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Jetés dans le monde doublement étranger de l'exil et de la langue autre, des enfants chassés d'Espagne par la guerre civile deviendront un jour des écrivains en langue française. Le choc que la langue française suppose pour ces jeunes hispanophones secoue à jamais leur ...
Écrire est une prise de position dans un espace déterminé, que ce soit la page, la forme, le style. Cette prise de position s’effectue à travers vers la langue - inconsciemment, pourrait-on dire, quand la langue et l’écrivain ne font qu’un - et plus consciemment dans le cas où l’écrivain a le choix de la langue. Ce choix est capital pour le texte et/ou l’oeuvre, car elle va en déterminer son identité, à la fois par rapport à son auteur et à son lecteur. Dans ce court essai, je me propose de réfléchir à cette prise de position dans le cadre de la langue d’expression, d’en déterminer les possibles raisons, ainsi que les conséquences pour le lecteur et pour le texte lui-même dans le cadre de sa lecture critique.
Voix Plurielles, 2015
Une frontière mentale séparait l’Europe médiane de la France pendant la guerre froide. Elle est devenue autre, comme l’indiquait le titre de l’essai de Milosz traduit à l’inverse de ce qu’il souhaitait dire dans son « Europe familière ». On la connait toujours trop mal en France, sa littérature est peu traduite malgré les efforts louables de ceux, comme Zofia Bobowicz qui se sont efforcés de faire découvrir les auteurs de l’Europe médiane aux Français. L’inverse est vrai – nombreux sont les connaisseurs et les admirateurs de la culture française et nombreux sont des écrivains francophones issus de l’Europe médiane qui font désormais partie de cette Autre Francophonie dont on ne parle pas plus que de l’Europe médiane elle-même. Cet article est une tentative de briser les frontières mentales entre ces notions traditionnelles.
Votre réussite dans ce cours dépend d'une approche active de votre part et d'une attitude assidue. Chaque cours requiert une lecture approfondie des textes indiqués dans le programme. Chaque lecture 1 Oeuvres pour le cours: Molière, L'école des femmes Madame de Graffigny, Lettres d'une Péruvienne Claire de Duras, Ourika Léonora Miano, Marianne et le garçon noir Julie Maroh, Le bleu est une couleur chaude Points de repère Pour réussir dans ce cours vous allez devoir vous référer souvent au suivant: • L'histoire de la France: En étudiant les grandes lignes culturelles, historiques et sociales qui ont marqué la France depuis la Renaissance vous comprendrez le contexte dans lequel la littérature se développe.
La question de la textualité des langues dans l'écriture littéraire francophone se pose avec pertinence aujourd'hui. En effet, dans un contexte où l'écrivain africain se réclame d'une certaine appartenance aux biotopes linguistique, culturel et identitaire de son continent d'origine, il se trouve que la langue française (langue d'écriture et donc de publication), en contact avec sa langue maternelle (langue de pensée et d'inspiration), s'expose à une aventure conflictuelle assurée au sens même des préoccupations de la sociolinguistique. Ce contact s'accompagne de jeux et de phénomènes d'interpénétration, car le rendu du texte littéraire en français s'affiche être le lieu d'un dialogisme particulier où l'altérité, constitutive à l'écriture francophone, est incarnée par cet apport (in)conscient de la langue maternelle d'origine dans la composition, en français, du texte littéraire africain. Il y a bien lieu de réfléchir sur la nature de l'impact de la relation inter-identitaire qui prend place ici. 12 J'intègre cette phrase dans l'acception selon laquelle la langue, véhicule de pensée d'un peuple donné, élément fondamental d'extériorisation de l'intimité agissante d'une Pour ce qui constituera le cadre de mon propos dans cet 168 CLAUDE ÉRIC OWONO ZAMBO © Les Cahiers du GRELCEF. www.uwo.ca/french/grelcef/cahiers_intro.htm N o 2. La Textualisation des langues dans les écritures francophones. Mai 2011
Carnets, 2016
Dans le cadre d'ateliers d'écriture plurilingue avec des apprenants adultes de français langue étrangère (FLE), j'utilise des extraits de textes d'auteurs qui ont la particularité d'adopter le français comme langue principale, mais non exclusive, d'écriture, tels Driss Chraïbi (1998), Wajdi Mouawad (2008) et Nancy Huston (1999). Plusieurs raisons motivent mon choix : outre le choix de(s) langue(s) d'écriture, les auteurs partagent avec leurs lecteurs certaines de leurs représentations au sujet des langues et des cultures par le biais de leur expérience personnelle et interrogent leurs langues en mettant en exergue leur « surconscience linguistique » (Gauvin, 2000) et en jouant de leur répertoire plurilingue (Coste, Moore & Zarate, 1997, 2009 ; Moore, 2006). Au croisement des champs disciplinaires de la didactique des langues et du plurilinguisme et de la littérature plurilingue, je tente de comprendre comment la mise en évidence du répertoire plurilingue d'un auteur, par le biais d'analyses de textes en classe, peut servir de tremplin à des apprenants-scripteurs plurilingues, en les autorisant à utiliser leur palette de langues lors de productions écrites et d'exprimer leurs identités linguistiques. Ainsi, dans un contexte de création textuelle en plusieurs langues, au sein d'une salle de classe à l'université, je me pose les questions suivantes. Quand une fenêtre créative plurilingue est offerte à des apprenants de langues, qu'en font-ils dans leurs textes ? Comment le répertoire plurilingue d'auteurs peut-il influencer l'écriture des apprenants ? Comment se manifestent les identités plurilingues des apprenants-scripteurs dans leurs textes ? Dans cet article, je présenterai successivement le contexte didactique des ateliers d'écriture plurilingue et ce que j'entends par personne plurilingue, notamment en lien avec le répertoire et les compétences plurilingues et plurilittératiées 1. Puis, je définirai les écrits plurilingues selon une approche sociolinguistique en mettant en exergue les stratégies possibles, dont le tissage codique. Enfin, je proposerai une analyse des textes de Écrire (entre) ses langues en atelier d'écriture Carnets, Deuxième série-7 | 2016 Écrire (entre) ses langues en atelier d'écriture Carnets, Deuxième série-7 | 2016 INDEX Mots-clés : atelier d'écriture plurilingue, identités et répertoire plurilingue
Presses universitaires de la Méditerranée eBooks, 2006
La littérature de jeunesse, nouveau champ d'étude 3 Le rapport texte-image dans la littérature de jeunesse .
Hermès, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions. © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2018
Lavieri, A.; Londei, D; Bandia, P.; Borutti, S.; Buzelin, H.; Ghiaroni, S.; Jolly, E.; Laplantine; Merger, M.-F.; Nuselovici, A.; Santone, L.; Sini, L.
Nottingham French Studies, 2017
This article examines claims made by translingual writers Nancy Huston and Andreï Makine about the literary function of the foreign language, and also analyses how the poetic potential of foreign words is thematized in their fiction. It focuses on two novels which portray artistic trajectories in search of a language distinct from the imperfect words of everyday expression, be it through a nostalgically opaque language of childhood as in Le Testament français, or through an exploration of the meeting point of music and language as in Lignes de faille. While both writers emphasize the defamiliarizing function of the foreign language which, for Huston in particular, draws attention to its material form, their novels shift the site of linguistic defamiliarization from formal linguistic innovation to bilingual perception, which is likened to a ‘magic’ of words, an ‘optical illusion’ which serves to preserve childhood wonder and sensitivity.
Questions de communication, 2003
… et dialogue interculturel: culture française d' …, 1997
Moi-l'autre-l'écartelé, tel est le point que je traite. Journaliste, éditeur et écrivain, je choisis mon dernier métier, c'est-à-dire mon imposture d'écrivain, pour expliquer, de manière toute décousue, cet être écrivain, habitant une fiction, un langage, une légende et un pays qui porte le nom d'Haïti. Je parle, de moi-l'autre, de l'écriture en Haïti, de son surgissement, de ses modes de survie et j'approche l'imaginaire et l'imagerie qui sous-tendent cette écriture-là. Je suggère tout au long de mon article la mise à mort de l'écriture et ma propre mise à mort. Quitte au lecteur de choisir! Je me demande en même temps comment parler de l'écriture en Haïti, comment inscrire le lieu de ma parole dans cet ouvrage francophone? Mon pays vient de connaître et connaît encore une immense blessure et, sur tous les écrans du monde, Haïti, pays rebelle, pays insoumis, déroute toutes les prévisions. Aujourd'hui, je me fie à mes intuitions et je me dis que ces images-idées vite proposées et vite reçues ont la part trop belle. Peut-être qu'il faut ici les piéger et changer la focalisation, alors je choisis de parler d'une autre difficulté, de la difficulté d'écrire et, surtout, de la difficulté d'écrire en Haïti. Je choisis de traiter du dialogue, mais d'un lieu intérieur, d'un lieu à moi et à l'autre.
Slimani Asma, 2023
This paper investigates and examines the collective writing strategy of the Franco-Algerian writer, Mohammed Dib, in one of his distinctive novels that was written in French, Neiges de Marbre (2003). Dib's novel is set on the edge of different languages and cultures, in other terms, at the heart of heterolinguism which paves the way to question the future pattern of the latter in Arabic literary translation. This research will therefore rely on literary theories that were introduced and refined by academics such as Rainier Grutman (1992, 2012), and Laté Lawson-Hellu (2003, 2004) so as to discuss how translation tendencies adopted by Mohammed Sari (2011) oscillate between avantgardist translation and homogenizing translation.
Nouvelles d’Arménie Magazine (Cahier littéraire No. 7), 2024
Acta Iassyensia Comparationis: Alte lumi/Other worlds/Autres mondes, 2010
When the metaphoric expression becomes text, the translator needs to preserve the freshness of the foreign language and to reveal the unknown universe of the source culture. Translation becomes more difficult when the extended metaphor has cultural implications. A particular case of extended metaphor is the parable. Whereas translating metaphors supposes lexical competences, translating parables also implies narrative and transcultural competences. In case of the anamorphosis, the metaphor extends itself at the level of the whole literary text, becoming its reason of being. When the metaphoric expression is extended at the phrase or textual level, the translator’s capacity to depict “the other world” becomes crucial.
Linguistica Antverpiensia, New Series – Themes in Translation Studies, 2021
Quand j'écris en français, ma langue maternelle se met en retrait: elle s'écrase. Elle rentre au harem. Qui parle alors? Qui écrit? Mais elle revient (comme on dit). Et je travaille à la faire revenir quand elle me manque" (Khatibi 1978: 49). This statement made by Abdelkebir Khatibi, a Moroccan sociologist, poet and essayist, can clearly be seen in a number of his writings. In this article, we will attempt to examine closely the staging of this inter/trans-cultural experience that the author-narrator designates by a bilangue. Amour bilingue is a text in which romance and autobiography meet providing a suitable example of this peculiar, complex and priviliged situation which prevails in Morocco and on an extended scale, the Maghreb countries. The problematic (conceptual order) of bi/multi-lingualism coupled with a di/tri-glossia is treated by Khatibi under a fictional and poetic outlook. The bi-langue is considered by the author-narrated as a "between-two", a third language by means of which he succeeded in assuming the coexistence in him of a foreign language (the language of the other which no one still considers as a colonizing language anymore, the instrument of cultural uprooting) and of the mother tongue. J'étais un livre parlant, qui s'arrachait de ses palimpsestes, pour parvenir à se faire comprendre, se faire admettre. Je suis donc un texte de cet arrachement,
2020
Fouad Laroui, a talented Moroccan author who writes in French and at times Dutch, is an exemplar of the in-between – in fact, the in-between-several-cultures. Like many Moroccans, he is "neither here nor there". His original work, notable for the author's dual belonging as well as its highly ironic vein, embodies multiple facets of multiculturalism, which he experienced during his youth at the French "lycée" in Casablanca, his trips to the western world (he now lives in Amsterdam) and through openness to European cultures. His stories in French are enriched with diverse references, resulting in a sort of patchwork – a jumble of words where the French language is present, but it is coloured by other languages and literary reminiscences (Laroui cited in Martin & Drevet 107). This article reflects on the author's relationship with the French language and culture, by analysing the sense of identity and search for identity of his characters whose connections w...
Journée d'étude "French Theory au Japon", 2016
Maurice Blanchot était d'abord critique, critique littéraire. L'auteur de L'Espace littéraire et du Livre à venir n'était à aucun moment universitaire ni philosophe ni chercheur spécialiste de Mallarmé ou de Kafka ou de quoi que ce soit. C'était un critique qui contribuait à des revues. On sait qu'il a commencé sa carrière en collaborant avec certains journaux et revues d'extrême droite. Même s'il est devenu auteur de plusieurs livres dont quelques romans et récits, la plupart de ces écrits avaient d'abord paru dans des journaux et des revues, Journal des débats, L'Arche, Les Temps modernes, NRF et Critique, entre autres. On nous objectera peut-être qu'il tenait quand même à la forme livre et qu'il n'a pas cessé de publier des livres jusqu'aux années quatre-vingt dix. Cependant, comme nous allons le montrer dans ce qui suit, la passion de la revue chez Blanchot ainsi que son choix de la critique ne contredisent pas la forme de livre qu'il adopte à partir de L'Attente l'oubli (1962), en passant par L'Entretien infini (1969), jusqu'aux deux livres de fragments. Posons tout d'abord cette simple question : qu'est-ce que la critique, ou qui est le critique pour Blanchot ? Sur cette activité qui serait née, selon Albert Thibaudet, au XIXe siècle avec Sainte-Beuve -- à la différence du Japon où elle n'aurait été établie qu'au début du XXe siècle avec Hideo Kobayashi -- , de nombreux critiques avaient discuté et l'avait définie de façon positive. À l'époque où Blanchot a commencé sa carrière de critique, il y avait déjà des critiques qui se montraient actifs, tels que Valéry, Rivière, Gide, Paulhan, et un peu plus tard, Poulet et Barthes. Si Blanchot a choisi cette profession d'écrire sur les oeuvres des autres, que pensait-il de cette activité ? Est-ce qu'il était content, voire fier, de cette profession ?
Carnets, 2016
Garamond italique, propos recueillis sur le carnet de bord de l'animatrice tout au long des semestres pendant les interactions en classe, ou propos écrits dans les questionnaires de début de semestre intitulé « vos pratiques d'écritures actuellement et vos attentes concernant cet atelier ». Encadré : extraits de textes produits, dans leur version finale ou intermédiaires Des "scories" orthographiques peuvent néanmoins subsister. (Entre parenthèses : Pseudo ou prénom de l'étudiant_pays de provenance_année_type de corpus_CDN : corpus C. Dompmartin). 1 Dans cet atelier d'écriture se rencontrent des étudiants plurilingues et des écrivains qualifiés du même adjectif. Les premiers sont dits aussi internationaux, allophones, étrangers ou culturellement et linguistiquement divers 1 . Ils sont engagés dans l'apprentissage de la langue française, dans un département de FLE/S à l'université de Toulouse, dans un cursus qui va mêler langue, littérature et civilisation dans des proportions variables. Dans l'atelier, des rencontres leur seront proposées avec les seconds, des écrivain.e.s qui ont écrit d'abord en français avant d'écrire (ou pas) dans leur langue première. Les rencontres se produisent via des textes de ces auteurs, avec plus spécifiquement des récits/fragments autobiographiques ou (auto)fictionnels autour du déplacement « à l'étranger » et des passages où ils adoptent une position réflexive et métalinguistique sur leur rapport à la langue « étrangère ». Ces écrivains choisis ont livré au fil de leurs romans ou essais des commentaires témoignant de leur insécurité vs. renouvellement, fragilité vs. force, en somme des Écrivains plurilingues et étudiants de FLE Carnets, Deuxième série -7 | 2016
Pratiques, 2012
/CIREL, EA 4354 (1) Nous avons préféré conserver le terme le plus proche de l'anglais essay, plutôt que d'adopter sa traduction ordinaire de dissertation, pour réaffirmer la distance entre ces deux types d'écrits. Pour cette raison, nous le maintenons en italique tout au long de cet article (Note de la traductrice).
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