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1998, Revue de Synthèse
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20 pages
1 file
Les Cahiers du Littoral – 2, n° 18, 2019, p. 97-113.
Classiques des sciences sociales., 2005
Raymond Lemieux, "Histoire de vie et postmodernité religieuse". * * Une partie importante du matériel utilisé dans ce texte a été colligée par Jean-Pierre Bédard, étudiant au programme de maîtrise en sciences humaines de la religion de l'Université Laval. Nous remercions également E.-Martin Meunier pour les commentaires apportés en cours de rédaction. Retour à la table des matières Les transformations d'attitudes et de mentalités observées chez les Québécois adultes, en effet, ne peuvent pas être complètement indépendantes des changements sociaux et culturels propres au milieu dans lequel ils ont vécu. Par ses croyances, un individu assume la particularité de sa vision du monde. Il affirme donc sa subjectivité. Mais en même temps, il puise les éléments de cette vision du monde dans l'ensemble des possibilités que lui donne son milieu, c'està-dire parmi les croyances qui sont disponibles pour satisfaire son besoin de croire. En s'appropriant les signifiants que lui propose la culture selon un mode spécifique, il structure son imaginaire d'une façon originale, tout en acceptant un ordre qui le dépasse, celui du langage et de l'organisation sociale. Ainsi les croyances représentent-elles, pour le sujet qui les adopte, une inscription dans la culture. En investissant sa subjectivité dans un acte de croire, l'individu entre dans un processus d'institutionnalisation de son imaginaire. Parce qu'elles sont des énoncés, des actes concrets d'appropriation du langage, les croyances donnent au croire un objet. Or croire en quelque chose, c'est s'inscrire dans la relativité d'une culture. Le sujet de croyance est donc sujet d'une culture. Si on peut croire qu'il y a quelque chose au-delà des limites de la représentation-l'irreprésentable-un réel que certains acceptent de nommer, d'autres pas, on ne peut imaginer ce qui est en dehors du langage, ni même ce dont on n'a jamais entendu parler. Quand on inscrit ce quelque chose dans le langage, on le représente. Dire Dieu, l'autre, le rien, le vécu, c'est en représenter la réalité selon des coordonnées culturelles effectives. Nommer l'autre, c'est lui donner, par ce nom même, une forme culturelle familière qui engage l'expérience dans le processus de l'institutionnalisation. Autrement dit, dès lors qu'on dit ses croyances, on s'inscrit dans l'institution de la culture. Or l'institution, c'est ce qui structure le lien entre le pouvoir social, d'une part, et la conscience des acteurs, d'autre part. Elle inscrit cette conscience dans une « borne historique » (Castoriadis, 1975). Elle suppose aussi que les êtres 1. La fonctionnalité des croyances : un processus dynamique
Bulletin d'histoire politique, 1999
Il incarnait une certaine vision de la Révolution, dite sociale classique à tendance marxiste, que l'on peut résumer ainsi: la Révolution française était par essence une lutte des classes entre la noblesse et la bourgeoisie et par conséquent elle peut être définie comme une révo, lution bourgeoise et antiféodale en un bloc, à noyau paysan et à soutien populaire. Soboul et son interprétation, dite historiographie sociale clas, sique, furent la cible visée par les attaques «révisionnistes» de François Furet. Ce dernier était un ex-membre du P.C.F. et directeur, à l'époque de cette querelle, de la section d'histoire de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), rivale de la Sorbonne. Leur participation commune à l'idéologie communiste, pour Soboul toujours actuelle au moment de la polémique et pour Furet, chose du passé, n'est pas innocente. Ce fut un élé, ment important de cette controverse. Il y avait bien un enjeu intellectuelil s'agissait de «comprendre» ou «penser» la Révolution-mais sur le fond ce débat était fortement idéologique et tournait autour du communisme et de l'idée de la révolution comme moyen de changement de la société. Idée qui obsède Furet, le conduisant à exorciser son passé communiste, comme nous le constatons par la publication en 1995 du Passé d'une illusion. Nous verrons dans ce texte comment Furet s'y est pris pour défaire l'in, terprétation soboulienne. Il y est parvenu, car aujourd'hui un certain tabou environne la production historique de Soboul et même de ses disciples alors que Furet sera «couronné» roi du Bicentenaire de 1989. Mais depuis un cer, tain temps le travail de Furet est sérieusement remis en question, son décès, survenu à l'été de 1997, ne faisant qu'accélérer les choses. Avec le recul, nous constatons que les attaques de Furet à l'égard de Soboul étaient davantage 210
Collections Electroniques De L Inha Actes De Colloques Et Livres En Ligne De L Institut National D Histoire De L Art, 2011
Revue De Synthese, 1993
Jean-Claude CHEYNET, Pouvoir et contestations aByzance . Ed. Centre de recherches d'histoire et de civilisation byzantines. Paris, Publications de la Sorbonne, 1990. 16 x 24, 523 p., ill. en coul., index (« Byzantina Sorbonensa », 9). L'histoire sociale de l'Empire byzantin a accumule un certain retard par rapport a l'etude des autres champs de civilisation de la meme epoque ; avec Ie livre de J.-c. Cheynet, elle Ie rattrape largement pour le sujet et la periode consideres, L'ouvrage donne, en effet, bien plus que Ie titre ne pourrait laisser croire. Bien entendu, ce que ron attend -les revoltes et la reaction du pouvoir -s'y trouve, mais, au-dela, c'est un veritable portrait de la c1asse dirigeante byzantine que dresse I'auteur. Disons tout de suite que Ie lecteur qui chercherait les revoltes populaires sera quelque peu decu ; l'auteur etudie bien Ie peuple de Constantinople dans « les assises territoriales de l'opposition aux autorites », mais pour souligner la faible part qu'iljoue, au moins comme initiateur, sinon comme masse de manceuvre, surtout a partir de l'avenement des Comnenes. Le sujet meriterait peut-etre d'etre repris, notamment pour expliquer cette perte d'importance, en liaison avec la politique tres hostile aux marchands et artisans menee par Alexis Cornnene. Mais les sources sont, il faut le reconnaitre, indigentes sur Ie sujet, car les ecrits, chroniques ou documents d'archives, sont le fait d'aristocrates, peu interesses par la foule et qui la meprisent ; quant aux autres types de sources, par exemple la sigillographie, dont J.-c. Cheynet est un eminent specialiste et qu'il utilise avec bonheur, ils proviennent par definition des fonctionnaires et des dignitaires lalcs et ecclesiastiques, La signification pejorative du terme demokratia est d'ailleurs analysee de facon tres judicieuse.
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, 1999
Quelques résumés de conférences à l'EPHE, d'abord sous le titre "Historiographie et épistémologie des sciences des religions", et du tome 119 au tome 123 sous le titre "Anthropologie religieuse
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Revue d'histoire de l'Amérique française, 2003
ASDIWAL. Revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, 2014
Archives de sciences sociales des religions, 2017
L’eau : usages, risques et représentationsdans le Sud-Ouest de la Gaule et le Nord de la péninsule Ibérique, de la fin de l’âge du Fer à l’Antiquité tardive (iie s. a.C.-vie s. p.C.), Aquitania, Supplément 21, 2012
La politique et la religion (Le cas de la France coloniale) , 2022
Revue d'histoire de l'Amérique française, 2004
Revue De Synthese, 1988