Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2015, 1895
…
6 pages
1 file
Commentaire sur la traduction brésilienne des Notes pour une histoire générale du cinéma de S. M. Eisenstein
Cinémas: Revue d'études cinématographiques, 2001
1895, 2011
Au coeur de l'idée de photogénie au cinéma il y a la volonté de réaliser une image filmique dissemblable qui ne perd pourtant pas son contact mimétique avec le réel. À ce propos Louis Delluc, le premier à avoir utilisé cette expression pour l'art filmique, parle de « miracle du cinéma 1 » et Jean Epstein, qui a le plus essayé de donner une définition de cette notion, évoque la croissance qualitative et la transformation d'intensité des éléments filmés par le médium cinématographique 2 . Comme le souligne Richard Abel 3 , ce même principe de différenciation et de défamiliarisation du visible est aussi au centre de la pensée esthétique des formalistes russes (Chklovski 4 , Tynianov) et de l'avant-garde soviétique. Ian Christie 5 a même affirmé que l'idée de photogénie a très probablement eu un impact décisif sur les théories soviétiques du cinéma. Nous nous proposons d'interroger davantage cette relation entre l'esthétique des avant-gardes cinématographiques française et soviétique, en essayant de montrer l'existence d'une forte analogie entre le principe de la photogénie théorisé par Epstein et la formule de l'extase de la représentation de Sergueï Eisenstein.
Analyse des évolutions du cinéma d'action hollywoodien de Rambo à Jason Bourne (soit d'un cinéma musculaire à un cinéma du contrôle). Publié dans "Trafic", n° 84, p. 59-70.
MethIS, 2016
Le cinéaste soviétique Lev Koulechov est surtout connu comme l’un desthéoriciens fondateurs du montage cinématographique. Mais au delà de cet intérêt pour l’accolement des images, ses écrits témoignent également d’une grande attention pour le jeu d’acteur et plus spécifiquement pour le corps en mouvement. Comment lier ces deux thèmes, majeurs au sein de son œuvre ? Au départ du concept eisensteinien de« pose », nous tenterons de saisir ce que peut être un corps pris au sein du montage, un corps d’images, un corps cinématographique. En nous confrontant à l’un des films de Koulechov, Dura lex, nous analyserons les relations du corps à l’image montée,saisissant, à chaque fois, les multiples fragmentations et découpages mutuels qu’ilsinfligent l’un à l’autre.
2007
Hors dossier, 2007
La périodisation est essentielle pour permettre à l’historien de structurer son appréhension du passé et possède une finalité relativement pédagogique. Tout exercice de périodisation est cependant un discours sur l’histoire et procède d’un croisement entre présent (celui du sujet historien) et passé (celui de l’objet historique). Un croisement qui relèverait d’ailleurs davantage du sujet percevant et de son contexte que de l’objet temporel supposément perçu. La périodisation serait ainsi fondamentalement un exercice proprement constructiviste. Premier exemple de périodisation, pour l’histoire du cinéma : le centenaire, en 1995. Mais que célèbre-t-on, au juste, au bout de cette période de cent années ? L’événement « originel » serait-il l’invention du Cinématographe Lumière et le dépôt du brevet ? Si tel est le cas, parler sans ambages du « centenaire du cinéma », c’est faire l’économie de la démonstration à la base de pareil positionnement, qui établit une adéquation biunivoque entr...
1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, 2011
La rencontre avec le cinéma d'André Antoine a peut-être décidé de la vocation d'historien du cinéma de Philippe Esnault. À la fin des années cinquante, les grandes synthèses de Sadoul, Lapierre, Leprohon, Jeanne et Ford étaient fraîchement parues, roboratives. La recherche sur l'histoire du cinéma pouvait paraître une activité réservée à des hommes nés avant 1910 2. Esnault avait suivi les cours de certains d'entre eux à l'IDHEC. Le mouvement des ciné-clubs, auquel il participait, vulgarisait à son tour ces savoirs nouveaux ou nouvellement mis en forme. Avant que n'émerge vers 1970 le projet d'écrire collectivement l'histoire du cinéma français à partir d'angles plus divers (histoires locale et régionale, histoire globale des spectacles, histoire des représentations sociales et politiques), entre l'Histoire générale du cinéma de Sadoul (le tome I date de 1946) et l'Histoire comparée du cinéma de Deslandes et Richard (1968), entre les Cent Visages du cinéma de Lapierre (1948) et les premiers travaux de Jean-Pierre Jeancolas ou les débuts des Cahiers de la Cinémathèque (1971), Esnault et quelques autres se sont surtout employés, isolément, à approfondir la documentation de leurs aînés et à corriger certains de leurs jugements. Philippe Esnault exemplairement, car il a produit le premier et peut-être le plus radical et le plus durable des retournements de réputation d'un cinéaste, celle d'André Antoine, l'homme de huit films tournés entre 1915 et 1921. Antoine cinéaste est l'achèvement d'un travail de réévaluation commencé il y a plus de cinquante ans et longtemps attendu.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Cinémas: Revue d'études cinématographiques, 2009
in Nonfiction, 2009
Cinémas: Revue d'études cinématographiques, 2007
Décadrages, 2004
Documents de cinéma, 2018
Hors dossier, 2010
Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 2015
Patricia VAN DEN EECKHOUT & Guy VANTHEMSCHE, eds. Sources pour l’étude de la Belgique contemporaine, 19e-21e siècle, Bruxelles, Commission royale d'Histoire, 2017, 2 vol., 1844 p. (isbn: 978-2-87044-014-8, 2017