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2016, Le juge judiciaire, actes du colloque de l’AFDA à Lyon, Dalloz.
RDP, 2014, dossier « Régulation économique », p. 316-328
1 SOMMAIRE Chapitre I. Le juge saisi par la bonne administration de la justice I. Un principe directeur de l'organisation du contentieux administratif II. Une finalité hypothétique du fonctionnement du contentieux administratif Chapitre II. La bonne administration de la justice saisie par le juge I. La critique d'un principe général au profit du justiciable II. La défense d'un standard juridique entre les mains du juge 2 INTRODUCTION L'allégorie de la déesse Thémis, tenant entre ces mains les plateaux de la balance lors d'un jugement, nous enseigne que la justice ne peut être pensée comme une oeuvre de radicalité. Elle suppose, de la part de ceux qui la rendent, un sens de l'équilibre entre revendications et principes contradictoires. Cette nécessité récurrente de concilier des principes antagoniques se manifeste à travers le rôle que le système juridique reconnaît au juge. La résolution d'un conflit matériel entre deux règles ou principes peut, tout d'abord, se traduire par le rejet intégral de l'un d'entre eux. Or cette vision tranchée de la justice ne reflète pas la manière dont se déroule le travail juridictionnel. De surcroît, elle ne répondrait pas aux exigences d'une justice moderne, comprise comme une oeuvre de conciliation. Le contentieux administratif apparaît comme le terrain d'élection de ces différents instruments d'interprétation, destinés à nuancer les effets inacceptables que comporte toute théorie juridique dans ses conséquences logiques. La bonne administration de la justice apparaît, à cet égard, comme l'une de ces variables d'ajustement au coeur de la justice administrative.
Entre 1800 et 1870, environ trois mille décisions ont été rendues au sujet de la répartition, et donc de la délimitation des compétences entre les autorités judiciaire et administrative. A lui seul ce chiffre raconte une guerre des compétences ; il atteste aussi du fait que le judiciaire a été créateur de droit administratif étant entendu, comme l'avait précisé Louis-Antoine Macarel dès 1818 dans ses Eléments de jurisprudence administrative, que le droit administratif se caractérise avant tout comme un droit à la recherche de sa compétence 1. S'il cherche sa compétence, c'est parce que sa définition même n'est pas assurée. La liaison de la compétence et du fond – compétence d'un juge administratif pour imposer un droit dit administratif – cette liaison n'a pas la fluidité qu'on lui prête depuis que l'arrêt Blanco a été érigé, aux alentours de 1900, en arrêt fondateur du droit administratif. Comme l'atteste la mythologie Blanco, le droit qu'on dit administratif n'a pu se constituer – en science juridique et universitaire du moins – qu'à la condition de se libérer de son histoire 2. Cette histoire a pour objet précisément de nous éclairer sur la nature de ce droit. A supposer qu'il en soit pleinement un. C'est un fait suffisamment connu en effet que le droit administratif est, de façon étonnante, un droit sans lois (du moins sans lois générales affirmant sa compétence), un droit sans code, un droit presque sans juge dans la mesure où le Conseil d'Etat a longtemps été une administration dotée de la prérogative de résoudre du contentieux et que les administrations actives, ministres, préfets, maires, ont pareillement, jusqu'aux commencements de la troisième République, été habilités à se prononcer sur des droits. Le sujet oblige par conséquent à prendre du recul parce que son énoncé même semble dissonant aux oreilles contemporaines. En vertu du principe de séparation des autorités judiciaire et administrative, le juge judiciaire, à tout le moins, ne devrait pas pouvoir créer de droit administratif puisqu'il lui est, en théorie, interdit de connaître des actes d'administration « de quelque nature qu'ils soient » comme le martèle le décret du 16 fructidor an III. Mais
Droit Prospectif, Aix-en-Provence, 1990
Il peut sembler, si non imprudent, au moins déconseillable inclure dans une étude un mot qui ne figure pas entre les voix de notre Dictionnaire de la Langue. Néanmoins, le même thème l'exige, toutefois que sa finalité est précisément récupérer ce terme tecnico-juridique de "iurisdictio", et l'intégrer à nouveau dans l'enceinte du procès.
Droit et société
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2016
La presente proposition se distingue de celle portee par Dominique Schmidt et Anne-Valerie Le Fur dont l'objet est de transformer la Commission des sanctions de l'Autorite des marches financiers en un veritable tribunal. Ici, je voudrais au contraire m'interesser a la cartographie complexe des recours contre les decisions des autorites administratives independantes, ainsi qu'aux defauts du controle de la Cour d'appel de Paris, pour tenter d'y trouver une solution. Plus precisement, je propose le transfert de la competence de la Cour d'appel de Paris pour connaitre des recours contre les decisions des autorites de regulation vers un tribunal de la regulation qui serait une juridiction administrative specialisee, composee de juristes, d'economistes et de techniciens des secteurs concernes. Les recours en cassation seraient ensuite portes devant le Conseil d'Etat.
Chronique Internationale de l'IRES, 2019
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2024
Expériences critiques. Approche historiographiquede quelques objets littéraires médiévaux Véronique Dominguez-Guillaume & Élisabeth Gaucher-Rémond (dir.) Le Manuscrit unique. Une singularité plurielle Élodie Burle-Errecade & Valérie Gontero-Lauze (dir.) Le Rayonnement de la cour des premiers Valois à l'époque d'Eustache Deschamps Miren Lacassagne (dir.) Ambedeus. Une forme de la relation à l'autre au Moyen Âge Cécile Becchia, Marion Chaigne-Legouy et Laëtitia Tabard (dir.) Épistolaire politique. II. Authentiques et autographes Bruno Dumézil & Laurent Vissière (dir.) Imja et Name. Aux sources de l'anthropologie germanique, anglo-saxonne et slave
sensu, il s'agit d'un organe collégial ou pluripersonnel3. Du point matériel, une juridiction est chargée d'examiner des contestations, sa décision a « pour objet de dire le droit »4 et s'impose aux parties et à lui –même. In globo, du point de vue organique au Cameroun, le premier s d'un juge unique dans les contentieux d'urgence et tandis que le second sens, se réfère aux formations administratives
Quel a été le rôle des juges dans la crise financière récente ? Souvent absents là où ils étaient attendus, comme dans les restructurations de dettes souveraines ou le projet européen de bail in, ils ont en revanche été sollicités dans les questions de gouvernance européenne (modification du Traité de l’UE, ou mécanismes européen de stabilité....). Quant à juger les responsables de la crise, la marge est forte entre responsabilité juridique et piètre gestion....
Séminaire de Etienne le Roy. Journée d'étude au centre Mlalher
Séance 1 : Juridiction admi et AAI DA est le corps de règles spécifiquement applicable aux activités administratives, corps de règles substantiellement différent de celui qui s'applique aux rapports entre les particuliers. Ce qui est important c'est que c'est un corps de règles globalement autonome qui écarte le droit privé → cf thèse de l'autonomie du DA : l'Administration a des règles qui lui sont propres. C'est la thèse de l'arrêt TC 8 Fév 1873 Blanco [Rappel espèce : SP du tabac et allumettes → accident provoqué par les agents du SP = Blanco blessée ; les parents ont souhaité engager la responsabilité du SP → ils ont assigné l'État devant le juge judiciaire sur le fondement du Code civil → le préfet va rendre un déclinatoire de compétence permettant la saisine du TC] = visa loi 16 & 24 Août 1790 + décret 16 Fructidor An III → ces textes ont pour but de marquer une rupture avec ce qui se passait sous l'AR avec la séparation des autorités administratives et judiciaires → c'est une interdiction faite à l'ordre judiciaire de connaître des actes administratifs → c'est la déclinaison de la séparation des pouvoirs → d'où promotion des « règles spéciales » a contrario du Code civil. Définition DA dans Blanco : la nécessité de concilier les droits de l'État avec les droits privés. Extension raisonnement à tous les autres cas impliquant l'Administration : ex DAB, Droit des contrats. !!Mais évolution = on ne répudie pas en bloc tout le Droit privé ; le JA va parfois s'inspirer des pratiques de droit privé. Le JA est maître de décider si les lois de Droit privé s'appliquent aux matières ressortissant de sa compétence. C'est l'incarnation de l'autonomie du JA. On peut donc parler de Droit prétorien = c'est un droit qui est élaboré par le juge. Historiquement c'est l'existence d'une juridiction administrative qui a donné naissance au DA autonome ; l'activité administrative relève ainsi d'un régime juridique spécial. Cf Article Vedel : Le droit administratif peut-il être indéfiniement jurisprudentiel ? Droit jurisprudentiel = travail du juge qui élabore ses propres règles, donc le législateur n'intervient que de manière secondaire comme la pure création du droit des contrats → avantage droit jurisprudentiel = évolution // conception du rôle de l'Administration, avantage de la souplesse Donc le DA n'est pas codifié = problème d'accessibilité et d'intelligibilité de la norme Mais depuis des codes existent dep 50 oeuvre de codification comme le dernier, Code des relations entre les usagers et l'Administration (1 er Janvier 2016) avec recensement des règles procédures non contentieuses = sans code administratif global. Article Raphaël Alibert = modèle du CE dans les juridictions administratives du monde entier → beaucoup de créations du CE ont été reprises. Dualisme = juges + Droit → la compétence suit le fond = constitutionalisation = DC 23 Janvier 1987 Conseil de la concurrence → se fondent sur le même visa que TC Blanco → le CC dégage un PFRLR = compétence JA de l'annulation ou réformation décisions prises dans l'exercice des PPP par les autorités exerçant le pouvoir exécutif, leurs agents, CT de la République ou organismes publics placés sous leur autorité ou leur contrôle. SECTION 1 : L'Architecture des décisions administratives A / L'ordre administratif Il est composé de deux sortes de juridictions :-juridictions spécialisées = attributions définies par les textes → comme la Cour des comptes JA spécialisé qui donne quittus aux comptables de leurs comptes cf séparation ordonnateur et comptable-juridictions DC = JA, CAA, CE → création Napoléon cf Constitution 22 Frimaire An VIII → il s'agit de charger le CE de résoudre les difficultés qui s'élèvent en matière administrative. A l'époque c'est la justice retenue = on ne fait que consulter le CE ; formellement c'est le pouvoir exécutif qui prend les décisions. (épisode II nde république de justice déléguée)
Le système judiciaire a pour fonction de trancher les litiges apparaissant dans la société dans le respect de quelques principes fondamentaux. R Quels sont ces principes ? R Comment les affaires se répartissent-elles entre les différentes juridictions ? R Quelles sont les principales étapes d'un procès ?
Le Journal des psychologues, 2011
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