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2016, Evolution Psychiatrique
maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, habilité à diriger des recherches, équipe d'accueil 3278, laboratoire LPCLS, centre de lettres et sciences humaines,
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2007
Reçu le 31 janvier 2005 ; accepté le 7 avril 2005 Disponible sur Internet le 28 novembre 2005
Imaginaire & Inconscient, 2014
Dans Imaginaire & Inconscient Imaginaire & Inconscient 2014/2 (n° 34) 2014/2 (n° 34), pages 35 à 46 Éditions L'Esprit du temps L'Esprit du temps
HEGEL - HEpato-GastroEntérologie Libérale, 2019
Après l'introduction, l'article décrit une séance d'hypnose (qui s'est transforméeen«happening »), puis la soumet à la méthodologie de « l'entretien d'explicitation » définie par Pierre Vermersch. Cette méthode permet, étape par étape, d'analyser les interactions qui ont émergé dans l'espace transactionnel des deux présences. La situation d'hypnose qui convoque des états de transes est particulièrement intéressante pour évaluer ce qui se co-construit dans cette communication. Le résultat fait apparaître comment des connaissances implicites ont nourri le «t iers inclus », (le contenu et le sens de ce qui est partagé par le thérapeute et son client). Dans cette séance, apparaissent des niveaux inconscients et imaginaires conformes à l'inconscient collectif occidental, mais aussi à d'autres inconscients ethniquement étrangers, faisant émerger le phénomène d'hybridation. Ce phénomène est interprété comme le reflete tl 'effet de la mondialisation qui entraîne les acteurs à intégrer des logiques autres et paradoxales. Cela questionne directement la médecine intégrativeo uc omplémentaire qui choisit d'intégrer d'autres médecines et à ce titre, se trouvec onfrontée à la validation de médecines issues d'ancestrales traditions aux origines chamaniques. La science nouvelle peut-elle s'aventurer au coeur des interactions transactionnelles des états de transes partagées ? Serait-il possible de concevoir l'hypnose, non comme une technique objectivable, mais comme un rapport d'inter-transe dans une situation particulière de soin ? Serait-il possible de s'intéresser de façon scientifique aux compétences de guérison de certains mécanismes spirituels, notamment celui de la réversion ?
La Lettre de l’OCIM
En Belgique, la jurisprudence autorise l’utilisation de l’hypnose avec les témoins et les victimes volontaires dans les enquêtes judiciaires. Cette méthode n’est pas une technique d’enquête à proprement parler ; elle est davantage à considérer comme un complément aux méthodes d’audition classiques. Elle reste toutefois une pratique mineure réservée aux faits graves tels que meurtres, attaques de banque, viols, traite des êtres humains, etc. lorsque les indices à disposition des enquêteurs sont insuffisants à faire émerger la vérité. Bien que controversée, la méthode a prouvé son efficacité dans de nombreux dossiers. En effet, dans 60% des cas, elle permet de récupérer de nouvelles informations utiles à la progression de l’enquête.
Questions de communication, 2022
Médecine Intensive Réanimation, 2020
Cet article vise à comprendre comment les processus impliqués en hypnose peuvent augmenter le confort des patientshospitalisés aux soins intensifs. L’hypnose est un outil de plus en plus utilisé par les équipes médicales comme techniquecomplémentaire aux approches biomédicales usuelles. De nombreuses études ont démontré ses effets dans différentscontextes (chirurgie, douleurs chroniques, oncologie, etc.). La réflexion de cet article porte sur l’extension de l’usagede l’hypnose appliquée aux soins intensifs en particulier. Les études cliniques mettent en évidence l’intérêt de cettetechnique pour améliorer le bien-être des patients, en diminuant significativement la douleur et l’anxiété des patients.La neuroimagerie nous permet de comprendre les processus sous-jacents à ces modifications subjectives rapportéespar les patients en hypnose. On remarque une activation cérébrale modifiée tant dans l’activation des réseaux neuronaux qu’au niveau de la connectivité fonctionnelle des réseaux ...
Cet article cherche à réviser les définitions et indéfinitions de la notion d’imaginaire et de symbolique et à mettre en relation leurs limites et leur portée dans la recherche en Communication. Il met en équation les difficultés à aborder, par la Communication, la notion de trajet du sens qui, héritée de l’École de Grenoble, fonde la Théorie de l’Imaginaire. Il vérifie que la Communication ne suffit pas à étudier la catalysation d’imaginaires et la fabrication d’images symboliques présentes dans les phénomènes communicationnels, non seulement en raison de l’inadéquation d’un processus décrit en termes d’émetteur-message-récepteur, mais surtout par la soi-disant auto-évidence de l’imaginaire et du symbolique comme manifestes dans le langage, laquelle débouche sur une réduction de l’imaginaire à ses symptômes sociaux
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2013
Cet article fait le point sur ce qu'est l'hypnose pour comprendre où l'on en est actuellement de la compréhension de ses mécanismes et de ses indications. Pour ce faire, nous faisons une brève revue documentée de son histoire, afin de montrer que très tôt, l'importance d'un état particulier de conscience a été identifiée, tout autant que la constatation que la pratique de l'hypnose menait à une dynamique relationnelle particulière et nécessaire. La compréhension moderne de l'hypnose reprend ces deux caractéristiques, tout en permettant que soient identifiés plus exactement les leviers thérapeutiques à l'oeuvre, qui s'appuient notamment autour des analogies du discours.
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2011
La musicothérapie est une des quatre spécialités des arts-thérapies. Elle est connue depuis l'Antiquité et dans toutes les cultures. Sa professionnalisation est récente, en France et sur le plan international. Cet article présente un bref historique, les bases théoriques, les principales méthodes, les indications et les modalités d'évaluation de ses effets thérapeutiques. Le lecteur y trouve le débat sur la place de l'art dans les thérapies, et des précisions sur les nouvelles formations (Master professionnel et recherche). ß 2011 Publié par Elsevier Masson SAS.
Hermeneia. Journal of Hermeneutics, Art Theory and Criticism, 2014
This paper draws a comparison between Bergson’s notion of mediating image and Sartre’s theory of mental images. An example of a mediating image provided by Bergson is looked at from two different perspectives, following two treatments it has received from Nietzsche and Edgar Allan Poe. This enables us to isolate two general attitudes which, I will argue, accurately describe Sartre’s and, respectively, Bergson’s attitudes towards images. However, the end of the paper shows that the two attitudes are not incompatible: even though it is very critical towards Bergson, Sartre’s theory of the mental image only seems to reinforce and to confer more precision to Bergson’s view on images.
Psychothérapies, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour Médecine & Hygiène. © Médecine & Hygiène. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Études littéraires, 2014
L’adaptation du théâtre au cinéma, tout comme celle qui opère entre n’importe quels media, a souvent été étudiée sous l’angle de la matérialité propre à chaque moyen d’expression, à la lumière des limitations qu’implique cette dernière. Or, cet article emprunte une voie différente et propose une conception figurale du medium inspirée du pragmatisme peircéen. Comment, aujourd’hui, poser la question « qu’est-ce que le cinéma ? ». Dans ce texte, nous aborderons d’abord les difficultés que soulève une telle interrogation, après quoi nous élaborerons une définition du medium. Puis, nous exemplifierons sa contribution à l’épistémologie des études cinématographiques en nous penchant sur la comédie romantique américaine, genre des plus significatifs pour l’histoire du cinéma, qui continue la tradition théâtrale tout en rompant avec elle. Nous conclurons par un examen de Nô, un film de Robert Lepage, adapté d’une pièce du même auteur.
2008
Le titre semble relancer, une nouvelle fois, les difficiles enjeux du rapport entre mot et image, entre écrit et visuel. Il semble nous replonger au coeur du champ d'apories que soulève la détermination de l'antériorité et donc de l'autorité-philosophique, sémiotique, phénoménologique, voire métapsychologique-d'un langage sur l'autre. Le titre doit-il être considéré comme irrémédiablement extérieur au travail visuel de l'oeuvre, fonctionnant sous des cieux sémiotiques et donc sémantiques distincts? Ou est-il plutôt une trace laissée par l'artiste, comme une clef accrochée à la cimaise des musées, indiquant ce qu'il y a à voir dans l'image ? Ou encore est-il irrémédiablement en aval de l'oeuvre elle-même, une obligation institutionnelle, un simple « hors-d'oeuvre » (Derrida) qui, s'il s'offre parfois à interpréter l'oeuvre, ne saurait garantir la justesse de sa lecture? Ces questions sont vertigineuses, elles interrogent la possibilité même d'une communication entre le régime visuel et le régime verbal. À l'extrême, elles mettent à vif la fragilité de certains fondements épis-Once again, the title seems to introduce difficulties in the relationship between words and images, the written and the visual. It seems to take us back to the heart ofthe aporia that determined the precedence and then the authority-philosophical, semiotic, phenomenological, even meta-psychological-of one language over another. Should the title be considered as irremediably apart from the work's visual aspect, functioning in an arena that is semiotically and hence semantically distinct? Or is it a trace the artist leaves as a key, attached to the wall of museums, indicating what there is to see in the image? Does it come irremediably after the work, an institutional obligation, a simple "hors-d'oeuvre" to quote Derrida, which is sometimes presented as an aid to interpreting the work, but does not guarantee an accurate reading? These are exhilarating questions: they examine the possibility of communication between the visual and verbal systems. In the extreme, they show a frailty in some of art history's epistemological foundations.
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