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2012, Revue D'histoire Des Sciences
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Résuméþ: La plupart des dictionnaires de langue française font dater le terme de psychologisme de 1906 ou 1907. Ce terme serait traduit de l'allemand et refléterait ainsi les débats sur le psychologisme, autour de Gottlob Frege et Edmund Husserl, que Martin Kusch a bien décrits dans son livre, Psychologism. En fait, les dictionnaires ignorent que ce terme se rencontre en français dès 1838, sous la plume de Pierre Leroux, avec un sens très particulier, voire plus avant encore chez Auguste Comte, qui se flatte, dès 1828, avec l'aide de François-Joseph-Victor Broussais, de «þtuer le psychologismeþ». Nous nous efforcerons de préciser dans quel contexte est apparu ce terme de psychologisme, quel sens lui est accordé, et dans quelle mesure il serait possible de parler, à propos des années 1820-1830, d'une «þpremière querelle du psychologismeþ», qui comporterait un certain nombre de similitudes, mais aussi de différences, avec la grande querelle allemande de la fin du XIX e þsiècle. Une telle étude historique nous paraît utile dans une période où l'on constate un regain d'intérêt pour le psychologisme.
La Réception de la psychologie dans L'Année Sociologique (1898-1927), 2019
Cet article analyse la réception de la psychologie dans L'Année sociologique Première et Deuxième séries (1898-1927). Il s'agit d'une étude fondée sur les comptes-rendus publiés par la revue, et sélectionnés par les mots-clés « psychologie » et « psychologique ». Cette étude révèle que chacune de ces deux séries a maintenu un rapport singulier avec la psychologie : la Première série laisse voir qu'il fallait fonder la sociologie contre toute sorte de psychologie, alors que la Deuxième série abordait plutôt la question du type de collaboration souhaitable entre les deux sciences. L'étude montre aussi que dans les deux séries des divergences existent entre les collaborateurs de la revue : les durkheimiens stricts ne cèdent pas d'espace à la psychologie, alors que les défenseurs de la cause de la psychologie veulent une fusion des deux sciences.
The Conversation, 2024
Maître de conférences en histoire romaine, Université d'Angers De la crise durable du secteur psychiatrique aux faits divers criminels qui, régulièrement, mettent en cause des individus privés de volonté, la maladie mentale fait débat. La question des meilleures manières dont la société peut y faire face, dans sa complexité et sa diversité, est assurément obscurcie par des préjugés romantiques sur la « folie » (sur son rapport au génie, sur sa relativité culturelle…).
Ecrits hors-normes (Agnès Steuckardt et Karine Collette (dir.)), 2019
Cet article entend aborder la place des discours des psychotiques dans le mouvement d'avantgarde littéraire français des années 1970 représenté essentiellement par les revues Tel Quel, Change et TXT, dans une perspective d'histoire des représentations linguistiques. À la faveur des réflexions théoriques contemporaines sur les rapports entre langage et idéologie, qui justifient l'intérêt pour les discours horsnorme, et de l'influence croissante de l'anti-psychiatrie, les discours des « fous », jusque-là cantonnés au domaine psychiatrique, acquièrent une place dans la sphère littéraire. Par « représentations », nous entendons d'une part la présence concrète, dans les revues, des discours de psychotiques, et d'autre part les tentatives de description qui en sont faites et qui convoquent un certain nombre de topiques linguistiques. Il ressort de notre analyse que le discours « fou », malgré les parallèles établis avec la littérature, autre discours « hors-normes », sert essentiellement à mettre en valeur la sphère de la créativité littéraire : l'imaginaire littéraire des années 1970 distingue un hors-normes littéraire acceptable d'un hors-normes psychotique pur. Une brève étude des analyses contemporaines de l'oeuvre autobiographique de Louis Wolfson, Le Schizo et les langues (1970), confirme cette idée.
Delille, Emmanuel (2015). La réception française des travaux allemands sur les psychoses débutantes. Un exemple de circulation difficile des savoirs. PSN: Psychiatrie, Neurosciences et Sciences Humaines, 13 (1), 51-73.
Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2007
2 À mi-chemin entre la synthèse pédagogique et l'ouvrage de recherches, car muni de sa propre problématique et nourri des travaux de l'important séminaire qu'animent les auteures au Centre Alexandre Koyré, l'Histoire de la psychologie en France vient combler une lacune criante. ...
1978
Mémoire de Psychiatrie de Jean-Jacques Pinto sur la psychothérapie des psychoses Nous relatons dans le présent travail la prise en charge psychothérapique d'un psychotique chronique sur une période de sept mois. Cette période s'étend du début de la relation psychothérapique jusqu'au moment où notre changement de service nous conduisit à passer le relais à d'autres thérapeutes, c'est-à-dire de janvier à juillet 1975. Il s'agit pour nous de faire le bilan des facteurs qui sont intervenus pour modifier de façon notable et durable l'état psychique du malade. En effet celui-ci, clinophile, apragmatique et semi-mutique, a évolué vers une autonomie et un investissement du milieu extérieur jamais observés auparavant (il n'a cependant pas encore pu quitter l'hôpital). Dans le chapitre "RAPPEL DES DONNÉES LACANIENNES SUR LA PSYCHOSE ", page 26, il est indispensable de se référer au schéma R accessible sur ce site par le lien suivant : https://www.academia.edu/10449852/ANNEXE_2_pour_larticle_La_Réalité_psychique_dans_le_schéma_R_de_Lacan_
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Yves Citton L'invention du spinozisme dans la France du XVIIIe siècle LES LIMITES DU MODELE DE L'INFLUENCE Que peut donc vouloir dire « être spinoziste » dans la France des Lumières ? Les catégories traditionnelles de l'histoire des idées me semblent largement incapables de répondre à cette question. Le modèle qui leur est sous-jacent reste celui de l'influence : un auteur du XVIIIe aurait lu les textes de Spinoza, il aurait adhéré au système (ou à tel ou tel de ses aspects définitoires), et nous pourrions aujourd'hui « reconnaître » dans telle ou telle citation une trace de cette adhérence, sous la forme d'échos répétant à quelques décennies de distance une idée « originellement » formulée par le philosophe hollandais. En posant la question en terme d'influence, on est donc amené à privilégier les contacts directs, les rapports de continuité, les citations et les références explicites, les accords de principes, les convergences conscientes-tout cela à l'intérieur d'un cadre théorique implicite qui oppose «l'originalité» de la source influençante à «l'imitation» de la part l'auteur influencé. Une telle approche a bien entendu son utilité et ses mérites : elle a produit et continuera à produire de nombreuses études remarquables. Il ne s'agit pas de récuser sa validité, mais de mesurer ses limites, et surtout de se demander quel autre type d'approche pourrait nous permettre d'aller récupérer ce qui est jusqu'ici resté au-delà de ces limites. Pour ce faire, commençons par mentionner rapidement quatre parmi les nombreuses raisons qui font du modèle de l'influence un carcan trop étroit pour étudier le mode de présence remarquablement élusif caractérisant le spinozisme au XVIIIe siècle : a) Les effets de résonances entre les mouvements de pensée rassemblés dans les textes de Spinoza et les réflexions auxquelles se livrent les penseurs identifiés aux Lumières radicales sont sans commune mesure avec les références explicites que l'on fait au XVIIIe siècle aux textes du TTP ou des Opera posthuma. En se limitant aux liens attestés, voire attestables, on laisse dans l'ombre la grande masse de ce qui fait la présence du spinozisme dans la France des Lumières. b) Le rapport des auteurs du XVIIIe à la pensée « authentique » de Spinoza se trouve brouillé par toute une série de facteurs historiques : âme du monde, âme ignée, panthéisme, matérialisme, pierres qui pensent, et autre grand animal universel, tout un imaginaire vient s'agglutiner à la doctrine de Spinoza pour la rendre aussi méconnaissable et monstrueuse que la statue de Glaucus arrachée des
Avec Bastien, R., Lien social et Politiques, No. 67, Printemps 2012.
EVOPSY-1465, 2022
Alexandre El Omeiri (Doctorant en philosophie, Psychiatre) a,b, * a Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités (UMR 5317), Équipe DSM
dans La voix et le geste. Une approche culturelle de la violence socio-politique, de la Révolution française à nos jours, sous la direction de Philippe Bourdin, Jean-
Laurent DORNEL (UPPA, ITEM-EA 3002) Dans leur appel à contribution, les organisateurs de ce colloque invitent à se pencher sur la violence socio-politique, en particulier sur le conflit, défini tant comme « un support permanent de représentations » que comme un « mode de gestion des sociétés ». Et ils ajoutent que la « civilisation des moeurs » ne fait pas disparaître cette violence socio-politique. Je propose d'examiner ce point de vue à partir d'une socio-histoire de la xénophobie dans la France de la fin du XIX e siècle. Sociologues et anthropologues ont depuis longtemps insisté sur l'aspect dynamique et fondateur du conflit et de la violence. L'idée que je voudrais examiner ici est la suivante : dans les conditions politiques, sociales et culturelles particulières de l'instauration puis de l'affirmation de la III e République, la xénophobie, qui était jusqu'alors un phénomène essentiellement social devient un phénomène politique. Cette politisation de la violence traduit certes la force des protestations sociales ; mais en même temps, elle lui offre une sorte d'exutoire, ou plutôt, elle tend à désamorcer cette violence. J'évoquerai dans un premier temps les aspects sociaux de la violence xénophobe, puis la politisation de la xénophobie. 5 Susanna Barrows , Miroirs déformants. Réflexions sur la foule en France à la fin du XIX e siècle, Aubier, 1990, (Yale UP, 1981). 6 Robert Muchembled, La violence au village. Sociabilité et comportements populaires en Artois du XV e au XVII e siècle, Paris, Éditions Brepols, 1989 ; Alain Corbin, « Histoire de la violence dans les campagnes françaises au XIX e siècle. Esquisse d'un bilan », Ethnologie française, XXI, 1991, 3, pp. 224 236 ; François Ploux, Les formes du conflit et leurs modes de résolution dans les campagnes du Lot (1810-1860), Thèse, Paris I, 1994. 7 Arlette Farge et Jacques Revel, Logiques de la foule. L'affaire des enlèvements d'enfants, Paris 1750, Paris, Hachette, 1988 ; Jean Nicolas (dir), Mouvements populaires et conscience sociale (XVI e -XIX e siècles), Actes du Colloque de Paris, 24-26 mai 1984, Paris, Maloine, 1985 8 Les ouvriers en grève (France, 1871(France, -1914, Paris-La Haye, Mouton, 1974. 9 Archives départementales [AD]du Rhône 4M225, 1M118, 1M137, 1M139, 1M140.
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Revue de Kinésithérapie, 2018
Cahier Du Centre D Etudes Chypriotes, 2006
ISBN : 2951064608, 9782951064607, 1996
La fabrique des savoirs. Figures et pratiques d’experts, 2013
Ethnopharmacologia, 2019
Revue Neurologique, 2015
Classiques des sciences sociales., 2006
L'Évolution Psychiatrique, 2007