Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
15 pages
1 file
A fusion of two bodies, a French women and a Japanese man, who are going through painful memories of atomic bomb events at Hiroshima along with intense loving emotional episodes.
Cinémas: Revue d'études cinématographiques, 1999
RÉSUMÉ Comme Orphée, la Française d'Hiroshima mon amour a droit à une seconde chance, à vivre un second amour. Comme Orphée, elle devra renoncer à cet amour, en prenant conscience de l'oubli universel dans lequel elle engloutira Nevers et Hiroshima. Toutefois, cette prise de conscience du personnage incarné par Emmanuelle Riva, loin de se solder par un échec, débouche sur une liberté nouvelle : elle retrouve le goût de l'amour interdit, car elle est redevenue disponible. Cette évolution constitue un exemple de réécriture du mythe au féminin, réécriture qu'Alain Resnais ne trahit pas dans son interprétation cinématographique du scénario de Marguerite Duras.
Hiroshima mon amour est une oeuvre où l'antithèse est présente dès le titre. Hiroshima, ville de la catastrophe, est juxtaposée au vocatif amoureux : Hiroshima mon amour. Il s'agit d'une oeuvre où deux motifs principaux se mêlent sans cesse : l'amour et la mort mais aussi fiction et réalité. On a souvent réduit le film à l'antithèse. Alors que ces oppositions paraissent banales, Duras et Resnais en font un usage différent qui permet ainsi de repenser l'antithèse. Cependant, l'antithèse est une figure du discours qui est ici utilisée dans un film. Différents moyens permettent de manifester l'antithèse à travers une production filmique : des choix techniques et des choix esthétiques (musique) entre autres.
Le nu dans la littérature de la Renaissance éd. par Emilie Seris, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, 2022
L a place de l'Arioste dans une réflexion sur les modalités des représentations du nu à la Renaissance est motivée essentiellement par une célèbre description d'un corps féminin : celui d'Olympia (XI, 65-75), intégré par l'auteur (avec d'autres ajouts) à la troisième édition du Roland furieux (1532). Bien que peintres et illustrateurs se soient inspirés de préférence, à partir déjà du xvi e siècle, de l'épisode d'Angélique attachée au rocher et sauvée par Roger (X, 95-96), c'est le portrait d'Olympia qui s'impose au lecteur comme le nu féminin le plus ostensiblement exhibé et investi sur le plan strictement textuel, de par son ampleur (dix stances) ainsi que par sa position de clôture de la séquence des chants VIII-XI, qui racontent le sacrifice des jeunes filles sur l'île d'Ebuda. La critique a le plus souvent considéré le nu d'Olympia comme un « morceau de bravoure » proche de l'ekphrasis, s'interrogeant encore récemment sur les modèles artistiques que l'Arioste aurait pu connaître et mettre à profit entre 1516 et 1532 pour dresser le portrait de sa bella nuda, dans une sorte de compétition non explicitée entre le pouvoir de l'image et celui de la parole poétique1. Plutôt que revenir sur ces influences et suggestions, j'ai préféré formuler dans ces pages quelques hypothèses sur la fonction du nu d'Olympia, en le replaçant dans l'ensemble de la séquence auquel il appartient et qu'il contribue peut-être rétrospectivement à éclairer.
L'Entretemps, "les Anthropopages", 2015
« La pornographie, c’est l’érotisme des autres ». Cette phrase empruntée à André Breton, et reprise par Alain Robbe-Grillet, souligne à quel point la sexualité interroge le regard, le point de vue, et de façon évidente celui du spectateur. L'enjeu de cet ouvrage collectif est de porter un éclairage nouveau sur l’érotisme et la corporalité par la diversité d'approche qui fut aussi bien celle de la philosophie, de la sociologie, de la psychologie et du féminisme que de façon plus inattendue celle du cinéma d’animation, du sport et du handicap. L'ethnoscénologie, principal cadre de réflexion des auteurs, est un champ de recherche récent et très stimulant dont cet ouvrage contribue à la progression. La problématique de la sexualité dans les arts du spectacle, très peu documentée jusqu'à ce jour, rend ce livre tout à fait nécessaire aujourd’hui. TABLE DES MATIÈRES : Introduction - Pierre PHILIPPE-MEDEN ; Éros, au fondement du spectacle vivant - Jean-Marie PRADIER ; L’actrice comme objet de spectacle dans les théâtres parisiens (1851-1914) - Lola GONZALEZ-QUIJANO ; Éros, héros du music-hall, de la Belle Époque aux Années folles - Nathalie COUTELET ; Des filles à poils. Construction esthétique des danseuses de revues parisiennes (1890-1990) - Sylvie PERAULT ; Le tourisme sexuel à Berlin sous la république de Weimar et à Paris dans l'entre-deux-guerres - Mel GORDON ; Incarner le sentiment érotique dans la danse de Môhini l’ensorceleuse - Corinne MATHOU ; Érotisme ou vertu morale ? Le cas des représentations de la danse Odissi à Bhubaneswar en Inde - Barbara ČURDA ; Les « Lotus d’or » en scène : de l’érotisme dans le Jingju en Chine - Éléonore MARTIN ; Sexualité et spiritualité : phallus, poésie grivoise et folle sagesse du bouddhisme tibétain - Nathalie GAUTHARD ; Les cheikhate du Maroc : sensualité, séduction et esthétique du regard - Rachid MOUNTASAR ; Les imaginaires de l’homosexualité dans les arts du spectacle au prisme du genre et du camp - Jean-Yves LE TALEC ; La post-pornographie dans le spectacle vivant. Un objet de recherche corporel, politique et scientifique - Émilie LANDAIS ; Le spectacle de son orgasme : un agenrement en soi - Bernard ANDRIEU ; L’érotisation des corps jugés « hors normes » dans les arts du spectacle - Charlotte RICCI ; Fantasmes d'incarnation et imaginaire érotique dans le cinéma d'animation - Inès JERRAY ; Prenez, ceci est mon corps. L’Érotisme comme don dans l’œuvre de Jan Fabre - Sophie RIEU ; Mise en scène d’une vie sportive au Théâtre des deux sources : Psyché peut-elle rencontrer Eros sans rencontrer Thanatos ? - Gilles LECOCQ ; Questions sur la « formation » en ethnoscénologie - Jean-Marie PRADIER ; Lettre inédite de Jean Duvignaud
Texte extrait de l'ouvrage en version numérique
Article rédigé dans le cadre du séminaire de Jacques Dürrenmatt, année universitaire 2014-2015.
Pratiques de la transgression dans la littérature et les arts visuels, 2009
Une sexualité sans contrainte et pleine d'érotisme : telle pourrait être la devise de Silikani d'Eugène Ébodé. Très éloigné des revendications politiques et genrées, de la carnavalisation de la libido, ou encore de la pudeur hypocrite mais quasi légendaire qui confine depuis longtemps au statut de tabou l'apologie du sexe dans les fictions francophones africaines, le texte Silikani revient sur une représentation « naïve » de la vie sentimentale de ses personnages. La sexualité y est ramenée à sa fonction jouissive, transcendant le tabou et les idées préconçues y afférents, notamment chez l'Africain et en Afrique. Le texte se veut foncièrement érotique et la liberté sexuelle n'est pas que le plaisir que procure le pouvoir de décider pour soi, tant dans les rapports charnels que dans l'abstinence, elle est également érotisme de l'écriture.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Letras em Revista , 2013
Revue critique de fixxion française contemporaine, 2016
@nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise
Virginie Foloppe
Critica del Testo, 2022
L'ethnographie, 2020
Laval théologique et philosophique
Revue Française d Etudes Américaines, 2018
Studi Francesi, 2017
Trafic, n°67, 2008
Helmut Meter, Fabienne Bercegol éds, Métamorphoses du roman sentimental XIXe-XXe siècle, Paris, Classiques Garnier (Rencontres, 113. Série Études dix-neuviémistes, 26), , 2015
Mobilis in Mobile, 2022
SRAZ (Studia romanica et anglica Zagrabiensia), vol. LIX/2014 (CDU8(05)6, ISSN 0039-3339) p. 17-43; , 2015