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2014
Henri de Régnier, tel qu'en lui-même enfin ? Type de publication : Collectif Directeur d'ouvrage : Vibert (Bertrand) Résumé : L'académicien Henri de Régnier ne serait-il qu'un écrivain académique ? On ne sait guère que le poète cache notamment un conteur, un romancier, un essayiste, un diariste et un moraliste. Cet ouvrage invite lire son oeuvre sans a priori, pour savoir ce qu'elle peut enfin nous dire.
Tel qu'en songe : Cahiers Henri de Régnier, no. 7, 2022
L'étude pionnière d'Henri Morier sur le vers libre d'Henri de Régnier porte sur sept recueils du poète pour recenser les mètres de tous ses poèmes en vers libre avant de se focaliser sur Tel qu'en songe, recueil qui contient le plus grand nombre de vers libres 2. Malgré le recensement exhaustif des vers hétérométriques de Régnier, elle se base sur des données qui ont une lacune importante : elle ne porte que sur les poèmes en vers libre, négligeant ainsi le rapport de ceux-ci avec les poèmes en vers régulier. Mais n'est-ce pas précisément ce rapport qui caractérise la poésie d'Henri de Régnier ? Cette question nous amène à reconsidérer la poésie de Régnier dans son entièreté, en observant surtout la proportion des vers libres dans chaque recueil poétique, y compris celui qui n'en contient aucun. Nous verrons ensuite comment Régnier emploie différents types métriques, notamment les vers de douze syllabes irréguliers, en nous appuyant sur la méthode proposée par Benoît de Cornulier dans sa Théorie du vers. Nous (1) L'auteur a bénéficié pour cette étude de la bourse JSPS KAKENHI Grant Number JP21K12962.
Henri de Régnier et l'Orient. De Stamboul à Damas, 2022
L’écrivain Henri de Régnier (1864-1936) effectue deux croisières en Méditerranée, en 1904 et en 1906, qui le mènent notamment en Grèce, à Constantinople et en d’autres régions de l’Empire ottoman. Accompagné de sa femme Marie de Heredia, il rencontre lors de son premier périple Pierre Loti, alors commandant du navire le Vautour stationné au large d’Istanbul. Si Henri de Régnier s’inscrit dans la tradition romantique du voyage en Orient dont il reprend un certain nombre de topoï, il se présente surtout en héritier de Pierre Loti avec lequel il partage vision onirique, ton mélancolique et style poétique. Ses croisières lui inspirent divers textes sur plus de vingt ans : articles de journaux, relations de voyages, poésies, contes, nouvelles et romans, dont cette édition donne un large aperçu. Plus qu’un témoignage fidèle de l’expérience viatique, ces écrits constituent avant tout une méditation littéraire dans laquelle l’imagination se mêle aux réminiscences, travail de recréation qui fait de l’écrivain un véritable ποιητής (poiêtês).
Revue d'études proustiennes 2020-1 ,n° 11, Régnier et Proust , 2020
De 1887 à sa mort en 1936, Régnier tient des "Cahiers", à la fois journal intime et laboratoire de l’œuvre. Le nom de Marcel Proust apparaît régulièrement à partir de la fin des années 18920. Nous y découvrons un personnage étonnant, toujours vivant à travers de nombreuses anecdotes.
2009
Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation…) sans consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause est illicite.
Volume La Revue Des Musiques Populaires, 2011
1982
In presenting this thesis in partial fulfilment of the requirements for an advanced degree at the University of British Columbia, I agree that the Library shall make it freely available for reference and study. I further agree that permission for extensive copying of this thesis for scholarly purposes may be granted by the head of my department or by his or her representatives. It is understood that copying or publication of this thesis for financial gain shall not be allowed without my written permission.
Memini. Travaux et documents, Vol. 7, p. 159-173, 2003
A. GIELAROWSKI – R. GRZYWACZ (eds), Michel Henry. Fenomenolog życia, 2010
La recherche philosophique de Michel Henry s’inscrit dans la tradition française, à la fois cartésienne (elle se préoccupe d’un fondement certain et évident) et anti-cartésienne (elle démonte les prétentions du rationalisme et redéploye en métaphysique la question du fondement). Les évolutions parallèles et contrastées de Léon Brunschvicg et de Maurice Blondel pourraient servir de paradigme à cette tradition. La pensée d’Edmund Husserl présente les mêmes ambiguïtés. Les questions posées par ces ambiguïtés peuvent être énoncées en termes d’immanence et de transcendance, d’intériorité et d’extériorité, ou encore de subjectivité et d’objectivité. La philosophie ne peut pas se contenter de ces oppositions, tout en les maintenant comme éléments structurant de sa construction rationnelle. Michel Henry a cherché un chemin qui puisse porter plus haut que ces ambiguïtés.
Le temps du langage dénude ses rois. Un enfant ensuite peut le voir. (Critique du rythme, p. 362) Henri Meschonnic a cinquante ans lorsqu'il fait paraître Critique du rythme. Anthropologie historique du langage chez Verdier en 1982, dans un grand format de 713 pages . Cette pièce maîtresse de son oeuvre est rééditée en 2009 en format de poche par le même éditeur et dans la même pagination.
Perspective, 2006
Jean-Pierre Vernant (né en 1914), qui a d'abord été professeur de philosophie, s'est orienté après la guerre vers l'étude de la Grèce antique, suite à sa rencontre avec l'helléniste Louis Gernet. Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales à partir de 1958, il a occupé la chaire d'études comparées des religions antiques au Collège de France de 1975 à 1984, créée pour l'accueillir. Sa réflexion sur les mythes grecs l'a conduit à interroger la place de ces récits dans l'ensemble de la société grecque et à en proposer une lecture anthropologique (Les origines de la pensée grecque, Paris, 1962 ; Mythe et société en Grèce ancienne, Paris, 1974 ; Mythe et pensée chez les Grecs, Paris, 1981). Cette même démarche lui a fait aussi envisager des objets archéologiques dans leurs rapports avec la pensée que les Grecs développaient sur l'image. Pour une bibliographie des oeuvres de J.-P. Vernant, voir le site http ://www.college-de-france.fr/ site/ins_pro/p1001869004723.htm Entretien avec Jean-Pierre Vernant par Claude Frontisi et François Lissarrague Afin de mieux comprendre les rapports entre Jean-Pierre Vernant et l'image, Perspective a demandé à François Lissarrague, spécialiste de l'iconographie grecque classique, et Claude Frontisi, historien de la peinture au XX e siècle, de s'entretenir avec lui sur son approche de l'image dans le cadre de son travail sur la société grecque antique, et sur sa relation au visuel. L'entretien a eu lieu le 15 décembre 2005. Comme F. Lissarrague et C. Frontisi connaissent bien l'anthropologue, son oeuvre, son discours sur les objets, et ont collaboré avec lui à différentes occasions, une certaine familiarité s'est glissée dans cet entretien, ce qui permet d'aborder des facettes plus personnelles du travail de Jean-Pierre Vernant sur l'image. François Lissarrague. Nous aimerions t'interroger sur ton travail autour de l'image, car même si tu es un homme des mots et des concepts, tu t'es également beaucoup occupé de l'image. Dans ta bibliographie, il me semble, le texte le plus ancien est celui qui traite du Colossos. Jean-Pierre Vernant. C'est exact. F. L. C'est le texte de ton intervention en 1962 au colloque de Royaumont sur « Le signe et les systèmes de signes » [qui figure dans la section V de Mythe et pensée chez les Grecs, « Du double à l'image », paru en 1965]. Vient ensuite le texte que tu as joliment appelé « Naissance d'images » [dans Religions, histoires, raisons, 1979], mais qui s'intitulait, dans sa première version en 1975, « Images et apparences dans la théorie platonicienne de la mimésis ». Tu as fait tous tes cours au Collège de France (de 1975-76 à 1983-84) autour de cette question : la figuration des dieux, le symbole ANTIQUITE u PERSPECTIVE 1-2006 10 DÉ BAT plastique [l'ensemble des résumés annuels a fait l'objet d'un volume, Figures, idoles, masques, paru en 1990]. Et tu avais publié en 1985 le petit livre de synthèse sur Gorgô, La mort dans les yeux, qui réélabore une partie de tes cours du Collège sur Gorgô et Artémis. Il y a aussi ton intervention lors des Rencontres de l'École du Louvre de 1983 avec le titre « De la présentification de l'invisible à l'imitation de l'apparence », qui est intégrée à la deuxième édition de Mythe et pensée, en 1985. Un peu plus tard enfin, en 1990, avec l'article de la revue Métis qui s'appelle « Figuration et image », tu discutes un travail de Suzanne Saïd sur eikôn et eidôlon. J.-P. V. Exactement ! On peut peut-être aussi ajouter, en partie, le texte que j'ai fait sur Pandora, sur le problème de l'apparence, de l'apparaître, et qui s'appelle « Les semblances de Pandora », il a paru dans le volume... F. L. ... oui, dans le volume publié à Lille [Le métier du Mythe. Hésiode et ses vérités ; texte repris en 1996 dans Entre mythe et politique, avec d'autres articles, dans la section « Image, imaginaire, imagination »]. Et on peut peut-être aussi ajouter Corps des dieux ? J.-P. V. Peut-être, si on est gentil... mais ça fait un bon compte, oui ! 1. Couverture de Mythe et pensée chez les Grecs, Paris, 1996.
Versants. Revista suiza de literaturas románicas
Les différentes possibilités qui s’offrent à la traduction en allemand du titre Mon suicide ouvrent non seulement sur une exploration de ce qui caractérise l’approche de Henri Roorda dans sa critique de la société, mais également sur une réflexion quant aux façons de nommer ou de ne pas nommer les choses et aux implications de la tendance actuelle à éviter “d’appeler les choses par leur nom”, de peur de heurter les sensibilités. Keywords : Henri Roorda, traduction, suicide, allemand, nuances de sens, franc-parler, langage voilé.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1998
dominée par des genres reposant sur l'utilisation d'un refrain : ballade, rondeau, virelai, etc. Ces formes fixes ou « rondes » (« en ce qu'elles comportent un élément récurrent qui les clôt rythmiquement sur elles-mêmes » ; Zumthor, 1978, p. 229) et dont le nom conserve à l'occasion, comme dans les trois cas cités, le souvenir d'une ancienne appartenance au registre lyrico-chorégraphique, ressortissent au XV e siècle au domaine exclusif de la « musique naturelle », celle que produit « 1a bouche en proferant paroules metrifiees » (Eustache Deschamps), par opposition à cette autre « musique », dite « artificielle » : la mélodie et la musique instrumentale (Zink1992, 277-278). Un autre genre, « qui ne doit rien historiquement au rondeau 1 [mais qui] appartient, quant à l'effet qu'il produit, au même genre de forme fixe » (Zumthor, 1978, p. 231), et qui, du moins jusqu'aux vingt ou trente premières années du XIV e siècle, paraît avoir eu un caractère semi-lyrique, est le fatras. Plus récent que la ballade, le rondeau ou le virelai, le fatras dérive en partie d'un petit genre non lyrique appartenant au registre poétique du non-sens : la fatrasie (Lefèvre, 1992, p. 1260-1263). De cette inscription registrale, de même que de la composante lyrique que le genre possédait, semble-t-il, à l'origine, il ne reste rien ou quasiment rien au XV e siècle. Le fatras est « épinglé », sans plus, dans les traités de poétique ou « Arts de Seconde Rhétorique » (Langlois, 1902) 2 et est employé par les poètes et les dramaturges du temps à de simples fins de variatio formelle, sans nul égard pour la fonctionnalité registrale d'antan. À une exception près toutefois : celle de Jean Régnier.
Carnets, 2012
Au-delà même de l'esthétique décadente, les romans de la fin du XIX e siècle abondent en personnages qui s'écartent des normes reçues de la vie sociale, souvent à cause d'une raison et d'une imagination déréglées. Ils cherchent des solutions à l'absence de sens dans les fantaisies de l'art et de l'artifice, les détails rares, les formes exubérantes et exaspérées. En cela, ils expriment le désarroi d'un public qui ne peut plus se laisser bercer par les charmes consolateurs de la religion, ni compter sur les réponses de la science. Comme l'écrit un peu plus tard Paul Bourget, "nos grands bonheurs d'alors étaient des impressions d'art, nos grandes tristesses, des incertitudes sur les vérités de la métaphysique et de la religion." (Bourget, 1906: 174) Les Extravagants chez Henri de Régnier: Des personnages en quête de certitudes
Author: Luigi Gallo Year: 2017 Publisher: L'ERMA di BRETSCHNEIDER Series: L'ErmArte, 19 ISBN: 978-88-913-1241-9 ISBN: 978-88-913-1243-7 (e-book) Binding: Paperback Pages: 356, 20 ill. B/N, 54 ill. Col., 35 tav. f.t Size: 17 x 24 cm Resumé L'étude aborde la figure de Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) par rapport à la place du paysage dans la théorie artistique et la peinture française du XVIIIe siècle. L' analyse se fonde à la fois sur une lecture des témoignages laissés par l' artiste, ses uvres et son traité publié en 1800, et sur un examen détaillé du contexte culturel qui a permis et conditionné sa formation puis sa carrière. Après en avoir retracé les étapes dans un profil biographique, qui souligne notamment ses relations avec Hubert Robert, Vernet, David et Quatremère de Quincy ainsi que son insertion dans les cadres institutionnels de la profession, l' enqute passe au crible la fortune critique du peintre depuis le XIXe siècle, qui a conduit à survaloriser son activité en plein air aux dépens du travail en atelier. Afin de dépasser ces limites, la seconde partie se concentre sur Valenciennes théoricien. Elle éclaire la longue tradition, aussi bien théorique que pratique, dans laquelle il s' est formé et qu' il a voulu prolonger et mettre à jour dans son traité, dont les deux sections respectives, les Éléments de perspective pratique et les Réflexions et conseils à un élève, donnent lieu à un commentaire détaillé qui met en évidence, depuis ses bases techniques jusqu'à ses enjeux esthétiques, sa conception de la peinture à la fois comme science sentimentale et comme poésie philosophique. C' est grce à cette lecture qu' apparat l' unité cohérente du parcours formatif et créatif que Valenciennes théorise à partir de sa propre expérience, et qui aide à déchiffrer la genèse de son uvre. L' exécution des dessins et les études peintes permettait de recueillir des fragments du réel qui, une fois recomposés dans l'équilibre du tableau fini, aboutissaient à ces grands paysages historiques qui firent sa renommée aux Salons, et où devaient se conjuguer la vérité de la nature et l' idéal classique. Biographie Luigi Gallo s' est formé à Rome, à l' université La Sapienza, et à Paris, où il a soutenu une thèse de doctorat à l' université Paris I Panthéon-Sorbonne.
2012
Robinson Crusoé, le héros du célèbre roman de Daniel Defoe (XVIIIème siècle) est confronté à de nombreux problèmes matériels, mais jamais à la question d'autrui. Vendredi n'est défini ni comme un autre lui-même, un "autre moi" (Il en fait un esclave et le traite avec condescendance), ni comme une "structure" (Defoe ne songe pas que Robinson pourrait avoir besoin de Vendredi pour exister en tant que conscience et rester un être humain)
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