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2006, Insistance
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-insistance-2006-1-page-73.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Amado (avec un triomphal désintérêt)-Je n'en suis pas offensé ! Cunha (se désespérant du cynisme de l'autre)-Mais je veux que tu te sentes offensé ! Amado-C'est fini ? Cunha (dans un dernier spasme)-Amado Ribeiro, écoute-moi. J'ai une fille. Elle est fiancée. Une fille fiancée, tu vois ce que je veux dire. Et c'est pour elle que je ne te flanque pas une balle dans la tête (Rodrigues, 1990, 92-93). Dans la même pièce, Arandir, le mari de Selminha, devient la victime de l'axiome chrétien de l'amour du prochain et de la passion de son beaupère : Arandir (en une hallucination)-Dália, voilà ce que tu dois faire. Tiens. Voilà : dis à Selminha. (violent) Dislui que, dans toute ma vie, la seule chose qui compte c'est le baiser sur l'asphalte. Pour la première fois. Dália, écoute-moi ça ! Pour la première fois dans la vie ! Pour un moment, j'ai senti que j'étais bon ! (Furieux) Je me suis senti presque, que sais-je ! Écoute, écoute ! Quand je t'ai vue dans la salle de bain, je n'ai pas été bon, tu comprends ? Je t'ai désirée. À ce moment-là, tu devrais être la soeur dénudée. Et je t'ai désirée. Je suis vite ressorti mais, n'empêche, j'ai désiré ma belle-soeur. Sur la place de la Bandeira, non. Là, j'ai été bon. C'est beau ! C'est beau, ils n'y comprennent rien. C'est beau d'embrasser quelqu'un qui est en train de mourir ! (Il crie) Je ne m'en repens pas ! Je ne m'en repens pas (Rodrigues, 1990, 149) ! Le refus du repentir d'Arandir se rapporte à l'acte de répondre à la demande d'un homme inconnu,
L'Entretemps, "les Anthropopages", 2015
« La pornographie, c’est l’érotisme des autres ». Cette phrase empruntée à André Breton, et reprise par Alain Robbe-Grillet, souligne à quel point la sexualité interroge le regard, le point de vue, et de façon évidente celui du spectateur. L'enjeu de cet ouvrage collectif est de porter un éclairage nouveau sur l’érotisme et la corporalité par la diversité d'approche qui fut aussi bien celle de la philosophie, de la sociologie, de la psychologie et du féminisme que de façon plus inattendue celle du cinéma d’animation, du sport et du handicap. L'ethnoscénologie, principal cadre de réflexion des auteurs, est un champ de recherche récent et très stimulant dont cet ouvrage contribue à la progression. La problématique de la sexualité dans les arts du spectacle, très peu documentée jusqu'à ce jour, rend ce livre tout à fait nécessaire aujourd’hui. TABLE DES MATIÈRES : Introduction - Pierre PHILIPPE-MEDEN ; Éros, au fondement du spectacle vivant - Jean-Marie PRADIER ; L’actrice comme objet de spectacle dans les théâtres parisiens (1851-1914) - Lola GONZALEZ-QUIJANO ; Éros, héros du music-hall, de la Belle Époque aux Années folles - Nathalie COUTELET ; Des filles à poils. Construction esthétique des danseuses de revues parisiennes (1890-1990) - Sylvie PERAULT ; Le tourisme sexuel à Berlin sous la république de Weimar et à Paris dans l'entre-deux-guerres - Mel GORDON ; Incarner le sentiment érotique dans la danse de Môhini l’ensorceleuse - Corinne MATHOU ; Érotisme ou vertu morale ? Le cas des représentations de la danse Odissi à Bhubaneswar en Inde - Barbara ČURDA ; Les « Lotus d’or » en scène : de l’érotisme dans le Jingju en Chine - Éléonore MARTIN ; Sexualité et spiritualité : phallus, poésie grivoise et folle sagesse du bouddhisme tibétain - Nathalie GAUTHARD ; Les cheikhate du Maroc : sensualité, séduction et esthétique du regard - Rachid MOUNTASAR ; Les imaginaires de l’homosexualité dans les arts du spectacle au prisme du genre et du camp - Jean-Yves LE TALEC ; La post-pornographie dans le spectacle vivant. Un objet de recherche corporel, politique et scientifique - Émilie LANDAIS ; Le spectacle de son orgasme : un agenrement en soi - Bernard ANDRIEU ; L’érotisation des corps jugés « hors normes » dans les arts du spectacle - Charlotte RICCI ; Fantasmes d'incarnation et imaginaire érotique dans le cinéma d'animation - Inès JERRAY ; Prenez, ceci est mon corps. L’Érotisme comme don dans l’œuvre de Jan Fabre - Sophie RIEU ; Mise en scène d’une vie sportive au Théâtre des deux sources : Psyché peut-elle rencontrer Eros sans rencontrer Thanatos ? - Gilles LECOCQ ; Questions sur la « formation » en ethnoscénologie - Jean-Marie PRADIER ; Lettre inédite de Jean Duvignaud
2005
que há muito acompanha a reflexão apresentada nesse trabalho com rigor e generosidade, pela orientação e pelo exemplo admirávele consistente-de integridade. Ao quadro de professores de Literaturas Francesa e Francófonas, aos professores-visitantes da UQUAM e aos funcionários da Pós-graduação do Instituto de Letras da Universidade Federal do Rio Grande do Sul, em especial a Canísio Scher. Ao CNPQ pela concessão de bolsa de estudos. Ao Prof. Dr. João Manuel dos Santos Cunha, pelo diálogo sempre renovado sobre as letras e as imagens, pelas referências bibliográficas. À Prof a Dra Zila Bernd por seu incentivo constante às minhas atividades acadêmicas.
L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 2007
Pour Sade, le théâtre est surtout une activité sociale, un moyen de se situer vis-à-vis du monde. Au contraire des écrivains tels que Diderot et Beaumarchais, Sade n’est pas un innovateur dramatique, mais s’il ne met pas en question les genres traditionnels et même récents, c’est afin de les manipuler, de jouer avec. Une analyse de deux pièces — Le misanthrope par amour et Le capricieux — permet de mieux comprendre le rapport de Sade avec la tradition théâtrale, et de voir comment cet auteur profite des règles et attentes dramatiques.
2015
Mémoire de maîtrise en Arts et Industries Culturelles L'expérience spectatorielle du théâtre est une formidable source de malaise, et le malaise une formidable fenêtre sur la dégénérescence de cet Âge. Empruntant à William Burroughs la structure de son "Interzone", nous avons tenté de cerner, dans cette étude, ce que nous avons appelé "l'Interzone cénesthésique", le lieu du malaise. https://www.edilivre.com/a-l-interieur-d-un-ventre-sur-l-experience-negativ-2322975d40.html/
2018
L'article s'interroge sur la place des comedien-ne-s homosexuel-le-s au sein du theâtre public francais. Il evoque, dans un premier temps, la faiblesse de la recherche academique sur l'homosexualite dans les champs artistiques, et notamment ceux du theâtre, qui est suspectee d'une homophobie plus ou moins latente. Dans un second temps, l'article revient sur les relations specifiques entre les comedien-ne-s et les metteurs en scene et souligne le poids d'une "sexualisation de la domination" autour des corps. Il existe un echange economico-sexuel au sein desquels les comediens apparaissent porteurs d'attributs "feminins" et exprimant des formes specifiques de masculinite, qu'ils soient homosexuels ou pas. Dans un troisieme temps, l'article souligne que l'homophobie latente repose moins sur des fondements moraux que sur une lutte multiforme pour l'acces a l'emploi, les "reseaux homosexuels" etant vecus comme ...
2015
La question de la scene erotique chez Marquis de Sade et Pierre Louys, examinee dans ses formes « non-theâtrales » - poesie, roman et recit
Au-delà de ses écrits sur le théâtre, notamment sa Lettre à d'Alembert sur les spectacles, largement étudiée et commentée dû au gros débat qu'elle provoqua, Rousseau composa également quelques petites pièces -plus ou moins dévéloppées -. C'est le cas de La Découverte du nouveau monde, Les Prisonniers de guerre, L'Engagement téméraire, Arlequin amoureux malgré lui, Narcisse ou l'amant de lui-même, et La Mort de Lucrèce; ainsi que les ballets Les Muses galantes et Les Festes de Ramire et peut-être son écrit le plus connu pour la scène : Le Devin du village. C'est vrai que, ce dernier texte mis à part, l'oeuvre dramaturgique de Rousseau n'est pas très connue par de diverses raisons : soit parce qu'on n'a reçu que des fragments, soit parce qu'il s'agit des écrits de jeunesse pas trop soignés, soit qu'ils ont été éclipsés par d'autres textes à lui comme ses discours, La Nouvelle Héloise, L'Émile ou Le Contrat Social. Pourtant, son théâtre mérite d'être lui aussi examiné d'un peu plus près. Dans cet esprit donc, j'aimerais bien analyser le portrait des femmes dans les pièces dramaturgiques citées ci-dessus. Dans sa tragédie Iphis, écrite pour l'Académie Royalle de musique à la fin des années 1730, voire 1740, Rousseau reprend en partie l'histoire de ce personnage dans les Métamorphoses d'Ovide, tout en changeant néanmoins l'attitude du principal personnage féminin, ainsi qu'en y ajoutant d'autres personnages. Cependant, on ne conserve qu'un fragment du premier acte de ce projet d'opéra, où l'on peut déjà entrevoir bel et bien l'allure conspiratrice de quelques personnages féminins. Dès le tout début, on assiste à une conversation entre Élise (princesse amoureuse d'Iphis) et Orane (sa suivante) qui dégage un certain air de machination. Ainsi, celle-ci espère qu'Anaxarette, elle aussi princesse, se marie avec le prince Philoxis, laissant Iphis libre de toute contrainte amoureuse et donc, entièrement susceptible à succomber aux charmes d'Élise. Selon Orane, Anaxarette n'est qu'une sorte d'arriviste uniquement intéressée par le pouvoir : Elle [Anaxarette] consent sans peine à ce choix glorieux; Lʼaspect dʼun souverain puissant, victorieux Efface dans son coeur la plus vive tendresse. Le trop constant Iphis nʼest plus rien à ses yeux. La seule grandeur lʼintéresse. 1
Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 1991
Tomasz Kaczmarek, Quêtes littéraires nº 4, 2014 : Sur les traces du vagabond
The motif of the wanderer is not new in the French theatre, but in the first half of the twentieth century due to the general crisis of values, some authors refer to it in order to display the plight of modern man. One of them is H.-R. Lenormand, an author not very well-known to a wider audience nowadays, who under the influence of Strindberg writes plays which refer to the expressionist aesthetics. He creates a lot of works in which he employs the technique of the station drama.. It is this form that allows him to focus on the evolution of the character and his metamorphosis. While in Les Ratés he shows buffoons heading for the brink of despair and finally their certain death, in L'Homme et ses Fantômes he focuses on the inner journey of the main character, who is looking for the reason for his suffering in his own soul.
Papers on French Seventeenth Century Literature, 2008
Lorsque Camille Saint-Saëns écrit la note finale de l’air "Mon cœur s’ouvre à ta voix", chanté par Dalila pour achever de convaincre Samson de lui révéler le secret de sa force surhumaine, il ignore sans doute qu’il achève là l’un des « tubes » du XIXe siècle. Si la beauté de la partition contribue sans aucun doute au succès de cet air, c’est avant tout la figure de Dalila telle que le compositeur la présente sur scène qui frappe le public : personnage central de l’opéra – auquel Saint-Saëns voulait initialement donner son seul nom – Dalila incarne à la perfection ces femmes puissantes, à la fois séduisantes et dangereuses, qui transportent le public du XIXe siècle non en raison de leurs vertus mais bien par le spectacle du crime qu’elles donnent sur scène. Si de telles figures sont présentes dans l’opéra dès l’origine – Le couronnement de Poppée de Monteverdi présente déjà deux figures différentes de criminelles – leur traitement par les compositeurs et leur réception par le public évolue au gré des conjonctures locales.
Dix-huitième siècle: "Une Société de spectacle", 2017
Que la critique littéraire ait longtemps insisté sur le caractère particulièrement « théâtral » du roman libertin relève au fond de l'évidence : les auteurs appartenaient tous aux élites notoirement théâtromanes de l'époque et la scène représentait pour eux une référence obligée. Ce jugement de théâtralité pose néanmoins problème à plusieurs titres : les modalités de la pénétration (voire de la « contamination ») du roman par le théâtre n'ont guère été explicitées, au-delà de l'influence d'un genre littéraire sur un autre, sans bien évaluer la dimension performative du second ; quant aux gravures accompagnant le roman libertin, on les a également pro-clamées théâtrales, mais en arguant de la présence d'éléments (le rideau, notamment) qui en fait ne proviennent pas du théâtre. À la focalisation sur les points de convergence entre deux gen-res littéraires et deux univers fictionnels (les « scènes à faire »), ajoutons une interrogation sur le rapport entre texte narratif et pratiques de spectacle ; celle du théâtre au sens strict, mais aussi celles des techniques de scène − les « machines » utilisées pour les effets spéciaux (apparitions de dieux et de démons, changements subits de décor, vols, navigation et naufrages, écroulements de palais, etc.) − et d'attractions à caractère spectaculaire. Parmi ceux-là, on accordera une place particulière aux automates , autre passion du siècle qui transparaît fréquemment dans la fiction libertine. Le renouvellement de l'ars amatoria dans le roman libertin dépasse l'accroissement purement quantitatif des actes sexuels ainsi que de la minutie et de la crudité avec lesquel-les ils sont relatés : il passe par la mise en fiction d'une obsession mécanique qui colore le discours philosophique depuis Descar-tes, trouvera son aboutissement chez La Mettrie (ou, avec d'autres moyens d'expression, chez Sade), mais se traduit aussi par la production d'automates (Vaucanson, Jacquet-Droz et bien d'autres).
Cahiers d’études nodiéristes, 2020
RÉSUMÉ – Les deux premières pièces de Sand, Une conspiration en 1537 (1831) et Aldo le rimeur (RDM, 1833) appartiennent respectivement aux genres de la scène historique et du poème dramatique. Cet article interroge d’abord les raisons possibles de ces choix génériques dans le contexte des années 1830, ensuite le potentiel subversif des deux pièces, entre représentation de la violence et revendication de liberté, pour tirer enfin de ces considérations quelques principes d’une dramaturgie purement sandienne. ABSTRACT – Sand’s first two plays, Une conspiration en 1537 (1831) and Aldo le rimeur (RDM, 1833), belong to the genres of the “scène historique” and the dramatic poem respectively. This article first examines the possible reasons for these genre choices in the context of the 1830s, then the subversive potential of the two plays, between the representation of violence and the demand for freedom, finally drawing from these considerations some principles of a purely Sandian dramaturgy.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
Ainsi s'exprimait Steven S. DeKnight, créateur et producteur de la série Spartacus pour la chaîne de télévision payante Starz. À lire dans McGrath, Charles. « Sex and Gore? That's Ancient History ». The New York Times, 15/01/2010. 2 En effet, dès 1897, Alexandre Promio réalise un court-métrage, Néron essayant des poisons sur un esclave, mettant en scène le célèbre empereur prenant un malin plaisir à éprouver la qualité de ses drogues sur l'un de ses malheureux serviteurs. Pour plus de détails sur l'histoire hollywoodienne du péplum, je me permets de renvoyer à mon livre : Hubier, Sébastien. An American Dream. Éléments pour une étude culturaliste du cinéma hollywoodien. Dijon : Presses du Centre Pluridisciplinaire Textes et Cultures, 2015, pp. 102-114.
Africultures, 2008
Qu'il s'agisse de réseaux sociaux, de plateformes de partage, de services de cartographie, ou encore de moteurs de recherche, les systèmes d'information de la Toile ne remplissent pas uniquement des fonctions utilitaires. Ils nous invitent à participer à des activités ludiques qui renouvellent les formes sous lesquelles il est possible d'accéder aux données qu'ils indexent. Cet article présente les caractéristiques et les limites de ces invitations qui exploitent la modularité et l'automatisation des interfaces des dispositifs numériques. Il donne aussi des exemples de propositions artistiques qui se réapproprient des interfaces numériques et étendent leur jouabilité en les ouvrant à de nouvelles pratiques, à de nouveaux usages qui outrepassent les restrictions fixées par leurs concepteurs.
1895, 2013
Georges Méliès et ses amis magiciens (Duperrey à droite). Entre art magique et cinématographe : un cas de circulation technique, le Théâtre Noir 1 par Frédéric Tabet Reconnaître dans l'attraction foraine l'origine historique du spectacle cinématographique et identifier les trucages « géniaux » de Méliès aux premiers balbutiements de l'art cinématographique constituent les deux lieux communs, qui apparaissent dans les années 1930 en France. 2 Dans son article portant sur « Les enjeux sociaux du trucage cinématographique », Jean-Marc Leveratto montre qu'en reconnaissant chez un « Méliès-Magicien » l'origine de trucages hérités de la scène, on a défini un « état de nature » qu'il a fallu dépasser afin d'atteindre l'art cinématographique, posant ainsi les jalons d'une histoire du cinéma libérée de ses rapports à d'autres formes d'art. Encore dans les années 1970, selon Paul Hammond : Il est parfaitement naturel qu'une illusion d'optique supérieure comme le cinéma se trouve initialement dans les mains des magiciens, qui souvent sont des mécaniciens experts, bien renseignés sur les trucages optiques.
Anthropozoologica, 1995
Associant dans leur anatomie traits humains et traits animaux, les satyres comme le dieu Pan occupent une position marginale. Cette marginalité se révèle notamment par le biais d'une sexualité qui se situe clairement à l'écart de la norme humaine telle qu'elle se définit dans l'institution matrimonia- le. Tour à tour pourtant, un drame satyrique d'Eschyle ainsi qu'une comédie de Ménandre viendront suggérer qu'aussi bien les satyres que Pan peuvent jouer un rôle déterminant dans la conclusion d'un mariage. li conviendra néanmoins de souligner le déplacement des enjeux liés au mariage qui s'opère entre le drame satyrique du 5e siècle et la comédie nouvelle de la fin du 4e siècle.
Itinéraires, 2014
Les femmes et le comique dans le théâtre du marquis de Sade Résumé Cet article étudie la place et la fonction des femmes dans les ictions de Sade, et plus précisément dans son théâtre. L'enjeu consiste à analyser le rôle des personnages féminins dans trois de ses comédies (Le Boudoir, Les Jumelles, Le Misanthrope par amour). Ces igures révèlent ce qui intéresse Sade dans l'écriture dramatique : alors que ce volet de son oeuvre est traditionnellement déconsidéré, il s'agit de valoriser son comique spéciique et ses liens avec les héroïnes de ses pièces.
Interfrancophonies, 2018
À partir de la lecture de Danse noire (2013), récent roman de Nancy Huston qui se caractérise par une approche introspective et parfois ludique de l’écriture translingue, cet article invite à réfléchir sur les points de convergence entre les tournants « translingue » et « mondial » de la littérature contemporaine. En nous souvenant de l’usage qu’a fait Hutcheon (1980) du terme « narcissisme » pour désigner la tendance du genre romanesque à s’intéresser à ses propres processus textuels et créatifs, nous appellerons « narcissisme translingue » les diverses façons dont ce roman se regarde – par sa forme et par ses thèmes – comme fiction et comme écriture à la croisée des langues. Par son narcissisme diégétique et plurilingue, ce roman se montre sensible à l’hétéroglossie mondiale à une époque où la littérature commence à se penser en langues, au-delà des contours des cultures nationales particulières. Full text available: http://interfrancophonies.org/nouvelle-serie/9-2018.html
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