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2020, Regards économiques
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Le Brexit a eu lieu. On peut espérer que cela ne cassera pas trop de pots ni chez l'un, ni chez les autres. Les autres sont, en l'occurrence, les pays de la 'nouvelle' Union européenne (UE) sans le Royaume-Uni, mais avec sa langue. L'anglais a été et restera une langue officielle et procédurale, c'est-à-dire une des trois langues de travail dans les institutions de l'UE. Les deux autres langues de travail sont l'allemand et le français. L'UE dépense environ un milliard d'euros 2 par an pour assurer l'interprétation et la traduction de chaque langue dans les 23 autres langues officielles. Les citoyens de chaque pays membre ont le droit d'avoir accès aux lois, règlements et autres documents importants dans leur langue officielle. Chacune des langues officielles peut être utilisée dans les sessions du Parlement européen et est traduite dans les autres langues officielles, en utilisant souvent l'anglais comme langue intermédiaire. Enfin, chaque citoyen de l'UE a la possibilité de s'adresser à la Commission dans sa propre langue et recevoir une réponse dans cette langue, pour autant qu'elle soit officielle. L'encadré 1 fournit plus de détails sur l'usage des langues dans les institutions européennes. Dans la suite nous examinons comment on pourrait évaluer la part dans le «budget langues» de l'UE de chacune des 24 langues, y compris l'anglais qui, suite au Brexit, sera la langue maternelle d'un pourcent seulement de la population de Numéro 158 • Décembre 2020 Une publication des économistes de l'UCLouvain Ginsburgh, V. et J. Moreno-Ternero (2020). Le prix de l'anglais dans l'UE post-Brexit : Une aubaine pour l'allemand et le français ou un coût à supporter par l'Union ?, Regards économiques, Numéro 158. 1 Les auteurs remercient beaucoup Muriel Dejemeppe qui a transformé un document embrouillé en article que l'on peut comprendre. 2 «Translation and interpreting in all EU institutions account for less than 1 % of the EU's annual budget-equivalent to around € 2 per person per year». Voir sur : https://ec.europa.eu/info/strategy/eu-budget/transparency/fact-check_en#howmuchisspentintranslationandwhy.
Regards économiques, 2018
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus. A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services? Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantag...
Cet article s'intéresse à un gestionnaire public particulier : le directeur d'établis-sement scolaire du Québec. Il met l'accent sur les principes et les modalités de formation de ce professionnel, caractérisés par l'approche par compétences. Nous mettons d'abord en contexte la fonction selon une perspective historique, mais aussi en analysant ses deux dimensions : la gestion pédagogique et la gestion administrative. Nous précisons les com-pétences attendues, considérant que la fonction impose de superposer deux référentiels de compétences définis par l'autorité ministérielle : celui de l'enseignant et celui de la direction d'établissement. Nous exposons la nature de l'offre de formation en lien avec le dévelop-pement de leurs compétences. Il s'agit d'une responsabilité partagée entre les directions, l'autorité ministérielle, les commissions scolaires, les associations professionnelles et les uni-versités. Enfin, nous discutons de ce défi qui consiste à apprendre à développer un savoir-agir complexe. ABSTRACT This article is focused on a particular kind of manager-namely, a Quebec school principal. It highlights the principles and modalities of the training provided to this professional, which are characterized by the competency-based approach. I begin by locating this position in a historical perspective, analyzing it in terms of its dual dimensions of educational management and administrative management. I specifically identify the expected competencies, factoring for how the position of principal entails superimposing two skills frameworks defined by the Ministry of Education and its representatives-namely, that of the teacher and that of the school principal. I describe the nature of the training offering related to the development of school principals' skills. This responsibility is shared between principles, the Ministry, school boards, professional associations and universities. I conclude with a discussion of the challenge represented by learning to develop a complex capacity for action. Pour citer cet article : Bernatchez, J. (2011). « La formation des directions d'établissement scolaire au Québec : apprendre à développer un savoir-agir complexe », Télescope, vol. 17, n° 3, p. 158-175. LA FORMATION DES DIRECTIONS D'ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE AU QUÉBEC : APPRENDRE À DÉVELOPPER UN SAVOIR-AGIR COMPLEXE Par Jean Bernatchez, Politologue spécialisé en éducation et Professeur-chercheur, Université du Québec à Rimouski [email protected] D ans le contexte de l'économie ou des sociétés fondées sur le savoir, les politi-ques publiques proposent des cadres normatifs et des plans d'action qui cher-chent à valoriser la formation des personnes et la mobilisation des savoirs. Selon que l'on s'inspire du référentiel de l'économie du savoir ou de celui des sociétés
Regards économiques, 2018
Ce numéro spécial de Regards économiques croise les regards d’ingénieurs et d’économistes pour étudier les possibles impacts de la transition énergétique sur la croissance économique. Cette transition peut être définie comme la transformation des modes actuels de production et de consommation de l'énergie. L’angle d’analyse ne concerne pas un pays ou une région particulière mais se situe à un niveau global. Depuis quelques années, certains auteurs ont émis des doutes sur la possibilité de poursuivre sans encombre, à un niveau global, la croissance économique pendant la transition énergétique (TE). Le présent numéro de Regards économiques approfondit certains de leurs arguments à travers deux contributions. La première contribution (par les ingénieurs Elise Dupont, Hervé Jeanmart et Louis Possoz) concentre son attention sur les évolutions attendues du taux de retour énergétique (TRE) des sources éolienne et solaire, ainsi que sur leur potentiel. Les auteurs mettent en évidence un...
Regards économiques
Le Brexit a tenu l’Europe en haleine ces trois dernières années et aura des conséquences économiques et politiques majeures dans les années à venir. A l’approche d’élections qui s’annoncent déterminantes pour le Royaume-Uni, la forme que prendra le Brexit reste très incertaine. Loin de pouvoir en prédire précisément les conséquences, nous rappelons dans ce numéro de Regards économiques les principaux enjeux du Brexit d’un point de vue économique et ses implications possibles, et nous revenons sur l’expérience des trois dernières années pour juger de son importance. En tant que membre à part entière de l’Union européenne, le Royaume-Uni fait actuellement partie du marché unique et de l’union douanière. Alors que le marché unique assure la libre circulation des biens et des services entre ses membres, l’union douanière garantit l’absence de frontières et implique une politique commerciale extérieure commune. Tous ses membres appliquent les mêmes tarifs douaniers aux importations en pr...
Regards économiques
Si l’on se penche sur le détail des engagements pris lors de la conférence pour l’emploi, des 60.000 emplois nouveaux projetés sur quatre ans, 25.000 devraient être créés grâce à la réforme des titres-services. Ce dossier a fait l’objet de nombreux débats et a donné naissance à une «seconde génération» de titre-service. Malgré les nombreuses discussions sur ce sujet, notamment entre les différents partenaires de la coalition au pouvoir, certaines questions importantes méritent d’être approfondies, questions qui sont cruciales pour le succès des titres-services. Nous argumentons notamment que les titres-services ne sont pas nécessairement suffisamment attractifs pour les travailleurs et les consommateurs. Nous nous interrogeons ensuite sur les champs d’activités couverts par le titre-service. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les travailleurs ? Pas nécessairement pour tous. L’accord qui a été négocié distingue le cas des allocataires sociaux de celui des autre...
Regards économiques
Dans les jours qui viennent, le gouvernement devra prendre des décisions concernant le ciblage du renforcement de la réduction structurelle des cotisations sociales patronales prévu dans le tax shift. Dans ce numéro de Regards économiques, nous formulons une proposition concrète pour ce ciblage et quantifions ses effets sur l’emploi. Soyons clairs : l’enveloppe budgétaire prévue par le gouvernement (2.335 millions € sur la période 2016 – 2019) ne permettra pas de financer à la fois une réduction généralisée des cotisations patronales (le passage à un taux facial effectif de 25 %) et un renforcement significatif de la réduction structurelle sur les bas salaires. Des choix importants s’imposent donc quant à l’affectation de cette enveloppe budgétaire. Considérant que la création d’emplois est la priorité, le ciblage sur les bas salaires s’impose. Une autre forme de ciblage aurait en effet un impact nul ou très limité sur l’emploi. Nous formulons une proposition à l’horizon 2016 qui s’...
Revue archéologique de l ouest, 2016
Un diagnostic préventif réalisé par le service archéologique du conseil général du Calvados, en 2007 à Tilly-la-Campagne (Calvados) a mis en évidence une structure isolée du Néolithique ancien (St. 72). Il s'agit d'une fosse à deux lobes peu profonds creusés dans le loess, au contour irrégulier, orientée est-ouest, oblongue et mesurant 4,40 mètres par 2,15 mètres. Le mobilier mis au jour, principalement dans la partie est de la fosse, est peu abondant mais varié. Il comprend du mobilier en silex (587 pièces), des fragments de poteries (199 tessons), quelques fragments d'outils de mouture lithiques (14 éléments), des fragments d'anneaux en schiste (4 parures), des nodules d'hématite oolithique (5 éléments), des restes fauniques (229 restes) et des coquilles de noisettes carbonisées. Une datation radio-isotopique a été tentée sur ces dernières, sans livrer de résultat exploitable. Cette structure est vraisemblablement tout ce qui subsiste d'un site probablement plus étendu, arasé par les importantes activités agricoles de la Plaine de Caen. Les quelques éléments recueillis permettent de supposer que l'on a affaire à un site à vocation domestique. Par sa nature et la diversité du mobilier qu'elle contenait, cette fosse évoque celles qui bordent de nombreuses architectures domestiques documentées pour le Néolithique ancien. La céramique comporte d'ailleurs comme principaux marqueurs culturels deux tessons décorés d'impressions au peigne, technique largement employée par les groupes culturels de tradition danubienne. La présence d'un fragment d'anneau à couronne large et d'un tranchet pourrait renvoyer au Blicquy/Villeneuve-Saint-Germain récent.
Regards économiques
Le chômage a-t-il atteint en Belgique son niveau le plus bas depuis 1992 ? Si l’on tente de cerner la notion de chômage au sens convenu internationalement, nous montrons que (1) le chômage est plus élevé aujourd’hui qu’au début des années 90 et (2) que la récente amélioration est toute relative et bien modeste. Non, on est encore très loin de pouvoir crier victoire sur le front du chômage. Le rapport annuel 2015 de l’ONEM recense 570.902 «chômeurs» en moyenne en 2015. En 2014, ce même groupe représentait 633.361 personnes et en 1992, 705.815 personnes. Par rapport à 2014 la baisse est de 10 %; par rapport à 1992, elle s’élève à 19 %. Comment interpréter ces chiffres ? L’ONEM quantifie ici le nombre de «chômeurs» que l’Office indemnise. C’est une grandeur importante pour cette institution et pour la sécurité sociale. Mais, cette notion n’est pas celle qui nous permet de prendre la mesure de l’importance du chômage. Il y a à cela deux raisons. D’abord, il faut s’entendre sur les mots....
Regards économiques
Depuis quelques années, un vent de contestation souffle dans les facultés d’économie de nombreuses universités européennes. On y voit des étudiants et des étudiantes se plaindre de ce qu’ils considèrent être une absence de pluralisme dans la discipline économique. La plainte peut se résumer en deux propositions. La production théorique à l’intérieur de la discipline manque de pluralisme car elle est dominée par ce qu’on appelle un "mainstream" identifié à l’approche néoclassique. Cette critique porte sur un manque de pluralisme méthodologique. Cette prépondérance n’est pas neutre dans la mesure où il s’avère que la théorie néoclassique est largement au service de la cause dite néolibérale. Ici la critique porte sur un manque de pluralisme idéologique. Cette démarche des étudiants nous interpelle en tant qu’économistes et intellectuels. Elle doit être prise au sérieux, et tel est l’esprit dans lequel nous avons entrepris d’écrire ce numéro de Regards économiques. Son object...
Regards économiques
En raison de l’aggravation de la crise financière, du recul de l’activité économique dans de nombreux pays avancés, et d’une dégradation particulièrement sévère des anticipations des ménages et des entreprises, les perspectives macroéconomiques pour la Belgique se sont fortement détériorées au cours des derniers mois. Par rapport à notre projection d’octobre 2008, le taux de croissance annuel moyen du PIB belge prévu pour 2009 a été très fortement révisé en baisse. Il s’établit à - 0,9 %, par rapport à la prévision d’une croissance positive de 0,8 % en octobre dernier.
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