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On trouve de tout chez Platon : le mythe de la caverne, l’Atlantide et même … les trois fonctions indo-européennes.
Contient : Annexes
Iryna Lystopad analyse l’emploi de la doctrine de la prédication dans le De unitate d’Achard de Saint-Victor. Elle expose d’abord la doctrine de la prédication d’Aristote (Catégories, 2b5-7). Elle souligne l’importance de la différence entre les deux types de prédication explicités par John Marenbon : la prédication intra- et extracategorielle. Ensuite, Mlle Lystopad démontre qu’Augustin dans son De Trinitate utilise implicitement ces deux types de prédication. Ceci afin d’expliquer la relation des qualités dans le monde (blanc à la blancheur, VII, I, 2) et dans la nature de Dieu (Sagesse ou Puissance à Dieu, XV, V, 8 et VI, VII, 9). Dans le dernier cas, la doctrine est modifiée car elle est appliquée à la nature de Dieu ontologiquement différente de celle du monde. Enfin, l’auteur analyse le texte d’Achard de Saint-Victor pour démontrer qu’il réutilise l’ontologie et la terminologie d’Augustin. Elle demontre que cela permet à Achard d’expliquer la pluralité des personnes et l’unité de la nature de Dieu. De cette manière, Mlle Lystopad étudie la modification de la doctrine aristotélique de la prédication au sein de l’ontologie platonicienne.
Kernos, 1994
POURQUOI DES DIEUX ÉGYPTIENS CHEZ PLATON? Nous nous proposons de réfléchir ici brièvement sur la présence des divinités égyptiennes dans l'oeuvre du philosophe athénien. Grand maître du logos, Platon ne se sert pas des mots au hasard, surtout quand il s'agit de noms de dieux auxquels, indépendamment de leur origine, il manifeste toujours un grand respect. Il est vrai qu'il se réfère assez souvent à des divinités grecques, et un examen attentif permet de constater, dans pratiquement chaque cas, une liaison étroite entre la personnalité du dieu en question et les concepts philosophiques exprimés dans ce même passage du dialogue.Le fait que Platon se soit quelquefois tourné plutôt vers les dieux égyptiens pour servir ses propos, ne peut, à première vue au moins, que nous étonner. Sur les relations du philosophe avec l'Égypte, il existe un long débat à propos d'un éventuel voyage de Platon au pays du Nil, mais nous n'aborderons pas ici cette question toujours en suspens!. Des informations fort détaillées sur l'Égypte étaient, en tout cas, déjà à la portée de tout Athénien cultivé, grâce à Hérodote, qui y avait consacré le livre II de son Histoire. Nous constatons que Platon, s'il ne puise pas l'ensemble de ses données à cette source littéraire, est du moins souvent en accord avec elle. Autant Hérodote que Platon reconnaissent que la civilisation égyptienne, beaucoup plus ancienne que la leur, a fondé la première non seulement des sciences comme la géométrie, les mathématiques et l'astronomie, mais aussi la dénomination des diverses divinités. La façon dont Platon présente certaines de ces divinités implique qu'il accepte l'avis d'Hérodote, selon lequel les Grecs ont reçu des Égyptiens leur panthéon, en «re-baptisant» seulement d'autres noms les mêmes dieux, tout comme ils ont reçu d'Égypte certaines cérémonies religieuses. Un résumé substantiel du problème se trouve dans J. Mc EVOY, Platon et la sagesse de l'Égypte, in Kernos, 6 (1993), p. 245-275; un article qui m'a fourni, par ailleurs, des éléments précieux en ce qui concerne l'image que Platon se fait de l'Égypte. De même, cf. D. SAMB, Loci Aegyptii in Platonis Operibus, in
Dans l'Ion (ainsi que dans l'Apologie et le Ménon), la culture poétique n'est attaquée que sur le plan épistémologique, tandis que pour ce qui concerne le contenu, Socrate semble disposé, contrairement à ce qu'il fera dans la République, à reconnaitre que les grands poètes du passé ont composé de très belles oeuvres. Il se borne dans ces cas à souligner, utilisant la description flatteuse du poète comme inspiré par les dieux, que les poètes n'ont aucune connaissance véritable, et ne sont donc pas des sophoi comme ils le prétendent. Le but de cette opération consiste à enlever tout prestige normatif, voire politique, à la poésie, tout en reconnaissant sa grande valeur esthétique. Le sens de ce petit dialogue est exactement le contraire de ce qu'on a souvent suggéré : loin de méconnaitre la valeur esthétique de la poésie en prétendant que le bon poète possède un savoir technique tout à fait différent de l'excellence artistique, dans l'Ion Platon veut montrer que le poète ne peut prétendre gouverner les cités qu'en possédant un savoir dont les techniques sont le modèle approprié : un savoir, évidemment, qu'il ne possède pas. Ce qu'il a, en effet, est la compétence esthétique, qui lui permet de reproduire artistiquement la réalité, qui n'est connaissance de rien en dehors de la poésie elle-même et de ses procédés, et qui est donc parfaitement inutile sur le plan politique. 11 Sur ces questions, voir un article profond de Gundert 1949, où l'évidente inspiration heideggérienne ne compromet pas le contenu des arguments. Gundert, de façon plus réaliste que Flashar, retrouve une tendance obscurantiste seulement dans la dernière phase de la pensée de Platon, et en particulier dans le Phèdre, qui développe une polémique antisophistique contre le savoir facilement accessible à tous par l'intermédiaire de l'écriture. 12 Pour ce type de lecture voir les p. 93-94 de l'étude de Flashar 1958. 13 Voir à ce propos p. 128, où apparaît un exemple caractéristique de cette méthode.
La principale source biographique sur Platon, selon le témoignage du néoplatonicien Simplicius, a été écrite par le disciple Xénocrate, mais malheureusement elle ne nous est pas parvenue. La première biographie de Platon à ce jour, De Platone et dogmate eius, est d'un auteur latin du IIe siècle, Apulée. Toutes les autres biographies de Platon ont été écrites plus de cinq cents ans après sa mort. L'historien grec Diogène (IIe et IIIe siècles) est l'auteur d'une série de biographies de philosophes grecs (Les vies des philosophes) dans lesquelles il se réfère à la vie de Platon. Il a également écrit une louange funèbre pour Platon. D'autres premiers biographes de Platon sont Olympiodore le Jeune au VIe siècle et une source anonyme. Une source importante sur la vie de Platon est ses dialogues philosophiques, ses treize lettres (peut-être fausses, à l'exception peut-être des Lettres VII et VIII), les écrits d'Aristote, un extrait de l'épicurien Philodème dede Gadara, l'Histoire des philosophes (Syntaxis ton philosophon), Ier siècle av. J.-C., les écrits anonymes de Prolégomène sur la philosophie platonicienne traditionnellement attribués à Olympiodore, Suda, Xe siècle, et La vie de Dio de Plutarque, Ier-IIe siècle. DOI: 10.13140/RG.2.2.18219.92969
MultiMedia Publishing, 2022
La dialectique, un processus qui nous conduit à la connaissance des Formes et finalement à la Forme la plus élevée du Bien, à travers la discussion, le raisonnement, les questions et l'interprétation, a préoccupé les philosophes depuis les temps anciens. Socrate pratiquait la dialectique par la méthode du dialogue oral, qu'il appelait l'art de « la naissance des âmes » (méthode aussi appelée maya, ou méthode d'Elenchus), qui pouvait conduire, selon l'intention de Socrate, à confirmer ou infirmer déclarations, ou à la soi-disant « aporie » dans laquelle aucune conclusion définitive n'a été tirée. Chez Platon, la dialectique est un type de connaissance, avec un rôle ontologique et métaphysique, auquel on accède en confrontant plusieurs positions pour dépasser l'opinion (doxa), un passage du monde des apparences (ou « sensible ») à la connaissance intellectuelle (ou « intelligible ») aux premiers Principes. Il implique également l'ordonnancement des concepts en genres et espèces par la méthode de la division, et embrasse la multiplicité dans l'unité, étant utilisé pour comprendre l'ensemble du processus d'illumination, par lequel le philosophe est éduqué afin d'atteindre la connaissance du bien suprême, le Forme du bien. DOI: 10.13140/RG.2.2.30743.85925
Plato 8, 2008
Que désignent les expressions « partie de l'âme » et « faculté » chez Platon ? Traditionnellement, depuis Aristote au moins, ces deux expressions ont été considérées comme synonymes, et la plupart des interprètes modernes continuent, le plus souvent sans s'interroger véritablement sur cette question 1 , à assumer qu'elles renvoient à une seule et même notion. Je voudrais montrer ici que cette identification n'est pas justifiée et repose sur une confusion entre deux problématiques radicalement différentes chez Platon. Pour ce faire, je me baserai essentiellement sur le dialogue où ces deux notions sont instituées pour la première fois dans leur sens philosophique, à savoir la République 2 . Cependant, avant d'examiner les passages décisifs à cet égard, il convient de rappeler brièvement la manière dont Platon définit l'âme elle-même dans sa nature propre. * Les références à la République se basent sur la nouvelle édition de S. R. SLINGS, Platonis Rempublicam, Oxford, Oxford Classical Texts, 2003. Pour les autres Dialogues, l'édition utilisée est la suivante : (éd. J. BURNET). Les extraits cités ont été retraduits ; cependant, en ce qui concerne la République, je me suis souvent inspiré de l'excellente traduction de P. PACHET (Paris, Gallimard, Collection « Folio », 1993). 1 Par exemple, on ne trouve nulle part de discussion sur ce point dans l'ouvrage classique de T. M. ROBINSON, Plato's Psychology, Toronto, 1995. J'ai étudié les raisons qui ont pu pousser Aristote à identifier parties et facultés dans une communication au colloque sur la psychologie d'Aristote qui s'est tenu à Padoue en mars 2008. 2 J'invoquerai très peu ici le Timée, qui mériterait un traitement à part, car c'est ce dialogue qui doit selon moi être interprété à partir de la République et non l'inverse : en effet, c'est dans la République que les notions de parties et de facultés sont définies et étudiées pour elles-mêmes. J'espère y revenir en une autre occasion. DELCOMMINETTE, Sylvain, "Facultés et parties de l'âme chez Platon"
Revue internationale d'éducation de Sèvres, 2018
Ad augusta per angusta, 2011
Abstrait Un ancien Grec eut l'intuition du néant comme le chaos, aussi. Selon les mythes grecs, le commencement du monde était le chaos qui parut avant la création de toutes choses. La signification originale est, ouvrant la bouche en grand, bâillant à se décrocher la mâchoire (khainein) et en ouvrant la bouche, c'est l'espace vide, noir et sans fond. C'est pourquoi le chaos est le néant comme l'absence de la lumière et de l'ordre. Un ancien Grec eut l'intuition du néant qui est l'abîme gigantesque et étrange et il s'appelle le chaos. Les mythes grecques qui commencent à partir du néant engendrent la philosophie grecque. Comme je l'ai mentionné dans mon livre (1), le principe du néant fonctionne dans la philosophie chinoise, le Bouddhisme et la Bible. Les mythes grecques partirent du néant, le chaos produit la philosophie grecque. Platon recherchait la vérité de l'univers. Alors il fit face au néant, chaos. Il ne pouvait pas écrire et expliquer l'univers d'un trait. D'abord, il omit le chaos par procédure. Par la suite, il conféra l'ordre à l'univers par les mathématiques, la géométrie par le Démurge.. Il n'est pas le réel Dieu dans l'histoire comme Yhwh mais le Dieu imaginaire par Platon. Par le procédé, les étoiles furent décorées dans le ciel, le 'Cosmos' fut créé. La signification du cosmos est la décoration et l'ordre de la règle naturelle. Platon se tint ā la jonction entre philosophies asiatique et européenne. I. Jonction entre philosophies asiatique et européenne La Cosmologie de Platon a été décrite dans 'le Timée ' (2). En cela, il discuta le commencement de l'univers et avant la condition de la création. Avant la création, le temps n'exista pas. Le temps dépend de la règle du calendrier et du mouvement des corps célestes. Comme le calendrier a été basé sur le mouvement du soleil ou de la lune, avant la création, le temps n'existait pas. L'idée du temps est proche de la notion de 'temps du monde' (Weltzeit) de Martin Heidegger (3). Avant la création, il n'y a rien. Selon la physique moderne, la théorie quantique, la création de l'univers à partir du néant est célèbre. La signification du néant est la condition du mouvement irrégulier des particules infimes. C'est comme le chaos. Platon eut l'intuition du chaos et du néant. Il l'a décrit comme suit: '[Origine vraisemblable des éléments.] Quelle était donc, avant la naissance du Ciel, la nature du feu, de l'eau, de l'air et de la terre, il le faut examiner, considérant cette nature en elle-même et quelles propriétés elle avait, avant que le Ciel existât. Car, jusqu'ici, nul ne nous a expliqué l'origine des éléments. Mais, comme si nous savions d'avance ce que peuvent être le feu ou chacun de ces corps, nous les appelons les principes et nous supposons que ce sont les << éléments>> du Tout. Or, il ne convient même pas de les comparer avec quelque vraisemblance à des syllabes, si borné que l'on soit. Voici donc ce que nous en pensons nous-mêmes. Le <<principe>> ou les <<principes >> de toutes choses (ou quelque nom que l'on imagine), nous n'en parlerons pas pour le moment, simplement pour cette raison qu'il serait difficile, avec notre méthode présente d'exposition, de vous en démontrer mon jugement. Ne croyez donc pas qu'il soit de mon devoir d'en parler, et, moi-même, je ne me saurais persuader que j'aurais raison d'aborder une tâche de cette ampleur. Mais, je me
Études platoniciennes, 2006
Ce document est un fac-similé de l'édition imprimée.
In: Revue d'histoire des textes, bulletin n°30 , 2001. pp. 277-286.
L'ensemble de l'œuvre de Platon est restée intacte jusqu'à ce jour, influençant de manière décisive la culture occidentale. Pour Platon, le dialogue est le seul outil capable de mettre en évidence le caractère de recherche de la philosophie, élément clé de sa pensée. Certes, l'écrit est plus précis et approfondi que le discours, mais le discours oral permet un échange de vues immédiat sur le sujet en discussion. Le principal protagoniste des dialogues est Socrate, à l'exception des derniers dialogues où il se voit attribuer un rôle secondaire, disparaissant complètement dans Lois et Épinomis. Les dialogues platoniciens ont été regroupés par de nombreux commentateurs dans diverses classifications. Selon certains, un classement serait chronologique : les premiers dialogues seraient caractérisés par la forte influence de Socrate, ceux de la maturité dans lesquels il aurait développé la théorie des idées, et la dernière période dans laquelle il éprouvait le besoin de défendre son propre conception des attaques contre l'adresse de sa philosophie, réalisant une profonde autocritique de la théorie des Idées. DOI: 10.13140/RG.2.2.10198.32327
Renaissance and Reformation, 2023
Cet article entend illustrer comment la traduction est un témoin de la façon dont les textes sont lus d’une époque à une autre, et que le traducteur traduit tout autant un texte que sa façon de le lire (Ut legis, ita vertis). Plus encore, le temps où advient la lecture d’un texte n’est pas nécessairement le temps de l’écriture de celui-ci, si bien que le traducteur introduit souvent le texte qu’il traduit à une dimension temporelle différente du texte originel et que ce dernier ne pouvait prévoir d’emblée. À cet égard, l’étude des traductions s’inscrit dans un contexte assez vaste où le chercheur doit expliquer les différents éléments qui ont mené à telle ou telle lecture du texte traduit. Ce type d’étude, la « philologie génétique de la traduction », trouve ici un exemple dans la contextualisation de la première traduction française connue du Phédon de Platon par Jean de Luxembourg.
Institut d'Histoire de la Philosophie, Aix Marseille, 2020
La complexité dans l’œuvre de Platon se présente sous trois aspects principaux. L’énigme du personnage même de Socrate, l’énigme de la composition dramaturgique des Dialogues et la multitude de difficultés ponctuelles, qui sont autant d’énigmes disposées çà et là par Platon. Toutes ces difficultés sont loin d’être arbitraires : elles se justifient en raison du fait que ces textes représentent généralement, sur un mode crypté, des parcours initiatiques, impliquant la conversion au mode de vie philosophique, des exercices d’ascèse ou de mise à l’épreuve appelée peira, des expériences de révélation et des pratiques d’exégèse philosophique. L’auteur, dans une rapide présentation de son livre, Socrate et l’énigme des Dialogues de Platon, va se concentrer sur les deux premiers points : le personnage de Socrate et la composition des Dialogues. The complexity in Plato's work comes in three main aspects. The enigma of Socrates' very character, the enigma of the dramaturgical composition of the Dialogues and the multitude of occasional difficulties, which are all puzzles arranged here and there by Plato. All these difficulties are far from arbitrary: they are justified because these texts generally represent, in an encrypted mode, initiation paths, involving conversion to the philosophical way of life, exercises of asceticism or testing called peira, experiences of revelation and practices of philosophical exegesis. The author, in a short presentation of his book, Socrate et l’énigme des Dialogues de Platon, will focus on the first two points: Socrates' character and the composition of Dialogues.
La philosophie de Platon s'inscrit dans la lignée des présocratiques, des sophistes et des traditions artistiques qui sous-tendent l'éducation grecque, dans un cadre nouveau, défini par la dialectique et la théorie des Idées. Pour Platon, la connaissance est une activité de l'âme, affectée par des objets sensibles, et par des processus internes. Le platonisme a ses origines dans la philosophie de Platon, bien qu'il ne doive pas être confondu avec elle. Selon le platonisme, il existe des objets abstraits (une notion différente de celle de la philosophie moderne qui existe dans un autre domaine distinct à la fois du monde sensible externe et du monde interne de la conscience, et est à l'opposé du nominalisme). Une distinction essentielle pour Platon dans sa philosophie est la théorie des Formes, la distinction entre la réalité perceptible mais inintelligible (science) et la réalité imperceptible mais intelligible (mathématiques). La géométrie était la principale motivation de Platon, ce qui montre l'influence de Pythagore. Les formes sont des archétypes parfaits dont les objets réels sont des copies imparfaites. DOI: 10.13140/RG.2.2.12629.70883
Revue de philosophie ancienne, 2018
Alors que Xenophon a toujours accorde la plus grande importance a l’enkrateia (« maitrise de soi »), l’interet de Platon pour cette notion ne se manifeste pas avant, semble-t-il, le Gorgias et il se confirme ensuite dans les dialogues ulterieurs, notamment la Republique et les Lois. La presente etude cherche a mettre en lumiere le lien etroit qui existe, chez Platon, entre la partition de l’âme et la reconnaissance de la pertinence de l’enkrateia. Aussi longtemps que Platon a considere que l’âme est homogene et qu’elle consiste essentiellement en la raison, il n’a pas reconnu le bien-fonde et l’utilite de l’enkrateia, puisque l’exercice de la raison suffit a garantir un comportement vertueux. La rehabilitation de l’enkrateia suppose que l’âme est constituee d’au moins deux « parties » et que l’une d’elles, les desirs, doit etre maitrisee et controlee.
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