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2024, Abel et Caïn, Exégèse et Iconographie
The Genesis silences let open many questions : Why God prefered Abel’s offering ? Why Cain killed Abel ? How Cain killed his brother ? When and how did Cain die ? The Jewish, Christian and Islamic glosis and legends suggest divergent answers. Artistic symbolic topoi drive religious teaching. An extensive Iconography of 223 images are enlightened by the Glosis as well as by Psychoanalysis. We introduce a new Interpretation of the Murder of Cain by Lamech. Abel and Cain in literature, cinema and music is introduced. * Les silences de l'Ecriture laissent bien des questions ouvertes sur les raisons et les circonstances du premier meurtre de l'histoire humaine, un fratricide. L'exégèse et la légende des trois traditions juives, chrétiennes et islamiques proposent des réponses divergentes. Les artistes inventent des marqueurs symboliques qui influencent la compréhension du drame biblique. Une vaste iconographie de 223 images est commentée à l'éclairage de la riche glose qu'a inspirée l'entrée du crime et de la violence dans le monde ainsi que par la psychanalyse. Une interprétation inédite du meurtre de Caïn par Lamech est proposée. L'histoire d'Abel et Caïn dans la littérature, au cinéma et dans la musique sont introduites également.
Topique, 2011
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Anales de Filología Francesa, 2020
Cet article se propose d’examiner, dans un pre-mier temps, le mythe littéraire de Caïn dont les différents mythèmes se rencontrent beaucoup plus dans sa représentation en peinture que dans ses réécritures littéraires. Dans un second temps, l’article entreprend d’étudier les choix picturaux de la représentation de l’épisode bi-blique de Caïn et Abel dans quatre tableaux is-sus de quatre courants artistiques différents du xixe siècle, afin de voir comment chaque cou-rant artistique et chaque peintre s’approprie et, par la suite, transpose en peinture l’épisode des frères ennemis. Mots-clés : Bible, Caïn et Abel, peinture, XIXe siècle.
Graphè, 2020
Dans cette étude, j’envisage le récit de Gn 4,1-16 sous trois angles successifs : en premier lieu sa structure littéraire et son analogie avec le récit de l’Éden ; ensuite les nombreuses questions qu’il soulève ; enfin une proposition de lecture. .
in Camille Focant, André Wénin, Analyse narrative et Bible, 2° colloque international du RRENAB, Louvain-La-Neuve, avril 2004, p. 507-516., 2005
En français, le mot fratricide désigne à la fois le geste et celui qui le commet. Est-ce pour cela que de ce texte, qui raconte le meurtre d'un frère, on a gardé surtout le souvenir de Caïn? L'importance de son geste meurtrier a attiré l'attention sur lui, au détriment de son frère Abel: c'est de Caïn que la mémoire populaire a gardé trace; c'est lui que l'oeil regarde 1 . Abel était déjà absent du récit lui-même. Dans cette histoire de deux frères, l'un d'eux, Abel, n'est présent que jusqu'au milieu du récit (jusqu'au verset 8). Celui-ci raconte et met en scène la disparition d'Abel. Bien des choses ont été dites à propos de ces 16 versets, et il y a sans doute encore beaucoup à dire. Dans cette courte contribution, je vais focaliser sur cet aspect précis du récit: l'absence d'Abel -et par opposition la présence de Caïn. Je m'intéresse au contraste entre les deux frères et leur importance respective: comment se fait la mise en place de ces deux personnages? Je me suis attachée à deux aspects de la mise en récit: d'abord, la présentation de chacun, à travers un examen du vocabulaire et du style; ensuite, la structure et le déroulement de la narration.
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses
Germanica, 1999
Force de figure. Le travail de la figurabilité entre texte et image, 2017
On écrit toujours sur la Fraternité — peut-être même trop — au point qu’elle est devenue l’un des nombreux loci communes de la Franc-maçonnerie, hélas, aujourd’hui dominante. On peut légitimement se demander: pourquoi écrire encore sur elle? Et puis, pourquoi un titre aussi provocateur? Mais pour ce qui est de la première question, le but de cet écrit est de donner des pistes de réflexion, d’essayer de susciter d’autres points de vue, afin que l’on comprenne que la Fraternité n’a pas besoin de mots, mais plutôt d’application : en un mot, elle doit être VIVRE.
Nous allons nous intéresser au personnage de Caïn, l’infâme meurtrier de son frère Abel. Dans un premier temps (sections 1 à 3), le plus exotique peut-être, nous allons expliquer les problèmes bizarres qui se posent autour de la question : Caïn a-t-il été puni ? a-t-il été père ? Dans un second temps (sections 4 et 5), plus traditionnel pour le linguiste ou le sémioticien, nous reviendrons, après l’inévitable Victor Hugo, sur la question du « signe » dont Caïn a été marqué, et pourquoi ? Il s’agit d’un parcours d’histoire littéraire avec une attention particulière pour la construction des récits.
L’APOCALYPSE : UNE IMAGINATION POLITIQUE (XIXe-XXIe SIÈCLES), 2018
C’est à la veille de la guerre civile au Liban (1975) que Etel Adnan entame la composition de ce qui deviendra L’Apocalypse arabe, et dont l’écriture vient boucler ce que nous pouvons considérer à titre rétrospectif comme sa trilogie apocalyptique composée de: Jébu (1967), L’Express Beyrouth ⇾ Enfer (1970), et L’Apocalypse arabe (1975-1976). Ces trois textes constituent ensemble une apocalypse profane sui generis, où l’auteure emprunte le ton et le style de la tradition apocalyptique juive et chrétienne pour retranscrire le déroulement de l’histoire tout en interrogeant ses fondements politico-religieux. Elle porte ainsi la profanation à son apogée à travers trois poèmes du désastre comme seules les périodes de grandes catastrophes historiques peuvent en susciter.
La source sans fin. La Bible chez Jean Chrysostome (Cahiers de Biblindex IV), 2021
This article examines the two hundred or so references to the figure of Cain in the writings of John Chrysostom. It compares the treatment of this character in the continuous commentary on Genesis, in exegetical quotations and in pastoral usage. It shows how Cain sometimes exemplifies the sinner's guilty conscience, and sometimes serves as a model not to be imitated. Finally, it examines the image of a man "groaning and trembling", more a victim of the devil than a sinner.
BSNAF, 2014
Several myths attribute the origin of music, to the rythmic sound of hammers working in a smithy. In Bronze Age Ugarit (Syria), the god Khotar is a forerunner of the Biblical sons of Noah, Tubal the smith and Jubal the musician, while Classical sources credit Pythagoras for the invention. A Longue durée association between music and divine measure is traced through later Chritian and Jewish sources.
Le récit biblique de Caïn et Abel a suscité de nombreuses et diverses réutilisations. Or, pour pouvoir interroger l'histoire des reprises, interprétations et détournements des fratries bibliques dans les littératures occidentales, il est essentiel de se pencher d'abord sur le texte biblique lui-même et ses harmoniques internes. Cet article propose d'aborder le récit en déployant une démarche d'exégète, et ce faisant à la fois de présenter le texte biblique et d'exposer une façon de l'interroger.
Asdiwal, 2012
Même si le processus grec de l’héroïsation était spécifique et complexe et que la conception sémitique des géants n’a que d’apparentes similarités avec les mythes gigantomachiques grecs, on trouve de nombreuses analogies entre les divers héros d’où qu’ils soient. Cependant, dès qu’il s’agit des personnages bibliques, la notion de héros perd de sa consistance pour englober des personnages si emprunts de théologie qu’ils ne se caractérisent aucunement par un quelconque exploit basé sur leur propre puissance . Il y a donc un certain brouillage des caractéristiques du héros lorsque l’on appréhende les textes bibliques. Même lorsque celui-ci correspond bien à la notion grecque du héros épique par la nature de ses exploits, le personnage ne parvient pas à s’extraire des lectures exégétiques traditionnelles.
Un chasseur sachant chasser est représenté par son chien : l’oiseau, le chien et le chasseur dans l’art de l’âge du Fer en Europe centrale et occidentale, 2024
L’iconographie protohistorique (âge du Bronze et âge du Fer) en Europe centrale et occidentale comporte un nombre limité d’éléments, et particulièrement d’éléments figuratifs, dont les animaux en constituent le thème principal. Il existe une surreprésentation de certaines familles animales, sans que cela découle nécessairement de préférences alimentaires. Il est probable que les sociétés de la Protohistoire aient puisé leur inspiration dans leur environnement direct, l’animal ayant été introduit, de fait, dans les conceptions spirituelles. Certains animaux sont considérés comme bénéfiques, d’autres comme néfastes, selon ce qu’ils apportent à l’humain. Dans ce sens, la représentation animale traduit l’expérience d’une interaction entre l’humain et l’animal. Au sein des représentations animales de l’âge du Fer, l’identification ornithologique démontre que ce sont essentiellement des oiseaux terrestres qui ont été choisis. Avec le développement puis l’intensification de l’agriculture et de l’élevage, la modification de l’habitat, des espèces aviaires se sont rapprochées des sociétés humaines et profitent de leurs activités pour se nourrir. Des espèces deviennent plus communes, d’autres plus visibles, notamment les oiseaux carnivores tels que les rapaces ou les Corvidés. Dans les scènes de chasse, les oiseaux et les canidés sont deux familles animales singulièrement présentes. Ils apparaissent dans des scènes essentiellement à fond mythologique et le choix des espèces paraît répondre à des codifications précises en fonction des thèmes évoqués, dont elles peuvent renforcer la charge symbolique. L’oiseau comme le chien y apparaissent comme ayant un statut à part et semblent liés à une signification symbolique de la chasse et de sa valorisation sociale que cette communication se proposera de développer et d’analyser.
patzinakia.com
Cette étude proposera une lecture de l'iconographie de cinq sanctuaires moldaves décorés à la fin du XV e siècle et au début du siècle suivant, par le biais de l'empreinte liturgique sur les choix des thèmes. On préface la description des programmes et leur analyse par un aperçu de l'histoire des commentaires liturgiques -principale source dans l'interprétation des sacrements de l'Églisedans les derniers siècles de la survivance du Byzance et par une élémentaire présentation des conditions historiques et culturelles de l'essor de l'activité artistique en Moldavie pendant la seconde moitié du XV e siècle. L'analyse qu'on propose tâchera de prouver que non seulement les images traditionnelles du décor de l'abside, dont la signification ecclésiale et sacramentelle est connue, mais encore une des plus originales additions à ce tronc commun -hérité du Byzance -proposées par ces ensembles monumentaux, le « glissement » des scènes du cycle des Passions dans le sanctuaire, comporte un fécond sens liturgique.
Depuis leur achat, les P.Bodmer et les P.Chester Beatty ne cessent de susciter des interprétations contradictoires. Deux d'entre elles émergent: pour les uns, cet ensemble faisait partie d'une bibliothèque monastique 1 ; pour d'autres, il s'agirait des restes d'une bibliothèque appartenant à une école privée post-constantinienne, située à Panopolis 2 . Ce n'est pas ici le lieu de développer les arguments avancés de part et d'autre. Le but du présent article est d'attirer l'attention sur un petit poème passé inaperçu depuis 1984 3 et qui me semble apporter une preuve supplémentaire en faveur de la seconde hypothèse, de loin la plus satisfaisante.
2024
Colloque international organisé au Collège de France. Au-delà du cadre économique de subsistance, la chasse est une pratique rituelle et sociale. Elle se déroule dans des contextes multiples (cérémoniel, sportif ou éducatif, etc.). Largement pratiquée, elle est également abondamment mise en images, notamment au profit des élites. Les scènes de chasse ne se résument toutefois pas à la représentation de ces dernières, mais évoquent aussi des activités populaires ou se rapportent à des récits mythologiques. Les sociétés antiques ont livré une iconographie cynégétique riche et variée, dont l’étude mérite d’être renouvelée par une démarche méthodologique actualisée et l’apport de documents inédits. Le présent colloque a pour but d’explorer la diversité des images liées à la chasse pratiquée par l’homme dans les mondes antiques, de s’interroger sur l’existence de modèles, de codes et de schèmes visuels propres à l’iconographie cynégétique. L’approche sera diachronique et transculturelle, allant de l’Âge du Bronze à l’Antiquité tardive, couvrant le pourtour du Bassin Méditerranée, de l’Espagne au Levant, en passant par l'Afrique du Nord, ainsi que le Proche-Orient, de la Turquie à l'Iran. La thématique cynégétique est particulièrement adaptée à une réflexion sur le temps long, et les communications faisant le lien entre l'Antiquité et la Préhistoire ou le Moyen-Âge seront les bienvenues. La réflexion portant spécifiquement sur des corpus iconographiques est ouverte aux historiens de l'art, historiens, archéologues et archéozoologues, philologues, zoologues, biologistes, etc.
Le récit de Caïn et Abel a suscité de longue date de grandes difficultés pour l'exégèse biblique. L'analyse de ce texte et de ses effets révèle qu'elles sont causées par les ambiguïtés et les nombreux blancs du récit. L'auteur les a consciemment créés pour démontrer le rapport complexe entre le péché, le destin et la responsabilité et pour éviter que le texte et son sujet n'apparaissent trop limpides. Un regard jeté en direction de la Septante, du Nouveau Testament, du Coran et des Targums montre comment, dans le judaïsme hellénistique et au sein des trois religions monothéistes, durant l'antiquité tardive, on s'est employé à clarifier les blancs du récit et à expliquer ses ambiguïtés à l'aide de l'exégèse.
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