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2008, L'Espace géographique, 37.1, 93-95
Review essay of: - BLAIS H., LABOULAIS I. (2006). Géographies plurielles. Les sciences géographiques au moment de l’émergence des sciences humaines (1750-1850). Paris : L’Harmattan, coll. « Histoire des sciences humaines », 349 p. - BLAIS H. (2005). Voyages au Grand Océan. Géographies du Pacifique et colonisation (1815-1845). Paris : CTHS, 351 p. - FROLOVA M. (2006). Les Paysages du Caucase. Invention d’une montagne. Paris : CTHS, 206 p. - FORÊT Ph. (2004). La Véritable histoire d’une montagne plus grande que l’Himalaya. Paris : Bréal, 287 p.
Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française, 2015
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Journal of Alpine Research Revue De Geographie Alpine, 2014
Il faut donc prendre cet ouvrage pour ce qu'il est : une excellente introduction à la politique suisse vis-à-vis de la montagne.
Revue Géographique de l'Est, 1999
Bertrand Auerbach n'a pas marqué la mémoire disciplinaire, celle-ci ayant retenu, classiquement, l'oeuvre d'un « fondateur » et de ses plus brillants « élèves » ou successeurs. Il a pourtant accompagné l'émergence de l'« École française » de géographie, une appellation qu'il utilisa dès 1908 1. Enseignant à la faculté des lettres de Nancy durant quarante ans (1885-1926), titulaire à partir de janvier 1893 de l'une des premières chaires de géographie de l'Université française, il ne fut ni un éveilleur de vocations, ni le dénicheur et meneur d'hommes que l'un de ses cadets à l'École normale, Raoul Blanchard, incarna à Grenoble-foyer d'où essaimèrent nombre de géographes, tel Jules Blache, le successeur d'Auerbach à la chaire de Nancy après Robert Capot-Rey. Question de talent, mais aussi de personnalité : trop d'ironie et d'irrespect pour l'autorité, moindre ambition ? Question de générations aussi. Entre Paul Vidal de la Blache, pionnier et en somme autodidacte en géographie, et la génération éduquée directement à la géographie moderne, la génération de B. Auerbach (1856-1942) est intermédiaire. Nous rappellerons, avec ses découvreurs successifs, les traits de l'un « des petits, des obscurs, des sans grade sans lesquels rien n'aurait été possible » dont André Meynier (1969) a déploré l'oubli. Nous tâcherons de comprendre à travers l'itinéraire d'Auerbach comment, alors, on se convertit de l'histoire à la géographie... Nous nous attacherons aussi à montrer en quoi Auerbach a accompagné l'affirmation de la géographie française dans deux de ses voies caractéristiques : l'insertion universitaire et le paradigme régional. Nous examinerons enfin en quoi sa personnalité,
Mondes du tourisme, 2016
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Damien Coulon et Christine Gadrat-Ouerfelli (dir.), Le voyage au Moyen Âge. Description du monde et quête individuelle, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2017, p. 105-127.
Si les voyages forment la géographie, qu'en est-il du pèlerinage médiéval en Terre sainte, voyage qui concerne des espaces balisés et décrits par une tradition littéraire et cartographique abondante depuis la fin de l'Antiquité ? Quel type d'information géographique le pèlerin espère-t-il transmettre à travers le récit de son expérience ? Comment la description géographique et cartographique fait-elle la part entre un héritage culturel et religieux de la topographie supposée de la Terre sainte et un regard individuel, une observation neuve de l'espace découvert à travers le voyage ? Nous étudierons ces questions en prenant comme exemple le cas du récit de Bernhard von Breydenbach, noble pèlerin allemand, qui voyagea avec le peintre et graveur Erhard Reuwich en 1483. Le récit de pèlerinage imprimé à Mayence en 1486, fut traduit en plusieurs langues européennes et eut une importante diffusion à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle. Son succès tient en particulier aux gravures remarquables qui accompagnent le récit et qui proposent des vues paysagères, des cartes et des croquis zoologiques et ethnographiques originaux. Nous chercherons à comprendre comment cette oeuvre renouvela, en Occident, la perception topo-iconographique du pèlerinage en Terre sainte, à la fois par les options cartographiques proposées et par l'ampleur de la diffusion imprimée.
Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte / Cahiers d´Histoire des Littératures Romanes, Universitätsverlag C. Winter, Heidelberg (Germany), 2006, 30 (3/4), pp. 483-492.
Llevamos a cabo una comparación de dos novelistas belgas francófonos contemporáneos, Pascal de Duve y Francis Dannemark, y tipos de escritura que no se suelen relacionar, con el fin de subrayar las convergencias significantes de itinerarios de viajeros aparentemente muy diferentes, ya que ambos se concentran en la exploración de una geografía personal. Este análisis nos permite, de manera inductiva, definir metodológicamente un espacio no explorado de la hodopórica, proponiendo contemplar, a raíz de la opción actual de algunos escritores, una categoría suplementaria en la tipología existente de la literatura viática.
in B. Geyer et J.-Y. Monchambert (éds), La basse vallée de l'Euphrate syrien du Néolithique à l'avènement de l'islam : géographie, archéologie et histoire, 2003
L’histoire de la vallée de l’Euphrate, dans la région comprise entre Deir ez Zor et Abu Kemal, est encore mal connue. Quelques coups de projecteur, dus en grande partie aux résultats de fouilles, ont apporté un éclairage particulier sur certaines périodes, parfois de façon précise, comme c’est notamment le cas pour le début du XVIIIe s. av. J.-C. à Mari, à l’époque du roi Zimri-Lim. Certaines tranches d’histoire sont en revanche quasi inconnues, si ce n’est par quelques mentions de sites dans des textes d’auteurs grecs et latins. Ces informations, diffuses, ne fournissent qu’imparfaitement les éléments permettant de reconstituer continûment l’histoire de cette région. Nous tenterons ci-dessous d’évoquer, dans la mesure du possible, et par grandes périodes, les principaux événements qui ont marqué la région et de retracer l’évolution de l’occupation du sol et de la mise en valeur depuis les premières installations sédentaires, au Néolithique, jusqu’à l’avènement de l’islam.
Annales de Géographie, 2015
En 1807 et 1810, Conrad Malte-Brun propose à travers deux entreprises éditoriales, la revue des Annales des Voyages, de la Géographie et de l'Histoire et le Précis de la géographie universelle, de fonder une discipline géographique sur des bases solides et communes. Il s'agit de la première entreprise de ce genre en langue française, qu'il convient de saluer et d'envisager comme un moment d'histoire des sciences remarquable à ce titre. Malte-Brun entend en effet accélérer la reconnaissance et l'autonomie de la géographie dans le champ des sciences, en lui conférant une identité disciplinaire cohérente et solide. Celle-ci est construite sur les bases d'un collectif de géographes, qui doit se retrouver dans des méthodes, outils et concepts communs. Si l'annonce liminaire est claire et convaincante, la lecture de ces deux textes laisse apparaître des choix épistémologiques bien spécifiques dans le projet porté par Malte-Brun, parmi lesquelles : la prééminence de la littérarité aux dépens d'un travail d'analyse ; le rejet d'innovations méthodologiques pourtant portées par d'autres géographes, comme le terrain ; enfin, sur l'autonomie scientifique tant souhaitée l'emporte encore largement l'hétéronomie face notamment aux sciences historiques. En analysant ces textes, cet article vise à éclairer un moment historique de fondation pour la discipline, dans la mesure où le projet de Malte-Brun influença largement la géographie de cette époque. Mots-clés : Conrad Malte-Brun, histoire de la géographie, identité disciplinaire, autonomie scientifique, projet épistémologique, Annales des Voyages, Précis de la géographie universelle.
We know Guy Debord as a poet, a filmmaker, a revolutionary and a Marxist theorist. Here he is as a strategist and cartographer. This article examines Guy Debord's A Game of War as a synthesis of his strategic and cartographic work, before returning to "situationist" maps to study the issues at hand in terms of strategy on several fronts: internally, within the Situationist International movement, or externally, to tackle the art world, urban policy, international geopolitics and, of course, the society of spectacle.
Écrire l'encyclopédisme, du XVIII siècle à nos jours, 2020
Diderot décrit la compréhension du monde acquise par l’observation scientifique comme une infinité de faits fragmentés. Ceux-ci sont en contraste avec l’idée d’un tout universel que l’interprétation de la nature véhiculerait. La particularité et l’intégrité constituent donc les deux principes selon lesquels Diderot cartographie les ordres du savoir et qui trouvent leur expression dans l’idée d’un océan de choses infini d’un côté et la structure arborescente du Système figuré de l’autre côté.
Cahiers de géographie du Québec, 2016
Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 2016 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Sources. Materials & Fieldwork in African Studies Matériaux & terrains en études africaines, 2023
Le présent entretien avec Christian Seignobos, réalisé par Émilie Guitard, fait écho à la discussion menée entre Luisa Arango, Céline Lesourd, Nicolas Deleau, Émilie Guitard et les Soeurs Chevalme, publiée dans le numéro spécial « Knowing Nature – Savoirs environnementaux » de la revue Sources (Arango et al. 2022). Ces deux échanges donnent à voir la place particulière qui peut être faite à la collaboration entre chercheur.es en sciences sociales et artistes, ainsi qu’à la figure du·de la chercheur·e/dessinateur·trice, notamment sur les questions environnementales.Ces deux dialogues comportent aussi des différences fécondes pour la réflexion. Entre la figure du chercheur-dessinateur et les collaborations entre artistes et anthropologues (Alice Noulin et Luisa Arango, les Soeurs Chevalme et Émilie Guitard, ou encore Nicolas Deleau et Céline Lesourd) ; dans la réalisation du dessin sur le terrain, par le géographe lui-même (comme Christian Seignobos) ou les artistes en compagnie de l’anthropologue (dans le cas des Soeurs Chevalme et d’Émilie Guitard), ou a posteriori par l’artiste à partir des enquêtes ethnographiques de la chercheure (comme Nicolas Deleau et Céline Lesourd) ; dans le saut générationnel entre des travaux qui commencent à mêler dessin et recherche dans les années 1970 et ceux qui ont été produit dans ces cinq dernières années. Néanmoins, sur chacun de ces aspects, il est possible de tracer des permanences, d’identifier des points de basculement et de poser quelques questions.
Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2008
Comme tous les grands artistes, Georges Duby a eu plusieurs périodes. Les études d'histoire rurale ont été la première d'entre elles. De 1952 au milieu des années 1970, Georges Duby a eu une production soutenue et, à tous points de vue importante. Il y eut d'abord les grands ouvrages, sa thèse, sur le Mâconnais qui est aussi un ouvrage traitant des questions rurales dans ce qu'elles peuvent avoir de plus concret et de plus élémentaire. En 1962, L'économie rurale et la vie des campagnes marque un effort de synthèse au niveau européen et procure des avancées sur lesquelles la réflexion historienne continue assez largement de vivre. En 1973, enfin, dans Guerriers et Paysans, donné à la prestigieuse collection de Gallimard « La bibliothèque des histoires », il donne une forme d'une rare élégance en même temps que d'une grande rigueur à sa réflexion. Entre-temps, il a écrit une série d'articles souvent tout à fait fondamentaux touchant aux principaux aspects de la vie rurale médiévale, qui sont rassemblés dès 1973, l'année même de la publication de Guerriers et Paysans, dans un recueil intitulé Hommes et Structures du Moyen Âge dans lequel on saisit sans doute mieux que dans les grands ouvrages de synthèse la construction de sa pensée. Sur 24 articles, 9 y traitent directement des thématiques d'histoire rurale, qu'il s'agisse du servage, de la désertion des villages ou encore des techniques agricoles. Sur tous ces points, Duby a renouvelé la réflexion ou accompagné avec une sympathie active l'évolution de la recherche. Je pense en particulier à ses rapports avec l'archéologie : si lui-même ne s'intéressait que d'assez loin aux techniques de cette discipline, il a compté parmi les plus chauds partisans de l'extension de son champ aux habitats désertés comme à l'étude de ce que, alors, on appelait la culture matérielle. 2 Certains de ces textes sont la réponse aux sollicitations émanant des organisateurs de grands colloques internationaux, d'autres sont liés de très près à la démarche personnelle de Duby. C'est également au milieu des années 1970 que le projet de l'Histoire de la France rurale aboutit, avec la publication, en deux ans, 1975 et 1976, de 4 volumes monumentaux. L'ensemble est impressionnant et donne, avec la mise en forme d'Encyclopédie que Georges Duby et les Études d'histoire rurale Bulletin du centre d'études médiévales d'Auxerre | BUCEMA, Hors-série n° 1 | 2008
Présentation orale faite à la journée Canguilhem "la normativité en actes", 2015
This text aims at analyzing the meaning of the use of works from vidalian geographers by the French philosopher Georges Canguilhem. This investigation shows the circulation of the vidalian notion of "genre de vie" from geography to history (Ecole des Annales) and sociology (Maurice Halbwachs). It also reveals the great focus within french social sciences in between two world wars on the issue of the relationships between techniques and environment.
We know Guy Debord as a poet, a filmmaker, a revolutionary and a Marxist theorist. Here he is as a strategist and cartographer. This article examines Guy Debord's A Game of War as a synthesis of his strategic and cartographic work, before returning to "situationist" maps to study the issues at hand in terms of strategy on several fronts: internally, within the Situationist International movement, or externally, to tackle the art world, urban policy, international geopolitics and, of course, the society of spectacle.
2018
Compte rendu de : Collectif, 2018, Un geographe de plein vent. Albert Demangeon (1872-1940), Paris, Bibliotheque Mazarine/Editions des Cendres, 160 p.
Études rurales, 2019
La Première Guerre mondiale voit une radicalisation brutale des idées et des discours concernant les relations internationales en général, l'organisation politique de l'Europe en particulier. Une pensée géopolitique nouvelle émerge et se cristallise. A cet égard, le publiciste et journaliste français André Chéradame (1871-1948), spécialiste de l'Europe centrale et orientale et des colonies allemandes, publie en 1916 Le plan pangermaniste démasqué, la même année que L'Etat comme forme de vie du Suédois germanophile Rudolf Kjellén (1864-1922). Cet ouvrage est abondamment illustré de cartes à différentes échelles, représentant le déroulement du conflit et appuyant par l'image une dénonciation virulente de la « menace allemande », proposant un langage parfois emprunté à la tradition cartographique germanique, mais aussi très nouveau par rapport à la cartographie politique « classique » de l'époque. L'efficacité des arguments de Chéradame est montrée par la traduction rapide du livre dans les pays anglo-saxons, et par la citation qui en est faite, quelques années plus tard, par Karl Haushofer (1869-1946), principale figure de la Geopolitik allemande. Les cartes géopolitiques de Chéradame ont ainsi contribué à la propagande de guerre française et à la mobilisation intellectuelle des sociétés civiles engagées dans le conflit, et ont été des instruments de combat, bien avant la reprise d'images comparables dans les discours révisionnistes allemands contre le Traité de Versailles.
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