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2008, Pelvi-périnéologie
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L'utilisation des pessaires dans le traitement des prolapsus n'est souvent proposée que pour les patientes présentant un haut risque chirurgical ou très âgées. Pourtant, le pessaire est une alternative valable à la chirurgie dans un nombre non négligeable de cas sous réserve d'une prescription adéquate (conseil aux patientes, choix du pessaire, correction de l'atrophie vaginale). L'utilisation pratique des pessaires est présentée, ici, afin d'optimiser la qualité de la prescription qui est garante d'une bonne observance et l'acceptabilité du traitement.
Bulletin de la société royale d'études archéologiques les Chercheurs de la Wallonie, 2010
Réfl exions sur l'utilisation du propulseur Christian Lepers Résumé La connaissance et l'emploi (sportif essentiellement) du propulseur se diff use dans le grand public depuis maintenant une génération. Cette situation résulte des travaux de préhistoriens et de leur vulgarisation, des démonstrations et ateliers pratiques mis en place dans de nombreux musées mais également par le développement d'une pratique sportive centrée sur le championnat d'Europe de tir aux armes préhistoriques. Malgré une simplicité apparente, le propulseur et sa sagaie posent encore de nombreuses questions. En comparant l'arc et le propulseur, la fl èche et la sagaie, cet article propose quelques pistes pour mieux appréhender le fonctionnement du propulseur, le vol des sagaies et l'usage de ce système d'arme. Mots-clés : Comparaison arc et propulseur, propulseur et sagaie, trajectoire des sagaies, technique de propulsion, amélioration du matériel.
Depuis quelques années, l'étude des terroirs ruraux est abordée par les chercheurs, au moyen des méthodes de l' « archéogéographie ». L'objet d'étude de cette discipline novatrice est le milieu, l'espace, le paysage du passé. Elle associe pour cela trois disciplines qui travaillent habituellement séparément, la géographie, l'histoire et l'archéologie, avec leurs techniques respectives. L'archéogéographie revisite également les liens avec d'autres disciplines comme la sociologie, l'ethnographie, l'histoire de l'art, l'anthropologie, les sciences naturalistes… Cette discipline a pour but la reconstitution hypothétique de l'« anthroposystème » et des modalités d'appropriation du sol par l'homme dans les sociétés anciennes. Une des principales difficultés qui guette l'archéogéographe dans ses tentatives d'étudier l'espace rural médiéval est de définir le sens qu'il faut donner aux différents mots décrivant le milieu, le paysage, l'environnement, dans les textes écrits au Moyen Âge. L'extraordinaire variété des termes, et, pour un même terme, la prodigieuse variabilité de sens en fonction non seulement du lieu, mais aussi de l'époque et même de l'origine du rédacteur rend la description de l'anthroposystème médiéval très hasardeuse. Il faut à chaque instant se garder de plaquer à la fois notre vision actuelle du paysage et le sens actuel du vocabulaire descriptif de l'espace sur des réalités médiévales toujours fort différentes. Nombreux sont les contresens sources d'erreur, tel l'exemple bien connu du terme de « masure », défini classiquement comme correspondant à une bâtisse quelconque avant le XV e siècle, mais qui désigne une bâtisse en ruine après et qui correspond en fait, dans l'exemple que nous étudierons ci-dessous, à une parcelle de 800 m² en moyenne, parfois plantée (vignes, fruitiers), non close et située près de l'habitat ! On le voit, de maison à ruine et à jardin, les possibilités de confusions sont grandes et la prudence est de mise pour décrire le paysage rural médiéval à partir des seuls textes d'époque. L'objectif de cet article n'est pas de dresser l'inventaire des termes décrivant l'espace géographique médiéval et d'indiquer pour chacun d'eux leur sens le plus fréquent. D'excellent ouvrages existent sur ce sujet (LACHIVER, LAMBERT, TOUATI…, voir bibliographie) et nous invitons le lecteur à s'y référer. Il peut en revanche être utile de faire le point sur les termes les plus fréquemment rencontrés dans les textes concernant la Picardie au Moyen Âge, et de tenter, lorsque la précision des textes le permet, de donner une définition sûre bien que forcément contextuelle. Pour y parvenir, nous avons relevés tous les termes descriptifs de l'espace dans les textes médiévaux concernant le canton de Pont-Sainte-Maxence (Oise). Cet espace a auparavant été étudié finement au moyen des techniques de l'archéogéographie, ce qui a souvent permis de situer dans l'espace actuel les éléments glanés dans les textes.
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2004
Des recherches de datations absolues et relatives ont été réalisées dans la galerie des Pas et dans la galerie des gravures de la grotte d'Aldène.
ble conception, qui, de son vivant même, allait ouvrir carrière aux plus sublimes inventions analytiques. C'est qu'en effet Pascal, et c'est là certainement un des traits caractéristiques de ses travaux en mathé- matiques, dédaignait toute aide étrangère, toute méthode algébrique il recherchait le travail pour lui-même encore plus que pour ses résultats; d'ailleurs, comme on le voit par des lettres, écrites, ilest vrai, sur la fin de sa vie, il ne croit pas à la science: « elle doit-être, dit-il, J'essai mais non l'emploi de nos forces; » il ne croit pas surtout à la Les plaisirs innocens ont choisi pour asile Ce palais, où l'art semble épuiser son pouvoir: Si l'oeil de tous côtés est charmé de le voir, Le coeur à l'habiter goûte un bonheur tranouille. On y voit dans mille canaux Folâtrer de jeunes Naïades Les dieux de la terre et des eaux Y choisissent leurs promenades; Mais les maîtres de ces beaux lieux Nous y font oublier et la terre et les cieux. De ces beaux lieux, jeune et charmante hôtesse, Votre crayon m'a tracé le dessin: J'aurois voulu suivre de votre main La grâce et la délicatesse Mais pourquoi n'ai-je pu, peignant ces dieux en l'air. Pour rendre plus brillante une aimable déesse, Lui donner vos traits et votre air? VIE DE BLAISE PASCAL, PAR MME PÉRIER (GILBERTE PASCAL). Mon frère naquit àClermont, le 19 juin de l'année 1623. Mon père s'appeloit Etienne Pascal, président de la cour des aides; et ma mère, Antoinette Begon. Dès que mon frère fut en âge qu'on lui pût parler, il donna des marques d'un esprit extraordinaire par les petites reparties qu'il faisoit fort à propos, mais encore plus par les questions qu'il faisoit sur la nature des choses, qui surprenoient tout le monde. Ce com- mencement, qui donnoit de belles espérances, ne se démentit jamais; car à mesure qu'il croissoit il augmentoit toujours en force de raisonne- ment, en sorte qu'il étoit toujours beaucoup au-dessus de son âge. Cependant ma mère étant morte dès l'année 1626, que mon frère n'a- voit que trois ans, mon père se voyant seul s'appliqua plus fortement au soin de sa famille; et comme il n'avoit point d'autre fils que celui-là, cette qualité de fils unique, et les grandes marques d'esprit qu'il recon- nut dans cet enfant, lui donnèrent une si grande affection pour lui, qu'il ne put se résoudre à commettre son éducation à un autre, et se résolut dès lors à l'instruire lui-même, comme il l'a fait, mon frère n'ayant jamais entré dans aucun collége, et n'ayant jamais eu d'autre maître que mon père. Pendant cet intervalle il ne le laissoit pas inutile, car ill'entretenoit de toutes les choses dont il le voyoit capable. Il lui faisoit voir en géné- ral ce que c'étoit que les langues, il lui montroit comme on les avoit réduites en grammaires sous de certaines règles; que ces règles avoient encore des exceptions qu'on avoit eu soin de remarquer, et qu'ainsi l'on avoit trouvé le moyen par là de rendre toutes les langues communica- bles d'un pays en un autre. Cette idée générale lui débrouilloit l'esprit, et lui faisoit voir la raison des règles de la grammaire, de sorte que, quand il vint à l'apprendre, il savoit pourquoi il le faisoit, et il s'appliquoit précisément aux choses à quoi il falloit le plus d'application. Après ces connoissances, mon père lui en donna d'autres; il lui par- 1. Que la somme des angles d'un triangle est égale à deux droits. 2. Ces conférences, qui furent l'origine de l'Académie des sciences, se tenaient chez leP.Mersenne. laisser, et il se servit de ma soeur pour ce dessein, comme il s'étoitautrefois servi de mon frère lorsqu'il avoit voulu retirer ma soeur des en- gagemens où elle étoit dans le monde. Elle étoit alors religieuse, et elle menoit une vie si sainte, qu'elle édifioit toute la maison: étant en cet état, elle eut de la peine de voir que celui à qui elle étoit redevable, après Dieu, des grâces dont elle jouissoit. ne fût pas dans la possession de ces grâces; et comme mon frère la voyoit souvent, elle lui en parloit souvent aussi; et enfin elle le fit avec tant de force et de douceur, qu'elle lui persuada ce qu'il lui avoit persuadé le premier, de quitter absolument le monde; en sorte qu'il se résolut de quitter tout à fait les conversations du monde, et de retrancher toutes les inutilités de la vie au péril même de sa santé, parce qu'il crut que le salut étoit préférable à toutes choses. Il avoit pour lors trenteans,etilétoittoujours infirme; etc'estdepuisce temps-là qu'ila embrassé la manière de vivre oùil a été jusqu'à la mort1. Pour parvenir à ce dessein et rompre toutes ses habitudes, il changea de quartier, et fut demeurer quelque temps à la campagne; d'où étant de retour, il témoigna si bien qu'il vouloit quitter le monde, qu'enfin le monde le quitta; et il établit le règlement de sa vie dans cette retraite sur deux maximes principales, qui furent de renoncer à tout plaisir et à toutes superfluités; et c'est dans cette pratique qu'il a passé le reste de sa vie. Pour y réussir, il commença dès lors, comme il fit toujours depuis, à se passer du service de ses domestiques autant qu'il pouvoit. Il faisoit son lit lui-même, il alloit prendre son dîner à la cuisine et le portoit à sa chambre, il le rapportoit; et enfin il ne se servoit de son monde que pour faire sa cuisine, pour aller en ville, et pour les autres choses qu'il ne pouvoit absolument faire. Tout son temps étoit employé à la prière et à la lecture de l'Ecriture sainte: et il y prenoit un plaisir 1. Voici le texte d'un écrit de sa main, trouvé après sa mort cousu dans son habit: t L'an de grâce 1654, Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe, Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres, Depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi, Feu. Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. (Exode, III, 6, etc.; Matth., XXII,32,etc.) Non des philosophes et des savans. Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieude Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum. (Jean, XX, 17.) « Ton Dieu sera mon Dieu.» (Ruth, i, 16.) Oubli du monde et de tout, hormis Dieu.. Il ne se trouve que par les voies enseignées dans l'Évangile. Grandeur de l'âme humaine. «Père juste, le monde ne t'a point connu, mais je t'ai connu.» (Jean, XVII.25.) Joie, joie,joie,pleursdejoie. Je m'en suis séparé: Dereliquerunt me fontem aquae vivae. (Jérém., II, 43.) «Mon Dieu, me quitterez VOUS?» (Matth., XXVII, 46.) incroyable. Il disoit que l'Écriture sainte n'étoitpas une science de l'es- prit, mais une science du coeur, qui n'étoit intelligible que pour ceux qui ont le coeur droit, et que tous les autres n'y trouvent que de l'obscurité. C'est dans cette disposition qu'il la lisoit, renonçant à toutes les lu- nières de son esprit; et il s'y étoit si fortement appliqué, qu'il la sa- roit toute par coeur; de sorte qu'on ne pouvoit la lui citer à faux; car lorsqu'on lui disoit une parole sur cela, il disoit positivement : «Cela l'est pas de l'Ecriture sainte,» ou: « Cela en est; » et alors il marquoit précisément l'endroit. Illisoit aussi les commentaires avec grand soin; car le respect pour la religion où il avoit été élevé dès sa jeunesse étoit ilors changé en un amour ardent et sensible pour toutes les vérités de la foi; soit pour celles qui regardent la soumission de l'esprit, soit pour cellesqui regardent la pratique dans le monde, à quoi toute la reli- gion se termine; et cet amour le portoit à travailler sans cesse à détruire tout ce qui se pouvoit opposer à ces vérités. Il avoit une éloquence naturelle qui lui donnoit une facilité merveil- leuse à dire ce qu'il vouloit; mais il avoit ajouté à cela des règles dont on ne s'étoit pas encore avisé, et dont il se servoit si avantageusement, qu'il étoit maître de son style; en sorte que non-seulement il disoit tout ce qu'il vouloit, mais il le disoit en la manière qu'il vouloit, et son discours faisoit l'effet qu'il s'étoit proposé. Et cette manière d'écrire naturelle, naïve et forte en même temps, lui étoit si propre et si particu- lière, qu'aussitôt qu'on vit paroitre les Lettresauprovincial, on vit bien qu'elles étoient de lui, quelque soin qu'il ait toujours pris de le ca- cher, même à ses proches. Ce fut dans ce temps-là qu'il plut à Dieu de guérir ma fille d'une fistule lacrymale qui avoit fait un si grand progrès dans trois ans et demi, que le pus sortoit non-seulement par l'oeil, mais Que je n'en sois pas séparé éternellement. « Cette est la vie éternelle, qu'ils te connoissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean, XVII, 3.) Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que jen'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Évangile: Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en joie pour un jour d'exercice sur la terre. Non obliviscar sermones tuos. (Ps. CXVIII, 16) Amen. Mme Périer ne parle pas de l'accident du pont de Neuilly. En voici le récit, d'après un manuscrit des pères de l'Oratoire de Clermont: « M. Arnoul (de Saint-Victor), curé de Chambourcy, dit qu'il a appris de M. le prieur de Ba- rillon, ami de Mme Périer, que M. Pascal, quelques années avant sa mort, étant allé, selon sa coutume, un jour de fêle, à la promenade au pont de Neuilly avec quelques-uns de ses amis, dans un carrosse à quatre ou six chevaux, les deux chevaux de volée prirent le frein aux dents à l'endroit du pont où il n'y avoit point de garde-fou; et s'étant précipités dans l'eau, les laisses qui les attachoient au train de derrière se rompirent, en sorte que le carrosse demeura sur le bord du précipice. Ce qui fit prendre la résolution à M. Pascal de rompre ses promenades et de vivre dans une entière solitude. » 1. Il fallait dire quatre ans; depuis trente et un jusqu'à trente-cinq. 1. Domat. 1. C'était l'usage de plusieurs communautés, et entre autres, decellede Port-Royal, d'envoyer tous les mois à certaines personnes des...
Ce mémoire de Master et sa soutenance marquent la fin de 2 années d'études et d'expériences personnelles, avec le soutien de différentes personnes qui m'ont accompagnée tout au long de ce parcours de combattant. Je tiens donc ici à remercier sincèrement : tout le personnel enseignant et administratif de l'institut 2iE, pour la formation de qualité exceptionnelle qu'ils nous ont livré, mais aussi pour leurs disponibilités et conseils ; Dr. S. BIAU LALANNE, pour m'avoir sélectionné pour ce stage et suivi avec attention malgré mon inexpérience dans le domaine de la Recherche Scientifique ; L'Assistant-doctorant Edouard LEHMANN, pour sa rigueur, son enthousiasme et sa proximité vis à vis de chacun de nous. Votre énergie à contribuer à la construction d'une équipe soudée, très performante et bien équipée ; M. TIENDREBEOGO Marcel, pour m'avoir chaleureusement accueillie dans la zone d'étude en tant que frère, et pour avoir assuré avec maestria le rôle de guide tout au long de cette étape d'enquête et de collecte de données : étape sans laquelle on n'aurait pu aboutir à la rédaction de ce mémoire ; Les maraîchers des villages de Koubri, Naaba Zana, Wedbila, Nagbangré, les revenderus de pesticides de Koubri, et le personnel des centres de santé de Koubri et du Monastère, pour leur collaboration sans pareil lors de la collecte des données d'enquêtes ; M. le Secrétaire Général de la Mairie de Koubri et le Chef du service de l'agriculture de Kourbi, pour leur parfaite collaboration qui a permis d'obtenir les informations authentiques sur la zone d'étude ; mes ami(e)s au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire pour n'avoir cessé de m'encourager ; mes frères et soeurs Bernan, Rachou, Natha, Marcelle, tous les membres de ma famille, de ma belle famille et tous mes proches pour m'avoir toujours donné le maximum de soutiens et d'encouragements. Je fais mention spéciale à ma mère ATTIN N'Guessan Henriette pour m'avoir toujours comblé de son amour et de ses bénédictions, à mon frère Môgô Piss pour son soutien indéfectible dans les moments les plus difficiles de ma vie, et à ma douce moitié Indy pour son soutien affectueux sans oublier notre fils Evan-Uriel, ma source de motivation.
Le pompes à chaleur sont maintenant utilisées dans plus de 25% de toutes les résidences.Il est crucial de comprendre qu'une taille unique ne convient pas à tous si vous voulez tirer le meilleur parti de votre pompe à chaleur. Vous pourriez économiser de l'argent sur vos factures d'énergie hivernales pour les années à venir en choisissant le modèle idéal pour votre maison, en l'utilisant de manière appropriée et en effectuant un entretien de routine. Voici quelques éléments à considérer avant d'acheter une nouvelle thermopompe. De plus, si vous en possédez déjà un, nous vous fournissons des conseils utiles sur la façon de l'utiliser le plus efficacement possible pendant l'hiver.
La Houille Blanche, 2002
Public opinion values riparian woods due to their potential l'ole in mitigating diffuse pollution along river courses. However, a tao exclusive focus on the buffer role of riparian woods may lead to neglect their most interesting property, multifunctionality. This property is considered with regards to the ecological dynamics of riparian systems and management practices in order 10 stabilize river banks, to improve water quality and to manage large woody debris. Les ripisylves correspondent aux formations boisées qui longent les cours d'eau sur l'ensemble des réseaux hydrographiques. Elles comprennent des formations caractérisées, entre autres essences, par des saules, des aulnes, des peupliers, des frênes. Ces formations s'organisent dans l'espace et dans le temps en fonction de la nature des sols riverains, de leur topographie et des événements hydrologiques. La popularité croissante des ripisylves en matière d'aménagement tient surtout au rôle épurateur qu'on leur prête le long des rivières. D'où des tentatives de plus en plus fréquentes de restauration dans le but de faire jouer une sorte d'effet tampon vis à vis des apports diffus d'engrais azotés et phosphatés en provenance des terres agricoles. Cependant, un usage trop exclusif de cet effet tampon peut conduire à négliger la propriété essentielle des ripisylves, leur « multifonctionnalité ». Or, une gestion durable des ripisylves ne peut que s'appuyer sur cette propriété dans un souci de gestion intégrée et participative des bords de rivières. En quoi consiste la multifonctionnalité des ripisylves ? Quelle dynamique écologique implique-t-elle ? Quelles pratiques d'entretien ? Ces questions sont tour à tour évoquées pour esquisser les fondements d'un bon usage des ripisylves.
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
La Chaîne opératoire funéraire. Ethnologie et Anthropologie de la mort
Usages de la poésie, 2018
Mathématiques et Sciences Humaines, 2000
Eprint Arxiv 0911 2903, 2009
colloque les Arts du puissant, médailles et jetons, 2017