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2007, Eric Gaziaux (ed.) ; "Philosophie et théologie. Festschrift Emilio Brito"- p. 301-319 (ISBN : 978-90-429-1957-0) Collection : Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensium - 206
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Seule une lecture attentive de la Kirchliche Dogmatik est à même d’en dégager la manière de pensée (Denkform). Le principe de cette herméneutique de la facticité sera présenté à partir de deux ouvrages de nature épistémologique, qui encadrent chronologiquement la période active d’écriture de la grande œuvre barthienne, la Kirchliche Dogmatik : la méthode de la Dogmatique est en effet préparée par l’ouvrage sur Anselme (1931) et confirmée dans son ultime cours à l’université de Bâle lors du semestre d’hiver 1961-1962 (1). On décrit ensuite son déploiement à travers quatre termes qui en décrivent la spécificité, et cette fois à partir de la Kirchliche Dogmatik elle-même (2). Un détour final par la philosophie essaiera de mieux caractériser cette herméneutique (3).
"Revue Théologique de Louvain" - Vol. 34, no. 3, p. 281-305, 2003
Does Karl Barth merit the hermeneutical discredit to which he has been subject especially in the French-speaking world? This article attempts to bring to light one aspect of his theology which is very present in the fourth volume of his Kirchliche Dogmatik by identifying the elements of the “hermeneutics of historicity”. Not only does Barth structure his Christology in terms of the historicity of the Mediator, but he also extends it by exploring the different dimensions of the historicity of revelation and thus gives to the Christological discourse both dramatic and narrative form. Karl Barth mérite-t-il le discrédit herméneutique dont il fait l’objet, spécialement dans l’aire francophone ? L’article entend mettre à jour un aspect de sa théologie, très présent dans le quatrième volume de la Kirchliche Dogmatik, en identifiant les coordonnées d’une « herméneutique de l’historicité ». Non content de structurer sa christologie en fonction de l’historicité du Médiateur, Barth la déploie en explorant les différentes dimensions de l’historicité de la révélation, imprimant au discours christologique une configuration dramatique et narrative.
2019
Karl Barth’s Hermeneutical Manifesto Gadamer said of the Römerbrief, in 1961 (thus immediately after the publication of Truth and Method), that it was « in spite of its aversion for methodological reflection a sort of hermeneutical manifesto » (der Römerbrief ist bei aller Abneigung gegen methodologische Reflexion eine Art hermeneutischen Manifests”, Hermeneutik und Historismus, GW 2, 391). To what extent is the Römerbrief something like a hermeneutical manifesto? There are at least three ways to tackle this question : 1/ on could first focus on the reception of the Römerbrief in hermeneutics, say, in authors such as Heidegger, Gadamer, Bultmann and Ricœur ; 2/ on could secondly sort out Barth’s own relationship to hermeneutics : in 1919, he could not know of the developments of philosophical hermeneutics, but he was certainly familiar with the hermeneutics developed within Protestantism, that of Schleiermacher for instance ; 3/ one could lastly try to sort out the inherently hermeneutical character of the Römerbrief, i.e., the way in which the Römerbrief itself puts forward a hermeneutics that anticipates and will have inspired some of the developments of later hermeneutics. This is the perspective that we will adopt. Le manifeste herméneutique de Karl Barth Gadamer a dit du Römerbrief, en 1961 (donc immédiatement après la parution de Vérité et méthode), qu’il s’agissait, « en dépit de son aversion pour la réflexion méthodologique d’une sorte de manifeste herméneutique » (der Römerbrief ist bei aller Abneigung gegen methodologische Reflexion eine Art hermeneutischen Manifests”, Hermeneutik und Historismus, GW 2, 391). En quoi le Römerbrief est-il une sorte de manifeste herméneutique? Il y a au moins trois façons d’aborder cette question : 1/ on pourrait d’abord s’intéresser à la réception du Römerbrief de Barth en herméneutique, chez des auteurs comme Heidegger, Gadamer, Bultmann et Ricœur ; 2/ on pourrait ensuite s’interroger sur le rapport de Barth à l’herméneutique : en 1919, Barth ne pouvait connaître l’herméneutique philosophique, mais il a certainement connu les herméneutiques du protestantisme, dont celle de Schleiermacher ; 3/ on peut enfin s’intéresser au caractère intrinsèquement herméneutique du Römerbrief, c’est-à-dire à la manière dont le Römerbrief met lui-même en œuvre une herméneutique qui anticipe et aura inspiré certains des développements de l’herméneutique plus tardive. C’est cette dernière perspective qui sera la nôtre.
Original français de Martin Leiner Michael Trowitzsch (hg.) ; "Karl Barths Theologie als europäisches Ereignis"- p. 30-47 (ISBN : 978-3-525-56964-1), 2008
La tâche assignée par le titre qui m’est confié est doublement problématique. Ce n’est pas à propos d’herméneutique que Barth est habituellement invoqué, autrement que comme repoussoir, et surtout pas en France ! Il sera donc question d’un déplacement dans les études barthiennes et, qui plus est, reçu assez tardivement en France et en Belgique. Le présent article vise à expliquer les raisons de ce déplacement et les motifs du retard de cette réception francophone. L’article comprend deux moments. Dans un premier temps, il faut s’interroger sur la spécificité de la situation francophone. Dans un deuxième temps, on s’arrête sur une proposition d’interprétation globale, récemment apparue en milieu francophone, relativement à l’herméneutique théologique barthienne.
1999
Afin de comprendre le role de ce court poeme japonais dans la recherche litteraire de R. Barthes, l'A. montre comment la pratique du haiku lui semble constituer le fil directeur qui, de maniere tantot plus visible, tantot plus cachee, rattacherait Incidents a Vita Nova.
Jérôme de Gramont & Vincent Holzer ; "La Révélation. Lectures philosophiques et théologiques", 2020
L’hypothèse qui me servira de fil conducteur consiste à avancer que Barth emploie la notion de révélation à une double fin, positive et critique. C’est en commençant et en terminant par la révélation que Barth trace le chemin tout à fait singulier de sa théologie et qu’il prend distance des autres propositions. La notion de révélation lui sert à justifier ses choix et à écarter les solutions concurrentes. L’essentiel de ma présentation consistera à exposer ces choix parce que je tiens le point de vue barthien pour une position forte et traditionnelle même si les critiques pointent déséquilibres et points aveugles, qui sont réels mais pas insurmontables. En conclusion, il conviendra d’évaluer l’usage barthien du concept de révélation en le rapportant à la diversité interne du domaine biblique et de ses traductions théologiques.
Théologiques, 1 (2), 9-23, 1993
Le propos de cet article est de faire ressortir l'actualité que peut avoir la notion de canonicité dans la perspective d'une philosophie herméneutique. Si l'on peut dire de la philosophie moderne qu'elle est en général hostile à toute autorité qui viendrait s'imposer de l'extérieur à la raison, la mise en question, par l'herméneutique, de la souveraineté de la subjectivité pourrait insuffler un nouveau sens à l'idée de canonicité. La secondarité de la conscience en regard d'un canon qui la précède décrit en effet un phénomène qui se retrouve dans tous les savoirs. Ce qui distingue la théologie, c'est peut-être seulement qu'elle en ait une conscience explicite.
2019
Les perspectives suivant lesquelles nous connaissons le réel sont indépassables, mais cela ne doit pas être un argument en faveur du scepticisme. Ces perspectives ouvre malgré tout sur le réel, et les structure de sens qu'elles produisent peuvent être saisies comme des structures du réel lui-même.
Original français de The Christology of Karl Barth in Stuart George Hall (éd.) ; "Jesus Christ today. Studies in christology in various contexts. Proceedings of the Académie internationale des sciences religieuses, Oxford 25-29 August 2006 and Princeton 25-30 August 2007"- p. 179-208, 2009
Il y a 45 ans, Barth fut invité au Princeton Theological Seminary, dans le cadre des Warfield Lectures et à l'occasion du 150 e anniversaire du PTS. Le soir du 4 mai 1962, la première question qui lui fut posée avait trait à son christocentrisme : n'a-t-on pas liquidé tout mystère dès lors que l'on identifie, comme le fait Barth, le contenu central du témoignage biblique dans l'affirmation que Jésus Christ est Seigneur ? La réponse de Barth est que, comme telle, l'affirmation est vide et insignifiante; il faut l'interpréter et l'expliquer en fonction d'une fides quaerens intellectum exigeante; Jésus Christ est une personne vivante en relation ; comprendre l'expression « Jésus Christ est Seigneur » est donc une question infinie. 1 Si l'on en juge par les proportions de sa christologie dans la Kirchliche Dogmatik 2 , l'affirmation n'est pas vaine, elle est caractéristique d'une théologie concentrée sur son objet.
2013
Cet article vise à comprendre la posture paradoxale de Karl Barth à l’égard de Friedrich Schleiermacher, mélange de sévérité critique et de grande admiration. Pour cela, il explore le reproche fondamental adressé par Barth à Schleiermacher, celui d’éthicisme. Il se trouve que l’entière compréhension de ce reproche suppose non seulement de comprendre la place de l’éthique chez Schleiermacher selon Barth, mais aussi et surtout la place de l’éthique chez Barth, et en particulier l’importance de la question éthique dans l’écriture de la théologie.
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Semiotica Journal of the international Association for Semiotics studies vol.2017, issue 214, pp. 393-407, 2017
Exercices De Rhetorique, 2013
Estudos Semioticos, 2020
Archives de philosophie 53, pp. 531-545, 1990
Études théologiques et religieuses, 2011
Archivio di Filosofia, 2011
Eleni Demetriou, Matthieu Demory et Alice Pavie (Coord.), La réflexivité dans et par la recherche, Esprit critique, 2020
Cahiers de l'URPHISSA, 2021
Laval théologique et philosophique, 2000
L'Année sartrienne, 2013
Faculté de théologie évangélique, 2015