DESSIN DE BATIMENT

PATHOLOGIE DE BATIMENT

Africultures/L'Harmattan, 2005

Croisements fictionnels entre Kevin et Mamadou. Ce texte a été publié dans l’ouvrage collectif « Métissages : un alibi culturel ? », Africultures/L’Harmattan 2005. Il a la forme d'une sorte de scénario mettant en scène deux familles vivant en France, dont l'une porte une ascendance africaine et racontant la construction identitaire comparée de leurs enfants, Kévin et Mamadou : « Quand M. Boutron demande à Mamadou « Parle-nous de ta culture », quel est le mot qui compte ? Le substantif « culture », ou bien « ta », adjectif possessif, adjectif distinctif ? M. Boutron saurait-il donner une réponse pertinente si on lui renvoyait la question qu’il soumet à Mamadou ? Pourquoi, lui, l’enseignant, demande-t-il à son élève d’enseigner la classe sur « sa » culture, tandis que chaque élève attend du maître qu’il les initie à « la » culture ? »

La coupe verticale est effectuée sur la totalité de la construction. Elle peut être droite ou brisée à plans parallèles. Le repérage de la coupe doit figurer sur une vue au moins (plan ou autre coupe verticale). Il faut choisir une coupe qui donne le maximum de renseignements.

Certes, le romantisme s'est largement défini par sa critique de la modernité rationaliste de l'Aufklärung et de l'usage instrumental de la raison qu'elle a propagé. Mais ce motif tend parfois à occulter une dimension essentielle de l'épistémologie romantique en Allemagne : sa quête d'une intelligibilité globale, au-delà des frontières entre les arts et les sciences. Le romantisme allemand n'est pas le romantisme d'Alfred de Musset ou de Lamartine mais celui de Novalis qui était ingénieur des Mines ou encore celui de Goethe qui avait une pratique scientifique aussi étendue que variée (sciences du vivant, anatomie, botanique, physiologie, optique, chromatologie, géologie, météorologie, morphologie, etc.). Selon Georges Gusdorf, la singularité du savoir romantique réside dans le fait qu'il autorise la coexistence de deux ordres d'intelligibilité, l'un au niveau des faits et l'autre au niveau d'une spéculation embrassant la totalité cosmique 3. Pour les romantiques, l'observation et l'expérimentation constituent en effet une règle nécessaire mais non suffisante du savoir, qui appelle une lecture seconde, un déchiffrement à la faveur duquel les faits font place aux signes et les relations logiques à des relations symboliques ou analogiques. Ce n'est donc pas la science que les romantiques rejettent mais son usage instrumental, ce qui se traduit par leur critique du mécanisme strict, la réintégration du sujet dans l'investigation scientifique, le rôle des « yeux de l'esprit » dans la connaissance ou encore le refus du dualisme épistémologique au profit d'une approche spéculative de la science. La véritable cible de leur critique est l'esprit d'analyse des Lumières, qui a rendu le réel indéchiffrable en détruisant le sens de l'unité organique de la nature et de l'histoire. Schiller dénonce ainsi la manière qu'ont les sciences de son époque de disséquer la nature en la réduisant à des forces isolées, quantifiables et mesurables en apparence, mais en réalité irréelles et abstraites 4. Novalis considère pour sa part que la séparation entre sciences et littérature est artificielle, le résultat contingent d'un découpage académique imposé par l'Aufklärung, auquel il oppose son projet d'une reprise poétique du monde 5. C'est au roman, genre puissamment synthétique, que les romantiques allemands confient la tâche de réaliser l'union de la science, de la philosophie et de la poésie. Plus qu'un genre, le roman est union de tous les genres arbitrairement délimités par la poétique ancienne, un « mélange » où doit se réaliser l'union de l'art et de la critique, de la science et de la religion. Ce que Friedrich Schlegel vise à travers le roman, c'est l'idée même de la littérature définie comme « un grand Tout, d'une connexion et d'une organisation complètes, embrassant dans son unité bien des mondes de l'artune oeuvre d'art unitaire 6 ». Pour penser ce grand tout, il recourt à plusieurs reprises à la métaphore chimique, qui lui sert à décrire son projet d'une production poétique stiuée à l'interface de l'esthétique et de la technique, du mécanicisme et de l'organicisme, du formalisme et de la magie, de la norme et de l'inspiration, sans

The structuring of the Mechra Ben Abbou region during the Hercynian orogeny is intimately linked to the history of the DevonianDinantian basin. The basin sedimentation has been guided by the main fault movements limiting the Gada Jennabia unit; The Foum El Mejez fault in the East and the Leffaid faultin the West. In fact, the Foum El Mejez fault is a dextral strike-slip who undergoes virgation to open a pull apart basin in the Upper Visean. During different phaseshercynian, the visean basin is experiencing a complex tectonic combining fold and fault movements with the establishment of basic igneous rocks. In the present work, we study the various structures found in the region to reconstruct the history of the Mechraa Ben Abboubasin and propose a consistent conceptualmodel.

Moebius : Écritures / Littérature, 2006