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FINANCE
Nous vivons dans un monde où la monnaie est le support de la circulation des biens et des services. Sans monnaie il est impossible si ce n’est de survivre du moins d’accéder aux produits de base, y compris culturels ou éducatifs. Gaël Giraud propose dans cette perspective d’analyser le financement à partir de deux caractéristiques de celle-ci, la liquidité et le crédit. La finance comme Commun pourrait être organisée sur la base de ces deux qualités de la monnaie dont l’une permet de se libérer de la dette ou de faire un achat quand on le veut, et l’autre autorise de se projeter dans l’avenir ou de faire face à des aléas quand la liquidité fait défaut. Comme tout autre « Commons » la "Finance comme Commun" est une ressource dont l'accès est relativement aisé (exclusion des "consommateurs/usagers" faible) mais dont la rivalité est forte (la consommation d'une unité réduit la somme disponible pour les autres). Cela implique en même temps que l’on réfléchit à son accès, qu’on pense son renouvellement. Ce dernier ne peut être assuré que par la capacité d’épargne que les acteurs peuvent assurer suite à la mobilisation de la ressource financière ; autrement dit les crédits font les dépôts.
Le régime d'accumulation financiarisé qui domine le système économique et social depuis quarante ans n'est pas capable de fonder une société viable. Ce régime a conduit à une hypertrophie financière, caractérisée par un poids croissant des activités financières dans les pays développés et une appropriation d'une partie importante de la rente par la finance. La chaîne d'intermédiation s'est distendue, avec une multiplication des acteurs, plus ou moins régulés, rendant in fine le circuit mondial des capitaux et de la monnaie plus opaque et plus complexe. La mauvaise allocation macroéconomique des capitaux, couplée au coût social du sauvetage public, inévitable lors des crises systémiques, témoigne de l'inefficience d'un tel système.
Je tiens à remercier M. Thollon-Pommerol et M. Quaglia pour leur soutien tout au long de l'élaboration de cette note. Ils m'ont aidé notamment à mieux maîtriser la source SUSE. Il convient également de remercier M. Benedetti pour l'apport de son expertise technique dans tous les domaines de la comptabilité et de l'analyse financière traités par cet ouvrage. Il m'a permis entre autres de mieux appréhender certains jeux complexes d'écriture comptable. Je remercie enfin plus généralement toutes les personnes ayant contribué de près ou de loin à rendre ce travail possible.
L'analyse financière
*Comprendre les grands principes. *Intégrer une méthode simple et efficace. *Mener une analyse financière complète.
La Finance islamique : Principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la croissance et du développement Wadi MZID Directeur à Banque Zitouna, Tunisie La finance islamique est un concept qui a suscité et suscite encore de larges polémiques, et pour cause, elle a été toujours traitée sous un angle idéologique. Cet article pourrait cependant être une tentative de mener une analyse scientifique de ce sujet, en présentant les principes de base et les fondements d'une part, et d'autre part, les apports escomptés sur l'économie tunisienne, notamment dans ce contexte postrévolutionnaire.
le titre et la finance en droit des régimes matrimoniaux , 2019
La distinction entre le titre et de la finance en droit des régimes matrimoniaux Par : Mr. OUQUEDDI EL Mehdi Hormis les cas ordinaires dans lesquels la loi distingue nettement entre les biens propres et communs. Il n'en demeure pas moins qu'une troisième catégorie réapparait étrangement mais dans l'ampleur devient de plus en plus incontestable. On pourrait dire quels sont en quelques sorte des biens hybrides. Ils sont propres dans la mesure où ils relèvent de l'exploitation propre de l'époux qui en sont titulaire, mais dans la valeur se verse dans la masse commune. Ces biens sont personnels si pour quoi la loi les a rattachés à l'article 1402 du Code civil. Selon certains auteurs ce rattachement n'est qu'un artifice, la loi a du pourtant se pencher à une autre classification. Faut-il plutôt rattacher cette catégorie comme ils l'évoquent aux biens mixtes. 1 Dans cet ordre d'idées, La chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt en date du 4 juillet 2012 a confirmé́ le principe de la distinction du titre et de la finance lors de la liquidation du régime matrimonial.
Les opérations d'ingénierie financières qui sont traitées dans le cadre de ce cours sont en relation directe avec la notion de prise de contrôle. Les motivations pour lancer de telles opérations qui se traduisent souvent par le rachat de société (croissance externe) sont économiques et financières. Les motivations économiques sont les facteurs les plus naturels de la croissance externe. Elles se manifestent par l'incapacité d'une entreprise à augmenter ou même à maintenir son volume d'activité (chiffre d'affaires, profits, etc.) avec la gestion de ses produits traditionnels. Elles se justifient également par la volonté de pénétrer avec succès des marchés étrangers, rapidement et avec des risques réduits, au moyen du rachat de sociétés déjà implantées sur les marchés visés. Elles peuvent enfin se trouver dans l'opportunité d'acheter des produits à forte notoriété. Les justifications financières sont essentiellement liées à d'éventuelles sous‐évaluations des titres de la société cible. Elles peuvent avoir également comme objectif le verrouillage, c'est‐à‐dire la fermeture boursière, de cette société. C'est souvent le cas de sociétés à restructurer qui subissent une OPA (Offre Publique d'Achat) de la part de l'actionnaire majoritaire. Le but généralement avoué, est la radiation de la cote. Enfin, on peut également recenser deux grands types de synergies à la base d'opérations particulières, les synergies financières et fiscales. Ces prises de contrôle nécessitent des montages particuliers.
Qu'elle prenne la forme du Crédit d'impôt compétitivité emploi, du Pacte de responsabilité, de la loi Macron ou de la loi Travail, la politique de l'offre est présentée comme une absolue nécessité pour défendre les entreprises, seules à même de faire repartir la création de richesse et l'emploi. Si l'on souhaite réellement défendre l'entreprise vue comme un collectif de production destiné à se reproduire dans le temps, il y a pourtant des adversaires tout désignés : depuis plus de trente ans, la finance a imposé une vision du temps court aux entreprises ; elle les a pressées à distribuer toujours plus de dividendes ; elle a réduit les projets d'investissement aux seuls projets les plus rentables ; elle a cassé croissance et emploi et engendré une succession de bulles et de crises qui confortent les inégalités. Quelle est donc cette finance qui oppresse ? Quelles sont ses armes et comment opèrent-elles pour soumettre les entreprises et les États à sa logique ? Comment devrait faire un pouvoir politique qui aurait, vraiment, la finance comme adversaire et la volonté de la remettre à sa place ?
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Revue de la régulation, 2008
Revue française de linguistique appliquée, 2015
POLITIQUE, Revue d'analyse et de débat, 2008
International Journal of Economic Studies and Management (IJESM), 2021
Réflexions critiques sur la finance moderne