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Euro-maghrébines. », Béjaia, Algérie Du 10 au 11 Octobre 2009
Among the ancient expressions we find in the Adagiorum Chiliades of Erasmus, many are inspired by mythology. In this paper I focus on those related to Agamemnon's personality. What arouses interest is that within these expressions and their commentaries we can clearly see the contradictions existing in respect to Agamemnon since antiquity, and Erasmus ― with his reserved criticism of the king and his differing opinions ― seems to underline these contradictions. I think that this could be explained by the fact that Aga-memnon interested Erasmus as a fine example of a great king who can also have dangerous vices for his people, thus representing both an example (exem-plum) and a warning (monitum). Dans le recueil Adagiorum Chiliades d'Érasme, dont la dernière édition augmentée par l'auteur comprend 4151 expressions antiques commentées, nous trouvons beaucoup d'adages inspirés plus ou moins directement par la mythologie gréco-romaine. C'est justement à l'étude de ce type d'adages que nous consacrons notre thèse. Quant à la présente communication , nous essaierons d'y montrer comment se présente dans ce recueil d'Érasme une figure mythologique précise – celle d'Agamemnon. Tout d'abord, rappelons brièvement le sens du mot adagium, son accep-tion érasmienne et le principe des commentaires que suivait l'humaniste de Rotterdam dans son recueil. Le terme adagium semble être apparu au I er siècle av. J.-C. dans les écrits de l'homme politique et grammairien Quin
2018
Le présent volume, pluridisciplinaire, permet de cerner la figure de l’un des plus intéressants prélats ayant occupé le siège épiscopal lausannois, entre Moyen Âge et Renaissance: Aymon de Montfalcon. Par sa carrière de diplomate, ses fonctions de prince d’Empire et ses préoccupations pastorales, mais aussi en raison de ses intérêts littéraires et artistiques, le prince-évêque se profile comme un représentant privilégié de son temps. Sa carrière curiale au service de la Maison de Savoie le met en contact avec les grands centres ; en littérature, il s’approprie des textes issus des cours de France (Alain Chartier) et de Bourgogne (George Chastelain), qu’il fait transcrire sur les murs du château Saint-Maire. Secondé par son chapelain, le rhétoriqueur Antitus, profitant aussi de ses liens familiaux, Aymon favorise une production originale qui place Lausanne à la confluence des courants artistiques. Si le prélat doit faire face au mécontentement des chanoines, le prince sait faire rayo...
in: Pascale Mounier (dir.), Base Éditions Lyonnaises de Romans du XVIe siècle (1501-1600), url.: https://rhr16-elr.unicaen.fr/pages/index.html
Intitulé [Renaut de Montauban] Quatre fils Aymonanonyme label.description_materielle roman français d'aventures de type médiéval Bibliographie Éditions anciennes Éditions lyonnaises 1.
La rédaction de ce mémoire m'a permis d'ouvrir les yeux sur les difficultés que pouvaient rencontrer les managers, tout au long de leur carrière. La gestion d'une équipe n 'est pas chose facile, et beaucoup d'étudiants nouvellement diplômés n'en n'ont pas conscience. On ne peut d'ailleurs en prendre réellement conscience avec le temps et l'expérience. Je tiens d'abord à remercier Monsieur Dozier, directeur d'ERCS, puisqu'il a su me faire partager ses expériences, et qu'il a su me transmettre l'envie de prendre, un jour, moi aussi, une équipe en main et l'emmener vers la réussite. Je remercie également Monsieur Bernard Leruste, directeur de la communication du Crédit Mutuel Nord, pour l'accueil qu'il m'a réservé, les connaissances et les points de vues dont il a su me faire part, ainsi que les conseils qu'il m'a donnés.
2 Remerciement Tout d'abord je remercie dieu tout puissant qui ma éclairé le chemin Du savoir et de la sa gesse et par la volonté a guidé vers la culture Et l'épanouissement de l'esprit pour nous permettre de réussir. Je remercie Mr qui a bien voulu m'encadré Je le remercie pour ses précieuses recommandations et ses efforts Et surtout pour sont soutient. 3
Publié le 23 mars 2015 / Monde Religion Dans son discours prononcé le 20 mars à l'occasion du 59ème anniversaire de la fête de l'Indépendance, le président Béji Caïd Essebssi est revenu sur les attentats de la veille, au musée du Bardo, en appelant à « l'unité nationale ». Le propos du nouveau chef de l'État est certes ferme et poignant, notamment grâce à l'usage systématique du dialectal tunisien avec lequel le nouveau locataire de Carthage cherche à s'inscrire dans le droit fil de Habib Bourguiba, dont il a été le ministre pendant plusieurs années, mais, comme nous l'avons dit ici même il y a quelques mois, « n'est pas Bourguiba qui veut ». Ne tournons pas longtemps autour du pot et disons les choses de la façon la plus simple et la plus directe : Habib Bourguiba n'aurait jamais accepté que certains promoteurs déclarés du terrorisme fussent présents au palais présidentiel de Carthage à l'occasion de la fête de l'Indépendance. D'ailleurs certains ne sont encore en vie que grâce à celui qu'ils appellent « le second déchu », Ben Ali, le premier étant Bourguiba lui-même. Si l'expression française « il n'y a pas de fumée sans feu » signifie que tout événement a nécessairement une cause, il existe une expression tunisienne qui dit autre chose avec presque les mêmes mots : « il met le feu et s'interroge sur l'origine de la fumée ». C'est en effet ce qui se passe avec Rached Ghannouchi, le gourou du parti islamiste Ennahdha, ainsi qu'avec les intellectuels de la même obédience à l'instar de Tariq Ramadan, lorsqu'ils cherchent à trouver la quadrature du cercle et que, phénomène extraordinaire, ils semblent y parvenir avec la complaisante complicité des partisans des demi-mesures. Hélas, quand le sang coule à flots et de façon à la fois systématique et organisée, dans des assassinats ciblés, comme ceux des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi le 6 février et le 25 juillet 2013, ou au cours de tueries comme celles de Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier et du musée du Bardo à Tunis le 19 mars 2015, il est plus que vain de parler d'esprit d'unité, de solidarité et de République contre la terreur rampante. Il faut d'abord commencer par frapper la terreur en s'en prenant à ses antennes apparentes, les exécutants n'étant que de vils épigones à la solde de maîtres à penser évoluant à visage découvert. Il nous est inutile d'accuser en criant haut et fort que Rached Ghannouchi et son parti Ennahda sont coupables et qu'ils doivent répondre de leurs actes. Il n'y av ait pas de terrorisme avant eux en Tunisie. Cela va sans dire. D'un autre côté, quand bien même les implications directes de Rached Ghannouchi et d'Ennahdha ne seraient pas prouvées, il tombe sous le sens que l'avènement du terrorisme a coïncidé avec le retour de Rached Ghannouchi et de certaines des figures de son parti sur la scène politique tunisienne à l'issue de la révolution du 14 janvier 2011. Pis encore, ce que Moncef Marzouki a appelé à Paris même le 18 juillet 2012 « les dérapages salafistes»1 s'est transformé en assassinats, exécutions et attentats salafistes, ce qui, dans la bouche du chef de l'exécutif d'alors, était plus qu'inadmissible, surtout après les événements du 14 septembre 2012, au cours desquels on a vu des hordes de barbus prendre d'assaut l'ambassade des États-Unis d'Amérique après l'affaire d'un film soi-disant « contre le prophète », film que personne bien évidemment parmi les vengeurs assaillants n'a vu. Les exemples de « dérapages » ne manquent pas et on nous a chaque fois servi une explication relevant de la sciencefiction, de celle qui présente les salafistes comme les « dignes enfants » du cheikh Ghannouchi lui rappelant sa jeunesse et annonçant à ses yeux « une nouvelle culture », ou de celle où les mêmes « dignes enfants » ne « viennent pas de la planète Mars » et que nous nous devons de les « comprendre et de cohabiter avec eux », ou de celle encore où « seuls des sportifs s'entrainaient au mont Châambi », avant que la zone ne se transformât en maquis à partir duquel les djihadistes ont mené plusieurs attaques au cours desquelles des dizaines de soldats ont trouvé la mort. On parle en France de « l'esprit du 11 janvier ». La marche était à vrai dire impressionnante, même si on ne comprend pas l'absence du président des États-Unis d'Amérique et la présence de chefs d'États dont les rapports avec le fanatisme et le terrorisme sont plus solides qu'avec la tolérance et les droits de l'homme. On parle aujourd'hui d'un même phénomène suite aux attentats du Bardo. Sans doute cela est-il aussi légitime que nécessaire. La lutte contre le terrorisme islamiste étant plus que jamais planétaire, mais cette lutte serait inutile avec l'existence de partis, d'hommes politiques, de prédicateurs et d'intellectuels douteux. Nous l'avons dit et répété ici et ailleurs à propos de Rached Ghannouchi, du Mouvement Ennahda et de Tariq Ramadan. Il ne s'agit en aucun cas de jeter l'anathème sur ces hommes, sur les partis, les idées ou la religion qu'ils représentent. Il s'agit avant tout de s'interroger et d'imposer le questionnement comme règle primordiale, car si le premier étant un homme politique, auteur d'opuscules théo-idéologiques, et l'autre se disant penseur et cultivant à fond le culturalisme, ce nouveau fond de commerce politico-identitaire, les deux hommes fonctionnent de la même façon : leur discours est double, incontestablement. Rached Ghannouchi, dans son prêche du vendredi 20 mars, déclare ceci qui s'oppose à tout ce que son passé, voire son histoire incarne : « Les terroristes ne lisent ni ne suivent le Coran, affirme-t-il, et en agressant les étrangers, ils nous agressent. » C'est cela le double discours de Rached Ghannouchi. Tariq Ramadan n'en est pas moins coupable. Il est impossible, nous semble-t-il, de chercher à guérir une maladie, celle de l'islam en l'occurrence, avec des médecins (les politiques) et des remèdes (les intellectuels) qui sont eux-mêmes atteints par le mal qu'ils feignent neutraliser. Or, les Nemmouche, les Merah, les Gaghgadhi, les frères Kouachi, les Coulibaly, les Yassine Lâabid, les Jabeur Khachnaoui et jusqu'à Abou Bakr Baghdadi lui-même, ne sont pas importants tant qu'ils oeuvrent en hommes de main, en assassins, en bandits en somme. Ceux qui incarnent un véritable danger sont en revanche ceux qui ont pignon sur rue et qui -et nous les avons vus en Tunisie le jour même des attentats du Bardo -ont élu demeure sur les plateaux de radio et de télévision, comme s'ils attendaient cette occasion, ces événements, ces attentats, ces assassinats pour revenir et occuper les devants de la scène qu'ils avaient abandonnée défaits aux législatives et à la présidentielle. Aussi sont-ils de retour, à peine trois mois après leurs défaites, pour nous expliquer que ni eux, ni leurs partis, ni leur religion n'ont rien à voir avec tout cela. Mais nous savons qui ils sont et nous nous sommes souvent à raison demandés à qui profite le crime. Au Bardo, musée historique de Tunis, à quelques mètres de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), c'est l'exception démocratique tunisienne qu'on a cherché à assassiner en s'en prenant aux invités de la nouvelle Tunisie. Allons, pour ce qui est des attentats du Bardo : il n'y a pas de fumée sans feu ! Charlie Hebdo : c'est le moment de crever l'abcès L'islamisme est incompatible avec la République Publié le 10 janvier 2015 / Politique Religion Société Le fanatisme a de nouveau frappé. On s'étonne, on ne comprend pas, on s'indigne. Mais, pour le spectateur attentif, cela était prévisible. Prétendre le contraire serait prêter le flanc à la barbarie en marche. C'est tendre le cou aux couteaux depuis longtemps aiguisés pour la boucherie millénaire. Il ne faut pas se voiler la face en pensant que ce qui s'est passé dans les locaux de Charlie Hebdo est un acte ponctuel ou isolé. Cet acte est, passez-nous l'expression, comme un fruit qui a mûri et qui s'est détaché de sa branche. Attention, dire cela ne signifie pas qu'on cherche des explications pouvant se transformer en justifications de l'opprobre ayant eu lieu mercredi 7 janvier entre 11h15 et 11h 20, au 10 rue Nicolas-Appert à Paris, dans le 11ème arrondissement. Comme quoi, cela n'arrive pas qu'aux autres. Le Norvégien Breivik a ses frères, même si les mobiles, les dogmes, les raisons semblent être différents. Au fond, Breivik ne diffère pas trop de Merah, Nemmouche et des frères Kouachi. Ils ont tous le même engouement pour le sang et ils maquillent cette folie assassine par des fioritures mystico-minoritaires qui n'ont de sens que pour les partisans des « identités meurtrières » (Amin Maalouf). Cela va de soi, cette tuerie abjecte a été condamnée par tous les États et par toutes les instances internationales. Ainsi, même certains pays « amis », où les droits de l'Homme et la liberté de la presse sont bafoués d'une façon systématique, ont dénoncé ce crime abominable. Les bons sentiments sont au rendez-vous et l'heure est au recueillement. Soit. Mais rien dans tout cela qui puisse résoudre le problème, celui de la terreur rampante, car ce qu'il faut signaler, ce n'est pas tant le crime lui-même que la nécessité de le prévenir, de savoir comment il prend vie, se forme et se transforme en opérations terroristes. On a tout de suite entendu les politiques et certaines figures parapolitiques appeler à ne pas confondre l'islam et l'islamisme, les musulmans et le terrorisme. C'est certes la voix de la sagesse, mais est-ce bien suffisant ? N'est-ce pas enfin le moment opportun pour crever l'abcès et se poser les bonnes questions ? L'hypocrisie est de rigueur en politique, nul n'en doute, mais celle qui, par laxisme ou par calculs machiavéliques, permet l'assassinat, doit impérativement être sanctionnée. Il en va de même pour l'exercice de la pensée, car les voix qui ressassent les mêmes platitudes pétries de bons sentiments doivent également rendre des comptes aux victimes et à nous tous qui sommes aussi bien des victimes potentielles que...
Qasim Amin et l'émancipation de la femme Qasim Amin est considéré comme une source de débats et comme un foyer de tensions, d'attractions et de conflits entre les différents courants de pensée dans l'ensemble de la nation arabe et dans le monde islamique. Malgré cela, plus d'un siècle passa avant qu'il ne commence à influencer la vie intellectuelle de notre communauté.
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Bull. Séanc. Acad. R. Sci. Outre-Mer Meded. Zitt. K. Acad. Overzeese Wet2 (2019 – 1): 203-223, 2019