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1982
«Dans la Grèce antique, l'homme fut essentiellement et presque uniquement le modèle du sculpteur. Pour exprimer l'inconnu divin qui entoure l'homme, les autres peuples avaient inventé les monstres. Les Grecs ont pensé qu'ils pouvaient tout dire-ou presque tout-avec la forme humaine». 1 Le monstre 2 est généralement un être hybride composé d'éléments provenant d'animaux de plusieurs espèces (oiseaux, félins, ruminants) entrant dans la composition d'une entité imaginaire. Les figures monstrueuses conjuguent l'ambiguïté de plusieurs pouvoirs : fasciner, troubler, épouvanter, attirer. L'étymologie permet de mieux comprendre la signification des forces contenues dans chaque représentation monstrueuse car nous avons emprunté ce terme au latin monstrum, et dont il faut chercher les origines dans le verbe monere signifiant "faire penser", ou "attirer l'attention sur", mais aussi "avertir". Ce terme complexe est lui-même à l'origine d'autres termes comme : monument, prémonition, ou moniteur. Cippe funéraire-musée de Perugia Ainsi, lorsque cette "création" de la langue s'introduit dans notre esprit, l' "être monstre" n'est jamais quelque chose de simple, car cette "invention" cultive, dans l'ambiguïté de notre psyché, de multiples pouvoirs évocatoires liés à la peur, au langage des formes, à la polysémie culturelle, aux catégories esthétiques, à la puissance du symbolique. 1-Jean CHARBONNEAUX, La Sculpture grecque archaïque-éditions de Cluny, Paris, 1938, p. 5. 2-Les formes différentes et rares d'aberrations morphologiques et corporelles sont fréquentes chez les embryons d'animaux et elles existent aussi dans l'espèce humaine. Pour des peuples constitués essentiellement d'éleveurs rompus à la découpe des carcasses animales, comme pour les sacrificateurs religieux et superstitieux en contact avec les animaux, un jeune animal porteur d'aberrations monstrueuses devait certainement poser de multiples questions. Ovide écrivit à ce sujet un traité sur les monstres. Au Moyen âge, période notre histoire emprunte de multiples peurs, toute malformation corporelle ne peut être que l'oeuvre du diable, qui est un "être" lui-même représenté "monstrueusement". Nombreux sont les artistes qui s'adonnent à la création d'êtres hybrides, soit sous forme de grotesques comme Breughel, soit sous forme de créations imaginaires qui n'intéresseront que quelques siècles plus tard la cryptozoologie. Il faut attendre Ambroise PARE en 1573, pour que l'analyse des "malformations" touchant les corps connaisse un début de classification scientifique. Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle, avec l'apparition de la tératologie, que sera développée une branche d'étude nouvelle : celle des aberrations naturelles. Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le zoologiste Etienne Geoffroy Saint-Hilaire ose aborder les anomalies de l'organisation chez l'homme et l'animal. Les biologistes apportent finalement de nouvelles connaissances dans le domaine de la tératogénèse à la fin du XXe siècle. Ils permettront de comprendre comment un foetus peut être perturbé par des substances capables de franchir les barrières de l'utérus maternel (pour éclairer sa compréhension du sujet lire l'ouvrage fondateur de Jean-Claude AMEISEN, La sculpture du vivant, le suicide cellulaire ou la mort créatrice-éditions du Seuil, Paris, 1999 ; et Points Seuil, 2003).
Corela, 2015
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1 Mallarmé, dans une Enquête menée par Jules Huret pour l'Écho de Paris en 1891, dit: « Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; le suggérer, voilà le rêve. ». Cette phrase évoque l'un des aspects essentiels du mouvement symboliste qui se développe dès les années 1880 en art : la puissance de la suggestion. Mais au-delà de cet aspect, il s'agit d'une citation emblématique du symbolisme, puis qu'elle paraît dans la presse, à l'instar de nombreux textes fondamentaux pour le mouvement.
Communication et organisation, 2008
From Moscovici's propositions concerning the figurative character of social representations, one considers the links between iconography and representation. The examination of some properties of the visual images, the mental images and their report to the language led to be interested in the mythical speech like illustration of associations between figure and significance. This analysis is transferred to the case of the social representation of the Firm, considered under the structural approach. An experimental study shows that the elements of this representation can generate mental imagery and that it is among the central elements that one meets those which generate the most consensual imagery. One wonders finally on the properties of the iconography when it is integrated in strategies of diffusion, propagation or propaganda.
La lettre de l'enfance et de l'adolescence, 2007
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2023
Hjelmslev Commençons par constater l'existence nombreuse et régulière des graphiques dans l'oeuvre de Hjelmslev : on en trouve dans tous ses ouvrages. Dans le Résumé, les graphiques sont d'abord présentés en note (« N 2 : Représentation graphique de Déf 3 », « N 4 : Représentation graphique de Déf 4 et 5 » 6 , etc.) mais bientôt ils font partie du corps même des définitions et des règles. Ceci se vérifie en particulier en ce qui concerne la description des classes (« Rg 16 » 7), pour laquelle il n'existe pas d'autres relais descriptifs, ainsi que celle des fonctions (« Df 138 » 8), dans laquelle sont distribués les symboles attachés aux fonctions selon les différentes classes. Aussi est-il raisonnable de penser que les graphiques constituent un moyen d'expression nullement superflu dans la pensée hjelmslevienne. Rappelons alors en quelques points ce qui peut être rapporté spécifiquement à la compréhension de la production graphique dans le Résumé, tel que le graphique présenté dans la Note 2 a pu en constituer le départ 9. 6 Louis Hjelmslev, « Résumé d'une théorie du langage » [extrait] in Nouveaux essais,
UE Fondamentale : Parcours Préhistoire, Licence 2, semestre 4. Université Paris 10, Département d'Anthropologie. Liste des sujets d'exposés et bibliographie indicative "Ce cours traite de l’émergence de comportements d’ordre symboliques que caractérisent les êtres humains. Il explore les éléments qui permettent de suivre les origines du langage parlé, de l’empathie, et des formes d’expression artistiques dans la longue durée."
S. Ludwig, A. Starck-Adler & A. Karliczek (eds.), Colors & cultures. Interdisciplinary Explorations, 2022
This paper is a reappraisal of color symbolism, as it examines its formation, the issues of whether or not it is arbitrary and its meaning universal. It also discusses the relevance of the concept of color symbol when analyzing chromatic meanings in paintings.
Dans le texte présent et à partir d'un fait conjoncturel, on réalise un parcours à travers quelques dimensions problématiques qui sont implicites dans la construction imaginaire du Nouveau Monde. On emphatise l'idée « d'utopie », parce que c'est à travers d'elle qu'on peut articuler le brisement qui souffrira l'Europe à partir de la découverte de l'Amérique.
Fundamental phenomena and laws of nature are related to symmetry and, accordingly, symmetry is one of sciences basic concepts. Perhaps it is so important in human creations because it is omnipresent in the natural world. Symmetry is beautiful although alone it may not be enough for beauty, and absolute perfection may even be irritating 1 Istvan Hargittai, ouvre par ces mots, l'un des nombreux livres qu'il a consacréà la symétrie et même si je n'y souscris pas complètement, ces quelques lignes me semblent focaliser l'optique qui sera la mienne dans cette introduction. Optique plus philosophique qu'historique mais où l'histoire joue un rôle.
On a affirmé que l’iconicité a produit, dans diverses perspectives, et a déployé, dans des ramifications insoupçonnées, ouvertes par des spécialisations et domaines variés, une littérature pléthorique. Pourtant faut-il croire qu’on ait atteint un seuil de la saturation du thème qui évoque une densité non perméable à des réactions d’addition comme de nouvelles adjonctions, autres, évidemment, que celles qui paraissent patinées par la récurrence des références, agacées, redondantes, superflues. On peut répondre que non dans la mesure où, nous côtoyons, comme possible point de départ, la position de T. Sebeok, qui apprécie, incitant de manière provocatrice, qu’il y a encore une abondance de mystères non déliés concernant la « manière omniprésente de production, stockage et transmission des occurrents comme signes iconiques », et tant qu’on ne s’éloigne pas/que nous ne nous éloignons pas d’une de ses assertions : « l’iconicité joue un rôle décisif dans la formation de la vie quotidienne, dans toutes les cultures ». Pourquoi ne croirions-nous pas que l’extension de cet uni -vers de l’iconicité, plutôt pluri-vers, expansif, qui inonde par des marques iconiques les codes de communication de l’humanité verbaux et également non-verbaux, se trouve (pourquoi pas ?) dans un point de retour qui provoque, dans une dynamique intégrative nouvelle, une réception spectrale intension de l’iconique, qui devient ainsi un cadre vitré à travers lequel on puisse pénétrer, comme par autant de portes ouvertes de la mémoire, vers un sens premier ou peut-être ultime de l’iconicité Ce qui est sûr est qu’une telle démarche qui cherche un éclaircissement de l’iconicité, aujourd’hui ne peut être détachée facilement d’un minimum parcouru dans l’interdisciplinarité, appelé à surprendre les vecteurs importants qui confèrent du relief aux champs des significations notables pour ce qui signifie, dans le contexte actuel, un essai, considérons-nous, personnalisé de configuration, non sans reste, des contours de l’image de l’iconicité.
PERITISSIMUS ARCHITECTOR. L’ATTRIBUTION DU PROGRAMME ICONOGRAPHIQUE DE LA FAÇADE OCCIDENTALE DE LA CATHEDRALE DE STRASBOURG A ALBERT LE GRAND : ENTRE LEGENDE(S) ET REALITE(S)., 2020
Attribué traditionnellement à Albert le Grand (ca1200-1280), le cycle iconographique de la façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg demeure l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture médiévale de l’Europe des XIIIème et XIVème siècles. S’il est assurément objet de contemplation et d’étonnement (mirabilia) sur le plan esthétique, il en est tout autrement pour l’historien qui s’interroge sur sa paternité architecturale : là, l’admiration laisse place à une litanie d’interrogations, faites de faisceaux de présomptions, d’hypothèses non vérifiées parce qu’invérifiables au vu de la carence de documents, et d’affirmations relevant davantage de la tradition ou de la légende que de la réalité. Au cœur de ces interrogations, la légende locale qui attribue le programme iconographique de la façade occidentale à Albert le Grand : alors qu’elle est souvent évoquée comme une possibilité, parfois affirmée, rarement documentée au moyen de sources fiables et explicites, force est de constater que l’investigation concernant le rôle d’Albert le Grand dans l’inspiration des trois portails de la cathédrale et du double-gâble central relève d’un véritable défi méthodologique. Ce défi est lié à la disparité des documents : tantôt des textes philosophiques, tantôt des textes théologiques, ici des chroniques, là les sources concernant le mandat épiscopal dont Albert a été investi pendant trois ans sur le siège de Ratisbonne (1260-1262), là encore les règlements concernant la place et la mutation de l’architecture au sein de l’Ordre des Prêcheurs. Aussi disparates soient-ils, ces documents nous aident néanmoins à dessiner la toile de fond sur laquelle se situe cette attribution légendaire. Ajoutons à la nature hétéroclite de ces documents l’étendue encyclopédique de l’œuvre littéraire de celui qui demeure l’auteur le plus prolixe du Moyen Âge, plus prolixe que son illustre disciple Thomas d’Aquin : on comprendra alors la nature laborieuse et patiente d’une telle investigation. Notre travail consiste en une mise en situation et une mise en perspective : mise en situation de la figure d’Albert le Grand lors de ses séjours strasbourgeois, mise en perspective des villes rhénanes qu’Albert a visitées. Ce lien entre périodes strasbourgeoises et séjours à Bâle, Fribourg-en-Brisgau, Ratisbonne et Cologne nous semble particulièrement important, puisque dans l’ensemble de ces villes naîtront des légendes analogues à celle de Strasbourg. Le Doctor Universalis n’aurait pas été l’auteur du programme iconographique de la cathédrale de Strasbourg seulement : il aurait joué un rôle non négligeable dans la conception du portail de la cathédrale de Fribourg-en-Brisgau, dans la construction de la cathédrale de Ratisbonne, ville dont il a été l’évêque, et dans celle de la cathédrale de Cologne. Outre ces légendes, nous nous attarderons sur les sources historico-biographiques ayant trait à Albert le Grand : celles-ci se montrent cohérentes entre elles quant au rôle joué par Albert le Grand dans la reconstruction et l’élévation du chœur de l’église des dominicains de Cologne. C’est, nous semble-t-il, à la lumière de ces différentes traditions et documentations qui nous présentent Albert le Grand du moins comme un entrepreneur, sinon comme un architecte, que nous pouvons tenter d’expliquer, non sans prudence, l’attribution traditionnelle du programme iconographique de la cathédrale de Strasbourg. Ce sera notre première étape. Que des traditions populaires ou légendes urbaines aient voulu s’approprier une figure aussi réputée en son temps qu’Albert le Grand est un fait. Mais qu’en est-il de l’état des connaissances du théologien en matière d’architecture, d’après ses œuvres ? Tout ne serait-il qu’à réduire à l’état d’une « lokalpatriotische Legende », pour reprendre l’expression de Kurt Moriz-Eichborn ? Un état de la question de l’architecture chez Albert à partir de l’œuvre philosophique et théologique d’Albert lui-même nous semble être une pierre supplémentaire à ajouter à l’édifice de notre investigation : quel était l’état des connaissances architecturales d’Albert le Grand, quelles étaient ses sources, concevait-il l’architecture davantage en sa fonction philosophique, celle d’une architectonique, ou réduisait-il l’architecture à un ars aedificandi qui édifierait tout autant les monuments que les âmes ? L’apport de Vitruve nous semble être capital dans cette perspective : l’architecture n’est pas seulement une science pratique et ou encore une science architectonique. Elle est également une science politique impliquant l’art de disposer dans l’espace urbain tout autant les édifices que leur fonction publique. Ce sera notre deuxième étape. Enfin, toujours à partir du corpus albertinien, nous nous demanderons s’il est possible d’établir une corrélation entre la scénographie ordonnancée de la façade occidentale et l’un ou l’autre texte précis d’Albert le Grand. L’articulation entre le trône de Salomon et la sedes sapirentiae de Marie représentés sur le double-gâble de la façade de la cathédrale retiendra notre attention. Ce sera notre dernière étape. Nous nous limiterons à exploiter deux récits descriptifs du trône de Salomon chez Albert le Grand.
Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2001
Du latin digressio (éloignement), la digression tend à être définie comme une sorte d'excursion, consistant à rompre le fil du discours (écrit ou parlé) en y introduisant des faits hors du propos que l'on traite. D'après Cicéron: 'declinare a propositio' (L'Orateur, 137). Excursus et parecbasis seraient donc des termes, latin et grec, équivalents. On peut encore distinguer deux types d''excursion' selon que la digression a pour objet de dévier ou éviter quelque chose ou sujet à traiter (apoplanèse), ou selon qu'elle est utilisée comme un recours d'introduction dans un récit (Paradiégèse). L'ancienne rhétorique la classe parmi les figures de pensée. En dehors de ces définitions canoniques et fragmentaires, le terme digression nous intéresse car il attire un éventail de termes connexes qui devraient aider à mieux cerner la question et à donner une certaine consistance au concept: Incursion, irruption, coupure, parenthèse, ellipse, bifurcation, emboîtement, glissement, déviation, détournement, discontinuité, errance, transfert, … Cette liste pourrait encore se poursuivre, au fil d'associations; on pourrait aussi établir des rapports logiques entre ces termes, entre certains groupements de termes. Mais nous nous contenterons pour l'instant de mettre l'accent sur certaines implications logiques que les termes recouvrent, et qui suscitent d'emblée quelques interrogations:
2020
Dans la ville allemande de Leipzig se produit chaque année pendant trois jours un des rassemblements de cultures alternatives le plus important au monde : le Wave Gotik Treffen. Ce festival dédié aux subcultures sombres rassemble l’éventail des tendances qui dérivent du mouvement Goth. Quatre jours durant, les rues de la ville se couvrent entièrement de noir – la couleur d’élection des visiteurs – au point que quiconque habillé normalement est perçu comme insolite. Dans cette inversion spectaculaire des valeurs, la minorité devient la majorité, la normalité devient exotique et l’excentricité est la règle. C’est la superposition de deux dimensions : la société de consommateurs et son double sombre, chacune étant le reflet de l’autre.
2012
International audienceLe thème de la représentation est abordé sous l’angle de l’iconographie, en proposant une étude des portraits de Socrate. Comme l’affirme Alcibiade dans le Banquet de Platon, l’on ne peut faire l’éloge de Socrate qu’avec des images : elles seules possèdent la capacité de reconstituer la vérité du maître. Le visage même du philosophe, qui incarne une remise en cause de l’idéal bien établi de kalokagathia, invite celui qui l’observe à entrer dans la réflexion. Or, si Socrate est sans doute le philosophe dont l’apparence est la mieux connue – au point d’être une pierre de touche dans la constitution de l’imagerie du philosophe cynique –, son étude est néanmoins paradoxale : loin de seulement rendre présent à nos yeux le philosophe, la représentation de Socrate est le reflet de l’intégration du philosophe à l’identité de la cité (comme en témoigne l’évolution des bustes du type A au type B), intégration qui signifie aussi une perte de ses caractéristiques, les trai...
Caietele Echinox, 2020
Over the past few decades, cultural studies have embraced concepts and methodologies set forth by the new fields of inquiry brought about by the “spatial turn”. These new disciplines combine knowledge from the domains of geography and literature in an interdisciplinary way. In my paper I propose to go beyond this dialogue between disciplines to the roots of both geographical and literary representations, that is, I aim to discuss the geographical imaginary. Resorting to concepts from the theory of fictional worlds, I will make a distinction between “realistic” or “mimetic” geographies, “symbolic” geographies, “fictional geographies”, and “allegorical” geographies. I am primarily interested in symbolic geographies and the non-empirical criteria which produced, especially during ancient, medieval and early modern times, cartographical and literary representations of the world that might appear to be fantastical nowadays, but that were nonetheless considered adequate in their respectiv...
Horizons philosophiques, 2000
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