Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
2 pages
1 file
Traduit du l'hébreu par Damien Labadie La littérature des Hekhalot (« palais ») représente un vaste corpus en langue hébraïque, dont le noyau rédactionnel date de l'Antiquité tardive. Les textes de Hekhalot transmettent généralement des visions du monde divin, largement inspirées de celle du premier chapitre du livre d'Ézéchiel, dans lequel le prophète décrit le char (merkava) sur lequel Dieu siège. La traduction ci-dessous est basée sur le texte du manuscrit N8128, édité par P. SCHÄFER, Synopse zur Hekhalot-Literatur, Tübingen, Tübingen, 1981, p. 163. Ce texte des Hekhalot, numéroté 384 par P. Schäfer, est inclus dans le traité (ou macro-forme) intitulé Shiur Qoma.
Le dieu airiiaman ne se manifeste pas beaucoup dans l'Avesta. On consid~re traditionnellement que la pri~re dairiiSrn~ t~ii6 du Y 54,1 lui est d6di~e et que le V 22 montre l'aide qu'il fournit ~ Ahura Mazd~ pour l'aider ~i ~liminer les maladies dont Ar/ra Mainiiu accable le monde. C'est peu et c'est h6t6rog+ne: une pri6re en dialecte gathique compose l'image d'un dieu du corps social, un texte tardif et maladroit conte la 16gende d'un gu6risseur divin. Or, ce dernier t6moignage est sans valeur. I1 est clair qu'il ne met pas en sc6ne un dieu airiiaman comme tel, mais la personnification de la pri~re du Y 54,1. Apr~s les V20 et 21, qui traitent de la gu6rison par les plantes, le V22 est consacr6 fi la m6decine de premiere fonction, celle qui gu6rit par la r6citation des formules sacr6es et, plus particuli~rement, de la pri6re d airiigmd igiiO.1 Le V 22,6 mentionne clairement la strophe elle-m~me: paiti ahmdi auua~ata mqtgr6 spantO yO a~.xVaran~ 'la strophe sainte, qui a beaucoup de gloire, lui r6pondit'. De la m6me mani~re, airiiamanam, faisant r6f6rence aux divers types de m6decine, est attest6 au Yt 3,5 et d~fini comme mqOranqrn bae-gazam et mqOranqm bae-~aziiO, tamam 'gu6risseur d'entre les strophes, le plus gu6risseur d'entre les strophes'. Lorsque le V 20,12 (= V 21,21, V 22,24), jouant sur l'ambigui't6 de la forme/antu 2, dit jan. tu dairiiSmdiJiiO vTsparn yaskamca mahrkamca 'qu'd airiiSmg iJiiO frappe route maladie et route mort', il entend par d airii~md iJiiO la pri6re du Y 54,1 et rien d'autre: le gfithisme graphique et la pr6sence de d en sont les preuves imp6rieuses. La personnification prend les dimensions d'une mise en sc+ne dramatique dans les trois phrases narratives qui structurent la r6citation des incantations contre la maladie et des 6loges de la pri~re gu6rissante:
Mythos. Rivista di Storia delle Religioni. nuova serie 2, 2008
Horizons/Théâtre, Presses Universitaires de Bordeaux, Bordeaux, 2014
Although it is well known that Lieutenant (Navy) Georges Hébert's Natural Method of physical education and hebertism had a major influence on the reformers of French theatre, it has never been studied extensively. Georges Hébert's work is also a classic value in the history of sport, but its aesthetic and artistic aspects have been ignored or understanding. Author Paul le Cour, who was a contributor to the journal L'Éducation Physique when it was run by Georges Hébert between 1922 and 1940, enables us to capture an aspect of hebertism in its relationship with western Esotericism between the two world wars. Paul le Cour's descriptive analysis in the journal L'Éducation Physique shows us which esoteric trends match with the aspirations of hebertism along the lines of the saying "mens sana in corpore sano". // Si l'influence de l'oeuvre du lieutenant de vaisseau Georges Hébert, la Méthode Naturelle d'éducation physique et l'hébertisme, est notoire chez les réformateurs du théâtre français, celle-ci n'a jamais donné lieu à des études approfondies. Par ailleurs, elle est un classique de l'histoire des sports, mais ses aspects esthétiques et artistiques y sont ignorés ou sous-estimés au risque de ne pas la comprendre. Parmi les contributeurs à la revue L'Éducation Physique que Georges Hébert dirige entre 1922 et 1940, l'écrivain Paul le Cour permet de saisir un aspect de la culture hébertiste dans sa relation avec l'ésotérisme occidental de l'entre-deux-guerres. Par l'analyse descriptive de la contribution de Paul le Cour à la revue L'Éducation Physique nous verrons à quelles tendances ésotériques correspondent les aspirations représentées par l'hébertisme selon la formule : mens sana in corporel sano.
in P.S. Lulof & Ch. J. Smith (ed.), The Age of Tarquinius Superbus. Central Italy in the Late 6th Century. Proceedings of the Conference 'The Age of Tarquinius Superbus, A Paradigma Shift?' Rome, 7-9 November 2013, Leuven-Paris-Bristol, 2017
The relationships between T. S. and hellenism can be found in the character of the (Greek) tyrant that the Roman annalistic tradition built, as well as in the image he wanted to give of himself. Like those of the other “kings” of Rome, the figure of T. S. started to be elaborated in the IVth century BC, probably from the image of the contemporary tyrants of Syracuse. Moreover, the legend of the Bacchiadae origins of the Tarquins seems to have been made up by T. S. himself, as it is suggested by the analysis of some details of the François tomb of Vulci and also by the presence of the acroterial group of Dionysos and Ariadne on the temple of Fortuna at the Forum Boarium. T. S. was thus at the origins of the references that were established between Roman triumph and Dionysos, at a time when Rome was living in a mediterranean “cultural koinè” that was strongly dominated by cultural references of the archaic Greek world.
2011
Le 12 avril 2015, conformément à son annonce du 21 février, le pape François le proclame officiellement docteur de l’Église lors d’une messe célébrée en la basilique Saint-Pierre à l'occasion du centième anniversaire du génocide arménien. Saint Grégoire devient ainsi le 36e docteur de l'Église.
Tant de meschans s'efforcent d'obscurcir Les clairs rayons que le Ciel nous eslance, Et d'une fausse apparence noircir Ce beau Soleil qui guide la croyance, Qu'on void en fin plusieurs foibles espris Dedans ces rets enlace^et surpris. Pour faire veoir combien sont ignorans Tous ces brouillons qui, dedans la nature, Ont recherché d'autres hommes vivans Que ceux qui d'Eve ont pris leur nourriture, Et pour monstrer les Sylvains et Tritons N'avoir esté que Brutes et Démons, Ce Livre cy, le premier enfançon De son Autheur, va se mettre en lumière, Nous enseignant par certaine raison, De ces subtils la malice grossière, Qui vont disant que nous ne sçavons pas Tous les mortels qui vivent icy bas. G. CHESNEAU, Advocat. %sm A MONSIEUR HEDELIN SUR SON* LIVRE DES SATYRES Ceux-là nous apprestent à rire, Et furent trop injurieux, Qui firent les Satyres, Dieux : Mais, gui admet l'homme Satyre, Est plus insupportable qu'eux. Car ce fut des Démons la ruse Qui promeut l'adoration De ces Sylvains, et Taction Est d'autant plus digne d'excuse, Qu'elle esioit de religion. A MONSIEUR HEDELIN XtX Mais celuy destruit la nature, Qui concluant par un faux son. Par quelque ombrage de raison, Par le port, et par la figure, Bastit un homme à sa façon. Hedelin, ton Livre est le Sphinge Qui levé toute obscurité, Et, descouvrant la vérité, Monstre que le Satyre est Singe, Et n'est homme ny Deïté. AU LIVRE Allez, doctes escris, ores doux entretien, Dss plus sçavantes mains, allez ; si le Satyre Est une beste brute et de l'homme n'a rien, D'un Satyrique esprit ne redoutez point l'ire.
Sophie Ramond
Si de tous les récits bibliques mettant en scène un animal, il en est un qui, en raison de sa fantaisie et de son humour, frappe l'imagination, c'est bien celui de l'ânesse de Balaam. L'histoire est bien connue et prend place dans une macro-intrigue (Nb 22,2-24,25) se déployant en quatre temps : dans un premier épisode, Balaq roi de Moab, inquiet à la vue des armées d'Israël, cherche à faire venir Balaam, fils de Béor, pour qu'il maudisse ce dernier ; après une double consultation sous forme de songe nocturne, Balaam reçoit de Dieu l'autorisation de partir chez Balaq (22,(2)(3)(4)(5)(6)(7)(8)(12)(13)(14)(15)(16)(17)(18). Dans le deuxième épisode, un messager de Dieu s'interpose sur la route qui mène le devin auprès du roi moabite ; c'est ici qu'entre en scène l'ânesse de Balaam, laquelle voit le messager divin, que le devin lui ne voit pas (22,(21)(22)(23)(24)(25)(26)(27)(28)(29)(30)(31)(32)(33)(34)(35). Dans un troisième épisode a lieu la rencontre entre Balaq et Balaam (22,[36][37][38][39][40]. Enfin, un dernier épisode rapporte les oracles que Balaam prononce et par lesquels il bénit au lieu de maudire (22,24). Le tout s'achève en 24,25 avec la mention que chacun rentre chez soi.
Lorsque Monsieur Foucher me proposa ce sujet de recherche j'acceptais avec beaucoup d'enthousiasme sans en mesurer vraiment l'étendue, mais lorsque l'Ecole Française de Rome me refusa une allocation de recherche arguant que le sujet était trop ambitieux, je réalisais les difficultés inhérentes à une étude trop vaste que je n'avais pas assez limitée ou dans le temps ou dans l'espace géographique ou dans le domaine technique ; mais les recherches étaient déjà avancées et il fallait qu'elles aboutissent. Ce sujet d'étude fait suite à un mémoire de maîtrise dont le thème porte sur "Les montures de Silène dans le cortège dionysiaque" 1 . L'iconographie dionysiaque a donc déjà été largement abordée, ce qui a facilité les recherches. Deux ouvrages essentiels, dont nous avons été tributaire, ont servi de fil conducteur : la thèse de Robert Turcan « Les sarcophages romains à représentation dionysiaque. Essai de chronologie et d'histoire religieuse », Paris, 1966 et le catalogue de Friedrich Matz « Die Antiken Sarkophagreliefs, Tome IV : Die Dionysischen Sarkophage », Berlin, 1966. Une base de données a été établie par nos soins dans le but de regrouper les supports et toutes leurs caractéristiques afin d'en tirer des traits communs ou divergents, elle nous a permis de travailler plus scientifiquement et d'établir des statistiques pour toutes les composantes du thème. Le grand intérêt de cette étude c'est qu'elle marie étroitement l'histoire et l'histoire de l'art et montre une fois de plus que les deux disciplines sont indissociables. Elle permet de vérifier par l'image les grands moments de la religion dionysiaque, sa popularité, son apothéose et son déclin, le char participant en même temps que le discours imagé à cette genèse. De plus, la précision de chaque étude iconographique, l'établissement de catalogues et d'inventaires permettent une analyse de plus en plus précise du mythe et du culte et font avancer un peu plus la connaissance que l'on a de cette religion à mystères donc auréolée de beaucoup d'inconnues. 1 Sujet traité sous la direction de Mr L. Foucher. 1 Ce mouvement, qui a failli supplanter le christianisme, reste difficile à cerner car il s'est transformé en passant de Grèce à Rome en englobant la vieille divinité italique Liber Pater qui avait son culte et ses rites propres.
Annali di Ca’ Foscari. Serie occidentale, 2022
In the seven sonnets that form the section 'Mysticisme' included in the volume 'Petits Châteaux de Bohême' (1852), Gérard de Nerval possibly deals for the first time with a spiritual theme in an organic and structured way. It is a poetic project that anticipates the depth of the 'Chimères', as well as the fascination of the 'Filles du feu' and 'Aurélia'. The analysis of this sonnet sequence allows us to address the foundational themes and spiritual inspirations informing Nerval's subsequent works. Through a "geometric conjecture" based on three symbols (the cross, the circle, and the triangle) this article aims at providing a personal interpretation of 'Mysticisme'.
A comparative semiotic analysis of De Chirico's and Kiarostami's visual language
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Cahiers de civilisation médiévale, 2020
Présence de Lucain, Caesarodunum, 2016
in: Fl. Albert, Fr. Servajean (éds.), Esquisses égyptiennes... Recueil de textes offerts à Annie Gasse par ses collègues et amis, 2 vols., CENiM 32, Montpellier, 2022
Revue des sciences religieuses, 2006
René Lebrun & Agnès Degrève (eds.), Deus Medicus, 2013
Le théâtre sans l’illusion (dir. Christian Biet et Pierre Frantz), numéro spécial de la revue Critique, numéros 699-700, Ed. de Minuit, Paris, p. 608-618., 2005
Studia Asiatica (Bucarest), 2004
Annales du Patrimoine, 2015
Journal de Ła Société des Américanistes, 2008
Psyché à la Renaissance. Actes du LIIe Colloque International d'Études Humanistes (29 juin - 2 juillet 2009)
Dialogues d'histoire ancienne 42/2, 2016
dans Médecine et religion: compétitions, collaborations, conflits (XIIe - XXe siècles), études réunies par Luc Berlivet, Sara Cabibbo, Maria Pia Donato, Raimondo Michetti et Marilyn Nicoud, Rome, École française de Rome, 2012, p. 65-92., 2012
Langues et Littératures Revue du Groupe d'Etudes Linguistiques et Littéraires, 2012