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2019, Revista Légua & Meia
Este artigo trata da visão celiniana sobre a vida humana a partir da linguagem simbólica da noite na obra de Céline. O simbolismo noturno é concebido a partir da perspectiva aquitípica que ganha uma extensão pós-iunguiana (Yung, Neumann, Hilman, Giegerich) na leitura de Ostrovsky (1967) e de d´Aebersold (2008). Enquanto para Ostrovsky a obra deliniana manifesta traços do existencialismo e para Aebesorld é uma obra cripto-religiosa na qual o conteúdo é um ``conteúdo sagrado latente, fragmentado ou degradado``, neste artigo aspiramos identificar uma visão do noturno que se inscreve nas teorias literárias iunguianas nas quais o aspecto principal é a percepção do autor como uma voz do inconsciente coletivo da sua época. Circunstãncia esta que desestabiliza as profundezas do incosnciente do homem moderno e que ameaça a sua existência diurna enquanto racionalidade organizada
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Revue des Sciences humaines, 2020
Si beaucoup, en philosophie politique, se revendiquent de Rousseau et prétendent en être les héritiers, l'approche de Céline Spector tend à montrer que les divers usages de l'oeuvre du Genevois sont tellement variés, qu'il est impossible de les circonscrire dans une doctrine cohérente que l'on pourrait appeler le rousseauisme ou d'en dégager un enseignement incontestable et univoque. On se retrouve alors avec un Rousseau sans visage, mais susceptible de multiples approches, parfois incompatibles, souvent divergentes. Chaque école de pensée déforme la doctrine du Genevois tout en s'en revendiquant. Il en résulte qu'aucune ne restitue la richesse et le foisonnement du « butin intellectuel » que constitue l'oeuvre de l'auteur du Contrat social tout en y puisant certains de leurs arguments fondamentaux. Le problème est donc alors de restituer cette diversité en évacuant les questions de fidélité et de filiation : « Le but de ce livre n'est donc pas de départager le bon grain de l'ivraie, les interprétations les plus rigoureuses des plus déformantes : il se contentera de restituer les prises de parti, les grilles de lectures, les orientations, les omissions voire les distorsions. » (p. 11) Une hypothèse fondamentale – et peut-être discutable – de l'entreprise de Céline Spector est que l'autorité philosophique de l'auteur du Contrat social régit toujours au moins partiellement le débat philosophique actuel ou contribue à le polariser et à le structurer. L'approche de Céline Spector est originale car elle ne prétend ni faire une étude des réceptions de Rousseau, ni réinscrire Rousseau dans l'histoire de la pensée politique comme pourrait le faire Manent, ni même réactiver Rousseau comme horizon d'attente de la pensée politique en train de se faire. L'ambition de l'ouvrage est plutôt de « cartographier les usages de la conceptualité rousseauiste dans la philosophie politique contemporaine » de la manière la plus neutre et impartiale, non « d'étudier sa réception ou de proposer une historiographie de son commentaire » (p. 3). L'objet est moins d'exposer une lecture ou d'évaluer la pertinence des recours à Rousseau à partir du regard de l'historien de la philosophie que de montrer en quoi la référence au Genevois peut fonctionner comme révélateur d'un positionnement dans le cadre polémique de la pensée politique contemporaine. Ainsi, pour Céline Spector, Rousseau « ouvre la voie d'une compréhension des grandes polémiques contemporaines portant sur le sens de leur héritage » (p. 12). Le Genevois peut donc jouer le rôle de catalyseur des engagements les plus fondamentaux des théoriciens contemporains soit qu'il serve de recours, soit qu'il serve de repoussoir, soit enfin par le type de fidélité revendiqué ou d'infidélités cachées à son égards.
Australian Journal of French Studies, 1976
En août dernier, lors d'un voyage au Népal, je fus le témoin privilégié d'une crémation au temple hindou de Pashupatinah. Une expérience événementielle qui me remit en mémoire le séjour de Medard Boss en Inde et la notion heideggérienne fondamentale d' « être-vers-lamort ». " Devenir Daseinsanalyste" exige d'entrelacer à toute formation un cheminement et une méditation des existentiaux qui fondent notre vie. Donnons-nous le temps d'en approfondir deux particulièrement fondatifs en psychothérapie : l'Ouvert et l'Intime.
Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C'était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l'écoute. « Restons pas dehors ! qu'il me dit. Rentrons ! » Je rentre avec lui. Voilà. « Cette terrasse, qu'il commence, c'est pour les oeufs à la coque ! Viens par ici ! » Alors, on remarque encore qu'il n'y avait personne dans les rues, à cause de la chaleur ; pas de voitures, rien. Quand il fait très froid, non plus, il n'y a personne dans les rues ; c'est lui, même que je m'en souviens, qui m'avait dit à ce propos : « Les gens de Paris ont l'air toujours d'être occupés, mais en fait, ils se promènent du matin au soir ; la preuve, c'est que, lorsqu'il ne fait pas bon à se promener, trop froid ou trop chaud, on ne les voit plus ; ils sont tous dedans à prendre des cafés crème et des bocks. C'est ainsi ! Siècle de vitesse ! qu'ils disent. Où ça ? Grands changements ! qu'ils racontent. Comment ça ? Rien n'est changé en vérité. Ils continuent à s'admirer et c'est tout. Et ça n'est pas nouveau non plus. Des mots, et encore pas beaucoup, même parmi les mots, qui sont changés ! Deux ou trois par-ci, par-là, des petits… » Bien fiers alors d'avoir fait sonner ces vérités utiles, on est demeurés là assis, ravis, à regarder les dames du café.
2019
Over the past two decades, the urban night has been coveted to promote economic and social opportunities. However, nights are too often analyzed through a prism of conflicts and regulation of conflicts. Subsequently, nights are seldom approached as a true dimension of our cities. However, the urban night provides a wealth of knowledge to those who are interested in the urban fact. Following day time, it actually presents another feature of our cities. Referring to other territories, but also to different activities, economies and populations, or altered practices, the night is a time of temporary readjustment of a complete territorial system. Based on scientific research and illustrating our point through the case study of the nights in Lyon urban area, we propose to review this underside of the city. First of all, we will present the singularities and what is at stake in the urban night. Then, we will propose some essential reflection on how to take care of our nights, between anim...
2024
Les 19 et 20 juillet 2024, l'Holotopia Academy - une académie informelle d'arts, de sciences, de lettres, de philosophie et de musique, créée en 2004 par Alberto del Genio et Emanuel Dimas de Melo Pimenta - a célébré ses vingt ans d'existence, coïncidant avec l'arrivée de l'être humain sur la Lune cinquante-cinq ans plus tôt, dans le cadre du projet Apollo, alors avec Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Les célébrations de la création de l'Académie Holotopia ont également compté avec la participation de l'architecte Massimo Pica Ciamarra, de l'expert en aérospatiale Gennaro Russo, du pianiste classique Marco Rapattoni et de l'architecte spatial et compositeur Emanuel Pimenta. La rencontre était également un hommage à Alberto del Genio, médecin et grand connaisseur des arts. L'Holotopia Academy est située sur la Punta Campanella, propriété d'Alberto del Genio et décrite par Homère comme l'endroit où Ulysse a rencontré les Sirènes. La rencontre comprenait également une conférence d'Emanuel Pimenta à la 5e rencontre de design, d'art et de technologie (5_DAT), à l'université Anhembi Morumbi, à São Paulo, au Brésil - une rencontre dirigée par Gilbertto Prado, Mirtes Marins de Oliveira et Suzete Venturelli. Quelques mois plus tôt, les artistes américains William Anastasi et Phill Niblock - grands amis de Pimenta et de del Genio - sont décédés. Ils avaient tous deux participé à l'Holotopia Academy. Dans le cadre de cette rencontre, Emanuel Pimenta a composé deux requiems et créé deux films à la mémoire d'Anastasi et de Niblock. Pour ces requiems, Pimenta a écrit deux textes : Musique de Tempête, à propos d'Anastasi et du concerto 33.33 ; et Âme d'une Ville Nocturne, à propos de Niblock et du concerto Seven Sidereal Sounds. La première mondiale des concerts et des films a eu lieu simultanément à l'Holotopia Academy et à la White Box à New York, sous la direction de Juan Puntes, également ami d'Anastasi et de Niblock.
1994
à Montréal, au début des années 1980, on trouve peu de lieux dédiés exclusivement à la diffusion de la gravure au Québec. Si je ne me trompe, c'est la première fois que vous exposez ici uniquement des oeuvres gravées ? Francine Simonin : Effectivement, pour la première fois, je présente au Québec une exposition constituée exclusivement de gravures et de monotypes. Il faut dire qu'ici, depuis les années 80, on a peu parlé de l'estampe qui, de ce fait, avait peu d'intérêt. A. M. V.. : Si je me souviens bien, on a reproché aux graveurs québécois d'être surtout de bons techniciens. F. S. : Le fait de graver n'est jamais une opération purement technique. Dire cela est un non-sens, comme d'affirmer que la peinture se résume à de la technique. A. M. V. : // est difficile aujourd'hui, en art contemporain, de s'imposer avec de la gravure ou de la peinture. F. S. : Toutes les techniques de création manuelles sont passées à l'as depuis les dix dernières années. A. M. V. : Quel type de gravures faites-vous et depuis combien d'années ? F. S. : J'en réalise depuis trente-cinq ans. La gravure a toujours posé des jalons dans ma vie. Je produis chaque année une suite de dix à vingt gravures. La recherche est toujours préalable à l'exécution d'une suite gravée. Cette étape pouvait être très spontanée au début. Maintenant, le concept d'une série se dégage davantage d'une réflexion à partir de travaux antérieurs, notamment en peinture. Après six mois ou un an de dessin ou de peinture, la gravure se précise comme un aboutissement. La recherche initiale se fait plus facilement au plan du dessin, l'exécution en étant plus rapide. La première exploration serait le croquis et le dessin viendrait concrétiser un concept. La différence essentielle provient maintenant de ce que j'exploite plus longuement un thème. J'ai à peu près tout exploré : la xylographie, la manière noire, l'aquatinte, la réserve au sucre, à l'huile d'olive... Au début, j'ai surtout fait de l'aquatinte au sucre ou au vernis. J'ai travaillé avec de la lavande, du souffre, toutes ces matières en réserve sur des plaques de métal. J'ai fait de la gouge, de la pointe sèche, de la taille douce. J'ai utilisé de nombreux supports : métal, plexiglas, aluminium, zinc, cuivre... La technique n'a jamais été très importante, mais je trouvais intéressant d'explorer des changements; au début on ne sait pas à quoi s'attendre, cela déjoue les conventions attachées à l'usage d'un outil ou d'un matériau. Ces derniers temps, j'ai superposé différentes techniques.
Le personnage de La Vigue hanté par son interprétation du Misanthrope, les menteurs toujours qualifiés de tartuffes, le docteur Destouches, pratiquant pour les nazis, en Médecin malgré lui, les allusions à l’œuvre de Molière font légion dans Nord. Pour sa part, Rigodon est explicitement dédié à Poquelin. Le nombre et la complexité des allusions indiquent une relation d’hypertextualité privilégiée et complexe entre les deux derniers romans de Céline et l’œuvre de Molière. L’étude d’une telle relation d’hypertextualité invite d’abord à se demander quelle lecture Céline fait de Molière. Comme par pied de nez, le Molière du docteur Destouches est justement celui de la verve satirique qui cible d’abord les médecins. Les œuvres de Molière qu’il privilégie, les thématiques et les motifs qui reviennent dans les différents intertextes invitent à se demander comment Céline se réapproprie la satire sociale de son illustre prédécesseur pour mener, en bon médecin, une réflexion sur les vertus cathartiques du rire et de la littérature.
Bulletin critique des annales islamologiques, 1998
Compte rendu écrit par Michel Coodkiewicz
2011
The present issue draws a parallel between two modern writers, Louis-Ferdinand Celine and Joseph Conrad, who share a pessimistic "philosophy" concerning the human race and its relation to a godless Universe. In their respective novels, "Voyage au bout de la nuit" ("Journey at the end of the night") and "Heart of Darkness", they both depict a world whose main feature is the utmost "darkness"/"noirceur", and show that Mankind's eternal vices (greed, cruelty, will to dominate the World, lack of empathy for the other etc.) have led to sad epiphenomena such as poverty, dehumanisation, moral and material decay. Both writers highlight (directly or allusively) the deep scars left on the black skins and black soil of Africa by the "benefits" of colonialism; but, at the same time, they both mock the "bad habits" of the Natives, such as cannibalism (Conrad) or moral decay (Celine). Both authors portray a non-fl...
Courrier de l'Unesco, 2020
La radio de nuit, fenêtre sur l'intime fr.unesco.org/courier/2020-1/radio-nuit-fenetre-lintime D'un ton plus feutré et plus libre que les programmes de jour, les émissions nocturnes ont longtemps été le lieu privilégié des confidences livrées dans l'anonymat de la nuit. Aux heures propices à l'imaginaire et à la solitude, elles sont pour les auditeurs une voix rassurante qui semble s'adresser à eux seuls. Mais elles cèdent aujourd'hui la place à des programmes moins coûteux. Marine Beccarelli « La radio est en quelque sorte l'humanité qui se parle à elle-même, qui s'adresse à elle-même jour et nuit[1] », écrivait Jean Tardieu en 1969. En fait, cette humanité qu'évoque le poète français n'a commencé à s'adresser à elle-même la nuit qu'assez tardivement. Au début des années 1920, lorsque sont apparues les premières stations radiophoniques, elles n'émettaient que quelques heures par jour, avant que les grilles de programmes ne s'étoffent progressivement pour remplir l'essentiel de la journée. Mais les émissions cessaient le soir venu. Jusqu'à la fin des années 1930, seules quelques nuits étaient exceptionnellement vivantes à la radio : celles de Noël ou du Jour de l'an notamment, durant lesquelles des émissions festives et musicales se prolongeaient au-delà de l'horaire habituel. Pourtant, la radio ne s'écoute peut-être jamais mieux que durant les heures nocturnes, quand l'auditeur est plus disponible, plus seul, moins dérangé par les sollicitations extérieures. Dans le noir, le son se déploie : « C'est à l'ouïe que l'on se fie de préférence[2] », comme l'écrit le philosophe français Michaël Foessel. Devenue dans les années 1950 un objet de consommation courante, la radio s'installe durablement dans la majorité des foyers et commence à investir les soirées. Aux États-Unis, dès la fin des années 1940, des stations de radio proposaient des programmes nocturnes, destinés à faire rêver les personnes éveillées. Dans « Lonesome Gal », une animatrice anonyme susurrait des mots doux à l'oreille des auditeurs.
Litera, 2020
Notre etude vise l’« immense » dans La Nuit de feu en ce qu’il permet de mettre en lumiere le desert. En cela que nous avons recouru a la notion de l’immensite intime theorisee dans la philosophie de Gaston Bachelard. E. E. Schmitt s’est empare du « je » que d’ailleurs il n’aime pas pour dire quelle revelation il avait recu et quel homme il est devenu apres l’appel intime de l’immense. Partant du fait que l’immensite du desert retentit en immensite intime, nous avons montre a quel point le desert est un espace de renaissance et de revelation. Le texte est ainsi jonche des marques de l’immensite, cela est particulierement du a la reverie de l’immense qui s’est activee dans l’intimite du narrateur. Sa contemplation de l’infini a fait que son corps a subit une dilatation, ou encore une nette expansion. Ce qui corrobore le fait que le regard absorbe l’immensite du desert. Le dedoublement du corps est aussi nettement decelable chez le narrateur. Deux etres logent en lui. Le phenomene d’e...
2006
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Le Portique, 2002
Studia Universitatis Babeş-Bolyai, Philologia, XLVI, nº 1-2/ 2001, pp. 39-54., 2001
Céline's representation of the society, of man-as it appears in his Voyage-is an extremely negative one. The common point of themes such as the war, colonialism, industrialisation, capitalism is suffering derived from moral degradation. The analysis of the modalities convoqued by Bardamu's discourse is supposed to confirm (or invalidate) our hypothesis of a negative axiologic dominant of Céline's argumentation. Le Voyage célinien a fait l'objet d'un nombre considérable d'articles et d'ouvrages ambitionnant tous à apporter un nouvel éclairage sur sa signification, en usant d'approches bien diversifiées: narrative, thématique, stylistique, psycho-analytique. Et pourtant, tout n'a peut-être pas été dit. Aussi avons-nous osé aborder ce même texte, auquel nous essayerons de rendre la parole par le biais d'une analyse des modalités telles quelles sont définies en analyse du discours. Pour les analystes du discours, le texte est un objet figé, intéressant dans la mesure où il porte-bien que l'absence puisse devenir elle-même significative-des traces de l'occurrence discursive aussi bien que des contraintes du genre discursif dans lequel il s'inscrit. Ces traces sont à retrouver dans l'organisation énonciative autant que dans le contenu des énoncés du texte-discours. O.Galatanu, dont nous avons choisi d'appliquer la
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