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2004, Histoire Sociale Social History
Revue d’histoire de l’éducation/Historical Studies in Education, 25(2), 87-107, 2013
Résumé Cet article propose une interprétation divergente de la controverse sur les programmes d’enseignement de l’histoire du Québec. Il soutient que les opposants au programme se trompent lorsqu’ils affirment que l’éducation à la citoyenneté est une nouveauté. Depuis le rapport Parent, l’histoire devrait familiariser les élèves avec l’attitude et la méthode des historiens, pour en faire des citoyens plus autonomes, critiques et rationnels. Les auteurs de ce texte appuient cet aspect du programme, mais déplorent le rôle de l’école dans la reproduction sociale. L’article montre que ce programme repose sur un nationalisme civique québécois, et non sur le fédéralisme, et que certains historiens et sociologues critiques du programme défendent en fait un nationalisme chauvin. Les auteurs considèrent que la lutte contre l’oppression nationale des Québécois a plus à gagner avec la formation de l’esprit critique qu’avec la mémorisation d’un récit apologétique et qu’avec l’endoctrinement, quel qu’il soit. Enfin, l’article tient ce débat non pour le signe d’une tare propre au Québec, mais pour une situation normale qui trouve son pendant ailleurs. Abstract This article offers a new and different interpretation of the controversy surrounding the history curriculum in Quebec. It argues that the opponents of the current program are mistaken in claiming that its emphasis on citizenship education is a new development. Since the Parent report, the history curriculum has attempted to expose students to the approaches and methods used by historians, with the goal of making them into more autonomous, critical, and rational citizens. The authors support that aim, but deplore the role played by schools in social reproduction. They demonstrate that the current program is based around civic Québécois nationalism, and not support for federalism, and that some historians and sociologists who have criticized it are in fact proponents of a more chauvinistic nationalism. The authors believe that Quebec’s struggle against national oppression will benefit more from the development of critical thinking among students than from the memorization of justificatory narratives or indoctrination of any type. Finally, rather than viewing this debate as a problem unique to Quebec, the article asserts that it has numerous precedents elsewhere in the world.
Revue LISA/LISA e-journal, III(2), 274-286., 2005
2024
La personnalité et l’œuvre de Pierre Teilhard de Chardin sont ancrées dans les circonstances anxiogènes de sa vie intra-utérine et de son enfance émotionnellement aride, circonstances qui induiront, chez l’éminent jésuite, un profond désir de permanence et de solidité. Ce premier de deux essais passe en revue ces circonstances et leurs conséquences. À la lumière de cet essai, un second essai intitulé « L’évolution selon Pierre Teilhard de Chardin » présente une synthèse de la vision cosmologique d’un des grands penseurs du XXe siècle.
Phronesis, 2013
L’actuel programme d’« Histoire et éducation à la citoyenneté » pour le 2e cycle du secondaire, portant sur l’histoire du Québec, a suscité depuis 2006 de nombreux commentaires dans les milieux intellectuels en raison de son contenu. Certains affirment que la transmission des grands événements historiques qui structurent la mémoire collective ou nationale y est inexistante, d’autres soutiennent qu’il doit favoriser le développement des compétences critiques et citoyennes, donc, l’autonomie de l’élève face à la mémoire collective ou nationale. Quelle position les enseignants du secondaire occupent-ils dans ce débat ? Il est possible de le découvrir par l’entremise de la perception qu’ils se font du programme et de ses trois compétences.
Histoire de l'éducation, 2008
Lettre des Neurosciences, 2008
Recherches en éducation, 2011
Les formes du travail scolaire entre conflits de méthodes et développement des pratiques Éléments pour une histoire de l'éducation à la citoyenneté : de l'école publique française au lycée, quels enjeux ? Elements for a history of citizenship education: from the French public school to upper secondary school: what issues are at stake?
Bulletin d’histoire politique, 15(2), 53-58., 2007
Tous droits réservés © Association québécoise d'histoire politique; VLB Éditeur, 2007 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Recherches en éducation, 2019
Revue française de pédagogie, 2022
Revue française de pédagogie Recherches en éducation 217 | 2022 « Le "métier d'enfant" » 50 ans après : penser l'éducation et la socialisation avec Jean-Claude Chamboredon CHAMBOREDON Jean-Claude. Territoires, culture et classes sociales
Histoire de l'éducation
Revue française de pédagogie, 2007
Histoire De L Education, 2009
On sait bien que l'histoire, particulièrement depuis son intégration officielle dans le champ des sciences sociales vers le milieu du XIX e siècle, a évolué en fonction de changements théoriques et épistémologiques majeurs. Corollaires d'un mode de pensée prôné par des courants historiographiques bien précis, ces renouvellements de la discipline historique ont orienté non seulement la manière de faire de l'histoire, mais aussi de l'enseigner. Au Québec, il paraît nécessaire de soulever la problématique de comment faire et enseigner l'histoire nationale. Nous souhaitons introduire une réflexion critique de l'approche trop souvent factuelle et hermétique de l'enseignement actuel de l'histoire au niveau secondaire.
Histoire de l’éducation, 2008
Histoire de l'éducation
Les patientes collectes d'André Chervel dans les archives et les sources imprimées sont ancrées dans une position originale sur les rapports entre école et société, position qu'il a fortifiée au fil des ans et dont il s'est expliqué dans le recueil La culture scolaire. Un point de vue historique 1. Tout d'abord, « placer l'école en amont et non en aval de la société », pour étudier les effets de l'école sur son environnement plutôt que l'inverse. Même si les savoirs scolaires s'oublient, les catégories de pensée, les échelles de valeurs, les habitudes d'écriture que l'école a construites perdurent en devenant des évidences sociales partagées par tous les anciens élèves, indépendamment des réussites ou des échecs individuels. Ensuite, montrer l'existence d'une culture scolaire « dans son principe », engendrée par les contraintes pédagogiques ou didactiques : « Chasser la pédagogie de l'étude des contenus, c'est se condamner à ne rien comprendre au fonctionnement réel des enseignements ». Enfin, « analyser les relations entre cette culture scolaire et la société dans le long terme » : au-delà des combats relevant des calendriers politiques et des réformes de programme, la relative stabilité des enseignements scolaires modèle silencieusement l'identité des sociétés. La monumentale Histoire de l'enseignement du français du XVIIe au XXe siècle, parue en 2006, offre en quelque sorte la réalisation de ce programme : « L'objectif de ce livre est de retracer les grandes lignes de la didactique de la langue et de la littérature nationales CHERVEL (André), Histoire de l'enseignement du français du XVIIe au XXe siècle Histoire de l'éducation, 125 | 2010
Questions Vives Recherches en éducation, 2017
Cette contribution s’inscrit dans le champ de l’histoire des idées éducatives. Elle porte sur les idées éducatives du jeune Guizot, avant son entrée en politique. À partir des Annales de l’éducation (1811-1813), et plus particulièrement des Voyages d’Adolphe (1811-1812), l’article explore la fonction de l’enseignement de l’histoire chez Guizot, comme moyen de contribuer à former la jeunesse, et de sortir la société de la confusion intellectuelle et morale pour contribuer au progrès de la civilisation. L’article montre que, pour Guizot, il s’agit d’exercer la jeunesse à « l’intelligence des faits historiques », pour démêler le vrai du faux à partir de principes fondamentaux ou ancres et d’une boussole qui fait sens et par le moyen d’une raison saine, non sophistique. This contribution is part of the history of educational thought. It concerns the educational ideas of the young Guizot before his entry into politics. From the Annales de l’éducation (1811-1813), and more particularly Les voyages d'Adolphe (1811-1812), this article explores the function of Guizot's teaching of history, as a way of contributing to the training of youth, and thus to show society a way out of intellectual and moral confusion to contribute to the progress of civilization. The article shows that, for Guizot, this involves training youth in the "intelligence of historic facts", to unravel the truth from the false from fundamental principles or anchors and from a compass that makes sense by the way of a not sophistic reason. Anne Ruolt , Questions Vives [En ligne], N° 28 | 2017, mis en ligne le 15 novembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/questionsvives/2155 ; DOI : 10.4000/questionsvives.2155
Histoire de l'éducation, 2003
education.492 Ce document a été généré automatiquement le 20 mai 2021.
Deux sociologues ont récemment marqué, par leurs ouvrages, un débat majeur des sciences sociales contemporaines pour les pays développés. En Angleterre, Anthony Giddens, avec ses travaux concernant « la troisième voie », en Allemagne, Ulrich Beck, avec ses études concernant « la société du risque », dont notre revue fut une des premières à proposer une traduction française, signent tous deux, chacun à leur façon, l’abandon du concept de classe sociale comme paradigme central explicatif des sociétés modernes. Mais, il faut bien le reconnaître, au même moment, la recomposition des systèmes productifs et d’échanges accentue les clivages sociaux en renforçant les inégalités sociales à un degré inimaginable voici seulement quelques années. Doit-on, dès lors, avaliser purement et simplement ce tournant théorique et, avec ces auteurs, prononcer la fin définitive des sociétés de classes ? C’est à cette question que notre revue conviait la communauté scientifique. La notion de classes sociales a constitué, durant de nombreuses années, un concept pivot des sciences sociales. L’ancrage structuraliste de l’étude des classes sociales, et sa grande dépendance au modèle marxiste, expliquent sans doute qu’elle ait subi deux assauts conjoints: une perte de pertinence du fait de l’évolution des formes productives, mais aussi une critique sociale, liée à l’avancée des processus d’individuation.
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