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«Sexisme, masculinité-féminitéet facteurs culturels», RIPS

2005

Abstract

This research analyses the relationship at the cross-national level between gender ideology (or sexism), self-perceived masculinity/

Key takeaways

  • Ils montrent sa relation avec un faible niveau de développement humain, de faibles scores en féminité (chez les hommes et chez les femmes), un plus grand collectivisme, une plus grande distance au pouvoir, un moindre respect des droits civils, un taux de fertilité plus élevé chez les femmes adultes, et une plus grande importance donnée à l'éducation aux valeurs des bonnes manières, de la religiosité et de l'obéissance.
  • Selon Glick et Fiske (1996), le sexisme bienveillant reste du sexisme, malgré les sentiments positifs qu'il peut susciter chez le récepteur, parce qu'il repose sur la domination traditionnelle de l'homme et partage quelques-uns des présupposés du sexisme hostile, à savoir que les femmes sont mieux adaptées à certains rôles et à certains espaces et qu'elles sont « plus faibles ».
  • Nous avons donc considéré les pays comme les unités d'analyse et avons inféré les scores de sexisme, masculinité, féminité, tout comme ceux relatifs aux autres dimensions, à partir des scores moyens obtenus dans des études réalisées avec les participants de ces pays.
  • Comme nous l'avons mentionné, nous avons utilisé dans cette recherche une série d'indicateurs culturels pour chacun des pays qui participent à l'étude, ainsi que les scores moyens en masculinité, féminité, sexisme hostile et bienveillant des participants de ces différents pays.
  • Si l'on ajoute à ceci que l'Indicateur de Développement Humain d'un pays est associé avec la féminité de ses habitants (r = .37, p = .06), mais non avec leur masculinité (r = .17, ns), on peut déduire que les pays les plus développés sont plus égalitaires et plus « féminins », ce qui est consistant avec les résultats de Hofstede (1999).