histoire politique, 2008
La Critique d'art, de la Révolution à la monarchie de Juillet, 2013
Bulletin d'histoire politique
Mémoires du livre, 2012
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Diderot, 2020