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2018, Marmara University
Le fait que la mise en œuvre soit toujours une interrogation et qu'elle soit critiquée par les rapports de la CE ainsi que par les chercheurs académiciens, montre la dichotomie entre la structure politique macédonienne et européenne de "way of doing things " et en même temps la réelle volonté pour la construction européenne au niveau domestique.
Revue de l'OFCE, 2019
Cet article analyse l'émergence d'un nouveau gouvernement européen, celui de l'euro, construit pour une large part à la marge du cadre institutionnel de l'Union. Ce faisant, il rend compte d'un processus de transformation de l'Europe (Union européenne et États membres), qu'on qualifie ici « d'€-isation de l'Europe », autour de trois dimensions : 1) la formation en son coeur d'un puissant pôle des Trésors, des banques centrales et des bureaucraties financières nationales et européennes ; 2) la consolidation d'un système de surveillance européen des politiques économiques des États membres ; 3) la progressive re-hiérarchisation des priorités politiques et des politiques publiques de l'Union européenne comme des Etats membres autour d'une priorité donnée à la stabilité financière, à l'équilibre budgétaire et aux réformes structurelles. L'article permet ainsi de redéfinir la nature des « contraintes » que la gestion de la monnaie unique fait peser sur les économies des États membres, des contraintes moins juridiques que socio-politiques, moins extérieures et surplombantes qu'immanentes et diffuses, et au final étroitement liées à la position clé désormais occupée par le réseau transnational de bureaucraties financières dans la définition des problèmes et des politiques européennes.
2013
L’EUROPE DU SUD EN RÉSISTANCE (16/3/2013) Portugal, Grèce, Espagne : la troïka veut écraser les peuples, où en est la résistance, où en sont les alternatives politiques ? Grèce : Tassos Anastassiadis
Diplomatie, n° 76 ISSN 2115-256X, 2015
L’Union européenne est globalement un espace d’immigration, pour deux raisons : d’une part, nombre de personnes vivent dans des pays qui s’avèrent répulsifs pour des causes politiques et/ou économiques ; d’autre part, l’UE est attractive. Or, l’Union européenne plaide, en s’appuyant sur des arguments comptables, pour une politique migra-toire unifiée. Mais celle-ci est difficile à mettre en œuvre compte tenu des situations démographiques, économiques et historiques fort différenciées des États membres ainsi que des questions sécuritaires et sociétales. [The European Union is generally an immigration area, for two reasons: firstly, many people live in countries that prove repellents political causes and / or economic; on the other hand, the EU is attractive. However, the Euro-pean Union argues, relying on accounting arguments for a unified migration policy. But it is difficult to implement given the demographic, economic and historical situations of the Member States differentiated strong and safe and societal issues.]
Il est bon de repenser nos cadres de pensée établis comme un temps, car les nouvelles connaissances et les idées sur les détails ne peuvent pas être complètes à cause de ces anciens cadres. Ces dernières années, en analysant les mécanismes réels de prise de décision de l'UE sous la surface, ainsi que les luttes de pouvoir et les machinations qui ont eu lieu depuis sa création en 1957, j'ai appelé semi-fédéralisme dans mes écrits. Bien qu'elle ait été établie en tant que simple organisation internationale et qu'elle se méfiait d'une entité supranationale qui se développait au-dessus de leurs têtes en raison des mauvaises expériences de l'organisation qui l'avait précédée, l'Union montagnarde, en 1950, les groupes politiques cosmopolites cherchant à créer des États-Unis ont été tellement manipulés dans les années suivantes qu'elle est progressivement devenue plus une semi-fédération. réduisant sérieusement la souveraineté de l'État, peu importe à quel point les Pères fondateurs la craignaient. (Soit dit en passant, lorsqu'il a été converti en une grande partie fédérale au début des années 1970, les pères fondateurs ont été remplacés et les actions du croyant fédéraliste Jean Monet, qui avait été maudit en 1957, ont commencé à être célébrées et à faire de plus en plus de bruit un point de référence que le principal père fondateur.) Après avoir analysé et réfléchi à plusieurs reprises les transformations souvent déguisées des institutions formelles de l'UE en surface, les processus de ses mécanismes de décision réels et les contraintes structurelles qu'ils contenaient pour les États membres, j'ai progressivement dû admettre que j'avais tort et qu'il ne s'agissait pas simplement d'une distorsion qui avait atteint le point d'une semi-fédération. Si l'on se tourne vers l'information et que l'on regarde la fédération par excellence, les États-Unis, on se rend vite compte que les États membres y ont plus de liberté vis-à-vis de l'administration fédérale à Washington que nous ne le faisons vis-àvis de l'oligarchie bruxelloise. La résistance que la Hongrie a connue au cours de la dernière décennie, tout comme la Pologne, partenaire de la résistance, et maintenant les Slovaques de Fico commencent à la ressentir, comme l'indiquent les outrages de Mme Meloni depuis l'Italie, et les Néerlandais de droite politique en feront l'expérience. Au niveau de la réduction de la souveraineté, il ne s'agit plus seulement d'une distorsion semi-fédéraliste, et elle dépasse déjà la coercition fédérale des États-Unis sur les États membres. Là, cependant, les anciens États colonisateurs se sont ouvertement unis dans la fédération, bien qu'après des différends, mais se sont unis, tandis qu'en Hongrie, ils ont explicitement rejeté la fusion dans la fédération lors de sa fondation en 1957. Ici, ce n'est qu'avec la stabilisation d'une oligarchie décisionnelle sousjacente, contrairement au Traité fondamental, qu'elle est devenue une formation encore plus limitatrice de souveraineté qu'une fédération unie par la force, les ÉTATS EUROPÉENS UNIS PAR LA COERCITION. Voici les caractéristiques oligarchiques de cette formation créée à partir de l'arrière-plan par la coercition et les machinations, que j'ai déjà publiées ici ces dernières semaines sur la base de mon livre de 2019 « Jurisprudence européenne ».
Distribution électronique Cairn.info pour ESKA. © ESKA. Tous droits réservés pour tous pays.
Distribution électronique Cairn.info pour Editions Kimé.
Politique européenne, 2015
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Strates Materiaux Pour La Recherche En Sciences Sociales, 1992
Politique européenne, 2019
Depuis les années 1990, des débats ont émergé concernant l'effet de l'intégration européenne sur la vie politique nationale. Pendant longtemps, ces effets ont été considérés comme faibles, les clivages politiques nationaux et l'opposition gauche droite parvenant à absorber les questions européennes. Nous revenons ici sur ce débat en examinant le traitement de différents enjeux européens dans les programmes électoraux pour les élections législatives. Nous exploitons ainsi un jeu de données nouveau relatif au profil thématique des discours programmatiques européens, constitué dans le cadre du Comparative Agendas Project. Nous montrons que l'hypothèse classique de l'absorption uniforme des enjeux européens par les clivages nationaux doit être modérée. Nos trois cas-l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni-illustrent en effet des modalités de politisation des enjeux européens assez contrastées, avec une part très variable des « enjeux constitutifs » liés à l'architecture et à la légitimité de l'UE par rapport aux enjeux d'action publique. Cette recherche exploratoire confirme donc l'importance d'une prise en compte de la substance et de la diversité des problèmes politisés en lien avec l'intégration européenne. Since the 1990s, debates have emerged concerning the effect of European integration on national political competition. These effects have long been considered as limited : national political divides, and notably the Left-Right opposition, have seemed to absorb European issues. We contribute to this debate by examining the politicization of multiple European issues in electoral manifestos at national elections. We use a new dataset, part of the Comparative Agendas Project, which allows us to assess the number and nature of European issues present in manifestos. We show that the classical assumption of the absorption of European issues by national cleavages is only partially confirmed. The three cases-Germany, France and the United Kingdom-illustrate how the politicization of European issues is quite contrasted, the part of the "constituent issues" related to the architecture and the legitimacy of Europe varies to a large extent. This exploratory research thus confirms how important it is to take into account the diversity and substance of politicized European problems.
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po.
Pour des questions liées à son développement, le Front national a travaillé à la définition de son espace européen, mais aussi sélectionné des partenaires conformes à sa stratégie et à sa représentation du monde au sein du Parlement européen. Analyse avec l'historien Nicolas Lebourg, dans une note en partenariat avec la délégation socialiste française au Parlement européen. Avec Marine Le Pen, le Front national (FN) a intensifié la dimension souverainiste de son positionnement idéologique. D'ailleurs, le parti ne dispose plus à son bureau exécutif d'un vice-président en charge des affaires internationales. Mais, comme tout parti, le FN n'en demeure pas moins intégré à un écosystème international. Pour des questions liées à son développement (évolution lexico-idéologique et nécessité des financements permis par le fait de disposer d'un groupe parlementaire européen), il a travaillé à la définition de son espace européen, mais aussi sélectionné des partenaires conformes à sa stratégie et à sa représentation du monde au sein du Parlement européen.
Revue internationale de l'économie sociale: Recma, 2006
La zone euro traverse une crise sans précédent depuis sa création. La Banque centrale européenne a été amenée à prendre des mesures de politiques monétaires dites « non conventionnelles » à partir de 2012. Les résultats se faisant toujours attendre, des solutions plus radicales ont été proposées (union bancaire, prêteur en dernier ressort sur le marché secondaire des obligations publiques, assouplissement de la cible d’inflation) et pour certaines déjà mises en œuvre. La présente recherche analyse précisément ces solutions au filtre d’une approche institutionnaliste de la monnaie. En s’appuyant sur le courant néo-chartaliste en particulier, il ressort que les trois solutions n’apportent aucune réponse au défaut souveraineté de la construction européenne. Une première partie revient sur la construction de l’UEM et les fragilités originelles de la zone euro. Une deuxième partie présente les solutions radicales et leurs limites.
Le « déficit démocratique » de la construction européenne est aujourd'hui chose admise par les européistes les plus ardents, qui se proposent d'y remédier. La thèse défendue ici est que ce déficit est consubstantiel au dispositif de l'Union européenne, et que faire « plus de la même chose » en intensifiant la marche vers le fédéralisme ne peut qu'accroître son caractère non démocratique. Pour l'évaluer, on recourra à la notion de bien commun, qui, au coeur de notre conception républicaine, est la plus ancienne de la philosophie politique, et bénéficie de l'apport des sciences de la complexité.
Gouvernement et action publique, 2015
LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES VS LA SOUVERAINETE DE L'ETAT, 2022
Avant le traité de Westphalie, existaient des entités, des royaumes, des empires, ainsi que d'autres systèmes de groupes sociaux et d'organisations. Avec le traité de Westphalie (1648) est apparu le système étatique qui a centré la politique autour de l'État avec une souveraineté absolue. En d'autres termes, la souveraineté exprimait l'indépendance ou l'autonomie de l'État pour prendre et mettre en oeuvre des décisions sur son territoire sans ingérence d'autres États. Cependant, les relations interétatiques et la nature déséquilibrée des relations dans le système international ont, au fil des ans, considérablement réduit la souveraineté des nations, car les moins fortes économiquement dépendent des riches pour l'aide financière. Cela a également conduit à d'autres formes de dépendance, notamment la dépendance politique. Encore une fois, avec l'émergence de la mondialisation, renforcée par les technologies de l'information qui ont affaibli les frontières des États, les politiques protectionnistes ne sont plus à la mode, conduisant à des économies de marché plus libres et à des relations moins restreintes entre les nations et davantage propagées par le vent démocratique. Cela a conduit les multinationales, les OIG et les ONG à avoir un accès plus libre aux territoires des États.
Regard sur l'Est, 2018
Les tensions entre l’Union européenne et la Pologne interrogent sur les conceptions de l’Europe défendues par le parti Droit et Justice (PiS) et ses soutiens. Le PiS n’est pas simplement «antieuropéen», il défend une autre conception de l’Union européenne, conservatrice et religieuse.
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