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2014, HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
2009
Le geographe montre que la nuit n'est pas l'espace insecure ou il vaut mieux ne pas s'aventurer, ni l'espace de liberte magnifie par les poetes, mais un formidable espace de projet. Face a l'eclatement des temps, des espaces et des organisations, la nuit est un moment privilegie ou l'on peut dire " nous ", " faire ville, societe ou famille ". C'est un champ de tension et de creation capable de re-enchanter nos villes et nos vies. Le tourisme participe a cette conquete de la nuit qui transforme la nature meme de l'activite pour le meilleur et pour le pire. La nuit est une des frontieres possibles du tourisme, un lieu d'innovation et d'experimentation, un ailleurs proche a decouvrir autorisant le voyage presque immobile, le territoire ephemere et cyclique d'un nouvel urbanisme de proximite, mais aussi un espace-temps ou se joue une partie de notre avenir urbain dans la capacite a assurer la cohabitation des peuples, activ...
Version française du court texte publié en anglais dans le Guide Book de la Master Class « In/Out : Designing Urban Inclusion » organisée par le Metrolab Brussels, du 23/1/2017 au 03/02/2017
2014
Depuis 1955 et l'ouverture du premier parc Disneyland à Anaheim (Californie), la compagnie Disney n'a cessé de faire évoluer et de diffuser son modèle de parc de loisirs à travers les États-Unis, puis le monde. Il est courant de penser que la compagnie Disney se contente de reproduire un modèle de parc identique quel que soit l'espace où il l'implante, créant alors une sorte de ville « hors sol » ou déconnectée de son environnement urbain. Pour comprendre cette logique -en partie vraie -il faut en revenir aux origines des parcs Disneyland, pensés avant tout comme un artifice urbain du plaisir permettant d'échapper aux déplaisirs urbains de Los Angeles.
Urbanisme, 2007
Progressivement les activités humaines se déploient vers la nuit et recomposent un nouvel espace de travail et de loisirs qui nous oblige à regarder autrement les espaces et les temps de la ville. Colonisée par les activités du jour, la nuit est soumise à de nouvelles pressions. La ville qui dort, la ville qui travaille et la ville qui s'amuse ne font pas toujours bon ménage. Travail en horaires atypiques, soldes de nuit, pannes d’électricité, nocturnes commerciales, illuminations, nuits blanches, transport, ouverture tardive des commerces, pollution lumineuse, nuisances sonores ou violences urbaines : entre insécurité et liberté, pour le meilleur et pour le pire, la nuit s'invite dans notre actualité et nos organisations n’y sont pas toujours préparées. Champ de tension central de notre société, espace de projet, et dernière frontière pour la ville, la nuit a beaucoup de choses à dire au jour. Elle doit s'ouvrir à l'investigation scientifique, à la prospective et à la créativité. Il est temps d’explorer l'archipel nocturne, de décoder la nuit urbaine, de découvrir ses acteurs, ses limites, ses centralités, ses marges et ses rythmes. Face aux pressions du temps en continu de l’économie et des réseaux, nous devons investir la nuit, explorer la dernière frontière de la ville afin d’anticiper les conflits et imaginer les futurs possibles de l’Urbs et de la Civitas. Il faut mettre la nuit à l’agenda politique et lancer un grand débat pour des villes plus belles que nos jours.
Revue du Mauss, 2019
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays.
with F. Artioli & C. Colomb - in Courmont & Le Galès (dir.), Gouverner la ville numérique, PUF-Vie des idées, 2019
En moins de dix ans, les locations de courtes durées sont devenues un enjeu politique majeur pour les grandes villes européennes qui ont, pour la plupart, adopté des modes de régulation à la croisée de différents secteurs (tourisme, logement, urbanisme, économie dite collaborative). Leur mise en œuvre reste cependant inaboutie et ineffective dans bon nombre de cas, notamment à cause du manque de coopération des grandes plateformes pour faciliter l’accès aux données. Au-delà de la seule question de l’application des règles, c’est l’action collective urbaine qui se reconfigure avec des plateformes qui apparaissent aujourd’hui indéniablement comme de nouveaux acteurs de la gouvernance urbaine, et dont le développement influence non seulement les marchés immobiliers et les espaces urbains, mais également l’action publique autour de ceux-ci.
idea di ouyyÉuera in iscrizioni greche », Annali della Scuola normale superiore di Pisa,32 (1963),p.225-239. portent sur i'usage colonial du mot. 3. G. W Borversock, .A Report on Arabia Provincia», Journal of Roman Studies,6l (1971), p.232 (= Srudies on the Eastern Roman Empire, Goldbach, 1994, p. 116) : « the designation metropolis is honoriûcworth having, but nothing more)'. Les hypothèses développées depuis par le même savant dans son étude de 1995 sont cependant en contradiction avec cejugement. 4. J.-P. Rey-Coquais, « Philadelphie de Coelésyrie », Anruol of the Departtnent of Antiquities of .lordan,25 (1981), p.29: "le crois en effet que le titre de métropole n'est pas purement honori-de lui un titre qui la mît au 1'époque d'Auguste. donc. que Ie môms passage (34, 7), Dion DES CIT'ES-},fERES AUX }IETROPOLES 359 mêrne rang que Ia capitale syrienne: c'est dès Tarse, sur ses monnaies, s€ dit métropoie 11 ; dans pourra rappeier que la ville est métropole .* depuis l'origine ». Le titre se répandit ensuite, d'abord en Bithynie (Nicomédie), puis, avant le règne de Trajan, en Macédoine (Béroia, sous les Flaviens), en Syrie ( §r, métropole de Phénicie et des cités de Koilè-Syrie depuis Domitien t'), "n Galatie (Ancyre, sans doute sous les Flaviens) et en Lycie (Xanthos, sous Nerva au plus tard)13. Sous Trajan, lorsqu'est créée, en 106, la province d'Arabie, si Ia dernière capitale du royaume nabatéen, Bostra, devient le centre administratif de la province, c'est l'ancienne capitale, Pétra, qui est métropole ia. Les deux autres prétendantes au titre attestées sous Trajan sont des cas plus embarrassants. Pour Amastris, ie rnot ne figure que sur quelques monnaies de ce règne et disparaît ensuite ls. Héraclée du Pont, sur ses monnaies, se dit aussi métropole à cette époque, mais le sens du mot est ici douteux. Après E. Babelon, L. Robert le comprenait au sens ancien, colonial: la légende'Hpar\eortâu MqrponoÀe Lrriu, présente sous Trajan et abandonnée ensuite. reviendra, en effet, au IIIe siècle, en alternance avec une autre, porpôc anolxorv noÀtou, qui indique cette fois sans équivoque en quel sens Héraclée se disait .< cité-mère, 16.
Zenodo (CERN European Organization for Nuclear Research), 2022
Photographies, cartographie et dessins Sauf mention contraire, les images sont été produites par les auteurs de l'ouvrage, Licence: CC BY-NC Photo de couverture Copyrights : Séverin Malaud Graphisme Zahra Kharbouch, LGI Equipe du projet Clearing House Brussels Environment Brussels-department development Nature & Agriculture VUB-Cosmopolis centre for urban research Dans la Commune de Woluwe Saint Pierre, ont participé:
Texte de ma communication à la session "The Social Qualities of Urban Environments" (27/01/2017) du cycle de conférences "In/Out : Designing Urban Inclusion", organisées par le Metrolab Brussels, Bruxelles.
2008
MEMOIRE DE LICENCE JENNY LEUBA 4 R Re em me er rc ci ie em me en nt ts s Ce mémoire a été l'occasion pour moi de rencontrer et d'échanger avec des personnes captivantes, que je tiens à remercier vivement pour avoir su accentuer encore mon goût pour les thématiques urbaines: M. Ola Söderström, pour sa supervision et ses encouragements, M. Blaise Dupuis, pour ses précieux conseils et ses encouragements, Mme Beatrice Friedli, pour son oeil expert lors de la soutenance, Mme Sonia Lavadinho, pour m'avoir transmis le « virus » du monde urbain. Pour le temps consacré lors des entretiens et toutes les informations reçues :
Revue Espaces , 2020
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés Jean de la Fontaine Les animaux malades de la peste La pandémie et le confinement ont mis les nuits urbaines à l'épreuve. Il suffit d'arpenter les rues de nos villes confinées, vides, sombres et silencieuses, pour mesurer l'ampleur du sinistre. Très touchée, la nuit apparaît pourtant comme la grande oubliée du « déconfinement ». En France, les professionnels ont noté que le gouvernement « avait fait de nombreuses annonces concernant les différents secteurs de l'économie sans mentionner le monde de la nuit qui représente pourtant 100 000 salariés et 2 milliards d'Euros de chiffre d'affaires » 1. La crise a pourtant fragilisé ces acteurs économiques et culturels avec un risque pour la dynamique nocturne, pour le tourisme, mais aussi pour l'urbanité, c'est-à-dire pour nos capacités à vivre ensemble dans les villes. En entrainant la fermeture des commerces, la limitation du droit de circuler et en mettant l'autre à distance, le Covid 19 met en danger l'économie, la culture et nos modes de vie. La situation de contrainte est paradoxale et contre-intuitive dans les villes, lieux denses d'habitation, de rassemblement et de « maximisation des interactions » 2 où elles sont désormais limitées. Elle l'est tout autant pour les acteurs de la nuit et de la fête dont le métier est « d'organiser la rencontre » et qui en sont empêchés et pour la nuit elle-même où les distances et les barrières finissent généralement par tomber. Ce triple enjeu met les villes, les nuits, leurs acteurs et leurs habitants sous pression. L'avenir du tourisme et de nos villes dépend en partie des réponses qu'ils sauront développer nuitamment avec l'ensemble des parties prenantes. Emergence de la nuit dans l'actualité du jour Face à la colonisation progressive de la nuit par le jour 3 , cette dimension longtemps oubliée de la ville est désormais un espace-temps central, un sujet de société qui a pris place dans les revues scientifiques, les journaux de vulgarisation ou de marketing comme dans la presse régionale. La nuit est devenue un secteur économique à part entière, qui se développe et tente de se structurer. En quelques années, elle s'est également installée dans l'agenda des politiques publiques dans une double logique d'amélioration de la qualité de vie des habitants et de marketing territorial. L'animation nocturne est devenue un critère d'attractivité important et une ressource non négligeable 4. Face aux pressions et aux tensions, les autorités tentent à la fois de conserver le contrôle de la nuit (réglementation des raves, couvre-feux, arrêtés municipaux limitant la circulation…) et cherchent également à rendre les nuits urbaines plus accessibles et hospitalières avec de nombreuses initiatives (éclairages, événements festifs gratuits, transports, crèches…). En parallèle, de Paris à Sydney en passant par Berlin, les études et les diagnostics de métropoles la nuit se sont multipliés pour tenter de « faire la lumière » sur ce moment encore peu connu. Des « Etats généraux » ont eu lieu, des « conseils de la nuit » se sont mis en place dans certaines villes comme Paris, Nantes ou 1 « La nuit doit revoir le jour », Sneg & cie, 7 mai 2020 2 Claval P., 1982, La logique des villes. Essai d'urbanologie, Paris, LITEC. 3 Gwiazdzinski L., 2005, La nuit dernière frontière de la ville, L'Aube 4 Guibert C., 2012, "Festival Hellfest de Clisson. Les retombées économiques de la musique metal plus fortes que sa stigmatisation", Espaces tourisme & loisirs, vol. 309, 13-18.
2000
I '* victimes de l'explosion d'un wagon citerne d'essence survenu le 14 février 1998 dans le quartier de Nsam. '' Au cours de notre séjour en 1997-98, le cimetière de Soa accueillera la dépouille du chien de la femme d'un coopitrant qui tenaità l'inhumer. Le lieu de veillée n'est pas nécessairement le lieu d'habitation du défunt et peut être par exemple la maison des parents.
ESPRIT, 2021
Il ne s’agit pas de démographie ou de taille de l’espace urbanisé, il s’agit de la ville comme état d’esprit, organisation sociale et agencement de la diversité culturelle, mais aussi et tout autant, de la ville qui se bâtit concrètement et aménage des espaces d’habitat, de circulation, de rencontre. Ce pour quoi l’anthropologie urbaine, dans son ambition universaliste, est requise, c’est justement penser ce lien entre l’espace et la communauté : comment se créent la relation dans et avec le lieu, l’identification locale, la mémoire, et aussi l’action, c’est-à-dire tout ce qui permet d’habiter un lieu, de l’occuper.
Téoros, 2015
Cet article analyse le phénomène des city-breaks (ou tourisme urbain de court-séjour) nocturnes et festifs, de Paris à Berlin. Objet peu étudié dans le monde scientifique, il prend pourtant de l’importance depuis quelques années, en s’inscrivant dans le monde social plus large du noctambulisme métropolitain. Quels sont les enjeux urbains de cette forme de tourisme face au tourisme urbain et au tourisme de court-séjour ? Comment mesurer quantitativement et qualitativement les retombées et effets sur la ville métropolitaine, ainsi que la sociologie des usagers, d’une pratique sociale innovante ? En quoi cette pratique permet-elle de remettre en cause la dichotomie formel/informel ou mainstream/hors des sentiers battus dans le champ du tourisme ? Le parallélisme avec les enjeux urbains du tourisme urbain et du city-break me permettra de développer les enjeux scientifiques de l’easyjet-setting pour le champ du tourisme et les enjeux politiques pour l’à-venir de l’urbanité métropolitaine. De la sorte, à partir du fil rouge d’une pratique sociale a priori hors des sentiers battus, d’une forme de tourisme nocturne et festif à l’apparence élitiste, une idée du monde après la modernité sera effleurée.
Espaces , 2020
La pandémie du Covid-19 met les nuits urbaines à l’épreuve. Il suffisait pendant le confinement d’arpenter les rues de nos villes, vides, sombres et silencieuses, pour mesurer l’ampleur du sinistre. Très touchée, la nuit apparaît pourtant comme la grande oubliée du déconfinement. En France, les professionnels ont noté que le gouvernement “avait fait de nombreuses annonces concernant les différents secteurs de l’économie sans mentionner le monde de la nuit qui représente pourtant 100 000 salariés et 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires(1).” La crise a lourdement fragilisé ces acteurs économiques et culturels avec un risque pour la dynamique nocturne, pour le tourisme, mais aussi pour l’urbanité, c’est-à-dire pour nos capacités à vivre ensemble dans les villes.
2014
Au cours des annees 1780, Marseille est le theâtre d’un conflit entre la Chambre de Commerce et deux marchands associes, d’origine ligure, mais citoyens marseillais de longue date. Ces negociants ont du mal a integrer le monde du negoce local a cause de l’hostilite de la Chambre, laquelle s’obstine a les considerer comme des « etrangers » et a se mefier d’eux, les taxant – en tant que « Genois » – de malhonnetete. En depit de l’evidente disparite des forces et des ressources entre les deux parties, l’issue du conflit surprend : les deux marchands sont capables d’utiliser au mieux les ressources institutionnelles de l’Etat francais et de se mouvoir avec souplesse dans les replis du droit et de l’administration, repondant coup pour coup aux attaques de la Chambre.
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