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2010, Medecine Et Maladies Infectieuses
4. Conclusion Cette observation illustre, d'une part, le polymorphisme des manifestations cliniques au cours de la leptospirose et, d'autre part, la possibilité d'atteinte des nerfs crâniens périphériques.
La Revue de Médecine Interne, 2003
Propos.-Revue de la littérature sur la maladie de Kawasaki de l'adulte. Actualités et points forts.-La maladie de Kawasaki est une vascularite multisystémique affectant principalement les enfants en bas âge. Plusieurs travaux suggèrent que cette maladie est déclenchée par des superantigènes bactériens. Le diagnostic est établi à partir de critères cliniques puisqu'il n'existe aucun test biologique spécifique. Le pronostic est lié à la survenue d'anévrismes coronaires chez 20 % des enfants. Les immunoglobulines intraveineuses administrées avant le 10 e jour préviennent la formation des anévrismes. La maladie de Kawasaki est rare chez l'adulte et 52 observations seulement ont été rapportées. Soixante et onze pour cent des cas surviennent entre 18 et 30 ans. La fréquence des signes cardinaux de la maladie est similaire chez les adultes et les enfants. Toutefois, la méningite et la thrombocytose sont rapportées plus souvent chez les enfants que chez les adultes, alors qu'à l'inverse les arthralgies et les anomalies du bilan hépatique sont plus fréquentes chez les adultes. Les anévrismes coronaires sont moins fréquents chez les adultes. D'autres maladies ayant des présentations cliniques proches tels que le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse et le syndrome de choc staphylococcique doivent être éliminées. La maladie de Kawasaki est souvent diagnostiquée après la phase aiguë, lors de la desquamation, à un stade trop tardif pour attendre un effet bénéfique des immunoglobulines. Perspectives et projets.-Les critères diagnostiques de la maladie de Kawasaki n'ont pas été validés chez l'adulte. Des critères d'exclusion sont nécessaires pour éliminer le syndrome de choc staphylococcique et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse. Une étude internationale rétrospective colligeant les données épidémiologiques, cliniques, biologiques et les complications cardiovasculaires de la maladie de Kawasaki de l'adulte est nécessaire pour valider des critères diagnostiques spécifiques et mieux comprendre cette maladie.
Archives de Pédiatrie, 2004
Les manifestations digestives de la maladie de Kawasaki sont généralement limitées à une stomatite, des diarrhées, un iléus paralytique ou un hydrocholécyste. La colite ischémique et le syndrome d'hémophagocytose sont des complications rarement rapportées.
Archives de Pédiatrie, 2011
2021
La maladie de Kawasaki (DK) ou syndrome mucocutane des ganglions lymphatiques est une vascularite systemique, qui touche principalement les jeunes enfants...
Archives de Pédiatrie, 2007
Les infections à Mycoplasma pneumoniae peuvent s'associer à plusieurs types de complications neurologiques, mais elles n'ont jamais été rapportées comme étant une cause potentielle d'un syndrome opsoclonie-myoclonie (SOM) chez l'enfant. Observation.-Nous rapportons l'observation d'une fille de 4 ans qui a présenté, au décours d'une infection respiratoire, un tableau clinique compatible avec un SOM. L'enquête étiologique a permis de retenir une infection à M. pneumoniae dont le diagnostic a été étayé par la présence d'IgM spécifiques et la mise en évidence d'une séroconversion en IgG dans le sang (Elisa). L'évolution sous corticoïdes, immunoglobulines intraveineuses et macrolide a été favorable avec disparition de la symptomatologie. Avec un recul évolutif de 12 mois, l'enfant ne présente aucune séquelle neurologique. Conclusion.-Une infection à M. pneumoniae peut se compliquer d'un SOM et doit donc faire partie de son bilan étiologique. La physiopathologie, encore mal comprise, fait probablement intervenir un mécanisme auto-immun postinfectieux.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2016
surexpression de KIT. Au vu de ces derniers résultats, nous formons l'hypothèse du rôle de la mutation de GLI3 dans la survenue de la forme particulière de mastocytose chez ce patient en agissant en synergie avec la mutation c-Kit D816 V. Conclusion L'action synergique des ces deux mutations est à confirmer par des études fondamentales qui sont en cours. Ce cas clinique renforce l'hypothèse de l'implication d'autres voies de signalisation dans les mastocytoses qui pourrait expliquer la grande hétérogénéité de cette pathologie (formes cliniques, symptômes, pronostic). Mots clés Mastocytose ; Mutation CKIT ; Mutation GLI3 1 Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts. ଝ Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l'adresse suivante :
Revue du Rhumatisme, 2009
Objectifs.-Comparer les caractéristiques cliniques et biologiques ainsi que la fréquence des anomalies des coronaires évaluées par échographie chez des patients atteints de formes complètes (MKC) et incomplètes (MKI) de la maladie de Kawasaki (MK). Rechercher quels autres signes cliniques permettraient de renforcer une suspicion de maladie de Kawasaki (MK). Méthodes.-Nous avons analysé rétrospectivement les patients diagnostiqués comme MK et hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du centre hospitalier universitaire (CHU) du Kremlin-Bicêtre entre janvier 1995 et mai 2006. Ils ont été répartis en deux groupes : ceux remplissant les critères classiques de MK (quatre ou cinq critères avec une fièvre) (MKC) et ceux ne les remplissant pas (MKI). Le recueil de données a porté sur leurs caractéristiques cliniques et biologiques. Résultats.-Soixante-trois patients, âgés de 33 mois (± 31), sex-ratio (H/F : 2,47) ont été étudiés. Trente-neuf avaient une MKC et 20 une MKI (quatre ont été exclus). Les MKC présentaient significativement plus de modifications des extrémités, de conjonctivites, d'énanthèmes et d'exanthèmes, mais significativement moins de dilatations coronaires (48,7 %) que les patients avec une MKI (dilatations coronaires chez 90 % de ces derniers) (p = 0,002). Les MKC avaient des taux d'alanine aminotrasferare (ALAT) et de gamma-GT significativement plus élevés. Il n'y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l'âge, le sexe, la NFS et le syndrome inflammatoire. Une leucocyturie a été notée chez 45,4 % des MKC et 30,8 % des MKI (p = 0,17) et une uvéite chez deux des 14 patients examinés à ce sujet (2 MKC). Conclusion.-Les MKI peuvent, comme les MKC, présenter des atteintes coronariennes. Le diagnostic de MKI est difficile, mais peut être renforcé par la conjonction d'autres signes que les critères classiques comme, par exemple, la présence d'une uvéite antérieure aiguë ou d'une leucocyturie inexpliquée.
Revue de Médecine Interne, 2011
Archives De Pediatrie, 2001
Une enquête prospective a été menée du 1 er mars 1995 au 29 février 1996 par l'intermédiaire de plusieurs centres de cardiologie pédiatrique français afin d'étudier les atteintes cardiovasculaires survenant au cours du syndrome de Kawasaki, et de décrire l'aspect échocardiographique et l'évolution des lésions coronaires. Matériel et méthodes.-Quarante-neuf observations de syndrome de Kawasaki ont été recueillies et analysées pendant la période d'étude. Résultats.-Il s'agissait de 32 garçons et de 17 filles (sex-ratio : 1,9) âgés de moins d'un an dans dix cas (20,4 %), d'un à cinq ans dans 27 cas (55,1 %) et de plus de cinq ans dans 12 cas (24,5 %). Tous les critères diagnostiques étaient présents dans 42 cas (85,1 %). Un traitement par immunoglobulines par voie intraveineuse a été entrepris chez 45 enfants (91,8 %) dont 20 (40,8 %) avant le septième jour inclus d'évolution. Les complications cardiovasculaires comportaient : des épanchements péricardiques dans 12 cas (24,5 %), une simple dilatation coronaire dans sept cas (14,3 %) et des anévrismes coronaires de taille modérée dans sept cas (14,3 %) dont deux cas avec une hypokinésie ventriculaire gauche sévère. Aucun décès n'a été déploré. La normalisation du diamètre des artères coronaires a été observée dans un délai de deux à neuf mois chez tous les patients ayant une simple dilatation et chez quatre patients atteints d'anévrisme. Après deux ans au moins d'évolution il persistait un anévrisme de petite taille dans un seul cas. Conclusion.-Malgré une administration tardive d'immunoglobulines dans la majorité des cas, les complications cardiovasculaires sévères ont été rares et l'évolution finale des atteintes coronaires a été favorable. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS Kawasaki (maladie de) / anévrisme / immunoglobulines Summary-Cardiovascular complications of Kawasaki syndrome: results of a French collaborative study. Patients and methods.-Between March 1, 1995 and February 29, 1996, a multicentric prospective study was conducted in France in order to analyze the cardiovascular complications in Kawasaki syndrome, and to describe the echocardiographic features and the outcome of coronary lesions. Fortynine cases of Kawasaki syndrome were observed.
Archives de Pédiatrie, 2009
Archives de Pédiatrie, 1999
Re~u le 24 avril 1998 ; accept6 le 17 juillet 1998) REsmnE L'infection ~i Mycoplasma pneumoniae peut se compliquer de manifestations neurologiques graves, telle une mEningoencEphalite. Observation. -Un garqon de 9 arts trisomique 21 a prEsentE, au dEcours d'une infection ORL, une mEningoencEphalite se traduisant par une alteration brutale de l'Etat de conscience. L'examen tomodensitomEtrique cErEbral a rEvElE, deux semaines plus tard, un processus infiltratif dans la region des noyaux gris centraux. Le tableau pourra ~tre attribu6 ~ une infection Mycoplasma pneumoniae et l'Evolution sera progressivement favorable. Conclusion. -Mycoplasma pneumoniae doit &re systEmatiquement 6voquE en cas d'encEphalopathie aiguE ; physiopathologie et traitement de cette affection sont encore tr~s incertains. © 1999 Elsevier, Paris mycoplasraa pneumoniae I m~ningoenc~phalite Summary -Mycoplasma pneumoniae encephalitis. Background. -Severe central nervous system diseases, such as encephalitis, have been reported in association with Mycoplasma pneumoniae infections. Case report. -After an ENT injection, a 9-year-old boy with Down's syndrome developed encephalitis revealed by an acute alteration in consciousness. Head computed tomography showed, after 2 weeks, an infiltration in the basal ganglia region. The diagnosis ofMycoplasma pneumoniae encephalitis was made; recovery was complete in a few weeks. Conclusion.-Mycoplasma pneumoniae infection should be considered in all cases of acute encephalopathy; yet the pathogenesis of the disorder is unknown and the treatment uncertain.
Archives de Pédiatrie, 2002
L'abcès pulmonaire est une complication peu fréquente des pneumopathies de l'enfant. Les principaux germes responsables sont les pyogènes en particulier Staphylococcus aureus ou Streptococcus pneumoniae. Mycoplasma pneumoniae est plus exceptionnellement en cause. Observation. -Un adolescent âgé de 14 ans a été hospitalisé pour une douleur thoracique droite évoluant en contexte infectieux modéré et sous traitement antibiotique (macrolide) et anti-inflammatoire stéroïdien. La tomodensitométrie thoracique a confirmé une image d'abcédation du lobe moyen droit. Une fenêtre thérapeutique a permis de confirmer le caractère infectieux de cet abcès devant l'apparition de la fièvre, l'augmentation de la CRP avec une hyperleucocytose. L'évolution clinique et radiologique a été favorable sous antibiothérapie associant amoxicilline et acide clavulanique, aminoside et macrolide. Le diagnostic d'infection à M. pneumoniae a été suspecté sur la positivité isolée des IgM en sérologie et confirmé trois semaines plus tard par l'augmentation des IgM et IgG dirigés contre M. pneumoniae. La guérison a été complète sans séquelle en deux mois. Commentaires. -Les abcès pulmonaires compliquant les pneumopathies à mycoplasme sont rares chez l'enfant. Il faut savoir y penser devant une pneumopathie dont l'évolution clinique n'est pas satisfaisante, sous traitement antibiotique précoce et adapté, ce qui était le cas dans notre observation. © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS abcès du poumon / Mycoplasma pneumoniae
HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2015
Décrire certains marqueurs de la réponse immunitaire au cours du sarcome de Kaposi (SK). MATÉRIEL ET MÉTHODES : Etude descriptive dans le Service d'Oncologie Médicale de l'Hôpital Général de Yaoundé, constituée de patients présentant un SK et naïfs de tout traitement anticancéreux. Les taux sanguins des LTCD4 + , IgG anti-HHV8, et des cytokines inflammatoires IL-6 et IL-10, ont été mesurés et leurs valeurs corrélées avec les données démographiques et cliniques des patients. RÉSULTATS : Sur les 52 patients retenus, 61.5% étaient de sexe masculin. La moyenne d'âge était de 42.27±11.48 ans. L'association du SK à l'infection à VIH a été retrouvée, divisant notre échantillon en deux groupes : celui présentant le SK épidémique (SK+VIH) à 90.4%, et celui avec un SK endémique à 9.6%. 50% d'atteinte exclusive des membres inférieurs a été observée, avec les macules comme lésion cutanée majoritaire. La recherche en IgG a été positive chez 92.3% des patients, avec une valeur médiane de 3.12UI. Le taux médian de LTCD4 + a été de 170cellules/mm 3 , avec 79% des patients immunodéprimés. Seul le SK endémique a eu des patients immunocompétents. La valeur médiane des taux d'IL-6 a été de 2.05g/ml, et celle d'IL-10 de 3.08g/ml, avec respectivement 54 et 56% des patients présentant des valeurs anormales. Les valeurs anormales d'Il-6 ont été associées à l'âge avancé, à la présence de l'infection à VIH et à la prise des ARV. CONCLUSION : La réponse immunitaire au cours du SK, au sein de notre échantillon, se traduit par la présence des taux anormaux des cytokines IL-6 et IL-10, la présence des IgG anti-HHV8 et les taux bas de LTCD4 + .
Revue des Maladies Respiratoires, 2008
Introduction Mycobacterium malmoense (MM) est une mycobactérie atypique responsable d'infection opportuniste. Le tableau clinique et radiologique n'est pas spécifique. L'infection survient le plus souvent sur un poumon dystrophique. Observation Un patient de 52 ans est admis pour pneumopathie multifocale d'évolution extensive qui se révélera tardivement être une infection à MM. Un traitement empirique est mis en place par l'association rifampicine, isoniazide, pyrazinamide (rifater ®) et éthambutol (myambutol ®). Secondairement l'antibiogramme montre une sensibilité à la rifampicine, à l'éthambutol, à l'ofloxacine, à la clarithromycine (CMI en mg/l < 2) et à la rifabutine (CMI en mg/l < 0.5). Plus de deux semaines après la mise en place du traitement, le matériel de fibro-aspiration montre la persistance de nombreux bacilles alcoolo-acidorésistants en augmentation par rapport à l'examen initial avec 5 à 25 par champ sur le matériel de fibro-aspiration réalisée à J2 et 20 à 100 par champ sur le matériel de fibro-aspiration réalisé à J19. Malgré l'adjonction tardive de la clarithromycine, l'évolution se fait vers une dégradation de l'état respiratoire. Conclusion Il y a peu de corrélation entre la sensibilité in vitro et in vivo du MM aux antibiotiques. Chez notre patient, l'évolution est défavorable alors que la mycobactérie était sensible à l'ensemble des antibiotiques utilisés, en dehors de l'isoniazide qui n'a pas été testé. In vitro , l'isoniazide semble ne pas être actif vis-à-vis du MM. Il n'existe pas de consensus par rapport au traitement antibiotique des infections à MM.
Archives de Pédiatrie, 2011
Revue Des Maladies Respiratoires, 2009
Les auteurs ont déclaré n'avoir aucun conflit d'intérêt. Résumé Introduction Les pneumopathies communautaires à Klebsiella pneumoniae (Kp) sont rares en occident, associées à un pronostic péjoratif, avec une mortalité qui demeure élevée. Cette gravité est en partie à mettre sur le compte de la virulence de Kp. Un terrain fragilisé, immunodéprimé, un sepsis et des abcès parenchymateux sont fréquemment identifiés et constituent d'autres facteurs classiques de gravité, qui participent aussi au pronostic de l'infection. La stratégie thérapeutique fait appel aux céphalosporines de 3 e génération, aux aminosides et aux quinolones. Observation Nous rapportons l'observation d'un adulte jeune, diabétique méconnu, pris en charge en urgence, pour un choc septique, compliquant une pneumopathie communautaire à Kp , avec abcès cérébraux et pulmonaires multiples. Après plusieurs semaines d'hospitalisation et une antibiothérapie initiale probabiliste, puis ciblée sur Kp , l'évolution est finalement favorable. Conclusions Ce cas clinique illustre la sévérité particulière des infections à Kp et permet d'en rappeler les mécanismes. Elle permet aussi d'insister sur la nécessité d'évoquer cette hypothèse diagnostique en présence d'une pneumopathie abcédée et de réactualiser les principes de l'antibiothérapie.
Archives de Pédiatrie
We report 2 cases of children with group A streptococcus pyogenes pleuropneumonia, in one child associated with Kawasaki disease and in the other with streptococcal toxic shock syndrome. These 2 features, with theoretically well-defined clinical and biological criteria, are difficult to differentiate in clinical practice, however, likely due to their pathophysiological links. In case of clinical doubt, an echocardiography needs to be performed to search for coronary involvement and treatment including intravenous immunoglobulins, and an antibiotic with an anti-toxin effect such as clindamycin has to be started early.
Archives de Pédiatrie, 2005
Ureaplasma urealyticum, Mycoplasma hominis et pathologies n6onatales • donn6es personnelles et revue de la littdrature
Archives De Pediatrie, 2000
M~coplasma pneumoniae represente une des etiologies prmcipales des pneumopathies de l'enfant, plus particulihement apres cinq ans. I1 est Cgalement implique dans les infections des voies aeriennes superieures. Dans la plupart des cas ces infections Cvoluent simplement vers la guerison, notamment lorsqu'elles font I'objet d'un traitement antibiotique adapt& Mais M. pneumoniue peut aussi affecter des territoires exterieurs a l'appareil respiratoire, tels que le rein, le cceur, et surtout le systeme nerveux, a l'origine d'affections graves, potentiellement mortelles ou de sequelles definitives. Outre leur severite, ces atteintes ont un mecanisme ma1 connu (atteinte microbienne directe ou phenomene immunologique), ce qui pose un probleme au niveau therapeutique. C'est a ces manifestations que nous nous attacherons, en excluant les atteintes renales traitees par ailleurs. SYNDROME DE DkTRESSE RESPIRATOIRE AIGUi? Un nombre limit6 de cas a CtC rapport6 chez I'adulte. Un seul cas pediatrique a CtC retrouve dans la litterature [I] concernant un enfant de 13 ans ventilk pendant 17 jours pour un syndrome de detresse respiratoire de type adulte associe a une pancreatite et des lesions de vascularite. La guerison est survenue mais avec des lesions rtsiduelles de fibrose interstitielle. MANIFESTATIONS CARDIAQUES 11 s'agit dune atteinte severe, potentiellement fatale, et responsable de sequelles dans pres de 50 % des cas [2]. Tous ages confondus, l'atteinte cardiaque concernerait 45 % des infections a M. pnewnoniae [2] mais le nombre de cas pediatriques publies ne depasse pas la vingtaine [3]. 11 s'agit de myocardites, de pericardites ou des deux associees. Un cas de myocardiopathie hypertrophi-que regressive, revelee par une defaillance cardiaque severe, a par ailleurs CtC rapport6 [3]. Les myocardites se revelent par des signes de defaillance cardiaque ou des troubles du rythme (bigeminisme, tachycardie atriale) et surtout de la conduction (bloc auriculoventriculaire complet). Les pericardites se revelent par leur tableau habituel, avec possibilite de tamponnade [4]. Habituellement, la cardite est precedee de quelques jours par une atteinte respiratoire, ce qui est en faveur d'un mecanisme immunologique, theorie renforcee par la mise en evidence par biopsie endomyocardique dune infiltration par des lymphocytes T, suggerant I'implication des processus d'immunite cellulaire [5]. Cependant, dans les pericardites, le germe a pu &tre cultive a partir de materiel autopsique 151 ou de liquide de ponction/drainage [4]. L'inoculation du pericarde, en cas de pneumopathie associee pourrait se faire par contigui'te ; par voie lymphatique dans les autres cas. Bien qu'il soit difficile de demontrer I'efficacite du traitement par macrolides, celui-ci semble s'imposer au moins en cas de pericardite (41. La corticotherapie ou le traitement immunosuppresseur est suggere en cas de myocardite [5] mais aucune etude ne permet d'en Ctablir le bien-fond& ATTEINTES DU SYSTkME NERVEUX Le systeme nerveux central serait affect6 dans 0,1 % des infections a M. pneumoniae mais concernerait 7 % des malades hospitalises [6]
Les virus sont des organismes microscopiques à parasitisme intracellulaire obligatoire, dotés d'un seul type d'acide nucléique, ADN ou ARN. Ils sont incapables de se diviser et sont dépourvus de l'information génétique nécessaire au développement d'un système autonome capable de générer de l'énergie et de synthétiser des protéines. L'infection d'une cellule par un virus peut déterminer deux types de lésions : Des lésions cellulaires directement induites par le virus et Des lésions indirectes provoquées par la réponse immunitaire dirigée contre les cellules infectées La pénétration des virus dans l'organisme peut se faire par voie digestive (ex : polyomyèlite), respiratoire (ex : grippe), cutanée ou muqueuse (ex : herpès, papilloma virus) et sanguine (ex :hépatite B, VIH) ; enfin le foetus peut être contaminé à partir de la mère (ex : rubéole).
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