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Depuis les malheureux événements du 11 septembre 2001 à New York, l’islam est devenu une cible facile pour les attaques occidentales et, par conséquent, l’islamophobie a pris une ampleur accrue et sans précédent et est même devenu une sorte de religion pour les haïsseurs de la foi islamique et des musulmans, en particulier ceux qui croient, dur comme fer et à tort, que l'islam est une force insidieuse et une croyance subliminale prêchant la haine, la destruction et la guerre. En tant que tel, l’islam est malheureusement assimilé à la violence, à la haine, au terrorisme, à la mort, etc., sachant que les soi-disant musulmans qui ont opté pour l’extrémisme sont très suspects, haineux et totalement voués au chaos. En effet, des groupes aussi dangereux et meurtriers tels que: al-Qaïda, l'Etat islamique et les cellules dormantes et les « loups solitaires » associées à leur idéologie, ne peuvent en aucun cas représenter 1,5 milliard de musulmans, épris de paix et de communion dans le monde. Mais, hélas, ces soi-disant musulmans inhumains et violents, dans leur comportement, ont déclenché tant de haine à l’égard de l’islam en général a tel point que Donald Trump, en tant que candidat à la présidence des États-Unis, a diffamé à volonté, à cause de leurs actes irresponsables, les musulmans et, en tant que président, a signé le Muslim Ban, interdisant aux citoyens de certains pays musulmans d'entrer aux États-Unis.
Hommes & migrations, 2017
Transcription et orthographe Les mots latins, anglais ou espagnols sont écrits en italique, sans majuscules (sauf pour les noms d'ouvrage). Pour les mots en arabe ou en hébreu, la transcription utilisée dans les différentes publications a été utilisée. Pour les noms propres, lorsqu'il s'agit de citations, l'orthographe a été conservée même si elle est différente selon que la source est anglaise, espagnole ou française. Dans le texte, nous avons conservé aux noms leur transcription française habituelle, (par exemple : Moïse, quand il s'agit du personnage biblique), ou nous avons repris les orthographes les plus communément admises. Quant à l'auteur étudié, connu sous plusieurs noms, il sera désigné par son nom de baptême, Petrus Alfunsi, quand il s'agit de sa vie et de son oeuvre. Mais le nom de Petrus sera conservé quand il s'agira de l'un des acteurs du Dialogus. Il en sera de même pour son interlocuteur, Moyses. Traduction et citations Tous les textes latins cités dans ce travail ont été traduits par nous-mêmes, sauf mention contraire. Il en est de même pour les versets de l'Ancien Testament qui seront confrontés à la Vulgate quand il sera intéressant d'en montrer les différences.
Juifs et chrétiens à travers l'histoire, entre conflits et filiations, Br. Bethouart et P.-Y. Kirschleger, dir., XIXe Université d'été du Carrefour d'Histoire Religieuse, Lyon, 10-13 juillet 2010, Les Cahiers du Littoral-2-n° 10, p. 383-393
Quelle est la réalité actuelle du dialogue entre juifs et chrétiens du point de vue d'une théologienne catholique? Les plans religieux et politiques sont souvent imbriqués, et la perspective historique ne peut pas non plus être négligée dans les dialogues en cours. Ne prendre que l'un des aspects fausse le regard et trahit la nature même des dialogues. Dans ces ensembles, il faudrait encore tenir compte des refus du dialogue, des recherches encore embryonnaires et des divergences selon les confessions chrétiennes et les courants juifs. La matière est considérable. Les prises de parole officielles ne disent pas tout des relations entre catholiques et juifs mais elles sont représentatives. Elles sont comme une succession de photographies instantanées mais qui n'auraient pas pu être prises sans le patient travail de dialogue entre juifs et chrétiens mené au XX e siècle. Elles engagent le dialogue à se poursuivre, peut-être avec cette question : à quelles conditions les relations entre juifs et chrétiens peuvent-elles se vivre en fidélité avec leur vocation respective ? Mon hypothèse serait que tout se joue à la conjonction des plans historique, politique et théologique. Si les conditions du dialogue sont effectivement réunies (point 1), quelles sont les attentes majeures en suspens (point 2), dans cette articulation significative des domaines ?
2016
Some considerations in response to the session on Cultural Identity and Variation.
Les dialogues interreligieux
A partir des années 1990, Moscou et Téhéran ont décidé d'établir un dialogue régulier portant sur les questions culturelles et religieuses. L'objectif affiché est de proposer une réponse à ce que les deux Etats considèrent comme une « hégémonie culturelle » occidentale. En réaction, ils insistent sur la nécessité de défendre la diversité culturelle et de promouvoir les dialogues culturels et religieux. Ces discussions irano-russes s'inscrivent dans le cadre de la coopération bilatérale au sein de laquelle Téhéran et Moscou mettent l'accent sur les valeurs culturelles partagées, telles que l'importance de la famille, les questions éthiques et l'éducation. Les deux Etats s'efforcent également de promouvoir un dialogue qui traite exclusivement des questions religieuses. Sur le plan institutionnel, dès les débuts, en 1997, du dialogue entre le clergé chiite et les représentants de l'Eglise orthodoxe de Russie, une commission conjointe a été mise en place par les deux Etats qui se réunit alternativement à Téhéran et à Moscou. Elle permet aussi à Moscou de montrer son ouverture et son aspiration au dialogue avec le monde musulman. Pour Téhéran, il s'agit de sortir du cadre islamique pour montrer l'ouverture théologique des chiites vis-à-vis des autres grandes religions monothéistes. Les représentants du clergé chiite iranien choisis par la République islamique et ceux du clergé orthodoxe russe partagent aussi l'opinion selon laquelle les droits et les libertés des êtres humains doivent être subordonnés à des normes morales. * Clément Therme est chercheur associé du Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBAC-CNRS-Collège de France) et du Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (CADIS-CNRS) de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), il est docteur en Histoire internationale du Graduate Institute (Genève) et docteur en sociologie de l'EHESS. Il est l'auteur de Les relations entre Téhéran et Moscou depuis 1979 (PUF, 2012) et le co-directeur de l'ouvrage Iran and the Challenges of the Twenty-First Century (Mazda Publishers, 2013).
, In {Dieu, une enquête. Judaïsme, christianisme et islam, ce qui les distingue, ce qui les rapproche}, Dionigi Albera et Katell Berthelot (eds.), Paris, Flammarion, p. 810-827, 2013
Comment des individus ou des groupes religieux, avec leurs identités fortes et leurs prétentions à la vérité, en viennent-ils à pratiquer quelque chose d'aussi paradoxal que le dialogue interreligieux ? On voit en effet, depuis une vingtaine d'années, les relations interreligieuses se développer de façon significative, sous forme de rencontres, de débats, de prières et d'associations de militants. On découvre que des maires ou des préfets convoquent des responsables religieux pour promouvoir leur « bonne entente ». On observe que, de diverses manières, les institutions religieuses, minoritaires ou majoritaires, prennent progressivement en compte la pluralité du paysage religieux. Cependant l'histoire de ces relations est bien plus longue. En France, on peut distinguer trois étapes dans le développement des relations interreligieuses. Les prémices de ces relations sont motivées par le philosémitisme et surtout par la Shoah, ainsi que par l'orientalisme. Suit alors la découverte de l'islam pendant la période des décolonisations, qui s'accompagne de l'installation de migrants de culture musulmane en France, des années 1960 aux années 1980. Enfin, à partir de la guerre du Golfe en 1991, on voit se multiplier les déclarations et les prières interreligieuses pour la paix. La dynamique se poursuit avec des objectifs liés au « vivre ensemble » et à la connaissance mutuelle.
La mission catholique aux Juifs. Emergence, renouvellement et critique du 19e s. à nos jours. Parole et Silence, 2016
Le paragraphe dévolu aux Juifs dans la déclaration conciliaire Nostra AEtate a contribué à déraciner chez de nombreux chrétiens leurs préjugés hostiles aux Juifs. Sans prétendre régler toutes les questions, il a posé des bases saines pour qu'un vrai dialogue s'établisse. Le texte s'inscrit dans la dynamique du concile Vatican II, qui ouvre un vaste champ de réflexion sur le dialogue entre l'Église, le monde et les autres religions. En même temps le concile réaffirme que la proclamation de l'Évangile demeure un devoir pour l'Église. Le dialogue, mené dans la prudence et la charité, et la collaboration avec les autres croyants, sont même présentés comme deux moyens en vue de l'annonce. Mais alors, le dialogue peut-il encore être perçu comme désintéressé et respectueux du partenaire ? Comment proclamation et dialogue sont-ils conciliables ? La polarité entre dialogue et annonce n'est peut-être pas destinée à être résorbée au profit de l'un des deux pôles. Rester au coeur de la tension n'est pas confortable mais permet à l'Église de sortir d'une mission identitaire, sans qu'elle perde pour autant son identité. C'est ce que nous chercherons à montrer. Comment Nostra AEtate at -il été reçu ? Comment la réflexion sur et avec le judaïsme at -elle déplacé la mission de dialogue de l'Église et en quoi l'attitude missionnaire de l'Église gagne-t-elle à être stimulée par la polarité irréductible entre dialogue et annonce ? Le cadre conciliaire : élaboration et réception de Nostra AEtate Le projet du texte Après la seconde guerre mondiale l'Église catholique prend conscience des conséquences tragiques que certains de ses enseignements contre les Juifs, dès les Pères de l'Église, ont eues en Europe. En effet, sans être la cause directe de la folie de la Shoah, ces enseignements ne l'ont toutefois pas empêchée. Des représentants des communautés juives et des chrétiens influents attendent alors de l'Église qu'elle condamne clairement et officiellement toute forme d'antisémitisme 1. Dans cet esprit, le pape Jean XXIII, très touché par sa rencontre avec l'historien juif Jules Isaac le 13 juin 1960 2 , charge le cardinal Bea, le 18 septembre 1960, de mettre au point un texte contre l'antisémitisme qui sera discuté au Concile. Mais la condamnation de l'antisémitisme comme tel ne figure pas dans le texte conciliaire final. Pourquoi ? Parce que l'élaboration de ce qui deviendra la déclaration conciliaire Nostra AEtate a suscité des débats houleux, externes et internes au Concile. D'une part, dans les pays arabes, la question du judaïsme rencontre celle de la création de l'État d'Israël en 1947 ; d'autre part, un front anti-juif s'exprime au concile au sein d'un courant minoritaire mais actif. Les débats portent surtout sur la question du déicide. Le compromis sera de se situer au seul plan théologique, en prenant appui sur l'Écriture, et d'ouvrir la perspective aux autres religions ainsi qu'à tout type de persécution.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
Centre d'histoire Espaces et Cultures (CHEC, EA 1001) « Au coeur [du Proche et Moyen-Orient] dont 'les enfants s'entre-déchirent avec acharnement et meurent', ainsi qu'il l'écrit dans l'exhortation apostolique-sorte de feuille de route politique et pastorale qu'il est venu remettre aux religieux et aux fidèles d'Orient-, Benoît XVI a lancé "un appel pressant aux responsables juifs, chrétiens et musulmans" afin d'éradiquer le fondamentalisme. […] Dans ce contexte, le maintien de sociétés plurielles passe, selon le pape, par le dialogue interreligieux (avec l'islam et le judaïsme), la garantie de la liberté religieuse, "sommet de toutes les libertés", et l'instauration d'une 'laïcité saine". Un concept assez peu répandu dans la région qui, loin du 'sécularisme' honni par le pape, doit "libérer la croyance du poids de la politique et enrichir la politique par les apports de la croyance, en maintenant une nécessaire distance, une claire distinction et une indispensable collaboration entre les deux" 1. » En septembre 2012, les comptes rendus par la presse française du voyage de Benoît XVI au Liban retiennent l'association de deux éléments majeurs dans son message adressé à un Proche et Moyen-Orient où la religion est au coeur de la conflictualité contemporaine : l'appel au dialogue interreligieux-c'est le titre de l'article du Monde, dont un extrait vient d'être donné 2-et à l'instauration d'une « laïcité saine »-mise en avant par cet extrait, comme par le titre d'une analyse du Figaro 3. Le recours au concept de laïcité, propre à retenir l'attention des journalistes hexagonaux-et à les faire s'interroger sur sa transposition possible au Proche-Orient-n'est pas, alors, inédit chez ce pape : le site internet du Vatican le repère 47 fois dans ses discours 4 , souvent associé aux qualificatifs de « saine » ou « juste » 5. Mais c'est plus de deux fois le nombre d'occurrences repérables chez Jean-Paul II, quasiment toutes concentrées dans les trois dernières années de son règne. Jusqu'en 2000, il ne l'avait utilisé qu'une fois, associé au mot « impasse » 6. C'est alors seulement que le terme a été progressivement intégré dans le discours pontifical 7 , au sens de « distinction sans ignorance entre la communauté politique et les religions. […] Dans une société pluraliste, la laïcité est un lieu de communication entre les diverses traditions spirituelles et la nation. Les relations Église-État peuvent et doivent donner lieu […] à un dialogue respectueux 8 »
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Paris Descartes, 2017
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Théologiques, 2011
Théologiques, 2003
Chemins de Dialogue , 2021
2014
Dialogue et mission: une contradiction? Actes du 6e forum « Fribourg Eglise dans le monde », Université de Fribourg, 17 octobre 2014, coll. Théologie pratique en dialogue, vol. 47, dir. Fr.-X. Amherdt et M. Delgado, Schwabe Verlag, 2018, p.13-29.
Dieu, une enquête. Judaïsme, christianisme, islam, ce qui les distingue, ce qui les rapproche, 2013
S. Morlet, O. Munnich, B. Pouderon (eds.), Les dialogues Adversus Iudaeos. Permanences et mutations d'une tradition polémique, Institut d'Etudes Augustiniennes, Paris 2013, 225-236
Marie-Hélène Robert Spiritus n° 174, mars 2004
Archives de sciences sociales des religions, 2014
ZMR, anno 103 / n.1-2, pp.118-126., 2019
Revue Théologique de Kaslik, 2011
Nova Et Vetera, 2003
Hokhma, 2022
Argumentation et analyse du discours, 2020